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Ottawa accueillera les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2022

février 11, 2021/0 Commentaires/dans Nouvelles en vedette, Nouvelles et communiqués de presse /par Skate Canada

 

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a le plaisir d’annoncer que la ville d’Ottawa, en Ontario, sera l’hôte des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2022. Les Championnats, qui dureront une semaine, se dérouleront à la Place TD, du 6 au 13 janvier 2022, et compteront environ 250 des meilleurs patineurs artistiques canadiens, dans les disciplines du patinage en simple masculin et féminin, du patinage en couple et de la danse sur glace, participant à trois niveaux : senior, junior et novice.

« Patinage Canada est ravi de retourner dans la magnifique ville d’Ottawa pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2022 », a déclaré Debra Armstrong, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Compte tenu de la saison de compétition difficile de 2020-2021, nous attendons avec impatience une saison plus brillante et prospère. Les championnats nationaux mettront en vedette les meilleurs patineurs artistiques au pays et nous avons hâte de collaborer avec nos partenaires à Ottawa pour présenter un événement inoubliable. »

« En tant que maire d’Ottawa, je me réjouis que Patinage Canada ait choisi d’accueillir les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2022 dans la capitale nationale », a affirmé Jim Watson, maire d’Ottawa. La Place TD, au superbe parc Lansdowne, sera un excellent endroit où mettre en valeur, pour les citoyens et les visiteurs, le talent des meilleurs patineurs artistiques au monde. »

Les championnats font partie des critères de qualification qui aideront à sélectionner l’équipe canadienne qui concourra aux Jeux olympiques d’hiver de 2022, à Pékin, en Chine, plus tard l’an prochain.

La compétition canadienne prééminente commencera par l’épreuve senior, le jeudi 6 janvier, et l’épreuve novice s’amorcera le lundi 10 janvier. Les athlètes se disputeront les places dans l’équipe nationale de Patinage Canada et les équipes canadiennes qui participeront aux Jeux olympiques d’hiver 2022, aux Championnats des quatre continents de patinage artistique 2022, aux Championnats du monde juniors ISU de patinage artistique 2022 et aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2022.

« Nous sommes impatients d’accueillir les meilleurs patineurs du Canada, à Ottawa, aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2022. Le patinage joue un grand rôle dans notre communauté et dans la vie de nombreux citoyens d’Ottawa et nous sommes ravis d’avoir l’occasion de faire bon accueil aux meilleurs patineurs à l’échelon national », a déclaré Michael Crockatt, président-directeur général de Tourisme Ottawa. « Les événements sportifs de grande envergure comme les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire sont non seulement importants pour stimuler notre économie locale, mais donnent aussi à Ottawa la possibilité de sortir de cette période sans précédent avec une visibilité accrue sur la scène nationale. »

« Nous sommes fiers d’accueillir les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2022, ici à l’aréna de la Place TD, a soutenu Mark Goudie, président et chef de la direction de l’Ottawa Sports and Entertainment Group. « Après une longue période tumultueuse nous ayant privé de partager les émotions que suscite la tenue de sports sur place, le retour au calendrier de ces événements de marque nous donne à tous un sentiment d’optimisme et de fébrilité. Lansdowne sera aussi l’endroit idéal où nous pourrons tous célébrer le patinage de classe mondiale et nous rencontrer à nouveau. »

Ottawa a une longue tradition d’accueil des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire; l’édition de 2022 marquera la douzième fois que la ville fera fonction d’hôte de l’événement de renom. Auparavant, Ottawa a accueilli l’événement en 1922, 1940, 1949, 1953, 1958, 1987, 1996, 1999, 2006, 2014 et 2017.

Les renseignements sur les billets pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2022 seront communiqués au printemps.

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2021/02/CTNSC22_Website.jpg 450 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2019/09/Patinage-Canada-color.jpg Skate Canada2021-02-11 10:00:032021-02-25 13:20:11Ottawa accueillera les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2022

MESSAGE DE FÉLICITATIONS AUX ATHLÈTES, DE LA PRÉSIDENTE DE PATINAGE CANADA, LEANNA CARON, ET DE LA CHEF DE LA DIRECTION GÉNÉRALE, DEBRA ARMSTRONG

janvier 21, 2021/0 Commentaires/dans Nouvelles en vedette /par Marty Henwood
Lire la suite
https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/04/SC-thank-you.jpg 430 900 Marty Henwood https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2019/09/Patinage-Canada-color.jpg Marty Henwood2021-01-21 13:04:122021-01-21 15:04:01MESSAGE DE FÉLICITATIONS AUX ATHLÈTES, DE LA PRÉSIDENTE DE PATINAGE CANADA, LEANNA CARON, ET DE LA CHEF DE LA DIRECTION GÉNÉRALE, DEBRA ARMSTRONG

Les champions canadiens Roman Sadovsky, Piper Gilles et Paul Poirier médaillés d’or la dernière journée du Défi Patinage Canada 2021

janvier 18, 2021/0 Commentaires/dans Nouvelles en vedette, Nouvelles et communiqués de presse /par Skate Canada

Des champions nationaux en titre ont remporté l’or, dimanche, alors que s’est achevée la compétition virtuelle du Défi Patinage Canada 2021.

Roman Sadovsky, de Vaughan, Ont., a gagné la médaille d’or en patinage en simple masculin senior, tandis que Piper Gilles (Toronto, Ont.) et Paul Poirier (Unionville, Ont.) ont terminé la compétition en remportant les plus grands honneurs en danse sur glace.

Le Défi Patinage Canada, tenu au cours des deux dernières fins de semaine, devait servir d’épreuve de qualification pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2021 le mois prochain à Vancouver, mais les championnats nationaux ont été annulés la semaine dernière.

Comptant un format unique, l’événement a été la première compétition nationale de patinage artistique à avoir lieu au Canada, depuis les championnats nationaux de l’an dernier, à Mississauga, en Ontario.

Dans l’épreuve de danse sur glace junior, Natalie D’Alessandro et Bruce Waddell, tous deux de Toronto, Ont., ont été médaillés d’or.

Devançant son coéquipier d’Équipe Canada et ami proche, Nam Nguyen, par un peu plus de cinq points après le programme court, Roman Sadovsky, qui a remporté son premier titre national l’an dernier, a réussi son premier des deux quadruples sauts au début de son programme libre plein d’émotion, sur la musique de Chasing Cars, par Snow Patrol. Le patineur de 21 ans n’a cessé d’aller de l’avant, obtenant 167,58 points pour un total de 262,01 points. Nam Nguyen, d’Ajax, Ont., s’est classé en deuxième place avec 256,43 points.

Corey Circelli, de Toronto, champion canadien de patinage en simple masculin junior en 2020, a terminé avec le bronze et un total de 235,50 points.

« C’était décevant chaque fois qu’un événement était annulé, bien que ce soit toujours la bonne décision », a déclaré Roman. « Je m’entraîne jour après jour avec un but en tête. Il y a toujours un but final. Une saison sans aucun événement fait perdre de vue cette cible. »

« Nous ne pouvons jouer qu’avec les cartes que nous avons en main. On fait simplement de notre mieux. L’année a été difficile, mais je suis reconnaissant d’avoir pu concourir cette semaine. »

Un an après son triomphe aux championnats nationaux, Roman tire toujours fierté de son premier titre canadien.

« Ce fut un moment vraiment, vraiment spécial et quelque chose que je n’oublierai jamais », a-t-il ajouté. « Cette victoire a changé ma vie. »

Exécutant leur danse libre sur Both Sides Now, de Joni Mitchell, Piper Gilles et Paul Poirier ont présenté une performance envoûtante, qui leur a valu 135,37 points et un total de 223,33 points.

Laurence Fournier Beaudry (Montréal, Qc) et Nikolaj Sorensen (Montréal, Qc), de retour à la compétition pour la première fois depuis que Nikolaj a subi une blessure au genou, à la fin de 2019, ont terminé au deuxième rang avec 206,91 points, suivis de Marjorie Lajoie (Boucherville, Qc) et Zachary Lagha (Saint‑Hubert, Qc), avec 200,42 points.

Piper et Paul ont passé la journée de dimanche à regarder la diffusion en direct de l’événement à leurs domiciles respectifs.

« Ce fut un événement très étrange pour nous », a admis Paul.

« Piper et moi nous textions pendant notre épreuve, ce que nous ne ferions pas normalement lorsque nous concourons », a-t-il ajouté en riant.

« Lorsque vous regardez une vidéo, ce qui se passe est indépendant de notre volonté. C’était vraiment angoissant de voir la compétition se dérouler et de nous regarder patiner. »

« J’ai tellement l’habitude d’avoir Paul tout près et son absence a rendu les choses encore plus étranges », a avoué Piper. « Je ne sais pas si mes textes étaient très clairs. Mes mains tremblaient à cause de nervosité et de montées d’adrénaline. »

En danse libre junior, Natalie D’Alessandro et Bruce Waddell, en tête après la danse rythmique, ont exécuté une danse libre étincelante, qui leur a valu 101,79 points et une note combinée de 169,87 points. Miku Makita d’Anmore, C.‑B. et Tyler Gunara, de Burnaby, C.-B. ont remporté l’argent avec 166,17 points, suivis de Nadiia Bashynska et Peter Beaumont (162,23 points), tous deux de Markham, Ont.

Bruce s’est regardé patiner deux fois dimanche – une fois avec Natalie et aussi dans l’épreuve masculine senior, où il a terminé en 12e place.

« C’était certainement une nouvelle expérience », a-t-il dit. « J’étais bien confortable à la maison pendant que je regardais la diffusion. »

« J’étais certainement nerveuse, plus nerveuse que je ne l’aurais cru », a ajouté Natalie.

La majeure partie de la saison de patinage artistique étant anéantie par la pandémie, Piper et Paul attendent avec hâte l’an prochain – et pourraient réserver une petite surprise pour les partisans.

« C’est simplement l’apogée de nos programmes pour les gens pour lesquels nous nous produisons depuis quelques années », a déclaré Piper. C’est là que nous devrions être. »

« Nous travaillons sur quelque chose de très spécial, qui est presque prêt », a ajouté Paul.

Pour voir les derniers résultats, visitez la page de l’événement Défi Patinage Canada.

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2021/01/Piper-Paul-900x450-1.jpg 450 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2019/09/Patinage-Canada-color.jpg Skate Canada2021-01-18 09:04:542021-01-19 11:16:59Les champions canadiens Roman Sadovsky, Piper Gilles et Paul Poirier médaillés d’or la dernière journée du Défi Patinage Canada 2021

Format unique et diffusion engageante de la compétition virtuelle du Défi Patinage Canada 2021

janvier 5, 2021/0 Commentaires/dans Nouvelles en vedette, Nouvelles et communiqués de presse /par Skate Canada

OTTAWA (Ont.) – Les meilleurs patineurs artistiques juniors et seniors du pays reprendront la compétition pour la première fois depuis des mois, plus tard cette semaine, au Défi Patinage Canada 2021.

En raison de la pandémie, l’événement Défi Patinage Canada 2021 se tiendra sous forme de compétition virtuelle, qui permettra de déterminer les places en vue des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, en février.

L’événement sera échelonné sur deux fins de semaine et les compétitions senior et junior de patinage en couple et junior de patinage en simple masculin et féminin amorceront l’événement, du 8 au 10 janvier. Du 15 au 17 janvier, la danse sur glace junior et senior, le patinage en simple masculin senior et les épreuves seniors auront lieu.

« Malgré ces temps sans précédent, nous comprenons l’importance de donner à nos athlètes l’occasion de se trouver dans un environnement de compétition, afin qu’ils soient aussi prêts que possible lorsque les choses reviendront à la normale », a déclaré Debra Armstrong, chef de la direction générale de Patinage Canada.

« Depuis plus d’un siècle, les patineurs poursuivent leurs rêves de participer aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire et nous offrons encore une fois à ces athlètes la chance de se qualifier pour ce prestigieux événement au Défi Patinage Canada. »

Comme on pourrait s’y attendre, le format du Défi Patinage Canada sera différent.

Avant le début de la compétition, les patineurs auront fait part de leurs performances, à leurs championnats de section respectifs ou à un événement défi organisé par la section. Tout comme une compétition sur place, une fois que la musique aura commencé, il n’y aura pas de seconde chance. Des vidéos de ces performances auront été soumises à Patinage Canada pour être jugées en temps réel, pendant l’événement.

Une fois l’événement terminé, les deux meilleurs groupes de chaque discipline se qualifieront pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2021, qui se dérouleront du 8 au 14 février, au Doug Mitchell Thunderbird Sports Centre, à Vancouver, C.-B. Douze concurrents en patinage en simple masculin et féminin, dix équipes de danse sur glace et huit équipes de patinage en couple, aux niveaux junior et senior, avanceront aux Championnats canadiens.

La majeure partie de l’équipe nationale canadienne concourra, y compris les champions nationaux en titre Roman Sadovsky, 20 ans, de Vaughn, Ont. (hommes), Emily Bausback, 18 ans, de Vancouver, C.-B. (femmes), Piper Gilles, 29 ans, de Toronto, Ont. et Paul Poirier, 29 ans, d’Unionville, Ont. (danse sur glace) et Kirsten Moore-Towers, 28 ans, de St. Catharines, Ont. et Michael Marinaro, 28 ans, de Sarnia, Ont., (patinage en couple).

Tout comme la compétition, la diffusion continue en direct du Défi Patinage Canada sera unique et novatrice.

Non seulement l’entière compétition sera diffusée en direct sur PatinageCanada.ca, mais la diffusion comptera un contenu unique et engageant, y compris des reportages et des entrevues avec des athlètes actuels et anciens, des entraîneurs et des dirigeants de Patinage Canada.

« Bien que nous ne puissions pas accueillir nos événements au sens traditionnel du terme, en ce moment, nous voulons interagir avec nos partisans et leur présenter l’événement, dans le confort de leur foyer », a ajouté Debra Armstrong.

Pour plus de renseignements, veuillez consulter la page de l’événement du Défi Patinage Canada.

 

 

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2021/01/CHA2020-Virtual-WebHeader-845x450-1.jpg 450 845 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2019/09/Patinage-Canada-color.jpg Skate Canada2021-01-05 14:00:172021-01-05 11:01:34Format unique et diffusion engageante de la compétition virtuelle du Défi Patinage Canada 2021

Emily Bausback, championne nationale, se tourne vers l’avenir, non le passé

novembre 3, 2020/0 Commentaires/dans Nouvelles en vedette /par Skate Canada

Même dans un monde qui semble rester immobile en ce moment, Emily Bausback ne peut s’empêcher d’aller de l’avant.

Littéralement.

En quarantaine, au cours de ses premiers mois en tant que championne canadienne en titre, la jeune femme âgée de 18 ans et originaire de New Westminster, en Colombie-Britannique, s’est trouvé plusieurs passe-temps pendant la fermeture, dont une nouvelle passion pour le cyclisme.

Emily a pu échapper, ainsi, à l’imprévisibilité de la nouvelle saison de patinage, enfourchant souvent son vélo et s’évadant pendant des heures de suite. Parfois, ses randonnées l’emmènent sur le campus de l’Université de la Colombie-Britannique, mais la plupart du temps, elle pédale jusqu’à la digue du parc Stanley de Vancouver, qui lui offre une vue pittoresque de la majestueuse silhouette de Vancouver et lui donne un peu de temps de tranquillité et de solitude pour réfléchir à une période très particulière de neuf mois.

Un jour, Emily a fait un aller-retour de 60 kilomètres, mais elle pense que son record personnel approche plutôt de 80 km.

Elle ne peut en être sûre.

« Ma montre m’a lâchée à mi-chemin, alors je ne pouvais pas vraiment savoir quelle distance j’avais parcourue », a dit Emily, en riant.

« J’aime bien ces moments où je suis seule avec mon vélo et j’ai beaucoup de temps pour réfléchir », ajoute-t-elle. « Faire du vélo m’a permis de songer à la dernière saison et à tout ce qui s’est passé depuis. »

Et, quelle saison ce fut. Une année qui a débuté sur le circuit du Grand Prix junior s’est terminée par les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, à Mississauga, en Ontario, où Emily et son entraîneure Joanne McLeod visaient un classement parmi les cinq premières places de l’épreuve féminine senior.

Elles ont fait un peu mieux que ça, atteignant le haut du podium, au Hershey Centre.

« Tout le monde rêve de devenir un champion national, mais nous n’étions pas certaines de progresser aussi rapidement et de remporter ce titre d’ici la fin de la saison », a admis Emily. « Quand j’ai fini par gagner, c’était absolument incroyable. Je ne peux pas décrire ce sentiment. C’était surréaliste. »

« J‘essaie tout simplement de rester positive. C’est ma première fois en tant que championne nationale, donc tout est nouveau pour moi. Il n’y a pas une année à laquelle comparer cet accomplissement. »

Une chose est certaine : il s’agit d’une année de premières pour Emily.

En juin, elle a obtenu son diplôme d’études secondaires de la façon la plus inhabituelle qui soit, comme le dictent ces temps étranges. Sa cérémonie de remise des diplômes a eu lieu en ligne et, le lendemain, Emily et les autres diplômés ont été invités à l’école par groupes de vingt, pour respecter les rigoureuses directives de distanciation physique. Son école a installé une scène improvisée, qu’elle a pu traverser lors d’une cérémonie simulée, et elle a été en mesure de profiter des traditions de longue date de prise de photos avec ses parents et d’une dernière visite des couloirs de son école.

Maintenant inscrite à sa première année du programme de kinésiologie de l’Université Simon Fraser, elle suit ses cours de façon virtuelle. Emily avait initialement prévu de prendre une année sabbatique, de ses études à Simon Fraser, afin de concourir à l’échelon international, mais la pandémie de COVID‑19 a changé ces projets.

« Ce fut une année intéressante », affirme-t-elle. « Gagner à Mississauga a probablement été le moment le plus sensationnel de ma vie, mais avec ce qui se passe maintenant, il est presque difficile de se rappeler ce qu’était le monde avant la pandémie et la fermeture. »

« J’avais hâte de concourir au niveau international et de faire mes débuts sur le circuit du Grand Prix. Mais, je sais que j’aurai une autre chance. J’ai bon espoir que les Championnats nationaux auront lieu et je suis motivée, chaque jour, à défendre mon titre. »

Sa patinoire au Champs International Skating Centre, en Colombie‑Britannique, toujours fermée en avril, Emily a trouvé du temps de glace tout près, à Abbotsford, jusqu’à ce que Champs rouvre ses portes quelques mois plus tard. En collaboration avec Joanne McLeod et les chorégraphes Lance Vipond et Neil Wilson, elle présentera deux nouveaux programmes lorsque la compétition reprendra, exécutant son programme court sur la musique The One I Love, par Ellen Krauss, et son programme libre au son du morceau spirituel italien, intitulé Alla Notte (Adagio), par Miriam Stockley.

Ce n’est peut-être pas la façon dont elle envisageait de passer sa première année, en tant que championne nationale, mais Emily est reconnaissante à tous ceux qui l’ont aidée à atteindre le sommet de la montagne du patinage artistique canadien.

« Mes parents, ma famille, ma famille de patinage à Champs et Joanne, qui m’ont appuyée depuis le début, je leur dois tellement », dit-elle.

« J’estime que c’est ensemble qu’on a gagné. »

Pour l’instant, c’est un jour et une étape à la fois. Emily espère que lorsque son parcours au patinage reprendra, il la mènera à Péquin, en 2022.

« Nous n’allons rien changer dans nos projets », signale-t-elle. « Notre objectif est de nous rendre aux Jeux olympiques de 2022 et nous allons nous y en tenir. »

À tout égard, Emily Bausback se tourne vers l’avenir, non le passé. Elle sait que le meilleur est toujours à venir.

 

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/11/BehindTheBlades-2020-WebHeader-845x450-FREmily.jpg 450 845 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2019/09/Patinage-Canada-color.jpg Skate Canada2020-11-03 10:00:312020-11-03 09:31:33Emily Bausback, championne nationale, se tourne vers l’avenir, non le passé

Rétrospective des Internationaux Patinage Canada

octobre 27, 2020/0 Commentaires/dans Nouvelles en vedette /par Skate Canada

Pour la deuxième fois seulement de l’illustre histoire des Internationaux Patinage Canada, les lumières de la patinoire resteront éteintes pendant la semaine où ils devaient avoir lieu.

En raison de la même incertitude qui touche de nombreux événements sportifs à travers le monde, les Internationaux Patinage Canada 2020, qui devaient se tenir les 30 et 31 octobre, dans la capitale du Canada, à Ottawa, en Ontario, ont récemment été annulés à cause de la pandémie de COVID-19. La seule autre année où les Internationaux Patinage Canada n’ont pas eu lieu remonte à 1979, en raison d’une compétition préolympique de patinage artistique à Lake Placid, dans l’État de New York, ville hôte des Jeux olympiques d’hiver de 1980.

Bien que la Place TD soit vide cette semaine, Patinage Canada n’a pas oublié les amateurs de patinage. Toute la semaine, nous retournerons dans l’histoire des IPC, avec des faits saillants, des sondages et des performances inoubliables du célèbre passé des Internationaux Patinage Canada.

De 1995 à 1997, les Internationaux Patinage Canada faisaient partie de la Série des champions de l’ISU, qui est finalement devenue le Grand Prix ISU de patinage artistique en 1998. Les Internationaux Patinage Canada sont maintenant la deuxième compétition du Grand Prix ISU de patinage artistique annuel.

Nous commençons la semaine par une chronologie historique de l’un des plus importants événements sportifs internationaux annuels au Canada.

Résultats historiques des Internationaux Patinage Canada

1973 – Les premiers Internationaux Patinage Canada se déroulent à Calgary, en Alberta. Les Canadiens Toller Cranston et Lynn Nightingale sont médaillés d’or chez les hommes et les femmes, tandis qu’Hilary Green et Glyn Watts, de Grande-Bretagne, remportent le titre en danse sur glace. L’épreuve de patinage en couple ne serait introduite qu’en 1984.

1977 – Un classement pendant quatre ans au haut du podium pour les hommes canadiens prend fin lorsque Robin Cousins, de Grande-Bretagne, remporte la discipline masculine à Moncton, N.-B.

1979 –L’événement est annulé cette année-là en raison de Flaming Leaves – une compétition qui se déroule à Lake Placid en tant qu’événement préolympique. On décide de ne pas organiser les Internationaux Patinage Canada, afin de permettre aux patineurs de concourir sur de la glace olympique.

1983 – Brian Orser remporte son premier de ses trois titres masculins aux Internationaux Patinage Canada, à Halifax, en Nouvelle-Écosse, tandis que Tracy Wilson et Rob McCall, du Canada, remportent l’or en danse sur glace et Katarina Witt, de l’Allemagne de l’Est, gagne le titre féminin.

1984 – Tenus à Victoria, C.-B., les Internationaux Patinage Canada comptent pour la première fois une épreuve de patinage en couple. Elena Bechke et Valery Kornienko, de l’URSS, remportent la médaille d’or.

1984 – Midori Ito, du Japon, gagne la médaille d’or chez les femmes, à Victoria, et remporte ensuite le titre mondial en 1989 et la médaille d’argent olympique en 1992.

1985 – L’équipe russe légendaire de patinage en couple formée d’Ekaterina Gordeeva et de Sergeï Grinkov  gagne l’or à London, Ont. Ils remportent l’or à nouveau, huit ans plus tard, à Ottawa.

1986 – Elizabeth Manley, du Canada, se classe au haut du podium à Regina, Sask. Deux ans plus tard, elle est médaillée d’argent olympique, à Calgary.

1988 – Kurt Browning remporte sa première médaille d’or aux Internationaux Patinage Canada à Thunder Bay, en Ontario. Il ajoute des titres aux IPC de 1990 et 1993.
1989 – Avant de remporter la médaille d’or olympique, Kristi Yamaguchi, des États-Unis, est médaillée d’or aux Internationaux Patinage Canada, remportant le titre féminin à Cornwall.

1989 – Une épreuve de patinage en quatuor a lieu pour la première fois aux Internationaux Patinage Canada. Elle est tenue de nouveau l’année suivante avant d’être supprimée de l’horaire de façon permanente.

1990 – Les Canadiens balayent le podium à Lethbridge, en Alberta, et remportent l’or dans les quatre disciplines : Kurt Browning chez les hommes, Josée Chouinard chez les femmes, Isabelle Brasseur et Lloyd Eisler en patinage en couple et Jacqueline Petr et Mark Janoschak en danse sur glace.

1994 – Les danseurs sur glace canadiens Shae-Lynn Bourne et Victor Kraatz amorcent leur série de victoires médaillées d’or en 1994, à Red Deer, en Alberta, leur première de cinq médailles d’or consécutives aux Internationaux Patinage Canada. Ils sont aussi vainqueurs en 2001.

1995 – La ville de Saint John, au Nouveau-Brunswick, accueille les Internationaux Patinage Canada pour la première fois. Michelle Kwan, des États-Unis, gagne sa première de trois médailles d’or aux Internationaux Patinage Canada, ses autres titres étant remportés dans les provinces maritimes canadiennes – en 1997, à Halifax, en N.‑É., puis à Saint John, en 1999.

1997 – Elvis Stojko gagne son dernier titre des Internationaux Patinage Canada à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Il remporte aussi le titre en 1991, 1992, 1994 et 1996.

1996 – Les Allemands Mandy Woetzel et Ingo Steuer sont médaillés d’or en patinage en couple à Kitchener-Waterloo, en Ontario. Deux ans plus tard, ils sont médaillés de bronze olympiques, à Nagano, au Japon.

1998 – Les Internationaux Patinage Canada deviennent l’un des six événements annuels du Grand Prix ISU de patinage artistique.

1999 – Alexei Yagudin, de Russie, gagne sa première de trois médailles d’or consécutives aux Internationaux Patinage Canada, à Saint John, au Nouveau‑Brunswick.

2000 – Les gagnants de l’événement en 2000 et 2001, Jamie Salé et David Pelletier partagent leur histoire d’amour, tout d’abord aux Internationaux Patinage Canada, avant de la présenter au monde entier aux Jeux olympiques d’hiver de 2002.

2004 – Cynthia Phaneuf remporte le titre féminin à Halifax, en Nouvelle-Écosse, au jeune âge de 15 ans.

2004 – Le Canada balaye le podium dans la discipline masculine, à Halifax. Emanuel Sandhu est médaillé d’or, Ben Ferreira, d’argent, et Jeffrey Buttle, de bronze.

2005 – Les Allemands Aliona Savchenko et Robin Szolkowy remportent leur premier de leurs quatre titres en patinage en couple, aux Internationaux Patinage Canada, à St. John’s, Terre-Neuve.

2006 – La Canadienne Joannie Rochette remporte sa première médaille d’or aux Internationaux Patinage Canada, à Victoria, entamant une série de trois titres en quatre ans.

2007 – L’équipe canadienne légendaire de danse sur glace composée de Tessa Virtue et Scott Moir remporte son premier de sept titres aux Internationaux Patinage Canada.

2010 – Kevin Reynolds, du Canada, devient le premier à réussir deux quadruples sauts dans un programme court masculin. Il réussit un quadruple Salchow, une combinaison de triples sauts piqués et un quadruple saut piqué, à Kingston, en Ontario.

2011 – Javier Fernandez, d’Espagne, gagne la médaille d’argent chez les hommes – la toute première médaille de son pays dans le circuit Grand Prix senior ISU.

2012 – La Canadienne Kaetlyn Osmond remporte l’épreuve féminine à Windsor, en Ontario, à son premier événement Grand Prix senior.

2013 – Alors que le 40e anniversaire des Internationaux Patinage Canada est célébré à Saint John, au Nouveau-Brunswick, le Canada enregistre une double médaille d’or alors que Tessa Virtue et Scott Moir terminent au haut du podium de la danse sur glace et Patrick Chan l’emporte sur la jeune sensation japonaise Yuzuru Hanyu, chez les hommes.

2014–Kaitlyn Weaver et Andrew Poje remportent l’or en danse sur glace à Kelowna, en Colombie-Britannique, tandis que leurs compatriotes Piper Gilles et Paul Poirier gagnent l’argent. Meagan Duhamel et Eric Radford sont médaillés d’or en patinage en couple, leur première de quatre victoires consécutives aux IPC.

2015 – Les Canadiens remportent l’or dans trois des quatre disciplines à l’ENMAX Centre, à Lethbridge, en Alberta. Patrick Chan bat Yuzuru Hanyu pour l’or chez les hommes, Meagan Duhamel et Eric Radford terminent en première place en patinage en couple et Kaitlyn Weaver et Andrew Poje sont médaillés d’or en danse sur glace.

2016 – La feuille d’érable flotte bien haut à Mississauga, en Ontario, alors que les athlètes canadiens remportent sept des douze médailles, notamment les médailles d’or de Patrick Chan (hommes), de Tessa Virtue et Scott Moir (danse sur glace) et de Meagan Duhamel et Eric Radford (patinage en couple).

2017 – C’est une triple médaille d’or pour le Canada à Regina, en Saskatchewan, alors que Kaetlyn Osmond (femmes), Meagan Duhamel et Eric Radford (patinage en couple) et Tessa Virtue et Scott Moir (danse sur glace) terminent en première place. Le Japonais Shoma Uno remporte l’or chez les hommes.

2018 – Le Japonais Shoma Uno remporte l’or aux IPC, pour la deuxième année consécutive, tandis qu’Elizaveta Tuktamysheva, de Russie, est la championne féminine. L’équipe américaine composée de Madison Hubbell et Zachary Donohue est couronnée championne de danse sur glace. Les Canadiens Kirsten Moore-Towers et Michael Marinaro (patinage en couple) et Piper Gilles et Paul Poirier (danse sur glace) remportent les médailles de bronze.

2019 – Dans ce qu’on considère être la plus grande marge de victoire de l’histoire du Grand Prix ISU, Yuzuru Hanyu remporte l’épreuve masculine par 59,82 points, réussissant six quadruples sauts dans ses deux programmes. Piper Gilles et Paul Poirier gagnent la médaille d’or en danse sur glace, la 13e fois en 15 ans qu’une équipe canadienne remporte l’épreuve de danse sur glace aux Internationaux Patinage Canada. La sensation russe Alexandra Trusova est médaillée d’or chez les femmes, tandis que les Russes Aleksandra Boikova et Dmitrii Kozlovskii terminent au haut du podium du patinage en couple.

2020 – Les Internationaux Patinage Canada, qui doivent se tenir à Ottawa, en Ontario, sont annulés en raison de la pandémie de COVID-19. C’est seulement la deuxième fois que l’événement n’a pas lieu depuis 1973. L’édition 1979 de l’événement a été annulée en raison d’une compétition préolympique tenue à Lake Placid, N.Y.

 

 

 

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/10/SCI_FeatureStory_WebsiteHeader-845x450-BI.jpg 450 845 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2019/09/Patinage-Canada-color.jpg Skate Canada2020-10-27 11:00:102020-10-27 09:06:57Rétrospective des Internationaux Patinage Canada

Perspective et espoir de Kirsten Moore-Towers et Michael Marinaro en ces temps difficiles

octobre 16, 2020/0 Commentaires/dans Nouvelles en vedette, Nouvelles et communiqués de presse /par Skate Canada

Alors que la saison de patinage la plus incertaine se pointe à l’horizon, Kirsten Moore-Towers et Michael Marinaro ont trouvé une lueur d’espoir pendant ces temps durs.

De retour sur la glace, à présent, pour une saison qui suscite plus de questions que de réponses, en raison de la pandémie mondiale de COVID‑19, les doubles champions canadiens de patinage en couple restent optimistes et sont impatients de reprendre là où ils se trouvaient lorsque la saison 2019-2020 a été brusquement interrompue, en mars.

« Nous sommes de retour sur la glace depuis un certain temps maintenant et nous nous préparons du mieux que nous le puissions », a déclaré Kirsten, à leur lieu d’entraînement à Oakville, en Ontario.

« Nous avons toujours su quels étaient nos objectifs et nous savons que nous sommes capables de les atteindre. Le temps d’arrêt vous donne vraiment une chance de penser et d’évaluer comment vous pouvez vous améliorer. Il est facile de se rappeler pourquoi nous sommes ici et pourquoi nous faisons cela. »

« À l’heure actuelle, nous ne savons pas exactement pour quels événements nous nous entraînons, mais à un moment donné cette occasion se présentera et nous voudrons être prêts à ce moment », a ajouté Michael.

Après la saison 2019-2020, au cours de laquelle ils ont remporté leur deuxième titre national consécutif et ajouté une paire de médailles d’argent sur le circuit du Grand Prix ISU, le tandem se prépare pour une nouvelle saison comme il le ferait normalement.

À l’heure actuelle, l’incertitude est la nouvelle réalité.

« Quelle que soit la situation actuelle, nous devons croire que nous concourrons quelque part », ajoute Kirsten.

« C’est l’état d’esprit que nous adoptons dans notre entraînement quotidien, donc quand une compétition aura lieu, nous serons prêts. Il ne nous reste que quelques années dans notre carrière, alors nous voulons passer notre temps à faire ce que nous aimons. »

« Compte tenu de toute l’incertitude, nous cherchons simplement à progresser un peu chaque jour », signale Michael. « Nous essayons simplement de nous perfectionner ensemble et de nous améliorer. Le temps d’arrêt a juste renforcé que nous devons profiter du processus et confirmé que nous aimons ce que nous faisons. »

Même en ces temps difficiles dans notre monde, Kirsten et Michael préfèrent voir le verre à moitié plein.

Après tout, aussi douloureuse qu’elle puisse être, la perspective est parfois un don.

Il y a près de sept mois, juste après le début de la quarantaine en mars, Michael a appelé sa grand-mère à l’aide de l’appli FaceTime. Charlotte Jones était passionnée de patinage et l’une des plus grandes admiratrices de Michael. Durant l’appel, il a remarqué que sa grand‑mère avait de la difficulté à respirer, mais il n’y a pas porté trop attention.

Ce fut sa dernière conversation avec elle.

Le lendemain, Charlotte Jones a été transportée à l’hôpital et, un jour plus tard, le 31 mars, elle est décédée des complications de la COVID‑19.

Et, juste comme ça, elle est partie.

« C’était inattendu et ce fut une perte énorme pour notre famille », a dit Michael. « Son décès a vraiment mis les choses en perspective. Le sport a pris une place secondaire. Cette situation, au cours des derniers mois, est tellement plus importante que le sport. »

« Ce fut une perte pour Mike et je suis d’accord, ceci a vraiment replacé les choses dans leur contexte », a affirmé Kirsten. « Vous vous rendez compte de ce qui est vraiment important dans la vie. »

« Ce fut une période difficile non seulement pour Mike, mais pour beaucoup de gens, mais c’était bien de voir des gens partager leurs dons et leurs talents à travers le monde. J’ai constaté beaucoup de positivité chez les gens et une collaboration que je n’avais pas vue auparavant. »

Lorsque la quarantaine a commencé, Kirsten et Michael, comme beaucoup d’autres, ont pensé que le hiatus serait de courte durée, peut-être quelques semaines seulement. Au fil du temps, tous deux se sont rendu compte qu’ils devaient s’occuper pendant leur surplus de temps libre.

« J’ai beaucoup enseigné », a soutenu Kirsten, ajoutant qu’elle était reconnaissante que Skate Oakville offre des séances virtuelles pour garder les patineurs actifs, tant mentalement que physiquement. « Je plaisantais que j’étais excitée que la quarantaine prenne fin, afin que je puisse être moins occupée. Cette pause m’a permis de comprendre ce qui me passionne et ce que je suis capable de bien faire. »

Michael a profité de la pause pour passer du temps en plein air avec Dame nature.

« Après avoir été enfermé dans une patinoire depuis les 25 dernières années, j’ai eu la chance de me retrouver à l’extérieur, pendant la quarantaine, et de faire beaucoup de camping et d’activités de plein air que je n’ai pas normalement l’occasion de faire », a-t-il dit.

Michael a aussi appris à jouer au disque-golf.

« Je ne suis pas encore très bon, mais j’essaie de m’améliorer », a-t-il ajouté en riant.

Leur nouvelle perspective leur a permis de se rendre compte qu’ils approchent probablement du crépuscule de leur carrière de compétition. Kirsten et Michael estiment qu’il leur reste encore des choses à accomplir et ils ne veulent pas rater ces moments.

Et, en ces temps sombres, ils ont trouvé un rayon de lumière.

« Nous avons toujours eu une idée claire et concise de qui nous sommes en tant qu’athlètes et en tant qu’équipe », déclare Kirsten. « Quand cela n’est pas pris en compte, vous commencez à penser à ce qui déterminera qui vous êtes en tant qu’athlète, pour compléter qui vous êtes en tant qu’être humain. »

« Nous avons travaillé là-dessus toute notre vie. Mais tout à coup, tout ce à quoi vous avez travaillé n’est pas clair. Cette pause nous a donné tous deux l’occasion d’être des personnes bien équilibrées et de comprendre ce que nous voulons faire quand tout ceci sera terminé. »

Mais pour l’instant, cela peut attendre.

 

 

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/10/BehindTheBlades-2020-WebHeader-845x450-FR.jpg 450 845 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2019/09/Patinage-Canada-color.jpg Skate Canada2020-10-16 13:59:312020-10-16 11:28:34Perspective et espoir de Kirsten Moore-Towers et Michael Marinaro en ces temps difficiles

Patinage Canada annonce l’équipe nationale de 2020‑2021

septembre 8, 2020/0 Commentaires/dans Nouvelles en vedette, Nouvelles et communiqués de presse /par Skate Canada

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a le plaisir d’annoncer l’équipe nationale de 2020‑2021. Composée de 18 membres, l’équipe comprend trois hommes, trois femmes, deux équipes de patinage en couple et quatre équipes de danse sur glace.

Pour être nommé à l’équipe nationale, un patineur doit se classer parmi les trois meilleurs dans les disciplines seniors de patinage en simple masculin ou féminin, de patinage en couple ou de danse sur glace aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2020 ou parmi les 24 meilleurs aux classements mondiaux de l’ISU et doit concourir durant la saison 2020-2021. Des athlètes peuvent être ajoutés à la discrétion de Patinage Canada, en fonction de nouveaux partenariats de membres actuels ou anciens de l’équipe nationale.

La nomination à l’équipe nationale est en vigueur du 1er septembre 2020 au 30 juin 2021.

Patinage Canada a aussi annoncé les trois équipes qui formeront l’équipe nationale de patinage synchronisé de Patinage Canada. L’équipe nationale de patinage synchronisé se compose des équipes qui terminent parmi les trois premières dans la discipline senior, aux Championnats de patinage synchronisé 2020 de Patinage Canada.

HOMMES
Roman Sadovsky, 21 ans, Vaughn, Ont.
Nam Nguyen, 22 ans, Ajax, Ont.
Keegan Messing, 28 ans, Sherwood Park, Alb.

FEMMES
Emily Bausback, 18 ans, Vancouver, C.-B.
Alison Schumacher, 17 ans, Tecumseh, Ont.
Madeline Schizas, 16 ans, Oakville, Ont.

PATINAGE EN COUPLE
Kirsten Moore-Towers, 28 ans, St. Catharines, Ont. et Michael Marinaro, 28 ans, Sarnia, Ont.
Evelyn Walsh, 19 ans, London, Ont. et Trennt Michaud, 24 ans, Trenton, Ont.

DANSE SUR GLACE
Piper Gilles, 28 ans, Toronto, Ont. et Paul Poirier, 28 ans, Unionville, Ont.
Marjorie Lajoie, 19 ans, Boucherville, Qc et Zachary Lagha, 21 ans, Saint-Hubert, Qc
Carolane Soucisse, 25 ans, Châteauguay, Qc et Shane Firus, 26 ans, North Vancouver, C.-B.
Laurence Fournier Beaudry, 28 ans, Montréal, Qc et Nikolaj Sorensen, 31 ans, Montréal, Qc

PATINAGE SYNCHRONISÉ
Les Suprêmes, du CPA Saint- Léonard
NEXXICE, du Burlington Skating Centre
Nova, du CPS NOVA

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/09/National-Team-New-Site-900x450-1.jpg 450 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2019/09/Patinage-Canada-color.jpg Skate Canada2020-09-08 09:55:242020-09-14 10:21:26Patinage Canada annonce l’équipe nationale de 2020‑2021

En souvenir de Bill Boland, bénévole dévoué de Patinage Canada, qui a contribué à façonner le Patinage Canada que nous connaissons aujourd’hui

septembre 8, 2020/0 Commentaires/dans Nouvelles en vedette /par Skate Canada

Plus d’une décennie plus tard, vous vous rendez compte que le sourire n’a jamais vraiment quitté le visage de Bill Boland.

À l’été 2010, Bill, une force d’impulsion de la candidature de sa ville d’adoption, London, en Ontario pour la tenue des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2013, était ravi et presque euphorique, après que le joyau de la couronne des événements de patinage artistique ait été attribué à cette ville du sud‑ouest de l’Ontario.

Au cours d’une carrière bénévole s’échelonnant sur quatre décennies, ce fut certainement l’un de ses moments les plus fiers.

Bill est décédé le 26 août, après une courageuse lutte contre le cancer. On se souvient de lui comme ancien président de la Section de l’ouest de l’Ontario, membre du conseil d’administration, président du comité des finances et membre honoraire de Patinage Canada, ainsi que de bénévole infatigable de patinage artistique qui a passé une grande partie de sa vie à redonner à ce sport.

Chaque fois que ces Championnats du monde de 2013 étaient mentionnés dans la conversation, le visage de Bill rayonnait de fierté. L’affable et charismatique cadre du domaine de l’assurance avait un lien personnel avec London 2013 et allait présider l’événement qui a remporté un succès indéniable pour Patinage Canada et la ville.

« Alors qu’il dirigeait son équipe pour faire des Championnats du monde de London l’apogée dont on parle encore aujourd’hui, Bill incarnait l’esprit et la volonté d’un véritable bénévole – passion, engagement, longévité et engagement altruiste. Il a contribué à façonner le Patinage Canada que nous connaissons aujourd’hui », a déclaré la présidente de Patinage Canada, Leanna Caron.

« Respecté par la communauté bénévole, Bill offrait un sens aigu des affaires à notre organisation. C’est grâce à des gens comme lui, qui donnent tellement à notre sport sans rien attendre en retour, que Patinage Canada est l’une des organisations prééminentes de patinage artistique au monde. Il manquera à tous les membres de la famille de Patinage Canada. »

En raison des efforts que Bill a déployés pour la tenue des Championnats du monde 2013 à London, il a été honoré par le prix du sportif de l’année 2014 de London. Il a également reçu le Prix du Gouverneur général pour l’entraide, en mars 2013, juste avant que London accueille les Championnats du monde. On lui a également conféré le prix de l’Ontario Sports Council pour son engagement de toute une vie envers le sport.

Il laisse dans le deuil Maureen, son épouse depuis 50 ans, ses filles Tammy et Traci Lynn et sa petite-fille Hailey.

Bill s’est joint au conseil d’administration du Club de patinage de London il y a 40 ans, est devenu président de la Section de l’ouest de l’Ontario, puis a siégé pendant de nombreuses années au conseil d’administration de Patinage Canada, en plus d’être membre de bon nombre de ses comités. Son ton calme, son sens de l’équité, ses compétences financières et sa grande expérience des affaires amélioraient toutes les délibérations, aidant ces organismes à faire progresser avec succès le sport du patinage artistique.

De plus, grâce à ses encouragements, il a aidé à ouvrir la voie aux meilleurs patineurs artistiques, dont la championne canadienne à six reprises, Jennifer Robinson, et les champions du monde et olympiques de danse sur glace, Tessa Virtue et Scott Moir.

En janvier, Bill a assisté aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, à Mississauga, où il a vu Jennifer Robinson intronisée au Temple de la renommée de Patinage Canada. Bill, un passionné de sport, était aussi un partisan de longue date des Knights de London, de la Ligue de hockey de l’Ontario.

Il était toujours là avec une poignée de main, un sourire et, le plus souvent, une histoire à raconter.

« Bill a tant donné à notre sport et a toujours fait ce qui était le mieux pour Patinage Canada et nos athlètes », a déclaré Mike Slipchuk, directeur de Haute performance de Patinage Canada.

« Bill a façonné un environnement pour les jeunes, les champions et les gens », a ajouté la présidente, Leanna Caron.

 

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/09/Boland-New-Site-900x450-1.jpg 450 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2019/09/Patinage-Canada-color.jpg Skate Canada2020-09-08 09:43:022020-09-08 09:51:35En souvenir de Bill Boland, bénévole dévoué de Patinage Canada, qui a contribué à façonner le Patinage Canada que nous connaissons aujourd’hui

Une histoire de fierté : « C’est à se demander s’il y a quelque chose qui ne va pas avec nous »

juin 29, 2020/0 Commentaires/dans Non classifié(e), Nouvelles en vedette /par Skate Canada

Juin est le mois de la Fierté, une occasion de mettre en valeur et de célébrer la communauté LGBTQI2S. Patinage Canada a fait et continue à faire un travail substantiel relativement à l’inclusion des personnes LGBTQI2S, mais nous savons qu’il reste des travaux cruciaux à accomplir en matière d’inclusion, au sujet de la race, l’origine ethnique, l’indigénéité, la religion, la classe, la taille et la capacité, ainsi que leurs chevauchements.

 Dans le but d’appuyer un environnement inclusif, en ce mois de la Fierté, nous partageons des histoires personnelles de membres de notre communauté de patinage. Voici l’histoire de Dr. William Bridel.

J’ai commencé à patiner à l’âge de quatre ans. Le but, à l’époque, était d’apprendre les habiletés de base pour que je puisse jouer au hockey lorsque je serais plus âgé. Le hockey, pour moi, n’était pas au programme. Je suis tombé amoureux du mouvement et de la musique que le patinage offrait et, avant même de savoir comment freiner, j’ai appris par moi-même à faire des sauts et des pirouettes… et à me balancer mes hanches en écoutant la chanson Shake Your Booty.

Grandir dans les années 1970, comme patineur artistique masculin, était un vrai cauchemar. Les années 1980 n’étaient pas beaucoup mieux. Et, les années 90 non plus, à vrai dire. Je sais que je ne suis pas le seul patineur masculin à avoir été victime d’intimidation et je sais aussi que les garçons, partout au pays, continuent à se faire ridiculiser en raison de leur implication dans ce sport. Mais, quand vous êtes gai et qu’on vous appelle « pédé », « tapette », et « fifi » tous les jours, simplement parce que vous faites du patinage artistique, ça blesse profondément. Vous ne pouvez facilement hausser les épaules face à ce que les gens croient à tort, à votre sujet, parce que vous – horreur – ne jouez pas au hockey. Quand vous savez que vous êtes gai ou « queer » et qu’on vous appelle tous ces noms, quand on vous pousse, vous bouscule et vous donne des coups de pied et même pire, c’est quelque chose que vous n’oubliez pas. C’est un ressentiment qui couve. C’est à se demander s’il y a quelque chose qui ne va pas avec nous. Parce que, après tout, ce sont clairement des choses terribles qu’on vous appelle. Personne ne devrait vouloir personnifier ces insultes. Mais, on sait que c’est vrai. Et, le silence règne dans le sport que vous aimez. Quand personne ne parle du fait qu’il y a d’autres patineurs gais, quand on n’a pas de modèles de rôle à admirer… c’est atroce. C’est ce que je savais en grandissant. C’est ce que j’ai vécu en grandissant. Et, c’était vraiment, vraiment dégueulasse.

Mais j’adorais patiner à ce moment et encore aujourd’hui. J’ai été impliqué dans le sport de nombreuses façons différentes depuis mes débuts chancelants au Club de patinage d’Aurora (je dis chancelant parce que j’ai échoué ma première tentative pour obtenir l’écusson de débutant (imaginez ma consternation). Depuis, j’ai participé à quelques championnats nationaux et à un événement international, j’ai réussi quatre tests or, j’ai été juge, évaluateur, bénévole, j’ai travaillé au bureau national et j’ai fait divers projets de recherche conjointement avec Patinage Canada, au cours des dernières années. J’ai (presque) toujours été un partisan du sport. Il y a certainement eu des moments, au fil des ans, où le fait d’être passionné du sport n’était pas ce qui était le plus facile; mais il y a aussi de nombreux bons souvenirs. En voici l’un d’eux.

La saison 1992-1993 a été ma dernière année de compétition. À ce stade de ma carrière, j’avais concouru en patinage en simple et en couple, mais à l’été 1991, j’ai essayé de me réinventer en tant que danseur sur glace. Ma partenaire, au cours de ma dernière saison, était Kristin Borger et nous représentions le Manitoba. Nous nous sommes qualifiés de justesse pour les championnats nationaux, terminant en cinquième place aux championnats de division (vous vous en souvenez?). Kristin était une partenaire incroyable parce qu’elle avait une telle « joie de vivre »; l’entraînement était amusant, les compétitions étaient amusantes et la socialisation l’était aussi. J’étais, à ce moment-là, complètement ouvert à propos ma sexualité avec mes amis, ma famille, ainsi que les entraîneurs et les patineurs avec lesquels je m’entraînais; un processus lent et prudent amorcé quatre ans plus tôt.

Mais, un silence énorme planait toujours dans le monde du patinage au sujet de la sexualité, et encore plus relativement aux nombreux jeunes hommes incroyablement talentueux de notre sport, qui succombaient à des maladies liées au sida. Ceci s’est poursuivi jusqu’à ce que Tracy Wilson, Brian Orser et beaucoup d’autres membres de la famille du patinage organisent un spectacle sur glace intitulé Skate The Dream, un événement de collecte de fonds et de sensibilisation à la mémoire du grand Rob McCall, qui était décédé en 1991. Je me souviens d’avoir assisté au spectacle à la Varsity Arena, à Toronto, avec ma mère et quelques amis. Ce fut une soirée incroyable et j’étais rempli du plus grand respect pour les patineurs qui y participaient. Je me souviens d’avoir pensé, ce soir-là, qu’on avait peut-être brisé le silence. Mais, rétrospectivement, ce n’était, que temporaire.

Alors, où la danse sur glace et Kristin s’inscrivent dans tout ça? En mai 1993, Kristin et moi avons été invités à prendre part au Manitoba Bursary Show, tenu au Winnipeg Winter Club. J’avais une idée dont j’ai fait part à Kristin. Sans hésiter, elle a accepté. Vous voyez, Kristin est ce que nous appellerions maintenant un « alliée »; ce terme n’existait pas nécessairement à l’époque, du moins pas de la façon dont nous l’utilisons aujourd’hui. Un allié de la communauté LGBTQI2S+ non seulement aime et appuie les personnes LGBTQI2S+ dans sa vie, mais prend des mesures pour faire avancer l’équité, s’exprime contre les injustices sociales et rend public son soutien de ses amis et membres de sa famille qui sont gais. C’est ce que représentait Kristin, en 1993. Mon idée? Je voulais que Kristin et moi exécutions notre programme avec une chanson d’Elton John, datant de 1992, appelée The Last Song. Les paroles portent sur un père qui essaie de se racheter auprès de son fils, avec qui il s’était brouillé et qui est gai et mourant d’une maladie liée au sida. Nous étions complètement vêtus de noir avec des rubans rouges, un symbole de solidarité pour les personnes atteintes de VIH/sida. La plupart des gens n’ont probablement pas compris le message, mais pour moi, ce fut un moyen puissant de faire part du chagrin et du sentiment de perte que je vivais personnellement et de l’impuissance que je ressentais. Kristin a appuyé cette idée et nous avons chorégraphié ensemble le programme; elle n’a jamais demandé pourquoi c’était important pour moi. Elle le savait. Je ne sais pas si je ne l’ai jamais bien remerciée ou lui ai dit à quel point ce moment était essentiel pour moi dans ma vie. Cette performance s’est avérée être ma dernière comme « amateur » et elle demeure pour moi, aujourd’hui, l’un de mes souvenirs les plus fiers dans le sport.

Je me demande souvent quelles sensationnelles contributions ces jeunes hommes que nous avons perdus, à cause du sida, auraient faites à notre sport et dans notre monde. J’espère que certains d’entre vous se le demandent aussi; ils le méritent bien.

Et, Kristin, pour toi, un « merci » attendu depuis longtemps, mais sincère!

Patinage Canada remercie William d’avoir partagé leur histoire et sensibilisé la communauté du patinage. Si vous êtes membre de la communauté de patinage LGBTQI2S+ et que vous souhaitez partager votre histoire personnelle, veuillez nous envoyer un courriel à [email protected].

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/06/Pride-Month-Header-900x450-1.jpg 450 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2019/09/Patinage-Canada-color.jpg Skate Canada2020-06-29 12:01:122021-01-07 12:10:28Une histoire de fierté : « C’est à se demander s’il y a quelque chose qui ne va pas avec nous »

Profil de Fierté: « Tous les progrès que nous avons faits et tout ce qui nous reste à accomplir »

juin 19, 2020/0 Commentaires/dans Nouvelles en vedette /par Skate Canada

Juin est le mois de la Fierté, une occasion de mettre en valeur et de célébrer la communauté LGBTQI2S. Patinage Canada a fait et continue à faire un travail substantiel relativement à l’inclusion des personnes LGBTQI2S, mais nous savons qu’il reste des travaux cruciaux à accomplir en matière d’inclusion, au sujet de la race, l’origine ethnique, l’indigénéité, la religion, la classe, la taille et la capacité, ainsi que leurs chevauchements

Dans le but d’appuyer un environnement inclusif, en ce mois de la Fierté, nous partageons des histoires personnelles de membres de notre communauté de patinage. Voici l’histoire de HM.

J’ai commencé à patiner après avoir regardé les Jeux olympiques de 1988 et insisté auprès de ma mère que je voulais faire du « patinage de fantaisie ». Étant des parents qui m’appuyaient et m’encourageaient, ils m’ont inscrite à des cours récréatifs, puis à Patinage Plus, où je suis rapidement tombée en amour avec notre sport.

Notre club encourageait l’embauche d’un entraîneur privé autour du niveau novice I de Patinage Plus, dans l’espoir d’établir une relation solide avec l’entraîneur privé, avant de passer au niveau junior. J’ai choisi un homme enjoué, mais sérieux, qui m’a poussée à me dépasser, à un jeune âge, et insisté que je fasse toujours de mon mieux. Je l’aimais beaucoup et j’étais désespérément attachée à lui, à la fin de la première leçon.

Malheureusement, cette relation entraîneur-patineur a pris fin avant même qu’une année complète ne se soit écoulée. Malgré de nombreuses objections de parents (y compris les miens) et les objections d’entraîneurs collègues, son contrat renouvelé depuis de nombreuses années ne l’a pas été pour l’année suivante, lorsque le conseil d’administration du club a, en quelque sorte, pris connaissance de sa sexualité. Étant si jeune à l’époque, cette raison n’a pas été partagée avec moi et ce fut plusieurs années avant que quelqu’un ne me dise la vérité. À ce jour, je suis certaine que j’ignore une partie de l’histoire, mais je n’ai pas été en mesure de le retrouver depuis. Je me souviens d’avoir dit au revoir – je pleurais à chaudes larmes et ma mère a dû me porter dans ses bras jusqu’à la voiture. Elle a dit qu’il était aussi parti en pleurant.

Après ce premier été, j’ai presque cessé de patiner. Je me souviens que mes parents ont essayé de m’aider à choisir un nouvel entraîneur et de me convaincre de continuer à patiner. Je me rappelle d’avoir regardé la liste d’entraîneurs, reconnaissant chacun d’entre eux, mais d’être sure d’aucuns. Je savais que je voulais un entraîneur plus ferme avec ses patineurs, mais je savais aussi que je voulais un entraîneur qui se soucierait de moi, au moins la moitié autant que mon premier entraîneur. En toute honnêteté, je ne voulais pas de nouvel entraîneur, je voulais MON entraîneur. En fin de compte, nous sommes parvenus à un compromis – je patinerais jusqu’à Noël avec mes nouveaux entraîneurs et si je ne voulais toujours plus patiner, je pourrais alors cesser.

Mes nouveaux entraîneurs étaient une équipe composée du mari et de la femme. Je les ai choisis simplement parce qu’ils semblaient stricts; ils avaient une approche pragmatique et leurs patineurs travaillaient dur. Sur papier, leurs rôles étaient très définis. Il était mon entraîneur de danse et offrait de temps à autre des leçons de style libre. Elle m’a appris les figures et, plus tard, les habiletés, en plus de la majorité de mon style libre. Ils sont devenus mes deuxièmes parents. Pendant beaucoup de mes années de formation, plus d’heures d’éveil ont été passées avec eux qu’avec mes parents. J’étais tout aussi heureuse de leur parler de ma vie qu’à mes parents et je m’efforçais d’obtenir autant, sinon plus, leur approbation, leurs éloges et leur affection. Je me souviens d’une règle de « trois choses » instituée à l’école primaire – je pouvais leur dire trois choses par jour avant d’avoir à me concentrer sur la leçon. Je leur parlais de l’école, de mes amis, de ma famille, de ma vie. Je voulais tout leur dire. Je les aimais profondément et je leur dois une immense gratitude – sans leurs efforts pour me convaincre au cours de ce premier automne, j’aurais quitté le patinage, probablement pour toujours, et ma vie aurait été complètement différente. Nous avons passé des années ensemble, de mes premiers tests préliminaires jusqu’au double or. J’ai réussi mes dernières danses or le jour du 55e anniversaire de mon entraîneur et j’ai encore une collection de photos et un amour du champagne depuis ce jour-là. Adolescente, j’ai passé mes étés à la patinoire, pendant plus de 8 heures par jour, faisant à vélo le trajet d’une heure pour l’aller et d’une heure pour le retour, afin d’être en mesure de passer autant de temps que possible avec eux, patinant, m’entraînant et aidant n’importe où ils me laisseraient le faire. Ils m’ont donné des occasions, des responsabilités et un profond sentiment d’appartenance et d’acceptation, qui ont fait de la patinoire l’endroit où je me sentais le mieux, sans savoir pourquoi je me sentais déjà « différente ». J’ai eu la chance d’avoir eu une excellente relation avec eux, qui m’a aidée dans une large mesure à devenir la personne que je suis aujourd’hui, tant comme entraîneure que personne.

J’étais en onzième année avant de reconnaître moi-même mon orientation sexuelle et de commencer à la divulguer à d’autres. Après avoir vu d’autres amis être rejetés par leurs mentors adultes, enseignants et entraîneurs, je n’étais pas sure de pouvoir survivre si cela m’arrivait et je ne pouvais pas le risquer avec les miens. Ce qui semble dramatique était probablement, en vérité, en plein dans le mille. J’ai pris la décision de changer d’entraîneur pour obtenir un entraîneur plus jeune et moins expérimenté, afin de ne pas ressentir de réaction négative (ou perçue comme étant négative), d’une façon aussi aiguë. Je voulais éviter toute déception en moi, en tant que personne, de gens dont je ne pouvais pas tolérer de perdre le respect. En fait, et au détriment de mon propre patinage, à la fin de ma carrière personnelle au patinage, je les ai abandonnés avant qu’ils ne puissent m’abandonner. Clairement, je n’avais pas aucune idée de la façon dont ils réagiraient. Je n’avais pas le courage de risquer qu’ils le découvrent. Je me souviens que mon entraîneure cache ses larmes et de penser qu’au moins elle était déçue de moi pour quelque chose que j’avais choisi, plutôt que quelque chose que je ne pouvais pas choisir. Je me souviens de la dernière accolade avec eux et de quitter la patinoire en courant et sanglotant convulsivement – je savais que j’avais fait une énorme erreur, mais je n’étais pas prête à repenser ma décision parce que c’était encore plus facile que l’alternative, qui ne serait probablement jamais arrivée de toute façon. Tous deux ont quitté notre club très soudainement, immédiatement après, exerçant à plein temps leurs fonctions dans l’autre club où ils enseignaient. Ils étaient restés jusqu’à ce que j’obtienne mon diplôme et que je passe à autre chose; j’étais leur « dernière » dans notre club. Quand je les ai quittés, ils sont aussi partis.

Je n’ai jamais essayé de me racheter auprès de l’un ou de l’autre. Quelques années plus tard, je les croisais régulièrement, lors de compétitions avec mes propres patineurs dans notre section. Bien qu’ils soient toujours cordiaux et polis, nous n’avons jamais été près de nous réconcilier. Je les respecte et les aime tous les deux, bien que je pense encore que le mal que je leur ai causé était bien pire que toute réaction négative dont j’aurais pu avoir à face, d’autant plus qu’à ce jour, aucun d’eux n’a aucune idée des vraies raisons pour lesquelles j’ai choisi de passer ma dernière année de patinage avec quelqu’un d’autre. J’espère que si l’un d’eux voit cet article, près de 20 ans plus tard, ils pourront me pardonner pour tout mal que je leur ai causé et savoir combien appréciés, importants et aimés ils étaient et sont encore.

J’entraîne maintenant à l’autre bout du pays où j’ai grandi, dans un petit club, avec de jeunes athlètes de compétition qui ont de très grands rêves. Je révèle mon orientation sexuelle dans ma vie quotidienne et la majorité des familles avec lesquelles je travaille sont conscientes de ma sexualité et ma partenaire est accueillie lors d’événements, tels que les cérémonies de remise des prix et en tant que bénévole, le cas échéant. Bien que ma technique ait changé au fil des ans, je trouve que mon style d’entraînement est extrêmement similaire à celui de mes anciens entraîneurs. Je me demande souvent comment ils auraient réagi s’ils avaient su la vérité.

Le mois de la Fierté nous permet de voir tous les progrès que nous avons faits et tout ce qui nous reste à accomplir. Personnellement, j’ai l’impression que le rameau d’olivier qu’on tend au cours de ce mois est souvent insuffisant à mesure que les saisons changent, mais avec de nouvelles initiatives, un suivi et de l’éducation, nous pouvons nous assurer que nos athlètes, entraîneurs, membres et bénévoles sont heureux, appuyés et en sécurité, à leurs places, dans notre organisation.

Joyeux mois de la Fierté, Patinage Canada.

Patinage Canada remercie HM d’avoir partagé son histoire et sensibilisé la communauté du patinage. Si vous êtes membre de la communauté de patinage LGBTQI2S+ et que vous souhaitez partager votre histoire personnelle, veuillez nous envoyer un courriel à [email protected].

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/06/Pride-Month-Header-900x450-1.jpg 450 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2019/09/Patinage-Canada-color.jpg Skate Canada2020-06-19 10:00:282020-06-22 11:18:32Profil de Fierté: « Tous les progrès que nous avons faits et tout ce qui nous reste à accomplir »

Huit façons de rendre le patinage plus inclusif pour la communauté LGBTQI2S

juin 17, 2020/0 Commentaires/dans Nouvelles en vedette /par Skate Canada

Juin est le mois de la Fierté, une occasion de mettre en valeur et de célébrer la communauté LGBTQI2S. Patinage Canada a fait et continue à faire un travail substantiel relativement à l’inclusion des personnes LGBTQI2S, mais nous savons qu’il reste des travaux cruciaux à accomplir en matière d’inclusion, au sujet de la race, l’origine ethnique, l’indigénéité, la religion, la classe, la taille et la capacité, ainsi que leurs chevauchements.

Dans le cadre de ces travaux, Patinage Canada aimerait partager les façons suivantes de rendre le patinage plus inclusif pour la communauté LGBTQI2S. Nous tenons à remercier le William Bridel, Ph. D., d’avoir rassemblé ces renseignements pour nous et du travail qu’il continue à faire, afin d’éduquer et de fournir des conseils alors que nous nous efforçons de créer un environnement inclusif pour tous.

  1. Écoutez les membres et les personnes LGBTQI2S de votre communauté avec empathie, respect et compassion. Leurs histoires sont des sources valables et importantes d’information et de connaissances!
  2. Éduquez-vous et éduquez les autres. De nombreuses excellentes ressources offertes fournissent des renseignements généraux et particuliers au sport, en ce qui a trait à l’inclusion des personnes LGBTQI2S, et se trouvent sur le site Web de Patinage Canada, à https://skatecanada.ca/fr/sport-securitaire/. À titre d’exemple précis, encouragez les entraîneurs et les bénévoles à participer à un webinaire Montrer le chemin de Femmes et sport au Canada ou réservez un atelier pour votre club, votre région ou section (https://womenandsport.ca/fr/accueil/).
  3. Réfléchissez de façon critique à vos propres idées sur le genre, l’identité de genre et l’expression de genre : est-ce que certains des concepts que vous tenez pour acquis à propos de la féminité et de la masculinité ont un impact sur les gens dans votre vie? Par exemple, en tant qu’officiel, connaissez-vous les règlements révisés sur les costumes dans le sport? Comment appuierez-vous les choix que font les patineurs, les entraîneurs ou leurs parents ou tuteurs?
  4. Ne faites pas de suppositions au sujet de l’identité des gens ou de leurs relations et ne divulguez jamais l’orientation d’une personne; leur histoire relativement à leur identité de genre ou sexualité est la leur à partager, à moins qu’on ne vous ait donné la permission explicite d’en parler à d’autres.
  5. Engagez-vous à utiliser un langage et des images qui sont inclusifs. Par exemple, utilisez les pronoms et les noms que choisissent ces personnes. Lors de la rédaction de documents, utilisez par exemple, « on » au lieu de « il/elle » et « athlètes » au lieu de termes sexospécifiques. Vous pouvez utiliser des mots tels que « gens » ou « tout le monde » au lieu de « mesdames et messieurs » et les groupes ne devraient jamais être appelés « les gars ». Si vous devez demander des renseignements sur les parents des athlètes, utilisez l’expression parent/tuteur et prévoyez de l’espace pour y inscrire deux noms ou plus; évitez d’utiliser les termes mère et père, car les familles se présentent sous toute forme!
  6. Affichez des symboles LGBTQI2S, tels que l’affiche d’espace positif de Femmes et sport au Canada (https://womenandsport.ca/fr/accueil/) ou des autocollants de Fierté Patinage Canada sur un babillard du club, un site Web, la fenêtre d’un bureau de patinage ou d’une salle d’entraîneur ou sur vous-même (p. ex., tasse à café, bouteille d’eau, sac à patins). Pourquoi ne pas participer aux défilés locaux de la fierté en tant que club ou section? La représentation compte!
  7. Répondez aux demandes et questions concernant les vestiaires. Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (https://cces.ca/fr) compte des lignes directrices sur les pratiques exemplaires pour le sport. Des recommandations particulières au patinage sont en cours d’élaboration et, une fois mises au point, elles seront diffusées sur le site Web de Patinage Canada.
  8. Collaborez avec d’autres organismes de votre collectivité pour offrir des occasions d’apprentissage à vos membres (p. ex., PFLAG, organismes de Fierté, organismes de lutte contre l’intimidation, écoles, le programme #UneÉquipe et le projet You Can Play du Comité olympique canadien, etc.).

En général, efforcez-vous de créer un espace inclusif avant d’apprendre que vous devez le faire. Soyez prêt à être brave : élevez-vous contre ce que vous entendez ou lisez dans les médias sociaux qui indique toute LGBTQphobie. Cherchez à créer des espaces sûrs. Un sport accueillant et inclusif est bénéfique lorsque les gens sont libres de poursuivre l’excellence personnelle.

Rédigé pour Patinage Canada par William Bridel, Ph. D. (Faculté de kinésiologie, Université de Calgary)

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/06/Pride-Month-Header-900x450-1.jpg 450 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2019/09/Patinage-Canada-color.jpg Skate Canada2020-06-17 07:43:412020-06-22 11:18:05Huit façons de rendre le patinage plus inclusif pour la communauté LGBTQI2S
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