Les incontournables aux Championnats du monde de patinage artistique de l’ISU 2024 à Montréal

Moins de deux semaines avant le début des Championnats du monde ISU de patinage artistique, nous avons demandé à Rocker Skating ce qui l’enthousiasmait le plus. Voici ce qu’il nous a dit.

Il y a quatre ans, nous étions tous prêts à accueillir le monde du patinage artistique à bras ouverts à Montréal – un accueil très chaleureux, bien sûr, à ce que beaucoup m’ont prévenu pourrait être une ville très froide en mars. Et, comme nous le savons tous maintenant, c’était il y a quatre ans que nous avons commencé à remarquer que les choses ne se passeraient peut‑être pas comme prévu.

De retour à 2024 (et j’ai suivi la météo à Montréal et il semble que ce sera assez agréable), les Championnats du monde de patinage artistique 2024 auront enfin lieu! Ils se dérouleront à Montréal pour la première fois depuis 1932. Et, tout comme c’était censé l’être il y a quatre ans, il s’agit des Championnats du monde qui se trouvent au milieu du cycle quadriennal des Jeux olympiques.

C’est corrélatif.

Mais avant de parler de patinage, une chose que j’attends toujours avec impatience, à chacun des championnats du monde, c’est d’explorer la ville hôte. Je suis déjà allé à Montréal et j’ai bien aimé la ville. Mais cette fois-ci, j’ai posé encore plus de questions aux gens. Parce que durant les intervalles entre les nombreuses heures que je passerai à la patinoire à regarder les séances d’entraînement, je vais essayer de profiter le plus possible de cette ville historique. En fait, il y a même une page Facebook entièrement vouée à tout ce qu’on peut faire à Montréal!

De la bouffe? Oui.

Si vous me suivez sur les médias sociaux, vous pensez peut-être que je mange seulement des filets de poitrine de poulet (vous n’auriez pas tort la plupart du temps), mais la scène culinaire à Montréal est incroyable. Comme toute grande ville gastronomique, on y trouve un mélange allant d’excellents plats dans les restaurants avec service à la table aux repas bon marché et tout ce qu’il y a d’un bout à l’autre. Quelques personnes de Montréal m’ont également parlé de l’expérience de la cabane à sucre dans l’est du Canada. Faites-en la recherche, miam‑miam du sirop d’érable.

Du café? Absolument.

Un bon café flat white est ce dont j’ai besoin (plusieurs fois par jour) pour maintenir mon reportage incessant et je le sais déjà bien, parce que la dernière fois que j’étais à Montréal, j’ai exploré les bons endroits. Vous ne manquerez pas de me trouver au MELK Café Stanley, à quelques pas du Centre Bell, ou si j’ai une pause plus longue, au Bar Caffettiera, un peu plus loin au nord-ouest.

Au Centre Bell et dans les alentours

Il y aura également beaucoup à faire au centre-ville, près du site. Quelques excellents musées sont situés à 10 à 15 minutes de marche, y compris le Musée des beaux-arts de Montréal – c’est l’expérience de musée d’art par excellence. Et, pour ceux qui aiment les programmes de Barbie Girl d’Aljona Savchenko ou de Valentina Marchei, eh bien, il y a une Expo Barbie mettant en montre plus d’un millier de poupées Barbie. Au Centre Bell, vous trouverez également tout un festival pour les partisans : des camions de cuisine de rue, des kiosques d’exposition de tous genres et bien plus encore. Vous pouvez même regarder la compétition pendant que vous profitez du Festival des partisans.

Plusieurs légendes du patinage

Si vous avez écouté mon Instagram Live avec le triple champion du monde Patrick Chan, il y a quelques semaines, vous savez que Joannie Rochette et lui seront les ambassadeurs de l’événement aux Championnats du monde. Les chances que vous les voyiez au Centre Bell? Très bonnes! Préparez vos marqueurs Sharpie pour leurs autographes. Et, j’ai entendu dire qu’Elvis Stojko, Keegan Messing et Elladj Baldé seront également présents. Des légendes partout.

Et, si ce n’était pas suffisant, le gala d’exhibition de dimanche comptera des prestations musicales, en plus des numéros de patinage de Baldé, Chan, Messing, Stokjo et Les Suprêmes. Avec ce genre de participants, je pourrais même assister, pour une fois, au Gala d’exhibition!

Tout cela et je n’ai même pas encore parlé de la compétition de patinage aux Championnats du monde. J’espère que vous êtes tous aussi excités que moi!

Pleins feux sur Constellations communautaires

Chez Patinage Canada, nous sommes animés par une vision selon laquelle chaque personne au Canada peut vivre la joie du patinage.

En 2022, nous avons fièrement lancé Constellations communautaires, un programme conçu pour supprimer les obstacles à l’exposition au patinage artistique au Canada. Constellations communautaires élimine les obstacles financiers auxquels font face les groupes systématiquement marginalisés et offre l’occasion d’assister sur place à des événements de patinage artistique, où ils peuvent découvrir directement la magie du sport.

Jusqu’à présent, nous nous sommes associés à des organisations telles que KidsUpFront, Temple Community Association, New Canadian Friendship Centre, Winnipeg Boldness Project, Winnipeg Newcomer Sport Academy, Indigenous Sport Activity and Recreation Council et la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile, pour aider à distribuer plus de 700 billets d’événements de patinage artistique à des personnes et des familles mal desservies, y compris des nouveaux arrivants, des réfugiés et des Canadiens autochtones.

Grâce à un dialogue constructif avec nos partenaires communautaires, depuis le lancement de Constellations communautaires, ce programme a évolué pour mieux répondre aux besoins des diverses communautés impliquées. En plus d’un billet d’événement, le transport aller-retour au site, des bons alimentaires sur place et des occasions de participation familiale et intergénérationnelle sont offerts aux participants.

« Je tiens à vous remercier au nom de mon entière famille de nous avoir sélectionnés pour une compétition magnifique, ainsi qu’amusante, au Parc olympique de Calgary », a déclaré un participant au programme Constellations communautaires et nouveau venu au Canada. « Nous nous sentons privilégiés d’être choisis pour tant de si belles prestations. »

« C’était réconfortant de voir les parents et les enfants prendre part à une activité à laquelle ils n’auraient pas eu les moyens d’assister autrement », a déclaré le Carrefour de pédiatrie sociale de Vanier. « Merci pour cette initiative. »

Grâce à Constellations communautaires et en partenariat avec des organismes locaux de partout au pays, nous favorisons une plus grande diversité parmi les amateurs de patinage artistique, tout en permettant à tous les Canadiens de vivre la joie du patinage.

Pour plus de renseignements sur Constellations communautaires et la façon dont votre organisation peut participer au programme, veuillez communiquer avec Patricia, à [email protected].

Les patineuses et patineurs artistiques du Canada en lice pour des médailles aux Championnats des quatre continents

Shanghai, Chine (2 février 2024) – Les patineuses et patineurs artistiques du Canada sont en lice pour une médaille en danse sur glace et une à l’épreuve des couples après les deux premiers jours de compétition aux Championnats des quatre continents ISU qui se déroulent à Shanghai, en Chine, tandis que Madeline Schizas et Sara-Maude Dupuis ont toutes les deux terminé parmi les dix premières chez les femmes.

Schizas, d’Oakville (Ontario), championne canadienne senior de 2023, se trouvait en neuvième place après le programme court, puis a réalisé un fantastique programme libre pour se hisser au sixième rang du classement général avec un total de 185,69 points, son meilleur résultat à ce jour à cette compétition.

« Je suis heureuse de mes programmes et de mon pointage, c’est un grand pas en avant par rapport aux Championnats canadiens. J’espère ajouter quelques points aux Championnats du monde si j’obtiens cette participation », a déclaré Schizas, qui n’était satisfaite d’avoir obtenu la deuxième place aux Championnats canadiens du mois dernier. À tel point qu’elle a étrenné un nouveau costume à Shanghai : « J’en voulais un nouveau de toute façon, et j’ai eu de mauvais résultats aux Championnats nationaux, alors j’ai décidé que j’avais besoin d’une nouvelle inspiration. »

Sara-Maude Dupuis, de Montréal (Québec), a enregistré un nouveau record personnel impressionnant au programme libre (118,99 points) pour terminer en 9e place avec un nouveau record personnel total de 172,45 points. Justine Miclette, de Chambly (Québec), a terminé en 14e place (151,30 points).

Mona Chiba, du Japon, a remporté l’or (214,98 points), tandis que Chaeyeon Kim, de Corée, a gagné l’argent (204,68 points) et Rinka Watanabe, du Japon, le bronze (202,17 points).

Piper Gilles, de Toronto (Ontario), et Paul Poirier, d’Unionville (Ontario), semblent sur la bonne voie pour remporter leur premier titre en danse sur glace des Championnats des quatre continents, dimanche, car ils ont une bonne avance après la danse rythmique qui a eu lieu aujourd’hui. Laurence Fournier Beaudry et Nikolaj Soerensen, de Montréal (Québec), les suivent de près en deuxième place, tandis que Marie-Jade Lauriault et Romain Le Gac, de Ste-Anne-des-plaines (Québec), occupent la septième place.

« Nous patinons tous les jours avec dévouement et passion, même lorsque nous ne nous sentons pas bien, et je pense que nous aimons vraiment appuyer sur le bouton et voir cette énergie; je crois que c’est ce qui fait que nous sommes spéciaux. On voit beaucoup d’athlètes de haut niveau capables de faire cela, et c’est ce que nous avons fait aujourd’hui », a déclaré Gilles à la suite de leur performance.

Le Canada occupe également la première place à l’épreuve de patinage en couple, Deanna Stellato-Dudek, de Chicago (États-Unis), et Maxime Deschamps, de Vaudreuil-Dorion (Québec), ayant une avance confortable avant le programme libre qui aura lieu samedi.

« C’était amusant sur la patinoire. Je suis déçu de mon erreur, mais très satisfait du reste de ma performance. Nous avons réalisé beaucoup de nos améliorations et nous avons travaillé très dur », a déclaré Deschamps, qui a eu des difficultés avec ses sauts au cours des deux dernières compétitions.

Lia Pereira, de Milton (Ontario), et Trennt Michaud, de Trenton (Ontario), sont sixièmes après le programme court, et Kelly Ann Laurin, de St-Jérôme (Québec), et Loucas Éthier, de Deux-Montagnes (Québec), sont huitièmes.

La compétition masculine se terminera samedi. Wesley Chiu, de Vancouver (C.-B.), est le Canadien le mieux classé en sixième position après le programme court qui a eu lieu jeudi. Roman Sadovsky, de Vaughan (Ontario), occupe la 11e place et Conrad Orzel, de Toronto (Ontario), le 17e rang.

Les résultats complets (en anglais) se trouvent ici.

Petit club va loin – le Club de patinage de Minnedosa se fait le champion de l’inclusivité et donne à un garçon local une nouvelle façon de profiter du patinage

Le 1er janvier 2022, Cain Burgess, âgé de huit ans et résident de Minnedosa, au Manitoba, et sa famille ont reçu des nouvelles que personne ne veut jamais entendre. Une masse que sa famille avait remarquée sur son tibia s’est révélée être un ostéosarcome et c’est ainsi qu’a commencé la lutte de Cain contre le cancer.

Cain a passé huit mois loin de chez lui, subissant une chimiothérapie et de multiples chirurgies pour enlever l’os de son tibia et le remplacer par une greffe osseuse et un os de cadavre. Quand il est finalement rentré à la maison, Cain n’avait plus le cancer et souhaitait retourner à sa vie normale.

Avant son diagnostic de cancer, Cain avait été un enfant très actif, jouant au hockey et au rugby, en plus de faire du vélo et de la randonnée. Redevenir actif était donc primordial pour son rétablissement. Bien qu’il n’ait plus le cancer, Cain était toujours incapable de supporter son poids sur sa jambe, donc sa famille n’était pas sûre de ce qu’il serait capable de faire. Heureusement, la bonne amie de la famille, Jacquie Gerrard – présidente du Club de patinage de Minnedosa – avait récemment vu une affiche de Patinage Plus qui montrait un jeune garçon utilisant une luge pour aller sur la glace.

« Je ne connaissais vraiment rien de la luge, mais j’ai communiqué avec Skate Manitoba, qui m’a mise en contact avec Patinage Canada, qui a pu me renseigner. Au Manitoba, c’est surtout Sledge Hockey Manitoba qui emploie le plus de luges et cette organisation est gérée par Manitoba Possible. Elle a pu pourvoir à Cain une luge, qu’il a apportée à Minnedosa pour commencer à participer à notre programme Patinage Plus, ce qui était vraiment sensationnel », a déclaré Jacquie.

Être sur la glace avec sa luge a eu un impact très positif sur Cain affirme sa mère, Danica Wotton : « L’aspect social de son retour sur la glace a été bénéfique à bien des égards. Il n’est pas exclu et c’est une façon pour lui de participer et de se trouver avec ses amis, il s’amuse et fait de l’exercice, ce qui est une chose énorme, parce que je ne peux vraiment pas trouver beaucoup d’activités pour lui avec une jambe qu’il ne peut utiliser. »

Cain a également eu la chance de rencontrer l’athlète paralympique Tyler McGregor et de patiner avec lui en février 2023, alors qu’il était à Winnipeg pour sa campagne « Sledge Skate of Hope ». Tyler, qui avait également eu une forme de cancer des os et perdu sa jambe, a découvert tôt le parahockey sur glace et est maintenant capitaine de l’équipe nationale de parahockey du Canada, largement reconnu comme l’un des meilleurs joueurs au monde.

« Seuls lui et Cain sont allés patiner ensemble sur la rivière. Ils ont pu parler et avaient beaucoup en commun. Tyler a également éprouvé des difficultés, alors ils en ont discuté et ont glissé sur leurs luges et c’était vraiment superbe pour Cain », a ajouté sa mère Danica.

Minnedosa est une petite ville rurale, près de Brandon, au Manitoba, offrant peu d’occasions pour les enfants ayant des capacités différentes de s’impliquer dans les sports et les loisirs. Après avoir vu l’impact que le patinage sur luge a eu sur Cain, Jacquie Gerrard s’efforce de créer un meilleur accès au sport pour les autres patineurs locaux. Elle a demandé une subvention à la Minnedosa and District Foundation pour l’achat de deux luges supplémentaires pour le club.

« Nous les avons reçues avant Noël et en collaboration avec notre service des loisirs, elles sont maintenant disponibles chaque fois que nous tenons des séances de patinage public ou de bâtons et rondelles – toute notre communauté peut les utiliser et les essayer. Quiconque l’a essayé pense que c’est vraiment amusant », a soutenu Jacquie.

Cain est devenu l’expert-résident du patinage sur luge dans sa ville. Il a aidé à faire quelques vidéos pour le club sur la façon de l’utiliser, comment se placer et comment arrêter et aidera à apprendre à d’autres enfants comment utiliser la luge, par l’intermédiaire des programmes Patinage Plus du club.

« Nous sommes tellement reconnaissants envers le club », a déclaré Danica Wotton. « Au moment où tout cela se passait, Cain avait vraiment du mal avec beaucoup de choses, beaucoup de difficulté avec sa chimio, son traitement et son incapacité d’être mobile et ils étaient à l’arrière-plan, faisant tout cela et prenant les devants, ce qui nous a beaucoup facilité la vie. Ils ont donné à Cain cette occasion – nous ne leur avons pas demandé – ils l’ont juste fait et nous leur sommes vraiment reconnaissants d’avoir pensé à lui et de rendre cette activité inclusive ici, dans une région rurale où nous n’avons pas ces choses. »

Si vous aimeriez en savoir plus sur le patinage sur luge et que vous vivez au Manitoba, cliquez sur l’un des liens dans cet article. Pour d’autres régions du Canada, veuillez communiquer avec le bureau des Services aux membres de Patinage Canada , qui vous dirigera au bon endroit.

Consultez la Vidéothèque du développement du patinage de Patinage Canada – CS Sledge sous Patinage Plus.

PatinagePlus@l’école brise les barrières à Edmonton

Par un matin froid et venteux à Edmonton, en Alberta, des enfants d’écoles primaires locales montent dans un autobus pour se rendre à l’aréna communautaire du centre-ville, à côté de Rogers Place, le foyer des Oilers d’Edmonton. Pour de nombreux enfants, le trajet en autobus de leur école à la patinoire est une aventure en soi. Porter les patins et les casques qui les attendent — une aventure encore plus grande. Bon nombre de ces enfants se trouveront sur la glace pour la première fois. Grâce à un partenariat entre la section de l’Alberta, des Territoires du Nord-Ouest et de Nunavut, EverActive Schools, la ville d’Edmonton et l’Edmonton Oilers Community Foundation, beaucoup de ces enfants sont sur le point de vivre la joie de patiner pour la première fois, dans le cadre du programme PatinagePlus@l’école.

Amorcé en 2018, PatinagePlus@l’école avait comme but unique d’offrir aux enfants de la première à la quatrième année, provenant du centre-ville et des communautés scolaires mal desservies, une occasion d’éprouver la joie de patiner et d’apprendre à patiner. Les participants n’ont même pas besoin d’apporter leurs propres casques ou patins – comme l’équipement est souvent un obstacle crucial à l’initiation au patinage, tout le nécessaire se trouve à l’aréna pour eux. En fait, la majeure partie de l’équipement a été financée par le legs du programme « Dépôt de patins » de Patinage Canada, à la suite de Canada 150, une source intarissable de bienfaits pour cette communauté.

Depuis ses débuts, plus de 4 700 étudiants ont suivi le programme et 90 % des participants ont patiné pour la première fois. Ce sont des chiffres impressionnants étant donné que le programme a dû être interrompu pendant un an et demi, durant la pandémie de COVID-19. Le programme sert également les patineurs de patinage sur luge et de patinage adapté – assurant que quiconque le souhaite ait la possibilité d’y assister en participant à des séances spécialisées appelées séances d’interaction.

La classe de chaque enfant s’inscrit au programme, par l’intermédiaire d’EverActive Schools, et profite de trois séances conformes au programme Patinage Plus, dirigées par des entraîneurs de Patinage Canada. Ces séances se déroulent comme une excursion de patinage – les enfants embarquent dans l’autobus pour se rendre à la patinoire, patinent, retournent à l’école… et semblent vraiment les aimer.

La mère d’un enfant qui a récemment participé au programme a signalé « qu’il l’a aimé et s’est beaucoup amusé ». Âgé de 11 ans, le fils de Tehmina, Shuwaiz, est aveugle et comme beaucoup d’autres familles que ce programme sert, ils ont fait face à un obstacle financier à leur participation. Cette barrière a été rapidement supprimée, car tout ce dont il a besoin pour y prendre part est fourni. Après qu’il a pu se trouver sur la glace pour la première fois, sa mère a déclaré : « Il a vraiment aimé la séance et dès le troisième jour s’était beaucoup amélioré. » Shuwaiz, comme beaucoup d’autres enfants, a pu vivre une nouvelle expérience qu’il n’aurait peut-être jamais vécu sans le programme PatinagePlus@l’école.

Au cours de la première année à Edmonton, le programme a servi 732 enfants, soit 32 classes de sept écoles, et tous étaient principalement des élèves de deuxième année (bien qu’il soit axé sur ceux de la 1re à la 4e année, le programme accepte les étudiants jusqu’à la 9e année). À ce jour, 4 700 enfants qui n’auraient peut-être jamais mis les pieds sur la glace autrement ont eu l’occasion de patiner – et, ceci, seulement dans une ville. Alors, que nous réserve l’avenir? Leona Boyle, coordonnatrice administrative, et Lisa Hardy, directrice générale de la section de l’Alberta, des Territoires du Nord-Ouest et de Nunavut, dévoilent que la section cherchera bientôt à offrir le programme dans la ville de Calgary.

La confluence d’événements qui ont ensemble créé ce programme est tout simplement incroyable. Après la construction de l’aréna Rogers Place et de la patinoire communautaire du centre-ville en 2016, il est rapidement devenu évident que la patinoire était sous-utilisée. L’équipement de Canada 150 était encore à peu près neuf et pouvait fournir les patins et les casques dont les patineurs ont besoin pour participer. Des fonds de la ville d’Edmonton et de la fondation des Oilers d’Edmonton, en conjonction avec la coordination de la logistique d’EverActive Schools et d’entraîneurs experts de la section de l’Alberta, des Territoires du Nord-Ouest et de Nunavut, ont permis de créer ce programme unique. Ce parfait concours de circonstances a réussi à supprimer certains des obstacles les plus élémentaires à la participation et à servir certains des membres les moins bien desservis de la communauté d’Edmonton.

Des programmes et des occasions comme PatinagePlus@l’école continuent à assurer que ce passe‑temps canadien bien-aimé a vraiment le potentiel d’être accessible à tous.
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*S’il vous intéresse de mettre en œuvre un programme PatinagePlus@l’école dans votre région, veuillez contacter mailto:[email protected].

Les équipes canadiennes de patinage en couple et de danse sur glace remportent l’or aux Internationaux Patinage Canada

Vancouver, Canada (28 octobre 2023) – Deanna Stellato-Dudek, de Chicago (États-Unis), et Maxime Deschamps, de Vaudreuil-Dorion (Québec), ont montré qu’ils sont sur la bonne voie pour atteindre leur objectif de monter sur le podium aux Championnats du monde qui auront lieu au printemps prochain à Montréal, grâce au programme libre impressionnant qui leur a valu la médaille d’or à l’épreuve de patinage en couple aux Internationaux Patinage Canada 2023.

Piper Gilles, de Toronto (Ontario), et Paul Poirier, d’Unionville (Ontario), ont aussi conservé leur titre des Internationaux Patinage Canada pour la quatrième année consécutive avec une magnifique performance à leur danse libre pour gagner la médaille d’or en danse sur glace.

Stellato-Dudek et Deschamps ont obtenu un record personnel avec 142,34 points à leur programme libre sur le thème d’« Entretien avec un vampire » et ont remporté l’or avec 27 points (214,64 points au total) de plus que l’équipe hongroise composée de Maria Pavlova et d’Alexei Sviatchenko qui a remporté l’argent (187,78 points). L’équipe italienne composée de Lucrezia Beccari et de Matteo Guarise a obtenu le bronze (181,42 points).

« Je suis très heureuse de la performance d’aujourd’hui, ce qui est rare pour moi », a déclaré Stellato-Dudek en riant. « Il est encore tôt dans la saison, mais cela fait des années que nous attendons une performance comme ça. Nous en avions assez l’année dernière de ne jamais réaliser un programme long qui se rapproche de la perfection, alors nous avons travaillé très fort pour être en mesure d’offrir cette performance aujourd’hui. »

Kelly Ann Laurin, de St-Jérôme (Québec), et Loucas Éthier, de Deux-Montagnes (Québec), ont amélioré leur performance du programme court, après lequel ils se trouvaient en septième place, pour terminer la compétition en cinquième place au classement général avec un pointage total de 168,12. Brooke McIntosh, de Toronto (Ontario), et Benjamin Mimar, de Terrebonne (Québec), ont terminé en sixième place avec au total 166,00 points.

Gilles et Poirier ont exécuté une danse libre émouvante sur la musique de « Les Hauts de Hurlevent » pour remporter leur première médaille d’or de la saison avec un total de 219,01 points. Lilah Fear et Lewis Gibson, de Grande-Bretagne, et Allison Reed et Saulius Ambrulevicius, de Lituanie, ont conservé la même position qu’à la danse rythmique pour remporter respectivement l’argent (209,55) et le bronze (192,01).

« Cette compétition a été un véritable succès pour nous », a dit Poirier. « Nous avons été en mesure de présenter nos deux nouveaux programmes et ce fut d’autant plus emballant que nous les avons présentés au monde entier. Nous sommes fiers de la façon dont nous avons patiné et maîtrisé nos nerfs, et nous avons tous les deux hâte d’améliorer nos deux programmes au fil de la saison. »

Alicia Fabbri, de Terrebonne (Québec), et Paul Ayer, de Brossard (Québec), ont terminé en septième place avec un pointage de 173,34, tandis que Molly Lanaghan, de Doncaster (Grande-Bretagne), et Dmitre Razgulajevs, d’Ajax (Ontario), ont terminé en neuvième place.

Madeline Schizas, d’Oakville (Ontario), s’est remise de son programme court décevant de vendredi en présentant un programme libre impeccable chez les femmes, ce qui lui a donné le deuxième meilleur pointage de la journée et l’a fait passer de la huitième à la quatrième place au classement général, pour un pointage total de 189,91.

« Je me sens vraiment bien. J’étais très déçue après mon programme court d’hier, mais j’ai réussi à me ressaisir pour le programme libre et à obtenir un très bon pointage, ce que je recherchais en fait. Je sais que je peux faire un bon programme court, mais parfois le programme libre m’échappe, alors je suis vraiment contente », a indiqué Schizas, dont le pointage de 132,47 au programme libre est un nouveau record personnel et un record de saison.

Kaori Sakamoto, du Japon, championne du monde en titre, a poursuivi sa domination au cours du programme libre pour remporter la médaille d’or avec un total de 226,13 points. Chaeyeon Kim, de Corée, a remporté l’argent avec un pointage total de 201,15 et Rino Matsuike, du Japon, le bronze avec 198,62 points au total. Recrues sur le circuit du Grand Prix senior, Kaiya Ruiter, de Calgary (Alberta), et Sara-Maude Dupuis, de Montréal (Québec), ont terminé la compétition en 10e place (155,44) et 11e place (151,95) respectivement.

Chez les hommes, Wesley Chiu, de Vancouver (C.-B.), a remporté le titre de meilleur Canadien en terminant en septième position avec un pointage total de 221,54. Conrad Orzel, de Toronto (Ontario), a terminé en 10e place avec un total de 213,12 points tandis qu’Aleksa Rakic, de Burnaby (C.-B.), a terminé 12e avec 189,38 points au total.

La lutte pour la médaille d’or a été serrée : Sota Yamamoto, du Japon, s’est imposé avec 258,42 points au total, juste devant son coéquipier Kao Miura qui a remporté la médaille d’argent avec un pointage total de 257,89. Matteo Rizzo, de l’Italie, a remporté le bronze avec un total de 246,01 points grâce à une performance inspirante qui lui a permis de monter sur le podium, après s’être classé huitième à l’issue du programme court.

La prochaine étape pour les patineuses et les patineurs du Canada est le Grand Prix de France qui aura lieu du 3 au 5 novembre 2023 à Angers, en France.

Pour obtenir les résultats complets (en anglais), cliquer ici.

Patinage Plus adapté : tout le monde y gagne

À l’automne 2022, le téléphone a commencé à sonner et les courriels à arriver au Club de patinage de Kitchener-Waterloo (KWSC). Les parents avaient des questions à propos des possibilités, pour leurs enfants handicapés, d’accéder au programme Patinage Plus du club. Ils voulaient savoir quel type d’équipement était disponible et s’il y avait un bénévole qui pourrait être sur la glace avec leur enfant.

Debra Brown, directrice générale du KWSC, a commencé à s’informer de ce qu’offrait sa communauté locale. Il y avait des programmes, comme le hockey sur luge, la gymnastique, le baseball et même l’équitation, mais rien pour apprendre à patiner. La demande était là, mais comment faire en sorte que leur club puisse y répondre? Inspirée par le récent Sommet annuel des glaces de Patinage Canada, Debra s’est souvenue d’un atelier axé sur le patinage adapté qu’une de ses collègues avait mentionné, rapportant aussi avec elle de nombreuses ressources. Lentement, les morceaux ont commencé à s’assembler.

« Nous aurons besoin d’un processus pour que les enfants soient accompagnés sur la glace, de fonds et d’un certain soutien pour travailler avec des enfants handicapés », s’est-elle dit. Souvent, vouloir c’est pouvoir et à peu près au même moment, elle a découvert que la ville de Waterloo accordait des fonds de démarrage sous forme de subventions communautaires. Pour obtenir de l’aide, elle a contacté KidsAbility, un organisme sans but lucratif qui offre du soutien aux enfants et aux jeunes pour qu’ils atteignent leurs objectifs de communication, sociaux, physiques et comportementaux. KWSC a obtenu la subvention et le parcours de conception du programme a commencé.

Grâce au soutien et à l’expertise de KidsAbility, le KWSC a pu former tous ses bénévoles à propos des meilleures pratiques de travail avec des enfants handicapés. À l’automne 2022, KWSC a lancé son programme pilote de Patinage Plus adapté, comptant huit patineurs et neuf bénévoles inscrits.

Alison McLaren, qui est maintenant la coordonnatrice du programme, était l’une des premières bénévoles. « L’une de mes meilleures amies a une fille handicapée et j’ai moi-même pu constater le manque d’occasions de loisirs inclusifs dont elle pourrait profiter. Quand j’ai vu que le club de patinage KW amorçait un programme de Patinage Plus adapté, j’ai su que je voulais y participer. »

C’était le début de quelque chose qui allait bientôt faire de la séance hebdomadaire son jour préféré de la semaine. Bien qu’Alison reçoive un certain salaire pour son rôle dans le programme, elle dit que c’est vraiment un projet qui la passionne.

Un habitué du programme est Kunsh, âgé de 14 ans, qui a le syndrome de Down et ne parle pas. Ce programme fait une différence, non seulement pour lui, mais aussi pour sa mère. « Je suis très heureuse de voir les changements pour Kunsh », partage-t-elle. « Il est très heureux de patiner, toujours avec un grand sourire aux lèvres. » Sa mère Nidhi aimerait que le club organise des sessions d’été parce « qu’il l’aime tellement y participer ».

Alison et Nidhi racontent ses progrès et comment le programme l’a aidé. Ce fut lent et a exigé de nombreuses séances. Kunsh a commencé par seulement entrer dans l’aréna. L’étape suivante a été de l’amener à porter des patins, à se déplacer et à garder son équilibre sur ses patins, puis finalement, Kunsh était sur la glace chaussé de patins à la dernière séance.

Le succès du programme découle de la capacité des bénévoles de le personnaliser et de donner aux enfants une attention individualisée. La mère de Kunsh le confirme. Elle explique que son assistante sur la glace, Leah, a fait une énorme différence et qu’elle suscite la participation de Kunsh avec des bulles, de petits ballons de basketball et l’encourage toujours à s’impliquer.

« Tout le monde y gagne », affirme Alison. « Une victoire pour le club, une victoire pour les bénévoles et une victoire pour les enfants. » Depuis cet automne, le club offre deux séances de Patinage Plus adapté, qui ont toutes deux une liste d’attente.

Le paysage continue de changer, en termes d’occasions sportives adaptées et inclusives, et bien qu’il reste encore beaucoup de travail à faire, ce programme nous rappelle ce qui est possible et l’impact qu’il peut avoir.

Cliquez ici pour plus de renseignements sur les clubs et les programmes de Patinage Canada.

L’évolution de Bruno Delmaestro : de champion de patinage à entraîneur emblématique

Former les champions de demain est le rêve de chaque entraîneur. Il faut des années d’engagement, de dévouement, de patience et de sacrifice. En patinage artistique et au hockey, il s’agit de temps passé loin de votre famille, à la patinoire tard le soir et tôt le matin et d’innombrables jours sur la route. L’entraîneur estimé de patinage et trois fois lauréat du Prix de l’entraîneur de compétition de l’année de la section de la Colombie-Britannique de Patinage Canada (1999, 2001, 2006), Bruno Delmaestro, vous le dira; rien ne se fait du jour au lendemain.

Durant ses premières années, Bruno était à la fois un patineur artistique et un joueur de hockey, jouant au hockey jusqu’à l’âge de 15 ans. Sa carrière de patineur artistique s’est poursuivie pendant plusieurs autres années. En 1980, en tant que citoyen ayant la double nationalité du Canada et de l’Italie, il a quitté le Canada afin d’aller concourir pour l’Italie. Au cours de sa carrière de patineur artistique, Bruno est devenu trois fois champion national et, en 1982, il a remporté une médaille d’argent au Trophée Nebelhorn et une médaille de bronze à la compétition internationale de Saint-Gervais, en France. Il a concouru aux Championnats d’Europe et aux Championnats du monde et était en voie d’être nommé à l’équipe olympique italienne de 1984, lorsqu’il a été écarté par une blessure au fléchisseur de la hanche, qui a mis fin à sa carrière compétitive.

Ses réalisations sur la glace se révéleraient n’être qu’un chapitre d’une longue et fructueuse carrière dans le domaine du patinage. Après s’être remis de sa blessure, Bruno a reçu des offres pour devenir un patineur professionnel, mais il était également curieux d’essayer le rôle d’entraîneur. Au lieu de patiner professionnellement, il a commencé à suivre des cours d’entraîneur, dans le cadre du Programme national de certification des entraîneurs (PNCE), tout en poursuivant ses études et est progressivement devenu entraîneur de patinage.

Après la première année, Bruno a commencé à remarquer une tendance chez ses patineurs. « Les gars faisaient du patinage artistique pour jouer au hockey, puis ils abandonnaient le patinage. » Cette occasion viendrait tout changer dans sa carrière et celle de nombreux jeunes joueurs de hockey.

Son processus de réflexion est devenu : « Si vous voulez être un joueur de hockey, venez vous entraîner à mon école de hockey et si vous voulez être un patineur artistique, venez vous entraîner dans les clubs. » C’est rapidement devenu la devise qu’il partagerait avec tous les jeunes patineurs qui cherchaient à s’entraîner avec lui et le fondement de ce qui allait devenir les écoles de patinage de Bruno Delmaestro. Il a fait appel à sa connaissance des deux sports pour créer des programmes de patinage uniques et efficaces.

Au cours des années qui ont suivi, il a entraîné plusieurs athlètes éminents, tels que Ryan Nugent‑Hopkins, Matthew Barzal et le premier choix au repêchage de la LNH, en 2023, Connor Bedard. Outre ce dernier, Bruno a également été l’entraîneur de deux autres choix au repêchage, de la LNH, cette année. En patinage artistique, il a entraîné de nombreux champions nationaux et médaillés internationaux.

Bien que ces réalisations le rendent fier, il affirme que la vraie joie est « d’arriver à toucher la vie de ces patineurs, leur donner des conseils pour surmonter les obstacles dans le patinage et les renforcer dans leur vie. »

Comme toute autre chose dans la vie, il y a toujours beaucoup de travail à l’arrière-plan, qui accompagne chaque histoire de réussite, et Bruno n’y fait pas exception. À 60 ans, il est entraîneur depuis 38 ans, dans les deux sports qui le passionnent. Il a atteint le niveau 4 (et, en partie, le niveau 5) du PNCE, ce qui représente d’innombrables heures passées à apprendre à la fois sur la glace et hors glace. Enregistrant des heures d’entraînement, il a subi des tests, suivi des formations, en plus du temps passé directement avec ses athlètes. Il a également fait fonction de formateur de titulaires de cours de Patinage Canada en patinage intensif. Aujourd’hui, il est gestionnaire de haute performance, de patinage pré-intensif et de patinage intensif, ainsi qu’entraîneur de patinage au Club de patinage de Coquitlam, en Colombie-Britannique.

Il attribue une grande partie de son succès à l’incroyable mentorat de Cynthia et Jan Ullmark. Bien que le mentorat lui ait permis de beaucoup avancer dans son parcours, il a continué à se former et à évoluer en tant qu’entraîneur. La poursuite de la formation du PNCE et l’écoute de ses athlètes lui ont permis de persévérer dans deux sports, qui ont changé du tout au tout depuis qu’il a commencé à entraîner.

« Nous sommes tellement au-delà de la façon dont nous enseignions il y a 38 ans. Vous devez vous adapter à mesure que le sport évolue et, aujourd’hui, les enfants sont plus forts, mieux entraînés et plus habiles.

Le hockey et le patinage artistique sont radicalement différents de ce qu’ils étaient, il y a des années. Les athlètes repoussent constamment de nouvelles limites physiques. En patinage artistique, nous voyons plus de quadruples sauts dans les programmes, de meilleures habiletés de patinage et le hockey est plus rapide maintenant qu’il ne l’a jamais été, avec un meilleur équipement et de meilleures habiletés de contrôle de la rondelle. Ainsi, Bruno a continué d’évoluer, d’apprendre et de se perfectionner dans le sport et avec ses athlètes.

Pour les nouveaux entraîneurs qui gravissent les rangs, Bruno prodigue quelques conseils importants. « Un entraîneur qui travaille avec tout athlète de haute performance doit trouver le juste milieu, afin d’amener cette personne à sa meilleure performance. La route n’est jamais facile, il y a beaucoup de hauts et de bas, il est important d’être patient. Nous avons tous besoin d’une compréhension de base que c’est leur sport et qu’une partie de votre travail consiste à les garder ancrés. »

Atteindre le sommet est difficile et nécessite un réseau de personnes et de ressources pour y parvenir. Après 38 ans d’entraînement, Bruno se fixe maintenant de nouveaux objectifs et de nouvelles aspirations. « Je n’ai jamais pensé que mon corps me permettrait de me rendre à la soixantaine et maintenant le rêve est de parvenir à 65 et peut-être 70 ans », déclare-t-il. Comme dernière réflexion, Bruno nous rappelle que, « le sport rend actif pour la vie et si vous restez actif pendant votre vie, vous prévaudrez. »

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Cette semaine est la Semaine nationale des entraîneurs. Joignez-vous à Patinage Canada pour célébrer les entraîneurs de partout au pays, qui travaillent à aider les patineurs de tout âge à atteindre leurs objectifs. Nous vous invitons à remercier votre entraîneur à votre façon et à identifier Patinage Canada, afin que nous puissions nous joindre à la célébration.

Bruno Delmaestro est un patineur et entraîneur de niveau mondial et international, certifié au niveau 4 du PNCE (partiellement au niveau 5) et entraîneur de joueurs de hockey du niveau débutant à la LNH. Pour plus de renseignements sur ses écoles de patinage, veuillez cliquer ici.

Dynamiser la joie : comment le patinage artistique a transformé le monde de Jayda

À différents moments et de différentes façons, la vie s’ouvre à nous tous. Le sport est quelque chose d’unique qui nous pousse, nous invitant à l’essayer, à nous améliorer et, surtout, à nous amuser. Le sport fournit également des structures sociales et des occasions de créer des liens. Dans un environnement sportif positif et inclusif, les gens s’épanouissent. C’est exactement ce qui s’est passé pour Jayda Yang, lorsqu’elle s’est mise à patiner.

À l’âge de cinq ans, Jayda a commencé à patiner et sept ans plus tard, elle aime toujours aller à la patinoire. Elle s’épanouit grâce aux relations qu’elle a établies avec ses entraîneurs, en particulier l’entraîneure Lisa, et bien que les activités en groupe aient été difficiles pour elle dans le passé, elle adore participer à des programmes, à longueur d’année, elle adore participer aux programmes non seulement d’une, mais de deux écoles de patinage dans sa région. En fait, Jayda aime tellement patiner que sa mère l’inscrit pour une double session d’hiver.

Jayda est également autiste et sa communication verbale est limitée. Pour les personnes ayant des besoins spéciaux, les activités en groupe et sociales peuvent souvent être difficiles, causant de l’anxiété et du stress, mais sont toutes aussi essentielles que pour les personnes neurotypiques. Les gens ont tous besoin d’appartenir quelque part, où ils peuvent développer des relations, et c’est exactement ce que le patinage a fait pour Jayda.

La patinoire est devenue un endroit où elle s’engage, se sent en sécurité et a hâte de s’y trouver. Ses clubs se sont adaptés pour maintenir son intérêt et s’assurer qu’elle profite de l’expérience. Jayda est une apprenante très visuelle et a parfois besoin de choses comme des minuteries et des choix pour l’aider à continuer à réussir. Son lien avec ses entraîneurs, particulièrement l’entraîneure Lisa, lui donne la motivation de continuer séance après séance.

Au diagnostic d’autisme de Jayda s’ajoutent quelques défis. Certains jours, il peut lui falloir près d’une demi‑heure pour trouver la motivation de sortir du lit, mais les jours où elle sait qu’elle patinera, elle est excitée de se lever et de commencer sa journée. Ce sont quelques-unes des différences petites, mais extrêmement percutantes que la mère de Jayda a remarquées grâce au patinage.

Après ses séances de patinage, Jayda est « souvent plus heureuse, plus calme et plus ouverte ». Celles-ci deviennent des moments propices à l’apprentissage, où elle peut communiquer davantage. Jayda a une capacité verbale limitée et communique, en grande partie, par la langue des signes et au moyen d’un iPad. Après avoir patiné, elle s’assoit souvent à l’extérieur avec sa mère pour prendre une collation et regarder d’autres patineurs à travers la fenêtre de la patinoire, le sourire aux lèvres.

Les clubs où Jayda patine contribuent, dans une large mesure, à ce monde de différence pour elle. La taille des classes est petite dans les deux clubs, ce qui permet plus d’attention individualisée. Ces leçons sont également organisées d’une manière qui fonctionne bien pour Jayda, car les enfants se déplacent d’une station à l’autre avec leur instructeur et le reste de leur groupe. Ses entraîneurs prennent également le temps de la ramener dans le groupe et ont mis en place des mesures d’adaptation, qui assurent une expérience positive et lui donnent l’occasion d’apprendre et de progresser.

« Ce qui semble être une petite chose ne l’est pas du tout. Il faut beaucoup de bonne volonté et de considération des gens pour que l’expérience reste positive » pour Jayda et d’autres qui pourraient avoir des besoins supplémentaires pour réussir et s’épanouir dans un environnement de patinage.

Il ne fait aucun doute que les clubs, les entraîneurs et les amis de Jayda ont contribué au développement de ses habiletés et continuent à lui offrir une merveilleuse occasion de grandir. Pour un parent, il n’y a rien de mieux que de voir votre enfant trouver de la joie, surtout après des périodes difficiles. Pour Jayda, le patinage artistique est cette joie, ce cercle social que nous recherchons tous tellement et un endroit où elle peut s’épanouir. C’est un cadeau qui, espérons-le, continuera de lui être offert pour les années à venir.

53 athlètes sélectionnés pour l’équipe NextGen 2023-2024 de Patinage Canada

Ottawa, ONT. (le 26 juillet 2023) – Patinage Canada a le plaisir d’annoncer les 53 athlètes sélectionnés pour l’équipe NextGen de 2023-2024. L’équipe se composera de 12 hommes, 13 femmes, 5 équipes de patinage en couple et 9 équipes de danse sur glace.

Le programme NextGen de Patinage Canada a été créé pour appuyer les opérations du système de développement de haute performance de Patinage Canada, dans le but de s’assurer que les athlètes et les entraîneurs parviennent à leur plein potentiel, grâce à diverses occasions de développement et d’entraînement.

Le programme est offert en partenariat avec les sections de Patinage Canada (OPS), À nous le podium et les Instituts canadiens du sport partout au pays. Les patineurs sélectionnés et leurs entraîneurs respectifs reçoivent un soutien essentiel pour atteindre leurs objectifs sportifs, tout en identifiant et en soutenant le développement des habiletés nécessaires, pour être compétitifs aux échelles nationale et internationale.

Équipe NextGen de 2023-2024

Nom | Âge | Ville | Entraîneur | Lieu d’entraînement

HOMMES
David Bondar | 16 ans | Richmond Hill, Ont. | Lee Barkell | Toronto, Ont.
William Chan | 14 ans | Vancouver, C.-B. | Eileen Murphy et Keegan Murphy | Richmond, C.-B.
Vladimir Furman | 16 ans | St-Hubert, Qc | Marc-André Craig | Chambly, Qc
Alec Guinzbourg | 18 ans | Aurora, Ont. | Lee Barkell | Toronto, Ont.
David Howes | 16 ans | Winnipeg, Man. | Keegan Murphy | Richmond, C.-B.
Terry Jin | 17 ans | Surrey, C.-B. | Joey Russell | Toronto, Ont.
David Li | 16 ans | Richmond, C.-B. | Keegan Murphy et Eileen Murphy | Richmond, C.-B.
Grayson Long | 15 ans | Oakville, Ont. | Brian Orser | Toronto, Ont.
Rio Morita | 18 ans | Thornhill, Ont. | Tracy Wilson | Toronto, Ont.
Edward Nicholas Vasii | 16 ans | Rosemère, Qc | Yvan Desjardins | Rosemère, Qc
Anthony Paradis | 16 ans | Boisbriand, Qc | Yvan Desjardins | Rosemère, Qc
David Shteyngart | 17 ans | Ottawa, Ont. | Darlene Joseph | Ottawa, Ont.

FEMMES
Abbie Baltzer | 15 ans | Hamilton, Ont. | Jennifer Jackson et Bryce Davison| Hamilton, Ont.
Breken Brezden | 17 ans | Dauphin, Man. | Jennifer Jackson et Bryce Davison | Hamilton, Ont.
Mély-Ann Gagner | 15 ans | Sherbrooke, Qc | Marc-André Craig | Chambly, Qc
Fée Ann Landry | 18 ans | Gatineau, Qc | Guylaine Blouin | Gatineau, Qc
Lulu Lin | 13 ans | Mississauga, Ont. | Paul Parkinson et Andrew Evans | Mississauga, Ont.
Reese Rose | 14 ans | Gananoque, Ont. | Darlene Joseph | Ottawa, Ont.
Hetty Shi | 14 ans | Northville, Michigan | Andrew Evans et Paul Parkinson | Mississauga, Ont.
Uliana Shiryaeva | 16 ans | Coquitlam, C.-B. | Joanne McLeod | Burnaby, C.-B.
Rose Théroux | 16 ans | Ste-Victoire-de-Sorel, Qc | Marc-André Craig | Chambly, Qc
Aleksa Volkova | 14 ans | Lac-Brôme, Qc | Martine Dagenais | Boucherville, Qc
Megan Woodley | 14 ans | Oro Station, Ont. | Andrew Evans et Paul Parkinson | Mississauga, Ont.
Lucille Yang | 13 ans | Dunrobin, Ont. | Darlene Joseph | Ottawa, Ont.
Kara Yun | 14 ans | Burnaby, C.-B. | Joanne McLeod | Burnaby, C.-B.

PATINAGE EN COUPLE
Annika Behnke | 14 ans | Peace River, Alb. et Kole Sauve | 15 ans | Grand Prairie, Alb. | Terri Gallant | Edmonton, Alb.
Jazmine Desrochers | 16 ans | Mississauga, Ont. et Kieran Thrasher | 19 ans | Amherstburg, Ont. | Bruno Marcotte | Oakville, Ont.
Ava Kemp | 14 ans | Winnipeg, Man. et Yohnatan Elizarov | 19 ans | Winnipeg, Man. | Andrew Evans et Kevin Dawe | Mississauga, Ont.
Martina Ariano Kent | 16 ans | Mont-Royal, Qc et Charly Laliberté-Laurent | 17 ans | Boucherville, Qc | Marc-André Craig et David Alexandre Paradis| Chambly, Qc
Ashlyn Schmitz | 17 ans | Shellbrook, Sask. et Tristan Taylor | 21 ans | Regina, Sask. | David et Vicki Schultz | Regina, Sask.

DANSE SUR GLACE
Victoria Carandiuc | 15 ans | Saint-Constant, Qc et Andrei Carandiuc | 16 ans | Saint-Constant, Qc | Mylène Girard | Chambly, Qc
Auréa Cinçon-Debout | 16 ans | Montréal, Qc et Earl Jesse Celestino | 17 ans | Dollard-des-Ormeaux, Qc | Benjamin Brisbois| Montréal, Qc
Charlotte Chung | 18 ans | Toronto, Ont. et Axel Mackenzie | 18 ans | Toronto, Ont. | Carol Lane | Scarborough, Ont.
Emma Goodstadt | 18 ans | Oakville, Ont. et Christian Bennett | 18 ans | Charlotte, Caroline du Nord | Carol Lane | Scarborough, Ont.
Jordyn Lewis | 18 ans | Komoka, Ont. et Noah McMillan | 19 ans | Ilderton, Ont. | Scott Moir | London, Ont.
Savanna Martel | 18 ans | Calgary, Alta. et William Oddson | 20 ans | Calgary, Alta. | Kim Weeks et Tyler Myles | Calgary, Alta.
Chloe Nguyen | 18 ans | Vancouver, C.-B. et Brendan Giang | 19 ans | Burnaby, C.-B. | Aaron Lowe et Megan Wing | Burnaby, C.-B.
Dana Sabatini-Speciale | 17 ans | Springwater, Ont. et Nicholas Buelow | 16 ans | Barrie, Ont. | Mitch Islam | Barrie, Ont.
Layla Veillon | 17 ans | London, Ont. et Alexander Brandys | 18 ans | London, Ont. | Scott Moir | London, Ont.

Nul besoin d’être parfait, il vous suffit d’être fantastique

Photo by Elsa Garrison – International Skating Union/International Skating Union via Getty Images

Au printemps 2022, aux Championnats du monde ISU de patinage synchronisé, l’équipe senior de patinage synchronisé Les Suprêmes a remporté l’or, devant une foule locale à Hamilton, en Ontario. C’était la troisième fois dans l’histoire qu’une équipe canadienne monterait sur la plus haute marche du podium, depuis le début de l’événement, il y a 22 ans. La médaillée d’or précédente avait été gagnée par NEXXICE, en 2015, sept ans plus tôt. Alors, comment l’équipe Les Suprêmes y est-elle parvenue?

Que vous le croyiez ou non, la COVID-19 a contribué à catapulter l’équipe à ce niveau d’excellence. Marilyn Langlois, l’un des trois membres de l’équipe d’entraîneurs avec Pascal Denis et Amélie Brochu, attribue ce succès aux contraintes d’entraînement auxquelles l’équipe a dû à faire face, pendant la pandémie.

Marilyn brosse un tableau de ce qu’était leur entraînement : « La pandémie nous a forcés à nous concentrer davantage sur les habiletés de patinage individuelles et nous avons dû faire preuve de créativité dans nos entraînements, en utilisant des bâtons pour maintenir la distance, ce qui nous a permis de patiner dans un espace plus grand et de plus grande envergure ».

Cet environnement d’entraînement unique a créé une base solide pour les patineuses et leur a permis de mettre sur pied un programme beaucoup plus solide. À l’approche des Championnats du monde 2022, Les Suprêmes n’étaient pas bien classés à l’échelle internationale, un résultat direct des occasions limitées de compétition internationale, en raison de l’épidémie d’Omicron en janvier 2022. Quelques mois plus tard, à Hamilton, la foule locale faisait trembler la patinoire chaque fois que les équipes canadiennes de patinage synchronisé mettaient pied sur la glace, ce qui faisait plutôt penser à un match de hockey qu’à du patinage artistique traditionnel. Ce fut un moment spécial pour cette équipe canadienne, alors qu’elle a clos la soirée en remportant la médaille d’or à domicile.

La saison 2022-2023 s’est avérée légèrement différente pour l’équipe championne du monde en titre, car le patinage synchronisé a été ajouté au programme des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2023, pour la première fois aux côtés de toutes les autres disciplines de patinage.

Photo by Elsa Garrison – International Skating Union/International Skating Union via Getty Images

Ce fut un grand moment pour la communauté et les amateurs de patinage synchronisé, qui ont accueilli la discipline à bras ouverts. Tout au long de l’événement, on a entendu des spectateurs dire des choses comme « Je ne savais pas que le patinage synchronisé était comme ça » ou « C’est tellement mieux au point de vue technique que la dernière fois que je l’ai vu ».

Cependant, ce changement signifiait également que les équipes de patinage synchronisé devraient défendre, en compétition, leur titre national un mois plus tôt que par le passé. Historiquement, les équipes de patinage synchronisé participaient à leurs propres championnats nationaux, qui avaient lieu en février, avec l’objectif ultime de culminer aux Championnats du monde, à la fin mars. En concourant aux championnats nationaux, en tant qu’équipe championne du monde de l’année précédente, Les Suprêmes étaient les grandes favorites pour gagner, mais ont terminé en troisième place.

Selon Marilyn Langlois, ce n’était pas à cause d’un mauvais programme et l’équipe n’avait pas l’intention de dominer aux championnats nationaux. Ne pas donner le meilleur de soi aux championnats nationaux semble contraire à la logique, mais le sport est un « ensemble de blocs à empiler » et chaque compétition vous prépare pour la suivante. L’équipe s’est concentrée sur la réussite des éléments techniques, de bons pointages de l’exécution (PE) et le renforcement de la force mentale, afin de pouvoir atteindre un sommet quand ça compterait.

Photo by Elsa Garrison – International Skating Union/International Skating Union via Getty Images

Après les championnats nationaux, les équipes canadiennes de patinage synchronisé ont amorcé leur saison internationale et le travail pour se qualifier en vue des Championnats du monde. C’est une période pendant laquelle il faut « croire au processus, y faire confiance et se fier au programme que vous concevez », a déclaré Marilyn.

Lors de sa première compétition internationale de la saison 2023, l’équipe cherchait simplement à s’améliorer et à accroître sa confiance. Ces compétitions sont une bonne préparation pour les Championnats du monde, alors que les athlètes affrontent d’autres concurrents internationaux. L’accent est mis sur la réussite d’un élément à la fois. La philosophie d’entraînement étant toujours : « Nul besoin d’être parfait, il vous suffit d’être fantastique ».

En effet, l’équipe a été fantastique et a accompli, à son tour quelque chose d’incroyable : elle a remporté des médailles à ses deux compétitions internationales avant les Championnats du monde, terminant première à la Coupe du Printemps de la série Challenger 2023 et remportant le bronze au Trophée Leon Lurje 2023. Cet élan a mené l’équipe aux Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2023, où elle a accompli quelque chose d’incroyablement fantastique : des titres de championnats du monde consécutifs, une première pour le Canada.

La compétition à ce niveau du sport nécessite de solides habiletés mentales, ce qui est un aspect principal sur lequel se concentre l’équipe d’entraîneurs. Ceux-ci disent constamment à leur équipe qu’il lui suffit d’être fantastique, parce que la perfection est impossible et, quel que soit le résultat de la saison, « l’équipe sera toujours capable d’accomplir quelque chose de fantastique d’ici la fin ». En plus d’inculquer cet état d’esprit dans leur équipe, les entraîneurs adoptent des approches proactives pour maintenir la santé des athlètes. L’équipe d’entraîneurs s’informe régulièrement de l’état de chaque athlète et Marilyn confirme que pour l’équipe d’entraîneurs, « la santé mentale et physique de l’athlète vient avant toute performance ».

Pour Les Suprêmes, gagner de façon saine est un état d’esprit que l’équipe aimerait mettre à l’avant‑plan du sport de compétition. « Concourir d’une manière saine est possible, il suffit de beaucoup plus de communication et d’écoute des besoins de vos athlètes, ainsi que de trouver le bon équilibre entre le dur travail et le plaisir. »

Dix milles demandes par année : assurer la sécurité des personnes 2SLGBTQIA+ avec Rainbow Railroad

Le 28 juin 1969, à New York, la police a fait une descente au Stonewall Inn, un bar gai de Greenwich Village. Les employés et les clients ont été brutalement traînés hors du bar par la police. La descente a déclenché une émeute parmi les clients et des résidents, qui a mené à six jours de manifestations et de violents affrontements avec la police. Les émeutes ont servi de catalyseur au mouvement des droits des personnes gaies.

Un an plus tard, des milliers de personnes se sont rassemblées pour commémorer le soulèvement au Stonewall. Les citoyens de New York, de Chicago et de Los Angeles ont marché pour l’égalité des droits. Ces événements sont ce qui a inspiré les défilés de la Fierté que nous voyons aujourd’hui. En Amérique du Nord, la Fierté est une célébration des progrès que nous avons accomplis et nous devrions les célébrer, mais sans oublier aussi le passé.

« La Fierté a commencé comme une protestation, qui se poursuit encore aujourd’hui, pour de nombreuses personnes à travers le monde », a déclaré Brittany Skerritt, responsable du développement des dons à la communauté, de Rainbow Railroad.

Pour la saison de la Fierté, Patinage Canada s’est associé à Rainbow Railroad, afin d’appuyer ses initiatives mondiales visant à protéger et à aider les personnes queers, qui font face à de la violence et de la persécution parrainées par l’État. Bien que nous soyons à l’abri de ce type de menace, ici au Canada, les personnes 2SLGBTQIA+ vivent toujours dans la peur de la peine de mort, dans douze pays à travers le monde. Les mesures de répression et les changements apportés aux lois visant expressément les personnes queers se poursuivent dans des pays comme l’Afghanistan et l’Ouganda, ce qui crée une plus grande demande de mesures de sécurité et de soutien, exactement le type de travail pour lequel Rainbow Railroad est reconnu.

En 2006, l’organisation a été fondée par un groupe de bénévoles qui ont commencé à parrainer, de façon privée, des réfugiés queers pour qu’ils viennent au pays, une personne à la fois. L’organisation a fonctionné ainsi jusqu’en 2013, lorsque Rainbow Railroad est devenu un organisme de bienfaisance enregistré au Canada, puis quelques années plus tard aux États-Unis. Son mandat principal est d’aider au soutien de voyages d’urgence. Depuis sa création, l’organisme a aidé près de 10 000 personnes 2SLGBTQIA+ à trouver la sécurité grâce à leur réinstallation, à l’intervention de crise et à l’aide financière. C’est un gros travail complexe que de travailler avec les gouvernements et les organisations au sol, pour aider autant de personnes que possible et plus de gens ont besoin d’aide que vous ne le pensez.

Sur le site Web RainbowRailroad.org se trouve un compteur en direct, qui indique le nombre de personnes qui ont demandé de l’aide, à ce jour, cette année. En date du 8 juin 2023, l’organisation avait reçu 4 106 demandes et elle s’attend à en recevoir 10 000 ou plus, d’ici la fin de 2023. Parfois, les demandes d’aide ne proviennent pas toujours d’où vous pensez qu’elles pourraient émaner.

« En 2022, les États-Unis figuraient dans la liste de nos dix principaux pays », a fait remarquer Brittany.

Ces chiffres démontrent que le monde occidental a encore du travail à faire pour protéger la communauté 2SLGBTQIA+.

Rainbow Railroad travaille avec différents organismes gouvernementaux au Canada, aux États‑Unis, en Europe et dans quelques autres pays pour amener ces personnes en lieu sûr. Cependant, il arrive parfois qu’il n’y ait pas de moyen sûr et, dans ce cas, l’organisation offrira des abris dans des pays voisins, un soutien financier ou de l’aide pour se réinstaller dans une région plus sure de leur pays actuel.

Brittany explique que c’est un peu comme quelqu’un qui vit à la campagne et qui déménage ensuite dans une grande région métropolitaine comme Toronto, où ce serait peut-être un peu plus sûr. »

D’autres méthodes sont nécessaires.

« En ce qui concerne le processus d’octroi de l’asile, la plupart des gens doivent d’abord se trouver à l’extérieur de leur pays, avant de pouvoir déménager dans un nouveau pays, ce qui pourrait être aussi être incroyablement dangereux », explique Brittany.

Dans beaucoup de ces pays, le fait d’être visiblement queer peut vous empêcher d’emprunter les transports en commun, tandis que les compagnies aériennes limitent le nombre de personnes qui peuvent quitter un pays, parce qu’elles peuvent être pénalisées si trop de personnes à bord de leur vol pourraient demander le statut de réfugié.

La différence que font ces transporteurs aériens est importante. Au cours des prochains mois, en collaboration avec le gouvernement canadien, ils amèneront 600 réfugiés afghans en lieu sûr. Il s’agit de l’un des plus grands efforts que l’organisation ait déployés à ce jour.

Entendre parler de la situation des personnes 2SLGBTQIA + dans le monde est révélateur. Il est facile de nous limiter au pays dans lequel nous vivons. Au Canada, nous avons le privilège de lois sur le mariage entre personnes de même sexe et d’autres lois sur l’égalité, qui aident à protéger les personnes queers. Dix mille demandes par an, c’est beaucoup, et Rainbow Railroad s’efforcera d’appuyer 4 100 réfugiés cette année, un défi de taille pour cette initiative autrefois gérée par des bénévoles.

Dans le but d’appuyer le travail essentiel accompli, Patinage Canada a produit une gamme de marchandises de la Fierté, pour tous genres, afin de montrer son soutien et de faire don des profits à cet important effort. La marchandise sera en vente cet été et tous les profits de Patinage Canada seront versés directement. Les vêtements de la Fierté peuvent être achetés à la boutique Patinage Canada. Assurez-vous de commander votre article unique et de montrer, avec fougue et fierté, votre amour du patinage, tout en appuyant les personnes queers, dans le monde entier, qui ont désespérément besoin d’aide.

Pour terminer, Brittany nous a gentiment rappelé que ce soutien est nécessaire toute l’année, pas seulement pendant la saison de la Fierté.

Si vous cherchez des façons d’aider, veuillez visiter le site Web RainbowRailroad.org, pour obtenir des renseignements sur les dons, le parrainage de réfugiés et d’autres moyens de prêter assistance.

En cette saison de la Fierté, rappelons-nous de célébrer ce que nous sommes si reconnaissants d’avoir accompli ici au Canada, mais prenons également un moment pour réfléchir aux protestations et à l’oppression qui se poursuivent à l’étranger.

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Vous pouvez suivre Rainbow Railroad et ses efforts sur Instagram, Facebook, Twitter et YouTube. Ou visitez son site Web RainbowRailroad.org, pour plus de renseignements et pour vous tenir au courant des événements récents.

Achetez votre marchandise officielle de la Fierté de Patinage Canada ici.

Ressources

Radio-Canada.ca. L’émeute de Stonewall, catalyseur du mouvement LGBTQ, tiré du site Web https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/aujourd-hui-l-histoire/segments/entrevue/147669/stonewall-emeute-catalyseur-mouvement-lgbtq-karine-premont