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Perspective et espoir de Kirsten Moore-Towers et Michael Marinaro en ces temps difficiles

octobre 16, 2020/par Skate Canada

Alors que la saison de patinage la plus incertaine se pointe à l’horizon, Kirsten Moore-Towers et Michael Marinaro ont trouvé une lueur d’espoir pendant ces temps durs.

De retour sur la glace, à présent, pour une saison qui suscite plus de questions que de réponses, en raison de la pandémie mondiale de COVID‑19, les doubles champions canadiens de patinage en couple restent optimistes et sont impatients de reprendre là où ils se trouvaient lorsque la saison 2019-2020 a été brusquement interrompue, en mars.

« Nous sommes de retour sur la glace depuis un certain temps maintenant et nous nous préparons du mieux que nous le puissions », a déclaré Kirsten, à leur lieu d’entraînement à Oakville, en Ontario.

« Nous avons toujours su quels étaient nos objectifs et nous savons que nous sommes capables de les atteindre. Le temps d’arrêt vous donne vraiment une chance de penser et d’évaluer comment vous pouvez vous améliorer. Il est facile de se rappeler pourquoi nous sommes ici et pourquoi nous faisons cela. »

« À l’heure actuelle, nous ne savons pas exactement pour quels événements nous nous entraînons, mais à un moment donné cette occasion se présentera et nous voudrons être prêts à ce moment », a ajouté Michael.

Après la saison 2019-2020, au cours de laquelle ils ont remporté leur deuxième titre national consécutif et ajouté une paire de médailles d’argent sur le circuit du Grand Prix ISU, le tandem se prépare pour une nouvelle saison comme il le ferait normalement.

À l’heure actuelle, l’incertitude est la nouvelle réalité.

« Quelle que soit la situation actuelle, nous devons croire que nous concourrons quelque part », ajoute Kirsten.

« C’est l’état d’esprit que nous adoptons dans notre entraînement quotidien, donc quand une compétition aura lieu, nous serons prêts. Il ne nous reste que quelques années dans notre carrière, alors nous voulons passer notre temps à faire ce que nous aimons. »

« Compte tenu de toute l’incertitude, nous cherchons simplement à progresser un peu chaque jour », signale Michael. « Nous essayons simplement de nous perfectionner ensemble et de nous améliorer. Le temps d’arrêt a juste renforcé que nous devons profiter du processus et confirmé que nous aimons ce que nous faisons. »

Même en ces temps difficiles dans notre monde, Kirsten et Michael préfèrent voir le verre à moitié plein.

Après tout, aussi douloureuse qu’elle puisse être, la perspective est parfois un don.

Il y a près de sept mois, juste après le début de la quarantaine en mars, Michael a appelé sa grand-mère à l’aide de l’appli FaceTime. Charlotte Jones était passionnée de patinage et l’une des plus grandes admiratrices de Michael. Durant l’appel, il a remarqué que sa grand‑mère avait de la difficulté à respirer, mais il n’y a pas porté trop attention.

Ce fut sa dernière conversation avec elle.

Le lendemain, Charlotte Jones a été transportée à l’hôpital et, un jour plus tard, le 31 mars, elle est décédée des complications de la COVID‑19.

Et, juste comme ça, elle est partie.

« C’était inattendu et ce fut une perte énorme pour notre famille », a dit Michael. « Son décès a vraiment mis les choses en perspective. Le sport a pris une place secondaire. Cette situation, au cours des derniers mois, est tellement plus importante que le sport. »

« Ce fut une perte pour Mike et je suis d’accord, ceci a vraiment replacé les choses dans leur contexte », a affirmé Kirsten. « Vous vous rendez compte de ce qui est vraiment important dans la vie. »

« Ce fut une période difficile non seulement pour Mike, mais pour beaucoup de gens, mais c’était bien de voir des gens partager leurs dons et leurs talents à travers le monde. J’ai constaté beaucoup de positivité chez les gens et une collaboration que je n’avais pas vue auparavant. »

Lorsque la quarantaine a commencé, Kirsten et Michael, comme beaucoup d’autres, ont pensé que le hiatus serait de courte durée, peut-être quelques semaines seulement. Au fil du temps, tous deux se sont rendu compte qu’ils devaient s’occuper pendant leur surplus de temps libre.

« J’ai beaucoup enseigné », a soutenu Kirsten, ajoutant qu’elle était reconnaissante que Skate Oakville offre des séances virtuelles pour garder les patineurs actifs, tant mentalement que physiquement. « Je plaisantais que j’étais excitée que la quarantaine prenne fin, afin que je puisse être moins occupée. Cette pause m’a permis de comprendre ce qui me passionne et ce que je suis capable de bien faire. »

Michael a profité de la pause pour passer du temps en plein air avec Dame nature.

« Après avoir été enfermé dans une patinoire depuis les 25 dernières années, j’ai eu la chance de me retrouver à l’extérieur, pendant la quarantaine, et de faire beaucoup de camping et d’activités de plein air que je n’ai pas normalement l’occasion de faire », a-t-il dit.

Michael a aussi appris à jouer au disque-golf.

« Je ne suis pas encore très bon, mais j’essaie de m’améliorer », a-t-il ajouté en riant.

Leur nouvelle perspective leur a permis de se rendre compte qu’ils approchent probablement du crépuscule de leur carrière de compétition. Kirsten et Michael estiment qu’il leur reste encore des choses à accomplir et ils ne veulent pas rater ces moments.

Et, en ces temps sombres, ils ont trouvé un rayon de lumière.

« Nous avons toujours eu une idée claire et concise de qui nous sommes en tant qu’athlètes et en tant qu’équipe », déclare Kirsten. « Quand cela n’est pas pris en compte, vous commencez à penser à ce qui déterminera qui vous êtes en tant qu’athlète, pour compléter qui vous êtes en tant qu’être humain. »

« Nous avons travaillé là-dessus toute notre vie. Mais tout à coup, tout ce à quoi vous avez travaillé n’est pas clair. Cette pause nous a donné tous deux l’occasion d’être des personnes bien équilibrées et de comprendre ce que nous voulons faire quand tout ceci sera terminé. »

Mais pour l’instant, cela peut attendre.

 

 

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/10/BehindTheBlades-2020-WebHeader-845x450-FR.jpg 450 845 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2022/08/SC-BI_RGB.340.png Skate Canada2020-10-16 13:59:312020-10-16 11:28:34Perspective et espoir de Kirsten Moore-Towers et Michael Marinaro en ces temps difficiles

Patinage Canada annonce l’équipe nationale de 2020‑2021

septembre 8, 2020/par Skate Canada

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a le plaisir d’annoncer l’équipe nationale de 2020‑2021. Composée de 18 membres, l’équipe comprend trois hommes, trois femmes, deux équipes de patinage en couple et quatre équipes de danse sur glace.

Pour être nommé à l’équipe nationale, un patineur doit se classer parmi les trois meilleurs dans les disciplines seniors de patinage en simple masculin ou féminin, de patinage en couple ou de danse sur glace aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2020 ou parmi les 24 meilleurs aux classements mondiaux de l’ISU et doit concourir durant la saison 2020-2021. Des athlètes peuvent être ajoutés à la discrétion de Patinage Canada, en fonction de nouveaux partenariats de membres actuels ou anciens de l’équipe nationale.

La nomination à l’équipe nationale est en vigueur du 1er septembre 2020 au 30 juin 2021.

Patinage Canada a aussi annoncé les trois équipes qui formeront l’équipe nationale de patinage synchronisé de Patinage Canada. L’équipe nationale de patinage synchronisé se compose des équipes qui terminent parmi les trois premières dans la discipline senior, aux Championnats de patinage synchronisé 2020 de Patinage Canada.

HOMMES
Roman Sadovsky, 21 ans, Vaughn, Ont.
Nam Nguyen, 22 ans, Ajax, Ont.
Keegan Messing, 28 ans, Sherwood Park, Alb.

FEMMES
Emily Bausback, 18 ans, Vancouver, C.-B.
Alison Schumacher, 17 ans, Tecumseh, Ont.
Madeline Schizas, 16 ans, Oakville, Ont.

PATINAGE EN COUPLE
Kirsten Moore-Towers, 28 ans, St. Catharines, Ont. et Michael Marinaro, 28 ans, Sarnia, Ont.
Evelyn Walsh, 19 ans, London, Ont. et Trennt Michaud, 24 ans, Trenton, Ont.

DANSE SUR GLACE
Piper Gilles, 28 ans, Toronto, Ont. et Paul Poirier, 28 ans, Unionville, Ont.
Marjorie Lajoie, 19 ans, Boucherville, Qc et Zachary Lagha, 21 ans, Saint-Hubert, Qc
Carolane Soucisse, 25 ans, Châteauguay, Qc et Shane Firus, 26 ans, North Vancouver, C.-B.
Laurence Fournier Beaudry, 28 ans, Montréal, Qc et Nikolaj Sorensen, 31 ans, Montréal, Qc

PATINAGE SYNCHRONISÉ
Les Suprêmes, du CPA Saint- Léonard
NEXXICE, du Burlington Skating Centre
Nova, du CPS NOVA

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/09/National-Team-New-Site-900x450-1.jpg 450 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2022/08/SC-BI_RGB.340.png Skate Canada2020-09-08 09:55:242020-09-14 10:21:26Patinage Canada annonce l’équipe nationale de 2020‑2021

En souvenir de Bill Boland, bénévole dévoué de Patinage Canada, qui a contribué à façonner le Patinage Canada que nous connaissons aujourd’hui

septembre 8, 2020/par Skate Canada

Plus d’une décennie plus tard, vous vous rendez compte que le sourire n’a jamais vraiment quitté le visage de Bill Boland.

À l’été 2010, Bill, une force d’impulsion de la candidature de sa ville d’adoption, London, en Ontario pour la tenue des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2013, était ravi et presque euphorique, après que le joyau de la couronne des événements de patinage artistique ait été attribué à cette ville du sud‑ouest de l’Ontario.

Au cours d’une carrière bénévole s’échelonnant sur quatre décennies, ce fut certainement l’un de ses moments les plus fiers.

Bill est décédé le 26 août, après une courageuse lutte contre le cancer. On se souvient de lui comme ancien président de la Section de l’ouest de l’Ontario, membre du conseil d’administration, président du comité des finances et membre honoraire de Patinage Canada, ainsi que de bénévole infatigable de patinage artistique qui a passé une grande partie de sa vie à redonner à ce sport.

Chaque fois que ces Championnats du monde de 2013 étaient mentionnés dans la conversation, le visage de Bill rayonnait de fierté. L’affable et charismatique cadre du domaine de l’assurance avait un lien personnel avec London 2013 et allait présider l’événement qui a remporté un succès indéniable pour Patinage Canada et la ville.

« Alors qu’il dirigeait son équipe pour faire des Championnats du monde de London l’apogée dont on parle encore aujourd’hui, Bill incarnait l’esprit et la volonté d’un véritable bénévole – passion, engagement, longévité et engagement altruiste. Il a contribué à façonner le Patinage Canada que nous connaissons aujourd’hui », a déclaré la présidente de Patinage Canada, Leanna Caron.

« Respecté par la communauté bénévole, Bill offrait un sens aigu des affaires à notre organisation. C’est grâce à des gens comme lui, qui donnent tellement à notre sport sans rien attendre en retour, que Patinage Canada est l’une des organisations prééminentes de patinage artistique au monde. Il manquera à tous les membres de la famille de Patinage Canada. »

En raison des efforts que Bill a déployés pour la tenue des Championnats du monde 2013 à London, il a été honoré par le prix du sportif de l’année 2014 de London. Il a également reçu le Prix du Gouverneur général pour l’entraide, en mars 2013, juste avant que London accueille les Championnats du monde. On lui a également conféré le prix de l’Ontario Sports Council pour son engagement de toute une vie envers le sport.

Il laisse dans le deuil Maureen, son épouse depuis 50 ans, ses filles Tammy et Traci Lynn et sa petite-fille Hailey.

Bill s’est joint au conseil d’administration du Club de patinage de London il y a 40 ans, est devenu président de la Section de l’ouest de l’Ontario, puis a siégé pendant de nombreuses années au conseil d’administration de Patinage Canada, en plus d’être membre de bon nombre de ses comités. Son ton calme, son sens de l’équité, ses compétences financières et sa grande expérience des affaires amélioraient toutes les délibérations, aidant ces organismes à faire progresser avec succès le sport du patinage artistique.

De plus, grâce à ses encouragements, il a aidé à ouvrir la voie aux meilleurs patineurs artistiques, dont la championne canadienne à six reprises, Jennifer Robinson, et les champions du monde et olympiques de danse sur glace, Tessa Virtue et Scott Moir.

En janvier, Bill a assisté aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, à Mississauga, où il a vu Jennifer Robinson intronisée au Temple de la renommée de Patinage Canada. Bill, un passionné de sport, était aussi un partisan de longue date des Knights de London, de la Ligue de hockey de l’Ontario.

Il était toujours là avec une poignée de main, un sourire et, le plus souvent, une histoire à raconter.

« Bill a tant donné à notre sport et a toujours fait ce qui était le mieux pour Patinage Canada et nos athlètes », a déclaré Mike Slipchuk, directeur de Haute performance de Patinage Canada.

« Bill a façonné un environnement pour les jeunes, les champions et les gens », a ajouté la présidente, Leanna Caron.

 

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/09/Boland-New-Site-900x450-1.jpg 450 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2022/08/SC-BI_RGB.340.png Skate Canada2020-09-08 09:43:022020-09-08 09:51:35En souvenir de Bill Boland, bénévole dévoué de Patinage Canada, qui a contribué à façonner le Patinage Canada que nous connaissons aujourd’hui

Une histoire de fierté : « C’est à se demander s’il y a quelque chose qui ne va pas avec nous »

juin 29, 2020/par Skate Canada

Juin est le mois de la Fierté, une occasion de mettre en valeur et de célébrer la communauté LGBTQI2S. Patinage Canada a fait et continue à faire un travail substantiel relativement à l’inclusion des personnes LGBTQI2S, mais nous savons qu’il reste des travaux cruciaux à accomplir en matière d’inclusion, au sujet de la race, l’origine ethnique, l’indigénéité, la religion, la classe, la taille et la capacité, ainsi que leurs chevauchements.

 Dans le but d’appuyer un environnement inclusif, en ce mois de la Fierté, nous partageons des histoires personnelles de membres de notre communauté de patinage. Voici l’histoire de Dr. William Bridel.

J’ai commencé à patiner à l’âge de quatre ans. Le but, à l’époque, était d’apprendre les habiletés de base pour que je puisse jouer au hockey lorsque je serais plus âgé. Le hockey, pour moi, n’était pas au programme. Je suis tombé amoureux du mouvement et de la musique que le patinage offrait et, avant même de savoir comment freiner, j’ai appris par moi-même à faire des sauts et des pirouettes… et à me balancer mes hanches en écoutant la chanson Shake Your Booty.

Grandir dans les années 1970, comme patineur artistique masculin, était un vrai cauchemar. Les années 1980 n’étaient pas beaucoup mieux. Et, les années 90 non plus, à vrai dire. Je sais que je ne suis pas le seul patineur masculin à avoir été victime d’intimidation et je sais aussi que les garçons, partout au pays, continuent à se faire ridiculiser en raison de leur implication dans ce sport. Mais, quand vous êtes gai et qu’on vous appelle « pédé », « tapette », et « fifi » tous les jours, simplement parce que vous faites du patinage artistique, ça blesse profondément. Vous ne pouvez facilement hausser les épaules face à ce que les gens croient à tort, à votre sujet, parce que vous – horreur – ne jouez pas au hockey. Quand vous savez que vous êtes gai ou « queer » et qu’on vous appelle tous ces noms, quand on vous pousse, vous bouscule et vous donne des coups de pied et même pire, c’est quelque chose que vous n’oubliez pas. C’est un ressentiment qui couve. C’est à se demander s’il y a quelque chose qui ne va pas avec nous. Parce que, après tout, ce sont clairement des choses terribles qu’on vous appelle. Personne ne devrait vouloir personnifier ces insultes. Mais, on sait que c’est vrai. Et, le silence règne dans le sport que vous aimez. Quand personne ne parle du fait qu’il y a d’autres patineurs gais, quand on n’a pas de modèles de rôle à admirer… c’est atroce. C’est ce que je savais en grandissant. C’est ce que j’ai vécu en grandissant. Et, c’était vraiment, vraiment dégueulasse.

Mais j’adorais patiner à ce moment et encore aujourd’hui. J’ai été impliqué dans le sport de nombreuses façons différentes depuis mes débuts chancelants au Club de patinage d’Aurora (je dis chancelant parce que j’ai échoué ma première tentative pour obtenir l’écusson de débutant (imaginez ma consternation). Depuis, j’ai participé à quelques championnats nationaux et à un événement international, j’ai réussi quatre tests or, j’ai été juge, évaluateur, bénévole, j’ai travaillé au bureau national et j’ai fait divers projets de recherche conjointement avec Patinage Canada, au cours des dernières années. J’ai (presque) toujours été un partisan du sport. Il y a certainement eu des moments, au fil des ans, où le fait d’être passionné du sport n’était pas ce qui était le plus facile; mais il y a aussi de nombreux bons souvenirs. En voici l’un d’eux.

La saison 1992-1993 a été ma dernière année de compétition. À ce stade de ma carrière, j’avais concouru en patinage en simple et en couple, mais à l’été 1991, j’ai essayé de me réinventer en tant que danseur sur glace. Ma partenaire, au cours de ma dernière saison, était Kristin Borger et nous représentions le Manitoba. Nous nous sommes qualifiés de justesse pour les championnats nationaux, terminant en cinquième place aux championnats de division (vous vous en souvenez?). Kristin était une partenaire incroyable parce qu’elle avait une telle « joie de vivre »; l’entraînement était amusant, les compétitions étaient amusantes et la socialisation l’était aussi. J’étais, à ce moment-là, complètement ouvert à propos ma sexualité avec mes amis, ma famille, ainsi que les entraîneurs et les patineurs avec lesquels je m’entraînais; un processus lent et prudent amorcé quatre ans plus tôt.

Mais, un silence énorme planait toujours dans le monde du patinage au sujet de la sexualité, et encore plus relativement aux nombreux jeunes hommes incroyablement talentueux de notre sport, qui succombaient à des maladies liées au sida. Ceci s’est poursuivi jusqu’à ce que Tracy Wilson, Brian Orser et beaucoup d’autres membres de la famille du patinage organisent un spectacle sur glace intitulé Skate The Dream, un événement de collecte de fonds et de sensibilisation à la mémoire du grand Rob McCall, qui était décédé en 1991. Je me souviens d’avoir assisté au spectacle à la Varsity Arena, à Toronto, avec ma mère et quelques amis. Ce fut une soirée incroyable et j’étais rempli du plus grand respect pour les patineurs qui y participaient. Je me souviens d’avoir pensé, ce soir-là, qu’on avait peut-être brisé le silence. Mais, rétrospectivement, ce n’était, que temporaire.

Alors, où la danse sur glace et Kristin s’inscrivent dans tout ça? En mai 1993, Kristin et moi avons été invités à prendre part au Manitoba Bursary Show, tenu au Winnipeg Winter Club. J’avais une idée dont j’ai fait part à Kristin. Sans hésiter, elle a accepté. Vous voyez, Kristin est ce que nous appellerions maintenant un « alliée »; ce terme n’existait pas nécessairement à l’époque, du moins pas de la façon dont nous l’utilisons aujourd’hui. Un allié de la communauté LGBTQI2S+ non seulement aime et appuie les personnes LGBTQI2S+ dans sa vie, mais prend des mesures pour faire avancer l’équité, s’exprime contre les injustices sociales et rend public son soutien de ses amis et membres de sa famille qui sont gais. C’est ce que représentait Kristin, en 1993. Mon idée? Je voulais que Kristin et moi exécutions notre programme avec une chanson d’Elton John, datant de 1992, appelée The Last Song. Les paroles portent sur un père qui essaie de se racheter auprès de son fils, avec qui il s’était brouillé et qui est gai et mourant d’une maladie liée au sida. Nous étions complètement vêtus de noir avec des rubans rouges, un symbole de solidarité pour les personnes atteintes de VIH/sida. La plupart des gens n’ont probablement pas compris le message, mais pour moi, ce fut un moyen puissant de faire part du chagrin et du sentiment de perte que je vivais personnellement et de l’impuissance que je ressentais. Kristin a appuyé cette idée et nous avons chorégraphié ensemble le programme; elle n’a jamais demandé pourquoi c’était important pour moi. Elle le savait. Je ne sais pas si je ne l’ai jamais bien remerciée ou lui ai dit à quel point ce moment était essentiel pour moi dans ma vie. Cette performance s’est avérée être ma dernière comme « amateur » et elle demeure pour moi, aujourd’hui, l’un de mes souvenirs les plus fiers dans le sport.

Je me demande souvent quelles sensationnelles contributions ces jeunes hommes que nous avons perdus, à cause du sida, auraient faites à notre sport et dans notre monde. J’espère que certains d’entre vous se le demandent aussi; ils le méritent bien.

Et, Kristin, pour toi, un « merci » attendu depuis longtemps, mais sincère!

Patinage Canada remercie William d’avoir partagé leur histoire et sensibilisé la communauté du patinage. Si vous êtes membre de la communauté de patinage LGBTQI2S+ et que vous souhaitez partager votre histoire personnelle, veuillez nous envoyer un courriel à [email protected].

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/06/Pride-Month-Header-900x450-1.jpg 450 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2022/08/SC-BI_RGB.340.png Skate Canada2020-06-29 12:01:122021-01-07 12:10:28Une histoire de fierté : « C’est à se demander s’il y a quelque chose qui ne va pas avec nous »

Profil de Fierté: « Tous les progrès que nous avons faits et tout ce qui nous reste à accomplir »

juin 19, 2020/par Skate Canada

Juin est le mois de la Fierté, une occasion de mettre en valeur et de célébrer la communauté LGBTQI2S. Patinage Canada a fait et continue à faire un travail substantiel relativement à l’inclusion des personnes LGBTQI2S, mais nous savons qu’il reste des travaux cruciaux à accomplir en matière d’inclusion, au sujet de la race, l’origine ethnique, l’indigénéité, la religion, la classe, la taille et la capacité, ainsi que leurs chevauchements

Dans le but d’appuyer un environnement inclusif, en ce mois de la Fierté, nous partageons des histoires personnelles de membres de notre communauté de patinage. Voici l’histoire de HM.

J’ai commencé à patiner après avoir regardé les Jeux olympiques de 1988 et insisté auprès de ma mère que je voulais faire du « patinage de fantaisie ». Étant des parents qui m’appuyaient et m’encourageaient, ils m’ont inscrite à des cours récréatifs, puis à Patinage Plus, où je suis rapidement tombée en amour avec notre sport.

Notre club encourageait l’embauche d’un entraîneur privé autour du niveau novice I de Patinage Plus, dans l’espoir d’établir une relation solide avec l’entraîneur privé, avant de passer au niveau junior. J’ai choisi un homme enjoué, mais sérieux, qui m’a poussée à me dépasser, à un jeune âge, et insisté que je fasse toujours de mon mieux. Je l’aimais beaucoup et j’étais désespérément attachée à lui, à la fin de la première leçon.

Malheureusement, cette relation entraîneur-patineur a pris fin avant même qu’une année complète ne se soit écoulée. Malgré de nombreuses objections de parents (y compris les miens) et les objections d’entraîneurs collègues, son contrat renouvelé depuis de nombreuses années ne l’a pas été pour l’année suivante, lorsque le conseil d’administration du club a, en quelque sorte, pris connaissance de sa sexualité. Étant si jeune à l’époque, cette raison n’a pas été partagée avec moi et ce fut plusieurs années avant que quelqu’un ne me dise la vérité. À ce jour, je suis certaine que j’ignore une partie de l’histoire, mais je n’ai pas été en mesure de le retrouver depuis. Je me souviens d’avoir dit au revoir – je pleurais à chaudes larmes et ma mère a dû me porter dans ses bras jusqu’à la voiture. Elle a dit qu’il était aussi parti en pleurant.

Après ce premier été, j’ai presque cessé de patiner. Je me souviens que mes parents ont essayé de m’aider à choisir un nouvel entraîneur et de me convaincre de continuer à patiner. Je me rappelle d’avoir regardé la liste d’entraîneurs, reconnaissant chacun d’entre eux, mais d’être sure d’aucuns. Je savais que je voulais un entraîneur plus ferme avec ses patineurs, mais je savais aussi que je voulais un entraîneur qui se soucierait de moi, au moins la moitié autant que mon premier entraîneur. En toute honnêteté, je ne voulais pas de nouvel entraîneur, je voulais MON entraîneur. En fin de compte, nous sommes parvenus à un compromis – je patinerais jusqu’à Noël avec mes nouveaux entraîneurs et si je ne voulais toujours plus patiner, je pourrais alors cesser.

Mes nouveaux entraîneurs étaient une équipe composée du mari et de la femme. Je les ai choisis simplement parce qu’ils semblaient stricts; ils avaient une approche pragmatique et leurs patineurs travaillaient dur. Sur papier, leurs rôles étaient très définis. Il était mon entraîneur de danse et offrait de temps à autre des leçons de style libre. Elle m’a appris les figures et, plus tard, les habiletés, en plus de la majorité de mon style libre. Ils sont devenus mes deuxièmes parents. Pendant beaucoup de mes années de formation, plus d’heures d’éveil ont été passées avec eux qu’avec mes parents. J’étais tout aussi heureuse de leur parler de ma vie qu’à mes parents et je m’efforçais d’obtenir autant, sinon plus, leur approbation, leurs éloges et leur affection. Je me souviens d’une règle de « trois choses » instituée à l’école primaire – je pouvais leur dire trois choses par jour avant d’avoir à me concentrer sur la leçon. Je leur parlais de l’école, de mes amis, de ma famille, de ma vie. Je voulais tout leur dire. Je les aimais profondément et je leur dois une immense gratitude – sans leurs efforts pour me convaincre au cours de ce premier automne, j’aurais quitté le patinage, probablement pour toujours, et ma vie aurait été complètement différente. Nous avons passé des années ensemble, de mes premiers tests préliminaires jusqu’au double or. J’ai réussi mes dernières danses or le jour du 55e anniversaire de mon entraîneur et j’ai encore une collection de photos et un amour du champagne depuis ce jour-là. Adolescente, j’ai passé mes étés à la patinoire, pendant plus de 8 heures par jour, faisant à vélo le trajet d’une heure pour l’aller et d’une heure pour le retour, afin d’être en mesure de passer autant de temps que possible avec eux, patinant, m’entraînant et aidant n’importe où ils me laisseraient le faire. Ils m’ont donné des occasions, des responsabilités et un profond sentiment d’appartenance et d’acceptation, qui ont fait de la patinoire l’endroit où je me sentais le mieux, sans savoir pourquoi je me sentais déjà « différente ». J’ai eu la chance d’avoir eu une excellente relation avec eux, qui m’a aidée dans une large mesure à devenir la personne que je suis aujourd’hui, tant comme entraîneure que personne.

J’étais en onzième année avant de reconnaître moi-même mon orientation sexuelle et de commencer à la divulguer à d’autres. Après avoir vu d’autres amis être rejetés par leurs mentors adultes, enseignants et entraîneurs, je n’étais pas sure de pouvoir survivre si cela m’arrivait et je ne pouvais pas le risquer avec les miens. Ce qui semble dramatique était probablement, en vérité, en plein dans le mille. J’ai pris la décision de changer d’entraîneur pour obtenir un entraîneur plus jeune et moins expérimenté, afin de ne pas ressentir de réaction négative (ou perçue comme étant négative), d’une façon aussi aiguë. Je voulais éviter toute déception en moi, en tant que personne, de gens dont je ne pouvais pas tolérer de perdre le respect. En fait, et au détriment de mon propre patinage, à la fin de ma carrière personnelle au patinage, je les ai abandonnés avant qu’ils ne puissent m’abandonner. Clairement, je n’avais pas aucune idée de la façon dont ils réagiraient. Je n’avais pas le courage de risquer qu’ils le découvrent. Je me souviens que mon entraîneure cache ses larmes et de penser qu’au moins elle était déçue de moi pour quelque chose que j’avais choisi, plutôt que quelque chose que je ne pouvais pas choisir. Je me souviens de la dernière accolade avec eux et de quitter la patinoire en courant et sanglotant convulsivement – je savais que j’avais fait une énorme erreur, mais je n’étais pas prête à repenser ma décision parce que c’était encore plus facile que l’alternative, qui ne serait probablement jamais arrivée de toute façon. Tous deux ont quitté notre club très soudainement, immédiatement après, exerçant à plein temps leurs fonctions dans l’autre club où ils enseignaient. Ils étaient restés jusqu’à ce que j’obtienne mon diplôme et que je passe à autre chose; j’étais leur « dernière » dans notre club. Quand je les ai quittés, ils sont aussi partis.

Je n’ai jamais essayé de me racheter auprès de l’un ou de l’autre. Quelques années plus tard, je les croisais régulièrement, lors de compétitions avec mes propres patineurs dans notre section. Bien qu’ils soient toujours cordiaux et polis, nous n’avons jamais été près de nous réconcilier. Je les respecte et les aime tous les deux, bien que je pense encore que le mal que je leur ai causé était bien pire que toute réaction négative dont j’aurais pu avoir à face, d’autant plus qu’à ce jour, aucun d’eux n’a aucune idée des vraies raisons pour lesquelles j’ai choisi de passer ma dernière année de patinage avec quelqu’un d’autre. J’espère que si l’un d’eux voit cet article, près de 20 ans plus tard, ils pourront me pardonner pour tout mal que je leur ai causé et savoir combien appréciés, importants et aimés ils étaient et sont encore.

J’entraîne maintenant à l’autre bout du pays où j’ai grandi, dans un petit club, avec de jeunes athlètes de compétition qui ont de très grands rêves. Je révèle mon orientation sexuelle dans ma vie quotidienne et la majorité des familles avec lesquelles je travaille sont conscientes de ma sexualité et ma partenaire est accueillie lors d’événements, tels que les cérémonies de remise des prix et en tant que bénévole, le cas échéant. Bien que ma technique ait changé au fil des ans, je trouve que mon style d’entraînement est extrêmement similaire à celui de mes anciens entraîneurs. Je me demande souvent comment ils auraient réagi s’ils avaient su la vérité.

Le mois de la Fierté nous permet de voir tous les progrès que nous avons faits et tout ce qui nous reste à accomplir. Personnellement, j’ai l’impression que le rameau d’olivier qu’on tend au cours de ce mois est souvent insuffisant à mesure que les saisons changent, mais avec de nouvelles initiatives, un suivi et de l’éducation, nous pouvons nous assurer que nos athlètes, entraîneurs, membres et bénévoles sont heureux, appuyés et en sécurité, à leurs places, dans notre organisation.

Joyeux mois de la Fierté, Patinage Canada.

Patinage Canada remercie HM d’avoir partagé son histoire et sensibilisé la communauté du patinage. Si vous êtes membre de la communauté de patinage LGBTQI2S+ et que vous souhaitez partager votre histoire personnelle, veuillez nous envoyer un courriel à [email protected].

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/06/Pride-Month-Header-900x450-1.jpg 450 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2022/08/SC-BI_RGB.340.png Skate Canada2020-06-19 10:00:282020-06-22 11:18:32Profil de Fierté: « Tous les progrès que nous avons faits et tout ce qui nous reste à accomplir »

Les moments difficiles, une occasion de dire merci

avril 2, 2020/par Skate Canada

En ces temps incertains pour notre organisation, nos collectivités et notre monde, nous voulons assurer notre famille de Patinage Canada que c’est ensemble que nous faisons face à cette situation.

Merci de prendre les précautions nécessaires et de faire ce que vous pouvez pour limiter la propagation de la COVID-19. En travaillant ensemble et en allant un peu plus loin, en tant qu’organisation et en tant que voisins, nous pouvons faire une différence.

Il est difficile de croire qu’il y a quelques semaines à peine, nous nous préparions à accueillir le monde à Montréal, en vue des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020.

Aux athlètes, entraîneurs, officiels, membres du personnel, bénévoles et partisans du monde entier, nous sommes reconnaissants de votre ardeur et de votre dévouement, au cours des trois années de planification menant à des championnats du monde qui, nous savons, auraient retenti de succès. Lorsque nos vies reviendront à la normale et que les portes s’ouvriront à nouveau dans les patinoires, d’un océan à l’autre, nous songerons à Montréal 2020 comme le plus grand événement de patinage qui n’a jamais eu lieu.

Notre monde a changé depuis. À l’heure actuelle, nous sommes confrontés à une réalité, qui non seulement transcende le sport, mais notre vie quotidienne. Comme le reste du monde, nous nous adaptons à la situation. Nous relevons le défi avec flexibilité, résilience et compassion et nous continuerons à agir ainsi aussi longtemps que nous le devrons.

Les moments difficiles sont une occasion d’être là les uns pour les autres, de nous entraider et de prendre soin les uns des autres.

C’est aussi une période de réflexion et de reconnaissance.

Aux meilleurs patineurs au monde, merci de nous avoir inspirés en nous montrant que pour devenir plus forts, nous devons, à un moment donné, vaincre l’adversité.

Aux sections, clubs, écoles de patinage, entraîneurs et officiels à tous les niveaux, aux milliers de bénévoles de Patinage Canada, au personnel de bureau et aux partisans du monde entier, merci de votre dévouement envers notre sport, nos athlètes et notre organisation.

Nous compatissons avec toutes les personnes touchées dans les collectivités, non seulement au Canada, mais dans le monde entier. Nous sommes reconnaissants envers les travailleurs de la santé, les premiers intervenants et le personnel de première ligne. C’est vraiment durant des moments comme ceux-ci que des héros sont créés.

Il s’agit d’une période sans précédent pour nous tous. Aucun manuel à consulter. Nous devons suivre l’exemple des représentants de notre gouvernement et des autorités de la santé et fournir notre part d’efforts pour traverser cette période difficile.

Même en ces moments pénibles, nous devons nous rappeler que cette situation est temporaire. Nos vies et notre organisation reviendront à la normale. Nous en tirerons des leçons et serons, ainsi, plus forts. D’ici là, soyez en sécurité et prêts à vous entraider.

De nous tous à Patinage Canada, restez en bonne santé et #restezchezvous.

Des jours meilleurs nous attendent. Nous nous en sortirons ensemble.

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/04/SC-thank-you.jpg 430 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2022/08/SC-BI_RGB.340.png Skate Canada2020-04-02 11:00:052020-04-04 09:10:06Les moments difficiles, une occasion de dire merci

Rétrospective des Championnats du monde : London 2013

mars 5, 2020/par Skate Canada

Alors qu’approchent les Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020, à Montréal, au Québec, nous continuons à jeter un coup d’œil aux championnats du monde précédemment tenus au Canada. L’édition de 2013 de l’événement, à London, Ont., met fin à cette série de dix articles.

Ce fut peut-être l’époque la plus dominante de l’histoire du patinage artistique canadien.

À l’amorce des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2013, à London, en Ontario, il y avait de grandes attentes pour la nation hôte, alors que l’événement prestigieux du patinage se tiendrait au Canada pour la première fois depuis l’édition de 2006, à Calgary.

Dans ce qui s’est avéré être un dramatique programme libre masculin, Patrick Chan a remporté son troisième titre mondial consécutif, mais ce ne fut pas chose facile. Patrick s’est démené dans son programme libre, tandis que le regretté Denis Ten, du Kazakhstan, a été tout simplement sensationnel, dépassant la meilleure note de sa saison par près de 50 points.

Au terme de son programme, Denis s’est accroupi et a embrassé la glace du Budweiser Gardens.

Malgré ses difficultés, Patrick a obtenu 266,78 points au classement général, moins de 1,3 point d’avance sur Denis. En remportant la médaille d’argent, Denis est devenu le premier patineur du Kazakhstan à mériter une médaille aux championnats du monde. L’Espagnol Javier Fernandez a gagné la médaille de bronze.

Les deux meilleures équipes de danse sur glace au monde se sont à nouveau affrontées à London, avec Tessa Virtue et Scott Moir, médaillés d’or olympiques de 2010 et champions du monde en titre, s’efforçant de tenir à distance Meryl Davis et Charlie White, des États-Unis.

Les Américains ont vaincu leurs principaux rivaux pour reconquérir le titre mondial qu’ils avaient perdu contre les Canadiens, l’année précédente. Meryl et Charlie ont terminé avec un total de 189,56 points, tandis que Tessa et Scott ont enregistré 185,04 points.

Les Russes Tatiana Volosozhar et Maxim Trankov ont dominé l’épreuve de patinage en couple, remportant l’or par 20 points et établissant des records du monde pour le programme libre (149,87 points) et la note totale (225,71 points).

Aliona Savchenko et Robin Szolkowy, d’Allemagne, ont été médaillés d’argent, terminant avec seulement un point d’avance sur les Canadiens Meagan Duhamel et Eric Radford, qui ont été médaillés de bronze. Kirsten Moore-Towers et Dylan Moscovitch ont raté de justesse le podium, se classant en quatrième place.

Meagan et Eric ont remporté deux titres mondiaux consécutifs, en 2015 et 2016.

Chez les femmes, la Sud-Coréenne Yuna Kim, championne olympique de 2010, a fait un retour triomphal aux championnats du monde, gagnant la médaille d’or.

Kaetlyn Osmond, qui a remporté les Internationaux Patinage Canada et le titre canadien durant la saison 2012-2013, a conquis la foule à London, terminant huitième à ses débuts mondiaux. Elle a ensuite remporté le titre mondial en 2018.

Les Championnats du monde ISU de patinage artistique 2013 ont marqué la dernière fois que l’événement a eu lieu au Canada. Depuis 1932, les dix championnats du monde, tenus en sol canadien, ont offert d’innombrables moments inoubliables et de souvenirs aux partisans de patinage.

Et, maintenant, Montréal, c’est à votre tour.

Les billets d’une journée des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020 sont maintenant en vente et peuvent être achetés en ligne sur le site Web montreal2020.com, par téléphone au 1-855-310-2525 ou en personne à la billetterie du Centre Bell.

MÉDAILLÉS DES CHAMPIONNATS DU MONDE DE PATINAGE ARTISTIQUE 2013

DISCIPLINE OR ARGENT BRONZE
Hommes Patrick Chan (CAN) Denis Ten (KAZ) Javier Fernandez (SPA)
Femmes Yu-Na Kim (KOR) Carolina Kostner (ITA) Mao Asada (JPN)
Patinage en couple Tatiana Volosozhar / Maxim Trankov (RUS) Aliona Savchenko / Robin Szolkowy (GER) Meagan Duhamel / Eric Radford (CAN)
Danse sur glace Meryl Davis / Charlie White (USA) Tessa Virtue / Scott Moir (CAN) Ekaterina Bobrova / Dmitri Soloviev (RUS)
https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/03/2013WorldsRewind_Header.jpg 431 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2022/08/SC-BI_RGB.340.png Skate Canada2020-03-05 13:00:492020-03-06 15:47:36Rétrospective des Championnats du monde : London 2013

Rétrospective des Championnats du monde : Calgary 2006

février 27, 2020/par Skate Canada

Alors que se poursuit le compte à rebours des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020, à Montréal, au Québec, jetons un coup d’œil aux championnats du monde précédemment tenus au Canada. Ce neuvième d’une série de dix articles porte sur l’édition de 2006 de l’événement, à Calgary.

Une chose était certaine, au moment des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2006, au Pengrowth Saddledome de Calgary – la porte était grande ouverte pour un changement de la garde.

Les Jeux olympiques d’hiver de 2006 s’étant terminés à Turin, en Italie, quelques semaines plus tôt, de nombreux visages familiers ont décidé de ne pas concourir aux Championnats du monde.

Le champion olympique en simple masculin, Evgeni Plushenko a refusé de concourir à l’événement, tout comme la médaillée d’or chez les femmes, Shizuka Arakawa. Les champions russes de patinage en couple, Tatiana Totmianina et Maxim Marinin, aussi champions olympiques, ont pris leur retraite du patinage de compétition.

En l’absence d’Evgeni Plushenko, il semblerait que la lutte opposerait le Canadien Jeffrey Buttle, le Suisse Stéphane Lambiel et les Américains Evan Lysacek et Johnny Weir pour la médaille d’or.

C’était aussi proche que beaucoup l’avaient prédit.

Le champion du monde en titre Stéphane Lambiel, qui patinait au son du morceau de musique Quatre Saisons de Vivaldi, avait exécuté un magnifique programme libre, ponctué d’une quadruple boucle piquée et de quatre triples sauts, dans la seconde moitié de son programme. Malgré sa performance presque parfaite, Lambiel a battu Joubert par moins de quatre points pour l’or. Lysacek s’est ressaisi après une dure chute durant l’échauffement et a remporté la médaille de bronze. Le Canadien Emanuel Sandhu a terminé cinquième, suivi de Buttle en sixième et de Weir en septième.

« Je suis tellement content de ce titre », a affirmé Lambiel, par la suite. « J’ai concouru, j’ai lutté, j’étais très confiant et mon objectif aujourd’hui était de patiner pour moi-même. »

« J’ai dû exiger de plus en plus de moi-même et c’est pourquoi j’ai pu réussir. J’ai juste pensé à mon patinage et à rien d’autre. »

Dans ce que beaucoup considéraient comme l’un des plus grands revirements de l’histoire des championnats du monde, l’Américaine Kimmie Meissner avait exécuté le programme libre de sa vie, en voie d’obtenir un titre mondial, seulement âgée de 16 ans, rejoignant Michelle Kwan et Tara Lipinski en tant qu’adolescentes américaines championnes du monde.

Meissner a réussi sept triples sauts dans son programme libre, dont une paire de combinaisons triple-triple.

« Je suis tellement heureuse de ce que j’ai accompli; c’est un superbe sentiment », a déclaré Meissner, qui s’était classée sixième aux Jeux olympiques de Turin, quelques semaines plus tôt.

« Je voulais vraiment faire de mon mieux à la dernière compétition de la saison : exécuter un programme sans faute. »

Fumie Suguri a remporté la médaille d’argent, devenant la première patineuse japonaise à gagner trois médailles aux championnats du monde, qui se sont ajoutées aux médailles de bronze consécutives remportées en 2002 et 2003. La championne américaine Sasha Cohen, que plusieurs considéraient comme la favorite à Calgary, s’est démenée et a tout de même réussi à mériter la médaille de bronze.

La Montréalaise Joannie Rochette a terminé en septième place.

À peine un mois après avoir dû se retirer des Jeux olympiques, Marie France Dubreuil et Patrice Lauzon ont captivé la foule de Calgary, à domicile, et remporté l’argent en danse sur glace. À Turin, Dubreuil avait fait une chute effrayante durant une levée avec rotation vers la fin de leur danse originale, mettant fin à leur rêve olympique et en doute leur participation aux Championnats du monde.

Ils y sont allés et se sont donnés corps et âme. Dubreuil toujours blessée, le duo a enflammé la foule au Saddledome et terminé seulement 0,45 point derrière les Bulgares Albena Denkova et Maxim Staviski pour l’or. Les médaillés d’argent olympiques Tanith Belbin et Ben Agosto, des États-Unis, ont terminé au troisième rang.

« Ce fut un long parcours et il y avait beaucoup d’émotions ce soir », a déclaré Lauzon, après la danse libre. « Il y avait aussi beaucoup de pression, mais nous avons très bien fait et nous avons été très forts. »

« Je ne peux pas vous dire ce que ça représente pour moi », a ajouté Dubreuil. Il y a quatre semaines, j’étais en fauteuil roulant et je n’aurais pas cru pouvoir être aussi forte ici. »

« Quand je suis arrivée, même au début de la semaine, je faisais tout ce que je pouvais pour montrer que je ne boitais pas, même pas un peu. »

Les patineurs chinois ont conservé les deux premières places sur le podium de l’épreuve de patinage en couple. Après avoir raté de peu le podium à Turin, Pang Qing et Tong Jian ont été médaillés d’or à Calgary, suivis de leurs compatriotes Zhang Dan et Zhang Hao et des Russes Maria Petrova et Alexei Tikhonov.

Les Championnats du monde ISU de patinage artistique retourneraient au Canada pour la dixième fois, en 2013, lorsque London, en Ontario, a accueilli l’événement le plus prestigieux du sport.

Les billets d’une journée des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020 sont maintenant en vente et peuvent être achetés en ligne sur le site Web montreal2020.com, par téléphone au 1-855-310-2525 ou en personne à la billetterie du Centre Bell.

MÉDAILLÉS DES CHAMPIONNATS DU MONDE DE PATINAGE ARTISTIQUE 2006

DISCIPLINE OR ARGENT BRONZE
Hommes Stéphane Lambiel (SUI) Brian Joubert (FRA) Evan Lysacek (USA)
Femmes Kimmie Meissner (USA) Fumie Suguri (JPN) Sasha Cohen (USA)
Patinage en couple Pang Qing / Tong Jian (JPN) Zhang Dan / Zhang Hao (JPN) Maria Petrova / Alexei Tikhonov (RUS)
Danse sur glace Albena Denkova / Maxim Staviski (BUL) Marie-France Dubreuil / Patrice Lauzon (CAN) Margarita Drobiazko / Povilas Vanagas (LIT)
https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/03/2006WorldsRewind_Header-SC.jpg 431 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2022/08/SC-BI_RGB.340.png Skate Canada2020-02-27 10:00:172020-03-06 14:33:58Rétrospective des Championnats du monde : Calgary 2006

Rétrospective des Championnats du monde : Vancouver 2001

février 6, 2020/par Skate Canada

Alors que se poursuit le compte à rebours des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020, à Montréal, au Québec, jetons un coup d’œil aux championnats du monde précédemment tenus au Canada. Ce huitième d’une série de dix articles porte sur l’édition de 2001 de l’événement, à Vancouver.

Alors que le monde du patinage convergeait vers Vancouver, pour les Championnats du monde ISU de patinage artistique 2001, plusieurs histoires intrigantes prendraient place à General Motors Place.

Le triple champion du monde en titre, le Russe Alexei Yagudin, semblait se diriger vers une confrontation inévitable avec son compatriote Evgeny Plushenko, l’héritier apparent du patinage artistique masculin. Michelle Kwan faisait face à une paire d’obstacles imposants, à savoir la Russe Irina Slutskaya et sa compatriote américaine Sarah Hughes – dans son parcours menant à un quatrième titre mondial. Et, Jamie Salé et David Pelletier, les enfants chéris du patinage en couple canadien, cherchaient à remporter l’or au pays.

La bataille des hommes ne s’est pas concrétisée comme prévu.

Alexei Yagudin, triple champion du monde en titre, s’est blessé au pied pendant l’entraînement, quelques jours avant la compétition. Sa ronde de qualification a été peu mémorable, faisant deux chutes et réussissant seulement trois de ses sept triples sauts prévus, ce qui l’a relégué à la cinquième place, un quatrième titre mondial consécutif clairement en péril.

S’il y avait même une lueur d’espoir pour Alexei et le reste des patineurs en simple, Evgeny Plushenko s’est assuré qu’elle serait de courte durée, grâce à une performance dominante à Vancouver.

Avec un programme long entraînant, durant lequel il a réussi huit triples sauts et sa propre combinaison de quadruple-triple-double sauts, Evgeny a électrisé la foule avec un programme puissant et fort en émotions, en voie de remporter son premier de trois titres mondiaux.

« Je suis tellement heureux », s’est exclamé Evgeny, aux journalistes, après son long programme. « J’ai tout fait sans faute. Je ne me rends pas encore compte d’avoir gagné. Peut-être que dans une semaine ou cinq jours, je me rendrai compte que j’ai gagné ce titre. Que j’ai réussi. Je suis le champion du monde. »

Alexei Yagudin s’est ressaisi pour remporter la médaille d’argent, tandis que l’Américain Todd Eldredge a été médaillé de bronze, dix ans après avoir remporté ses premiers championnats du monde.

À 29 ans, Todd Eldredge est devenu le patineur masculin le plus âgé à remporter une médaille aux championnats du monde, depuis que Roger Turner, aussi âgé de 29 ans, avait gagné l’argent en 1931.

Chez les femmes, Michelle Kwan était devancée par la Russe Slutskaya après le programme court, mais a rebondi avec un programme long presque sans faute, y compris la réussite de sa combinaison de triple saut de boucle piquée – triple saut de boucle piquée, un saut qui avait été difficile pour Michelle, tout au long de sa carrière.

Le plus grand espoir de médaille du Canada reposait sur les épaules du tandem de patinage en couple, composé de Jamie Salé et David Pelletier, et les doubles champions nationaux n’ont pas déçu en sol canadien. À seulement leur troisième saison ensemble, Jamie et David ont mis la touche finale à une saison incroyable, au cours de laquelle ils ont terminé sur le podium à tous les événements sauf un.

Exécutant leur programme long sur la musique de Tristan et Isolde, le duo a hypnotisé la foule de Vancouver, qui était debout avant que la musique s’achève. À la fin de leur programme, Jamie, très émue et les bras autour de Pelletier, s’est écriée : « Oh mon Dieu, oh mon Dieu ». Quelques minutes plus tard, à la lecture de leurs notes, le Canada avait gagné sa première médaille d’or aux championnats du monde, depuis qu’Elvis Stojko avait remporté le titre masculin, en 1997.

« C’était absolument incroyable », a déclaré Jamie par la suite. « J’étais calme et j’ai apprécié chaque moment, parce que ça peut être stupéfiant. »

« C’est le plus beau jour de ma vie », a ajouté David.

Barbara Fusar-Poli et Maurizio Margaglio ont remporté l’or en danse sur glace. Les Français Marina Anissina et Gwendal Peizerat ont gagné l’argent et Irina Lobacheva et Ilia Averbukh, le bronze.

Les Championnats du monde ISU de patinage artistique reviendraient au Canada en 2006, lorsque Calgary a accueilli l’événement prestigieux de patinage artistique.

Les billets d’une journée des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020 sont maintenant en vente et peuvent être achetés en ligne sur le site Web montreal2020.com, par téléphone au 1-855-310-2525 ou en personne à la billetterie du Centre Bell.

MÉDAILLÉS DES CHAMPIONNATS DU MONDE DE PATINAGE ARTISTIQUE 2001

DISCIPLINE OR ARGENT BRONZE
Hommes Evgeni Plushenko (RUS) Alexei Yagudin (RUS) Todd Eldredge (USA)
Femmes Michelle Kwan (USA) Irina Slutskaya (RUS) Sarah Hughes (USA)
Patinage en couples Jamie Salé / David Pelletier (CAN) Elena Berezhnaya / Anton Sikharulidze (RUS) Shen Xue / Zhao Hongbo (CHN)
Danse sur glace Barbara Fusar-Poli / Maurizio Margaglio (ITA) Marina Anissina / Gwendal Peizerat (FRA) Irina Lobacheva / Ilia Averbukh (RUS)
https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/03/2001WorldsRewind_Header2020.jpg 431 899 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2022/08/SC-BI_RGB.340.png Skate Canada2020-02-06 16:00:052020-03-05 19:20:34Rétrospective des Championnats du monde : Vancouver 2001

Rétrospective des Championnats du monde : Edmonton 1996

janvier 24, 2020/par Skate Canada

Alors que se poursuit le compte à rebours des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020, à Montréal, au Québec, jetons un coup d’œil aux championnats du monde précédemment tenus au Canada. Ce septième d’une série de dix articles porte sur l’édition de 1996 de l’événement, à Edmonton.

Les yeux du monde du patinage étaient rivés sur le double champion en titre Elvis Stojko, alors que les Championnats du monde ISU de patinage artistique de 1996 se déroulaient à Edmonton, en Alberta.

Patinant en sol canadien, Elvis avait l’appui d’un pays entier sur la glace avec lui, alors qu’il était à la recherche d’un troisième titre mondial, au Northlands Coliseum.

Ce qui ne s’est pas concrétisé.

Un faux pas dans le programme court avait baissé en septième place le natif de Richmond Hill, en Ontario, qui faisait face à une bataille difficile la dernière soirée de la compétition.

Mais, Elvis n’allait pas se laisser détrôner sans lutter.

Durant une soirée inoubliable de programmes libres, pendant laquelle la foule de plus de 15 000 personnes était continuellement debout, Elvis a fougueusement disputé une place sur le podium, mais l’a raté de justesse, terminant en quatrième place. L’Américain Todd Eldridge a remporté la médaille d’or, juste devant le Russe âgé de 18 ans, Ilia Kulik. Rudy Galindo, des États-Unis, a raflé le bronze à Elvis.

« C’était le meilleur patinage par le plus grand nombre de personnes que j’aie jamais vu », a déclaré le quadruple champion du monde, Kurt Browning, au terme de la dramatique soirée.

Elvis a qualifié la soirée de « magique, inspirante et énergique ».

« C’était l’une de mes meilleures performances, a-t-il ajouté. « La foule était incroyable. Tout était incroyable. »

Après s’être classés parmi les 10 meilleurs à des championnats du monde consécutifs, les Canadiens Shae-Lynn Bourne et Victor Kraatz ont remporté leur première médaille mondiale à Edmonton. Le duo a été médaillé de bronze, terminant derrière les Russes Oksana Grishuk et Evgeny Platov (or) et Anjelika Krylova et Oleg Ovsiannikov (argent).

Il s’agissait de la première médaille canadienne de danse sur glace aux Championnats du monde depuis Tracy Wilson et feu Rob McCall, qui avaient remporté le bronze huit ans plus tôt.

« La performance même était merveilleuse », a déclaré Shae-Lynn aux journalistes. « Et, la réaction de la foule et la façon dont tout cela s’est terminé par une médaille en plus, c’était extrêmement réjouissant. Il est difficile de l’exprimer en paroles. »

Ce classement était la première de quatre médailles de bronze consécutives aux Championnats du monde de Shae-Lynn et Victor. Ils remporteraient également l’argent en 2002, avant de mériter le titre mondial en 2003.

La jeune prodige Michelle Kwan, des États-Unis, a gagné son premier Championnat du monde, à Edmonton. Après que la Chinoise Lu Chen ait exécuté un programme long sans faute, qui comprenait deux notes parfaites de 6,0 points pour la présentation, Michelle savait qu’elle aurait à être presque parfaite pour gagner le titre mondial. Après avoir doublé son triple saut de boucle piquée, l’un de ses sept triples sauts prévus, elle a remplacé son double axel par un autre triple saut de boucle piquée en fin de programme. Elle a aussi obtenu deux notes parfaites pour la présentation et six des neuf juges lui ont donné l’avantage sur Lu Chen.

Après son triomphe à Edmonton, Michelle a remporté la médaille aux huit prochains championnats du monde, dont quatre autres victoires.

Les Russes Marina Eltsova et Andrey Bushkov ont obtenu le titre en patinage en couple, les deux inscriptions canadiennes terminant parmi les dix meilleurs. Kristy Sargeant et Kris Wirtz se sont classés septièmes, suivis de Michelle Menzies et Jean-Michel Bombardier en huitième place.

Alors que les Championnats du monde se sont terminés à Edmonton, le Canada accueillerait à nouveau les Championnats du monde en 2001, lorsque Vancouver a été l’hôte du prestigieux événement de patinage artistique.

Les billets d’une journée des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020 sont maintenant en vente et peuvent être achetés en ligne sur le site Web montreal2020.com, par téléphone au 1-855-310-2525 ou en personne à la billetterie du Centre Bell.

MÉDAILLÉS DES CHAMPIONNATS DU MONDE DE PATINAGE ARTISTIQUE 1996

DISCIPLINE OR ARGENT BRONZE
Hommes Todd Eldredge Ilia Kulik Rudy Galindo
Femmes Michelle Kwan Chen Lu Irina Slutskaya
Patinage en couples Marina Eltsova / Andrei Bushkov Mandy Wötzel / Ingo Steuer Jenni Meno / Todd Sand
Danse sur glace Oksana Grishuk / Evgeni Platov Anjelika Krylova / Oleg Ovsyannikov Shae-Lynn Bourne / Victor Kraatz
https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/03/1996WorldsRewind_Header2020.jpg 431 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2022/08/SC-BI_RGB.340.png Skate Canada2020-01-24 10:00:182020-03-05 18:17:58Rétrospective des Championnats du monde : Edmonton 1996

Profil d’athlète : Gabrielle Daleman

janvier 15, 2020/par Skate Canada

cliquez sur l’image pour agrandir

Q : Quel âge aviez-vous lorsque vous avez commencé à faire du patinage artistique?
Gabrielle : 4 ans

Q : Si vous pouviez manger un aliment pour le reste de votre vie, qu’est-ce que ce serait?
Gabrielle : Des bleuets

Q : Si vous pouviez avoir un super-pouvoir, quel serait-il?
Gabrielle : La téléportation

Q : Quelle est la première chose que vous achèteriez si vous gagniez la loterie?
Gabrielle : Une tasse de thé, puis une Lamborghini

Q : Quelle est votre destination de vacances de rêve et pourquoi?
Gabrielle : La Grèce

Q : Quel est votre aspect préféré du patinage artistique?
Gabrielle : Les sauts

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/01/Gabrielle-Daleman-900.jpg 430 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2022/08/SC-BI_RGB.340.png Skate Canada2020-01-15 11:00:382020-01-17 17:12:30Profil d’athlète : Gabrielle Daleman

Profil d’athlète : Nam Nguyen

janvier 14, 2020/par Skate Canada

cliquez sur l’image pour agrandir

Q : Quel âge aviez-vous lorsque vous avez commencé à faire du patinage artistique?
Nam : 5 ans

Q : Si vous pouviez manger un aliment pour le reste de votre vie, qu’est-ce que ce serait?
Nam : Des croustilles à saveur de BBQ Pringles

Q : Si vous pouviez avoir un super-pouvoir, quel serait-il?
Nam : Disparaître à volonté

Q : Quelle est la première chose que vous achèteriez si vous gagniez la loterie?
Nam : Une ferme de betteraves

Q : Quelle est votre destination de vacances de rêve et pourquoi?
Nam : Honnêtement, mes vacances de rêve sont de les passer au lit à regarder des films. Il ne m’intéresse pas trop de me rendre à une destination.

Q : Quel est votre aspect préféré du patinage artistique?
Nam : Me produire en public et établir un genre de rapport avec la foule pendant mon patinage. Je pense que c’est toujours spécial de partager le « moment » avec les spectateurs, parce que je pense que c’est encore plus spécial. Ceci m’aide aussi à être moins nerveux.

https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2020/01/Nam-Nguyen-900.jpg 430 900 Skate Canada https://skatecanada.ca/wp-content/uploads/2022/08/SC-BI_RGB.340.png Skate Canada2020-01-14 11:00:182020-01-17 16:49:10Profil d’athlète : Nam Nguyen
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