Le bénévolat, une passion pour Momo Kano Podolsky

Le parcours de dix ans dans le sport de Momo Kano Podolsky a commencé lorsqu’elle a tenté sa chance.

Revenons aux Internationaux Patinage Canada (SCI) 2013, où la star japonaise du patinage artistique Yuzuru Hanyu devait concourir à Saint John, au Nouveau-Brunswick. Kano Podolsky a toujours été une amatrice occasionnelle de patinage artistique, à l’écoute des Jeux olympiques, regardant des patineurs familiers bien connus comme Kurt Browning, Elvis Stojko et Bourne et Kratz, mais elle n’avait jamais été impliquée dans le sport jusqu’à ce qu’elle postule pour devenir bénévole.

Kano Podolsky, qui avait déjà acheté ses billets pour assister à la compétition, a fini par voir une demande de bénévoles de Patinage Canada pour l’événement et a postulé, le regrettant immédiatement. Elle ne savait pas que le regret initial mènerait à de nouvelles amitiés, une nouvelle perspective du sport et la possibilité d’utiliser ses compétences et de faire quelque chose à propos de laquelle elle avait toujours été curieuse – l’interprétation.

Sa demande a d’abord été refusée, avant d’être contactée par l’équipe de l’événement pour s’informer de son intérêt à faire du bénévolat au Centre des médias. Sans hésiter, elle a fait ses valises et s’est dirigée vers Saint John, où elle est arrivée la veille de la compétition.

Dix ans et 23 événements plus tard, Kano Podolsky dit qu’elle a appris ce que c’est que de faire partie d’un comité organisateur, comment agir en présence d’athlètes et les différentes tâches de son rôle important. « Voir la quantité de travail dans les coulisses, le grand nombre de personnes impliquées, il y a tellement de différents éléments et c’est vraiment excitant. Vous ne vous rendez pas compte de ces choses quand vous n’êtes qu’un spectateur. C’est formidable d’en faire partie. »

Nous avons demandé à Kano de se remémorer certains de ses principaux souvenirs, au fil des ans. Comme on pouvait s’y attendre, son premier jour était en tête de liste. Elle se souvient d’être à côté de Patrick Chan, dans le Centre des médias, d’avoir essayé de prendre une photo, de se faire dire non et d’apprendre juste là, ce que signifiait de travailler dans les coulisses. À ce jour, son événement préféré a été les Internationaux Patinage Canada 2019, qui ont eu lieu à Kelowna, en Colombie-Britannique.

« C’était un événement énorme, à guichets fermés, car à tout événement auquel participait Yuzuru Hanyu les places étaient toutes vendues et les partisans étaient complètement fous. Il pleuvait des Winnie l’ourson et Nam Nguyen patinait après Yuzuru. Tout le monde s’efforçait encore de ramasser les oursons, alors il a attendu assez longtemps, puis exécuté la performance de sa vie. C’était l’épreuve la plus excitante. » Nam a fini par remporter la médaille d’argent à cet événement. »

Au fil des ans, son enthousiasme ne s’est pas estompé, car Kano Podolsky était toute aussi excitée aux Internationaux Patinage Canada 2022, tenus à Mississauga, en Ontario, où elle a acclamé les médaillés d’or en patinage couple japonais, Riku Miura et Ryuichi Kihara. Sa proximité avec le duo n’est pas une coïncidence; elle a appris à bien connaître la jeune équipe japonaise depuis qu’elle a déménagé pour s’entraîner dans sa ville natale d’Oakville, en Ontario. Les voir gagner aux IPC 2022 était d’autant plus captivant à cause de cela.

La vie peut comporter de multiples facettes et l’histoire de Momo Kano Podolsky l’illustre. Le bénévolat lui a donné une nouvelle façon d’utiliser des compétences qu’elle n’aurait pas employées auparavant, dans sa vie quotidienne. Avant de prendre sa retraite, Momo était professeure titulaire d’un doctorat en sociologie. Plus tard dans sa carrière, elle est devenue administratrice de programmes d’études supérieures la Munk School of Public Affairs and Public Policy de l’Université de Toronto. C’est très loin du travail avec les médias et comme interprète qu’elle a fait directement en tant que bénévole. « J’ai toujours voulu être interprète et je m’intéresse au sport. Cette partie du bénévolat à Patinage Canada est vraiment intéressante pour moi. »

Lorsqu’on lui a demandé ce qu’elle dirait aux personnes qui envisagent de s’inscrire pour faire du bénévolat, elle a répondu : « Vous devez faire le premier pas et l’essayer pour voir si vous aimez le bénévolat et il y a de fortes chances que ce soit excitant. Obtenir votre veste et votre accréditation, c’est à la fois plaisant et excitant. Si vous considérez le bénévolat comme une occasion d’explorer ce que vous pouvez faire de mieux, ceci ajoutera vraiment à votre vie. Vous ne faites pas quelque chose que vous faites habituellement, mais vous pouvez utiliser les ressources dont vous disposez. »

En rétrospective, cette décision prise en 2013 a mené à une décennie de souvenirs et de moments clés qui ont enrichi sa vie. Y ajouter, établir de nouvelles relations et être ancré dans quelque chose de beaucoup plus grand que vous, voilà ce qu’est le bénévolat à un événement de Patinage Canada et pour Momo Kano Podolsky, c’est quelque chose qu’elle n’abandonnerait pour aucune raison.

 

 

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En souvenir du rédacteur sportif Neil Stevens, reconnu pour sa contribution au patinage

Dans le sport du patinage artistique, Neil Stevens était un point d’ancrage. Ne se distinguant pas par ses voltes, ses pieds rapides ou son incroyable capacité d’exécuter des sauts, il restera gravé dans notre mémoire en raison de ses écrits. Journaliste à La Presse canadienne pendant plus de 34 ans, Neil a fait le reportage de tous les événements nationaux et internationaux de patinage artistique, pendant la majeure partie des années 80 et 90. En tout, il a couvert 22 Championnats du monde de patinage artistique, huit Jeux olympiques et tous les Championnats canadiens au cours de cette période.

Neil a succombé au cancer le 1er avril 2022.

Il est arrivé sur la scène au milieu des années 80, couvrant de nombreux noms familiers, tels que Kurt Browning, Brian Orser et Elizabeth Manley, ainsi que de nombreuses autres étoiles nationales et internationales. Neil était les yeux et les oreilles des partisans de patinage artistique, lorsque Kurt Browning a remporté les Championnats du monde, en 1989. Il était là aussi pour raconter l’histoire de Jamie Salé et David Pelletier, aux Jeux olympiques de 2002. Sur le point de prendre sa retraite, il a attesté de la victoire de la médaille d’or de Jeffrey Buttle, gagnée aux Championnats du monde de 2008, en Suède. Qu’il nous ait relaté beaucoup d’histoires à propos des athlètes que nous aimons serait le moins qu’on puisse dire.

Tout comme on se souviendra de lui pour ce qu’il a écrit, Neil restera également dans les mémoires à cause de son caractère.

« Neil était un personnage qui avait du caractère et l’un des rédacteurs sportifs les plus professionnels à honorer sa profession. Il disait ce qu’il allait faire et il le faisait bien », a déclaré Steve Milton, collègue rédacteur sportif au quotidien Hamilton Spectator.

Kurt Browning et Mike Slipchuk, membres de l’équipe nationale, ont tous deux passé de nombreuses heures à être interviewés par Neil, durant leurs parcours dans le patinage de compétition. Tous deux ont décrit Neil comme un journaliste qui apportait réconfort et familiarité.

« Il était un visage très familier dans la foule », se souvient Mike. Kurt s’est rappelé que « les zones mixtes et les conférences de presse ressemblaient à des soirées de fin de compétition et Neil y comptait pour beaucoup ».

D’après Kurt, Neil était un homme calme, presque timide. En ce qui concerne son style d’entrevue, il a ajouté que Neil avait une approche lente et méthodique… qui donnait l’impression qu’une bombe arriverait à tout moment.

« Avec Neil, les patineurs pouvaient s’attendre à ce qu’on leur demande l’inattendu. Toutefois, qu’il vous pose une question facile ou difficile, vous pouviez vous attendre à ce qu’elle soit juste. Il fallait être prêt à tout. Ses reportages étaient véridiques et exacts, que l’histoire soit bonne ou mauvaise », a ajouté Mike.

Kurt et Mike ont tous deux exprimé comment Neil avait cette façon de faire en sorte que les gens se sentent intéressants et spéciaux. Neil était une voix constante, fiable et vraie – une voix qui obtenait le respect des athlètes qu’il couvrait. Ce respect s’est étendu à ses collègues des médias.

« Neil faisait qu’on se sente chez soi sur la route. Lors du reportage d’événements, les journées sont longues, allant parfois jusqu’à 15 heures. Les gens sont loin de leurs familles pendant des semaines, mais Neil n’en faisait pas grand cas, une qualité essentielle dans un groupe de personnes qui se battent toutes pour la même histoire », a déclaré Steve Milton. Neil avait une voix douce, un humour émouvant et apportait familiarité et gentillesse à une profession très compétitive.

« On savait toujours qu’un événement avait commencé à cause des ballons attachés au dos de son siège », a ajouté Steve.

Reconnu pour les fleurs et les ballons qu’il apportait au centre des médias lors d’événements, Neil donnait aussi souvent des chocolats aux bénévoles. Son chapeau noir classique, pas tout à fait un chapeau mou ni de cowboy, mais quelque chose entre les deux le démarquait dans une foule, de sorte que les patineurs savaient toujours que Neil était dans la patinoire.

Son chapeau notoire. Kurt Browning a fait part d’une drôle d’anecdote à propos de ce chapeau. Aux Championnats du monde de patinage artistique de 1989, lors de la conférence de presse, alors qu’il était proche d’être couronné champion du monde, Kurt Browning a conclu un accord avec Neil.

Kurt a dit à Neil que quand il gagnerait les Championnats du monde, Neil serait tenu de lui donner ce chapeau. » Et, voilà que Kurt a remporté les Championnats du monde cette année-là et Neil, fidèle à sa parole, s’est approché de Kurt lors de la conférence de presse et lui a donné son chapeau.

« Bon sang, le chapeau est de la bonne taille », s’est exclamé Kurt.

Kurt a porté le chapeau pendant de nombreuses années, mais il l’a finalement rendu à Neil, car il devait retourner à son propriétaire légitime.

Membre du Temple de la renommée du hockey et de la crosse, il a rédigé des milliers d’articles au cours de ses 34 années et l’histoire ne sortait jamais des limites de l’histoire. Neil a couvert 20 finales de la Coupe Stanley, quatre tournois de hockey de la Coupe Canada, les matchs de huit championnats de la National Lacrosse League, ainsi que d’innombrables autres événements sportifs au cours de l’exercice de ses fonctions.

Neil se trouvait sur place, en 1987, lorsque Mario Lemieux a marqué le but gagnant à la Coupe Canada 1987. Il était là, aux Jeux olympiques de 1996, lorsque Silken Laumann a été médaillée d’argent et, à nouveau, lorsque l’équipe de hockey masculine du Canada a remporté l’or olympique de hockey en 2002.

En tant qu’expert dans de nombreuses disciplines, Neil a pu attirer l’attention sur des sports plus traditionnels, ce qui lui a permis de raconter l’histoire du patinage artistique en tant que sport. Professionnel hors pair, il respectait toujours ses échéances, quelque chose qui n’était pas facile à faire, surtout dans les années 80. En tant que journaliste de La Presse canadienne, Neil devait réunir tous les classements, entrer chacun et s’assurer qu’ils soient corrects, ce qu’ils étaient toujours.

En général, la voix d’un rédacteur est silencieuse, les mots que nous entendons lorsque nous les lisons ne sonnent pas nécessairement comme ceux de la personne qui les a écrits et, pendant 34 ans, Neil a été cette voix qu’entendaient en eux-mêmes les partisans de patinage artistique. Il a donné au public l’accès à certains des plus grands moments de l’histoire du sport et élevé l’authenticité du patinage artistique à une époque où il semblait que tout le monde en tombait amoureux. Il apportait réconfort, familiarité et plaisir à ceux qui l’entouraient.

Patinage Canada remercie Neil pour sa contribution au patinage et présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses amis. L’héritage qui a laissé, au sport du patinage, se poursuivra grâce à ses paroles et il ne fait aucun doute que sa réputation et sa présence professionnelle représenteront le modèle pour de nombreux rédacteurs sportifs à venir.

Série d’histoires communautaires – Les hommes derrière la musique

Prenez une minute et imaginez ce que serait le patinage artistique sans musique? Nous savons tous que la musique peut amplifier les émotions, enthousiasmer les gens et susciter des sentiments de bonheur ou de mélancolie. La différence entre l’endroit où un temps se fait entendre ou un certain instrument entre dans la chanson peut tout changer. Hugo Chouinard, le propriétaire et fondateur de Sk8mix, est l’homme derrière une grande partie de la musique en patinage artistique. À combien de programmes de patinage est-ce que Hugo et son partenaire compositeur, Karl Hugo, contribuent? (Oui, ils s’appellent tous les deux Hugo 😊). Eh bien, aux Jeux olympiques d’hiver de cette année, Hugo et Karl ont prêté leurs talents à 51 athlètes de 14 pays.

Ce n’est pas la première initiative de Hugo en patinage artistique. Il était antérieurement un danseur sur glace – et, en fait, un assez bon danseur. Hugo et sa partenaire ont terminé en quatrième place dans le circuit du Grand Prix junior, en 1993, et ont été membres de l’équipe nationale canadienne avant de se retirer de la compétition en 1995. À cette époque, alors qu’il n’avait que 16 ans, Hugo a commencé à concevoir des arrangements musicaux pour ses propres programmes, avec un magnétophone à quatre pistes dans sa chambre. Un an plus tard, il a acheté son premier système informatique conçu uniquement pour le montage de musique.

Au fil du temps, la nouvelle a circulé et les patineurs ont commencé à demander à Hugo de créer la musique de leurs programmes. Aujourd’hui, ce qui a commencé comme un moyen d’améliorer ses programmes de patinage artistique est devenu une entreprise à grande échelle. En moyenne, Hugo crée environ 2 200 arrangements par année, dont certains sont des compositions originales de Karl, pour des athlètes de tous niveaux.

Chose intéressante, la plupart des patineurs conçoivent leur musique en fonction de leur programme. Mais, qu’est-ce que cela signifie, de concevoir de la musique adaptée au programme? Eh bien, parfois, il s’agit de ralentir le crescendo, de sorte que le ralentissement se produit exactement au moment du lancer d’un programme de patinage en couple. Ou, cela pourrait signifier que son partenaire Karl compose une chanson pour un athlète à partir d’une vidéo de leur chorégraphie, un peu comme la façon dont les bandes sonores de films sont composées. Ceci peut aussi signifier parfois que Karl compose un enchaînement musical pour réunir deux chansons. Tout dépend des besoins du patineur pour ce programme particulier.

Alors, dans quelle mesure est-ce que la musique appuie les programmes de patinage artistique? Dans une large mesure, semble-t-il. Tout d’abord, vous devez trouver la musique parfaite pour mettre en évidence les habiletés des patineurs et Hugo a créé de nombreuses listes de lecture de Spotify pour aider à cette partie cruciale du processus. Les règlements sont stricts en ce qui concerne la durée des programmes. En danse sur glace, vous devez avoir des temps audibles tout au long du programme, donc une composition superposée est souvent nécessaire, pour s’assurer qu’il n’y aura pas de déductions pour la musique.

Selon Hugo, les patineurs de niveau national et supérieur continuent souvent à modifier leur arrangement tout au long de la saison, alors que les chorégraphes ou les athlètes réorganisent et perfectionnent leurs programmes. Ainsi, le produit fini qui est dévoilé lors d’un événement, comme les Jeux olympiques d’hiver de cette année, a subi de nombreuses itérations avant de le voir en compétition et il peut être différent d’une compétition à l’autre. La musique a un rôle beaucoup plus important qu’on ne pourrait l’imaginer.

Et, c’est tout un travail, car Hugo et Karl créent également des arrangements pour la natation artistique et la gymnastique artistique. Compte tenu aussi du travail en patinage artistique, Hugo a créé à ce jour plus de 51 000 arrangements, ce qui représente d’innombrables heures en studio.

Hugo et Karl sont vraiment les hommes derrière la musique du patinage artistique. On pourrait aussi affirmer, compte tenu de sa participation antérieure en tant que patineur et entraîneur, ainsi que de ses services comme meilleur fournisseur de musique pour les patineurs artistiques les plus élites du monde, que Hugo Chouinard vit, respire et aime vraiment le patinage artistique. Hugo a trouvé un moyen, en combinant ses passions, de rester impliqué dans le patinage pour la vie et son legs vivra pour toujours dans des programmes de patinage artistique légendaires et reconnaissables.

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Les programmes de patinage pour la vie de Patinage Canada appuient et encouragent le patinage pour le bien-être, la santé et le plaisir. Des renseignements sur nos programmes figurent dans le site Web www.patinagecanada.ca.

Vous pouvez trouver Hugo Chouinard sur Instagram @sk8mixhugo et son site Web https://sk8mix.pro/.

La série d’histoires communautaires de Patinage Canada racontera des histoires excitantes de nos sections, de patineurs communautaires et d’entraîneurs. Si vous avez une histoire de votre club ou de votre section que vous aimeriez partager avec nous, nous serions très heureux que vous nous en fassiez part. Veuillez contacter Patinage Canada, à [email protected].

Série d’histoires communautaires – « Plus vous travaillez fort, plus vous constaterez de résultats »

Série d’histoires communautaires – Andrew Evans – quatrième épisode  

« Plus vous travaillez fort, plus vous constaterez de résultats »  

Andrew Evans est devenu entraîneur comme le font de nombreux entraîneurs dans le domaine du sport; il a d’abord été un athlète. À l’âge de cinq ans, ses parents l’ont inscrit au programme Patinage Plus de Patinage Canada, au CPA Chinguacousy, à Brampton, en Ontario. 

Alors que la vie a suivi son cours, Andrew s’est davantage impliqué dans le patinage artistique. Concourant initialement en patinage en simple, Andrew a finalement opté pour le patinage en couple et a fait équipe avec Carolyn MacCuish. Ensemble, Andrew et Carolyn ont connu un certain succès, atteignant leur apogée en 2007, lorsqu’ils ont été couronnés champions nationaux juniors de patinage en couple, aux Championnats canadiens de patinage artistique, à Halifax, en NouvelleÉcosse.  

En 2008, Carolyn et Andrew se sont séparés. Au cours des années suivantes, Andrew a travaillé avec diverses partenaires, mais n’a jamais produit de « résultats très impressionnants ». Ces collaborations ont fait ressortir quelque chose en Andrew, à ce moment, qui l’amènerait éventuellement à la prochaine étape de sa carrière, l’entraînement. En tant que patineur de patinage en couple avec de nouvelles partenaires, il s’est souvent retrouvé à enseigner et à partager son expérience. C’était une compétence qui se prêterait exceptionnellement bien à un entraîneur.  

Aujourd’hui, Andrew fait partie de l’équipe d’entraîneurs de la Canadian Ice Academy et de la Mississauga Skating Academy. Pour Andrew, être entraîneur signifie « aider les patineurs à atteindre leurs buts et à apprendre des leçons en cours de route. Les sports de haut niveau aident à enseigner aux athlètes la discipline, la ponctualité, le respect et la persévérance, toutes des habiletés que les athlètes peuvent utiliser plus tard dans leur vie ». 

Comme toute chose, être entraîneur exige de la motivation, de la planification et de la discipline. Tout cela, conjointement avec sa capacité de déterminer son propre succès, le garde motivé. Chaque jour, avec un athlète, « il y a toujours une prochaine étape à franchir ». Il s’agit d’apprendre aux patineurs qu’il est normal de commencer avec un objectif, comme se qualifier pour les championnats de section puis, quelques années plus tard, viser un peu plus haut. Andrew est là pour aider les patineurs à apprendre que plus ils travaillent fort, plus ils constateront de résultats. C’est une devise qu’il a aussi adoptée, alors qu’il poursuit sa carrière d’entraîneur.  

Andrew nous rappelle comment les rêves se développent au fil du temps. Sa première ambition de patiner en compétition a pris de nombreuses formes, depuis qu’il a commencé à patiner à l’âge de cinq ans. La seule chose qui n’a jamais changé est son amour du sport. « Le patinage artistique, c’est ma vie. C’est comme ça que j’ai rencontré ma femme, c’est ce qui me lie à mes meilleurs amis. Le patinage m’a appris l’éthique du travail et la discipline. Je pourrais en parler toute la journée, tous les jours – et c’est ce que je fais souvent. »  

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Les programmes de patinage pour la vie de Patinage Canada appuient et encouragent le patinage pour le bien-être, la santé et le plaisir. Des renseignements sur nos programmes figurent dans le site Web www.patinagecanada.ca. 

Vous pouvez trouver Andrew Evans sur Instagram @coachandrewevans. 

La série d’histoires communautaires de Patinage Canada racontera des histoires excitantes de nos sections, de patineurs communautaires et d’entraîneurs. Si vous avez une histoire de votre club ou de votre section que vous aimeriez partager avec nous, nous serions très heureux que vous nous en fassiez part. Veuillez contacter Patinage Canada, à [email protected]. 

Série d’histoires communautaires – Patinage au fil des ans

Rédigé par : Melissa Dimech

J’étais une enfant très énergique et athlétique. Pendant mon enfance, j’ai pratiqué divers sports, puis un jour, je suis tombée amoureuse du patinage artistique!

Je semblais avoir une capacité naturelle d’apprendre, ainsi qu’une attitude intrépide, ce qui est exactement, à mon avis, ce dont quelqu’un a besoin pour progresser dans ce sport. Mon aspect préféré du patinage était les sauts. J’adorais faire des sauts, quand j’ai commencé à patiner, et j’aime les exécuter encore aujourd’hui!

Au fil des ans, j’ai subi des tests, participé à des compétitions, pris part à des spectacles sur glace, enseigné à d’autres et je me suis épanouie, non seulement comme patineuse artistique, mais en tant que personne. Le patinage artistique a contribué à développer des traits très importants – la discipline, la détermination et l’ardeur au travail! Grandir dans un sport de compétition a façonné ma vie de différentes façons.

Comme pour la plupart des patineurs artistiques, j’ai grandi, mes priorités ont changé et la vie a simplement fait obstacle. Cependant, une chose n’a jamais changé : mon énorme passion pour le patinage!

J’ai passé quelque temps loin du patinage. La première fois, près d’une décennie s’est écoulée avant que je reprenne le sport à la mi-vingtaine.

Revenir au patinage en tant qu’adulte est excitant, mais du même coup, terrifiant. Patiner en tant qu’enfant et patiner à l’âge adulte est très différent – non seulement physiquement, mais mentalement. En tant qu’adultes, nous avons tendance à trop penser, ce qui est une embûche sur notre chemin.

À présent, âgée de 40 ans, c’est mon troisième retour au patinage et je l’adore! J’ai créé un compte Instagram (@meliskates) pour suivre mes progrès, me motiver et aider d’autres patineurs en partageant mon parcours et mon expérience. Je me suis fait de nouveaux et merveilleux amis dans le monde entier, qui partagent également un amour du patinage.

J’ai toujours ce désir et cette motivation de continuer à patiner et j’apprécie chaque minute sur la glace. Heureusement, j’ai aussi réussi à acquérir de nouvelles habiletés en cours de route.

Tant de choses ont changé dans ce sport, au cours des trois dernières décennies, et ma capacité de m’adapter et d’être ouverte au changement s’est avérée vitale pour moi dans mon retour à ce sport.

Si vous envisagez votre propre retour au patinage, je vous conseille de croire en vous-même et de faire ce que vous aimez! Suivez votre cœur et vous ne serez pas déçu.

Sur la glace est l’un des endroits où je suis le plus heureuse! Et, je continuerai à patiner aussi longtemps que possible.

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Les programmes de patinage pour la vie de Patinage Canada appuient et encouragent le patinage pour le bien-être, la santé et le plaisir. Des renseignements sur nos programmes figurent dans le site Web www.patinagecanada.ca.

Vous pouvez trouver Melissa Dimech sur Instagram @meliskates.

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Série d’histoires communautaires – premier épisode : Kimberly Moon-Chong

« Pour l’amour du patinage »

Apprenez à connaître Kimberly Moon-Chong. À l’âge de trois ans et demi, elle a demandé à sa mère si elle pouvait jouer au hockey. Voulant que son enfant apprenne à patiner, sa mère l’a inscrite à un programme de patinage artistique, au West Toronto Figure Skating Club. C’est là que Kimberly a rencontré sa première entraîneure, Donna Ijiima. À mesure qu’elle poursuivait son entraînement en patinage artistique, son désir de jouer au hockey changeait progressivement. Elle appréciait les mouvements élégants, sans avoir à trimballer tout l’équipement lourd. A fil des ans, Kimberly a continué à apprendre et à maîtriser les éléments de base avec Donna, au même club de patinage artistique.

À l’âge de 10 ans, Kimberly a changé de club et commencé à patiner à la York Region Figure Skating Academy, avec la championne nationale grecque Katerina Papafotiou. Elle s’est entraînée dans ce club jusqu’à la fin de sa carrière de patineuse. L’entraînement était une joie pour Kimberly. Elle était excitée d’exécuter ses combinaisons triple-triple et ses triples lutz, s’efforçant de toujours battre son record personnel. Tout ceci a abouti à un moment déterminant de sa vie, lorsqu’elle a été championne de patinage en simple novice, aux Championnats nationaux de 2010. « En y repensant maintenant, j’avais vraiment l’impression que quelque chose de grand allait se produire », a révélé Kimberly.

Puis, durant la période hors saison en 2010, les choses ont commencé à changer. Kimberly avait obtenu de nouvelles chaussures de patins, qui ne lui allaient pas tout à fait. Le cuir lui donnait l’impression d’être strié et elle éprouvait de la difficulté durant l’entraînement et en compétition. « Je luttais pour retrouver l’état d’esprit que j’avais après avoir remporté mon titre national. »

Alors que cette situation se poursuivait, Kimberly a commencé à se sentir craintive et à douter d’elle‑même. Elle avait perdu le désir de gravir les marches du podium dont elle avait eu tant envie. Pire encore, ses amis et anciens coéquipiers semblaient aller de l’avant et grimper les rangs sans elle. Ceci a eu un impact profond sur Kimberly et le 2 avril 2012, elle a décidé de mettre fin au patinage artistique de compétition.

« J’ai regardé ma mère dans l’aire d’observation et quitté la séance environ 20 minutes après le début. Ce regard que j’ai jeté lui a dit qu’il était temps pour moi de partir. Nous avions passé assez de temps à essayer de faire fonctionner les choses, mais je n’étais tout simplement pas capable de remplir les chaussures de mon propre fantôme de 2010. »

Depuis ce jour, Kimberly est restée active et a participé à une gamme d’autres sports et activités, tels que les arts martiaux (boxe, kickboxing, taekwondo, Muay Thaï), les arts visuels, le ski, la planche à neige et le patin à roues alignées. Kimberly détient un diplôme en études environnementales et une maîtrise en musicologie.

« Rester active a toujours été une priorité pour moi et j’essayais constamment de trouver quelque chose qui m’apporterait la même joie que le patinage artistique autrefois », a expliqué Kimberly.

À l’hiver 2020, sans même s’en rendre compte, Kimberly a commencé son retour vers la glace. Un ancien coéquipier l’a appelée pour lui dire qu’en tant que chorégraphe, il cherchait quelqu’un pour filmer de courts solos à télécharger sur les médias sociaux. Finalement, ils ont formé un duo dynamique, se filmant à tour de rôle, pour augmenter leur présence dans les réseaux sociaux, tout en faisant ce qu’ils aimaient en cours de route. Avant qu’elle ne s’en aperçoive, sans la pression de strictes séances d’entraînement et de compétitions du passé, Kimberly a redécouvert la joie que le patinage lui apportait autrefois. Elle espère maintenant partager l’art du sport avec d’autres, alors qu’elle continue à lacer ses patins, aller sur la glace, partager des Instagram Reels et patiner simplement par amour du patinage.

Les programmes de patinage pour la vie de Patinage Canada appuient et encouragent le patinage pour le bien-être, la santé et le plaisir. Des renseignements sur nos programmes figurent dans le site Web www.patinagecanada.ca.

Vous pouvez trouver Kimberly Moon-Chong sur Instagram @moonchongalong et son site Web https://www.kimberlymoonchong.com/.

La série d’histoires communautaires de Patinage Canada racontera des histoires excitantes de nos sections et de patineurs communautaires. Si vous avez une histoire de votre club ou de votre section que vous aimeriez partager avec nous, veuillez nous contacter. Communiquez avec [email protected].

 

Une histoire de fierté : « Je crois que le monde change, mais je sais qu’il reste encore du travail à faire »

Juin est le mois de la Fierté, une occasion de mettre en valeur et de célébrer la communauté LGBTQI2S. Patinage Canada a fait et continue à faire un travail substantiel relativement à l’inclusion des personnes LGBTQI2S, mais nous savons qu’il reste des travaux cruciaux à accomplir en matière d’inclusion.

 Dans le but d’appuyer un environnement inclusif, en ce mois de la Fierté, nous partageons des histoires personnelles de membres de notre communauté de patinage. Voici l’histoire de Eric Radford.

Quand j’ai vu le patinage artistique pour la première fois, à la télévision, j’ai été instantanément épris. Il semblait que les patineurs pouvaient voler et quand j’étais enfant, les avions et la capacité de voler m’obsédaient. À ce moment-là, je n’avais aucune idée que le patinage apporterait tant d’expériences incroyables dans ma vie, mais aussi autant de défis.

Être le seul patineur artistique masculin dans une petite communauté du Nord, où le hockey était le sport le plus populaire, n’a pas été facile. J’ai subi beaucoup d’injures et d’intimidation. Je ne comprenais pas pourquoi les autres enfants me détestaient autant, parce que j’aimais ce sport incroyable. En vieillissant et après avoir commencé à connaître plus de succès, l’intimidation a diminué, mais sans jamais complètement disparaître.

Quand j’avais 17 ans, après beaucoup de luttes internes, j’ai finalement accepté d’être gai. À l’époque, les autres patineurs avec lesquels je m’entraînais étaient mes amis les plus proches et lorsque j’ai révélé être gai, leurs réactions n’ont été qu’encourageantes et positives. Leur acceptation et leur appui de qui j’étais ont eu un impact profond sur moi et représenté le catalyseur de l’acceptation de moi-même et de la liberté que j’ai commencé à ressentir.

Treize ans plus tard, l’occasion de montrer au monde entier mon vrai moi s’est présentée. Quand j’ai décidé de dévoiler publiquement mon orientation sexuelle, cette révélation a suscité la même crainte et la même anxiété que lorsque je l’ai annoncé à mes amis et à ma famille. Et, si cela changeait tout? Affectait mes chances de succès? Encore une fois, j’ai été chanceux d’avoir autant de merveilleux amis et parents qui m’ont soutenu, mais les messages et le soutien que j’ai reçus de personnes que je ne connaissais même pas se sont avérés être ma plus grande et meilleure surprise.

De jeunes athlètes m’ont écrit au sujet de leurs luttes et affirmé que le partage de mon histoire les avait aidés. Toute crainte et anxiété que j’avais ressenties en ont valu vraiment la peine. J’ai obtenu tellement de soutien de partout au monde et de la communauté du patinage.

La finale du Grand Prix, à Barcelone, a été un moment spécial pour moi, car à la fin du programme long, des drapeaux de la fierté ondulaient dans les gradins. Je crois que le monde change, mais je sais qu’il reste encore du travail à faire, tant pour la communauté LGBTQI2S+ que pour les athlètes LGBTQI2S+. J’aimerais un avenir où la sexualité d’un athlète n’est plus une nouvelle, pour lui permettre de se sentir simplement libre et à l’aise de partager des détails sur sa vie, qui resteraient autrement cachés. Alors que les athlètes de patinage artistique et d’autres sports continuent à partager leurs histoires à propos de leur soi authentique, prenons un moment pour apprécier le chemin parcouru par la communauté LGBTQI2S+ dans le sport.

Passez un beau mois de la Fierté, en toute sécurité!

Patinage Canada remercie Eric Radford d’avoir partagé leur histoire et sensibilisé la communauté du patinage. Si vous êtes membre de la communauté de patinage LGBTQI2S+ et que vous souhaitez partager votre histoire personnelle, veuillez nous envoyer un courriel à [email protected].

 

PROFIL COMMUNAUTAIRE : « TROUVER SON IDENTITÉ »

En juin, nous commémorons le Mois national de l’histoire autochtone, qui nous donne l’occasion de mettre en valeur et de célébrer la communauté autochtone. Patinage Canada a accompli et continue à faire un travail de fond en matière d’équité, de diversité et d’inclusion, mais nous savons qu’il reste à exécuter un travail crucial, relativement à l’inclusion.

Dans le but d’appuyer un environnement inclusif, en ce Mois national de l’histoire autochtone, nous partageons des histoires personnelles de notre communauté de patinage. Vous trouverez ci-dessous l’histoire de Clifford A. Mushquash, membre de la Première nation de Pays Plat, en Ontario.

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Quand j’ai commencé à patiner, je n’avais pas de liens très profonds avec mon identité ojibway. J’ai grandi dans une famille biraciale à Sioux Lookout, mais je n’avais pas la profonde compréhension culturelle que je possède maintenant. La langue et les enseignements traditionnels n’ont pas été transmis dans ma famille.

L’importance de comprendre son identité et son histoire n’a pas été discutée au cours de mes années formatrices, comme c’est le cas maintenant, en particulier dans la communauté du patinage. Je suis devenu membre de l’Association canadienne de patinage artistique en 1991, lorsque mes parents m’ont inscrit à un programme d’initiation au patinage, offert par le Club de patinage artistique de Sioux Lookout. J’ai fait mes débuts dans les spectacles sur glace en tant que mésange jaune, exécutant la danse des oiseaux – oui, la danse des oiseaux! Je garde de bons souvenirs de mon apprentissage du patinage et de ma participation à des spectacles sur glace. Maintenant, mon implication dans le patinage est à titre d’évaluateur et d’officiel.

En grandissant, j’ai commencé à connaître mon identité et à vraiment comprendre l’histoire de mon peuple. Trouver mon identité et apprendre ma culture ne sont pas des choses qui se sont produites du jour au lendemain. Il m’a fallu de nombreuses années à écouter les aînés et les gardiens du savoir et à apprendre d’eux, avant que je comprenne vraiment mon moi autochtone. C’est grâce à des études universitaires et à des conversations difficiles que j’en suis venu à comprendre ce qu’est la colonisation et comment ma famille et moi avons été touchés.

 Aujourd’hui, je suis un fier membre des Premières Nations, mais je reconnais que j’ai plus à apprendre pour vivre mino-bimaadiziwin (la belle vie). Je suis un travailleur social formé (détenteur d’un baccalauréat en sociologie et d’un baccalauréat spécialisé en travail social de l’Université Lakehead) et je termine actuellement une maîtrise en santé publique, avec une spécialisation en santé autochtone et nordique. Je travaille comme adjoint administratif pour le programme de professeurs de langues autochtones, à la Faculté d’éducation de l’Université Lakehead. Ce programme forme et qualifie les locuteurs parlant couramment l’ojibway, l’oji‑cree et le cri comme professeurs de langues autochtones. Ce programme vise à revitaliser la langue, en utilisant des méthodes d’enseignement et d’apprentissage autochtones. Mon travail et mon éducation me placent face à face avec la culture et les réalités des peuples autochtones du Canada. Il peut être émotionnellement fatigant de faire ce genre de travail, mais savoir que j’apprends tout en aidant me permet de m’épanouir et d’avoir l’énergie pour continuer.

Nous sommes parvenus à un moment, en tant que pays et de sport, où nous tenons un miroir devant nous-mêmes et examinons de très près ce que nous devons faire, pour que notre sport et notre société puissent être plus équitables, diversifiés et inclusifs pour tous. Pour moi, ceci signifie que je peux apporter, au patinage, mon savoir et mes expériences vécues, qui seront appréciés et acceptés. Je ressens de la joie lorsque d’autres officiels et bénévoles me posent des questions sur la culture autochtone ou l’histoire coloniale du Canada, parce qu’ils veulent vraiment approfondir leur compréhension, afin qu’ensemble nous puissions faire mieux. Patinage Canada a une excellente occasion d’être un chef de file dans la façon dont l’éducation sur la lutte contre le racisme et la lutte anticoloniale, ainsi que les mesures prises à ces égards, peuvent bien se dérouler. Les officiels et les bénévoles du sport peuvent tirer des leçons de l’éducation sur l’équité, la diversité et l’inclusion, dans la communauté du patinage, et les intégrer dans d’autres aspects de leur vie. L’organisation a créé un précédent pour d’autres organismes sportifs et offert la collaboration, ce qui fait la beauté de ce travail. Il me donne de l’espoir pour l’avenir.

Ensemble, nous pouvons nous faire les champions de cette cause.

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Patinage Canada remercie Clifford A. Mushquash d’avoir partagé son histoire et sensibilisé la communauté du patinage.  

Patinage Canada est heureux d’annoncer une Initiative d’histoires autochtones en patinage artistique et vous invite à partager votre histoire. Cette initiative visant à recueillir les histoires des peuples autochtones en patinage artistique, au Canada, s’appuie sur les appels à l’action n° 87 à 91 pour le sport et la réconciliation, de la Commission de vérité et réconciliation. Nous visons à créer un espace pour les histoires des peuples autochtones en patinage artistique. Celles‑ci permettront de mieux comprendre les expériences vécues par les Premières Nations, les Métis et les Inuits, dans le sport du patinage artistique au Canada. Vos histoires appuieront également les efforts déployés par Patinage Canada, pour mieux mettre en vue les peuples autochtones en patinage artistique.  

Merci de songer à participer à cette initiative. Veuillez cliquer ici pour plus de renseignements.

 

PATINAGE CANADA ANNONCE SA CANDIDATURE POUR L’ACCUEIL DES CHAMPIONNATS DU MONDE ISU DE PATINAGE ARTISTIQUE 2024, À MONTRÉAL, AU QUÉBEC

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a annoncé sa soumission officielle, en avril 2021, pour l’accueil des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2024, à Montréal, au Québec. Si cette soumission est acceptée, il s’agira de la onzième fois que le Canada accueille l’événement. La ville Montréal devait être l’hôte des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020, mais ceux-ci ont été annulés une semaine avant leur début, en raison de la pandémie. Le Canada a accueilli pour la dernière fois l’illustre événement en 2013, à London, en Ontario.

Apogée de la saison annuelle de patinage artistique, les Championnats du monde ISU de patinage artistique sont tenus à divers endroits dans le monde, attirant plus de 300 millions de téléspectateurs, à l’échelle internationale, et mettant en vedette 200 des meilleurs athlètes de 50 pays dans quatre disciplines : hommes, femmes, patinage en couple et danse sur glace.

« Nous sommes ravis de proposer à l’Union internationale de patinage (ISU) la ville de Montréal, comme hôte des Championnats du monde ISU de patinage artistique 2024. Le Canada a des antécédents d’accueil exceptionnels et nous serions honorés de présenter l’événement de 2024 », a déclaré Leanna Caron, présidente de Patinage Canada. « Compte tenu de la planification diligente des Championnats du monde 2020, toute l’équipe est prête à accueillir le monde entier à Montréal, en 2024. Nous sommes persuadés que conjointement avec tous les partenaires gouvernementaux et municipaux et Patinage Québec, nous mettrons en œuvre un excellent événement à Montréal. »

« La renommée des Championnats du monde ISU de patinage artistique n’est plus à faire. Je me réjouis que Montréal ait été choisie comme ville candidate au Canada pour les accueillir en 2024. Je tiens à souligner la contribution de Tourisme Montréal à cette réussite ainsi qu’à la mobilisation du milieu. Cet événement, attendu avec impatience, a tout ce qu’il faut pour remporter un franc succès et faire rayonner notre métropole. », a déclaré Valérie Plante, mairesse de Montréal.

Conformément aux règlements de l’ISU, Patinage Canada proposera la ville de Montréal comme hôte et fournira les documents à l’appui, en avril 2021. L’hôte de 2024 sera déterminé par le conseil de l’ISU, dont la décision est attendue plus tard cette année.

Villes hôtes canadiennes précédentes :
● 1932 Montréal ● 1960 Vancouver ● 1972 Calgary ● 1978 Ottawa ● 1984 Ottawa ● 1990 Halifax ● 1996 Edmonton ● 2001 Vancouver ● 2006 Calgary ● 2013 London ● 2020 Montréal annulé

 

Piper Gilles et Paul Poirier prêts à saisir l’occasion à Stockholm

Piper Gilles et Paul Poirier estiment que c’est maintenant leur tour.

Les champions canadiens en titre de danse sur glace se rendront aux Championnats du monde ISU de patinage artistique cette semaine, prêts à viser le podium, 17 mois après avoir célébré leur premier titre au Grand Prix ISU, aux Internationaux Patinage Canada 2019, à Kelowna, C.-B.

Quelques mois plus tard, après sept classements dignes du podium en huit ans, aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, Piper et Paul ont quitté les championnats nationaux, des médailles d’or au cou, pour la première fois.

Maintenant, après une pause difficile de 14 mois, sur la scène internationale, causée par la pandémie – y compris l’annulation des Championnats du monde 2020 à Montréal – Piper et Paul ont hâte de reprendre là où ils se sont arrêtés pour poursuivre le prochain chapitre de leur histoire.

« Je pense qu’en ce moment, nous avons l’impression de nous être taillé cette place pour être l’équipe (canadienne) numéro un », a déclaré Piper aux journalistes, peu de temps avant de partir pour Stockholm. « Honnêtement, ça ne semble pas très différent. Ç’est bien de savoir qu’on y va en tant que champions nationaux. Je pense que nous sommes plus fiers et plus confiants parce que nous avons ce titre.

« À ce stade, Paul et moi savons ce que nous devons faire. Je pense que nous devons simplement nous attendre à l’imprévu et exécuter nos performances. »

« Nous sommes tellement excités, après presque 14 mois sans compétition, de finalement nous retrouver sur la glace », a ajouté Paul. « Nous avons clairement exprimé, tout au long de la saison dernière et cette saison, que notre objectif est de gravir le podium mondial. Nous avons fait tout l’entraînement nécessaire à cet égard.

Piper et Paul, l’une des trois équipes canadiennes de danse sur glace à ces championnats du monde, ont assumé un rôle de leadership pour l’équipe nationale. Plusieurs patineurs d’Équipe Canada faisant leurs débuts mondiaux, dont les concurrentes en simple féminin Madeline Schizas et Emily Bausback, le tandem de patinage en couple d’Evelyn Walsh et Trennt Michaud, ainsi que les autres danseurs sur glace Marjorie Lajoie et Zachary Lagha, Piper et Paul sont ravis d’aider à guider leurs jeunes coéquipiers à travers cette première expérience aux championnats du monde.

« C’est vraiment un honneur d’être même considérés comme des chefs de file », a déclaré Piper. « J’ai l’impression que même lors d’événements au cours des deux dernières années, nous avons commencé à avoir l’impression d’amorcer un peu ce rôle de leadership. Vous connaissez votre parcours et comment vous en êtes arrivés là et c’est vraiment superbe de voir les jeunes arriver et commencer leur parcours et trouver leur propre voie. »

Piper et Paul connaissent l’importance de mentors. Ils sont arrivés à une époque inoubliable de la danse sur glace canadienne, dirigée par la légendaire équipe de Tessa Virtue et Scott Moir et les triples champions canadiens Kaitlyn Weaver et Andrew Poje.

Les champions canadiens en titre ont pris la relève et sont reconnaissants des voies que leurs prédécesseurs ont tracées pour eux.

« Je pense qu’il est difficile de savoir exactement comment votre trajectoire de carrière aurait été différente si certaines personnes ou d’autres n’avaient pas été là, mais je pense qu’en fin de compte nous ne changerions pas notre façon d’aborder notre patinage, de sélectionner notre musique, de nous présenter et les choix artistiques que nous faisons », a affirmé Paul. « Je pense que ce sont des éléments qui sont éminemment nous. »

« Nous avions d’excellents modèles », a ajouté Piper. « Nous avons beaucoup appris d’eux (Tessa et Scott, Kaitlyn et Andrew). Ils ont vraiment été des chefs de file pendant si longtemps, ce fut agréable de les regarder et d’essayer de comprendre comment ils en traitaient et géraient ces rôles. Chaque athlète a son propre parcours. Ils ont fait partie des nôtres. »

« Maintenant, c’est à notre tour ».

Les Championnats du monde ISU de patinage artistique 2021 débutent le mercredi 24 mars. Pour les ordres de départ et les résultats, veuillez visiter le site Web de l’ISU.

Laissant derrière les scies à chaîne et les batteries de voiture, Keegan Messing se réjouit de retrouver Équipe Canada aux Championnats du monde de patinage artistique

La définition de Keegan Messing de « se réfréner un peu » est probablement très différente de celle de toute autre personne.

Alors que le monde du patinage s’apprête à se réunir à Stockholm, pour les Championnats du monde ISU de patinage artistique 2021, Keegan, le charismatique patineur de l’Alaska qui détient les citoyennetés canadienne et américaine, représentera fièrement le Canada, en tant que seule inscription dans la catégorie masculine, à la compétition qui s’amorcera jeudi, au Ericsson Globe.

Triple médaillé en simple masculin aux Championnats canadiens, Keegan, qui aime exprimer sa joie de vivre et porter un chapeau de cowboy, a mis à profit son abondance de temps libre, au cours de la dernière année, faisant de la randonnée pédestre, de l’escalade et profitant de tout ce que Dame Nature a à offrir.

Au cours des derniers mois, comme c’est sa tradition annuelle, Keegan s’est tourné vers la construction et l’entretien de la patinoire dans sa cour, pour l’aider à traverser les hivers glacials de l’Alaska. Cet hiver, il a doublé la dimension de sa patinoire et, en raison de la pente descendante, il a élevé une extrémité en se servant de glace pour créer une surface plane. Il a aussi ajouté quelques rampes pour une dose supplémentaire d’adrénaline.

Compte tenu des championnats du monde, ces sauts de rampe devront attendre.

« J’essayais de créer un parcours de glace de la dimension de la cour », s’est exclamé Keegan, en riant. « Je voulais simplement le construire. J’y ai ajouté de bonnes caractéristiques, puis j’ai été nommé pour les Championnats du monde et j’ai pensé « eh bien, il semble que je ne serai pas en mesure de profiter d’aucune de ces fonctionnalités en ce moment ». »

« Je mets une partie de mon côté nature en veilleuse et je me réfrène un peu. C’est un peu difficile à faire pour moi. »

Se réfréner sera probablement la norme pour Keegan, au cours des prochains mois, alors que sa femme, Lane, et lui attendent leur premier enfant en juillet.

Comme le reste du monde, Keegan a dû faire face à des restrictions au cours de la dernière année. Alors que le confinement n’a duré que quelques mois en Alaska, Keegan hésitait à retourner à son gymnase local, lorsque sa communauté a rouvert ses portes.

Donc, il a fait ce qu’il fait de mieux. Il a improvisé avec ce qu’il appelle, « du bric‑à‑brac ».

Dans le cadre de son entraînement, il a retiré d’une voiture une paire de batteries, pesant 36 livres, pour les utiliser comme poids durant l’exécution de flexions des jambes. Quand il avait besoin d’un poids plus lourd pour un exercice, il s’est servi d’une scie à chaîne.

Oui, une scie à chaîne.

Non pas votre équipement typique de conditionnement physique à la maison, peut-être, mais plus que suffisant pour faire transpirer Keegan.

Cet entraînement sera mis à profit cette semaine, lorsque Keegan retrouvera ses coéquipiers canadiens, au plus grand événement du patinage artistique.

Il y a cinq mois, à Skate America, Keegan a dédié avec émotion sa médaille de bronze à ses coéquipiers, dont la saison du Grand Prix a été annulée en raison de la pandémie. Le geste était des plus réels, des plus authentiques et des plus sincères.

Des plus canadiens.

« Patiner pour l’équipe à Skate America, c’était l’une des meilleures choses que j’ai cru pouvoir faire », a raisonné Keegan. « Sur la glace, même en regardant à nouveau la vidéo, je peux voir juste avant de prendre ma pose, sur mon visage, que je pensais à l’équipe et je me disais que ma performance serait pour eux. »

« Je sympathise vraiment avec les membres de l’équipe canadienne et de l’équipe des Championnats du monde de l’an dernier, surtout ces derniers. Ils ont été privés des Championnats du monde, des Internationaux Patinage Canada et des Championnats nationaux, donc c’est comme s’ils avaient été les vrais « joueurs les plus utiles » de cette lutte. Je suis tout simplement et vraiment honoré de pouvoir concourir côte à côte avec eux. »

Keegan est prêt pour de grandes retrouvailles, cette semaine, en Suède.

« Je n’ai pas vu les membres de l’équipe depuis plus d’un an », a-t-il souligné. « Participer aux Championnats du monde et voir l’équipe me réjouit. J’ai hâte d’y aller, de les voir, de rattraper le temps perdu et, en fait, de patiner pour eux. Patiner pour les rendre fiers. »

« Je serai là avec eux et nous pourrons y parvenir. Vraiment, nous le pourrons. »

Cliquez ici pour les nouvelles, les résultats et les ordres de départ des Championnats du monde ISU de patinage artistique.

 

Les champions canadiens de patinage couple Kirsten Moore‑Towers et Michael Marinaro chercheront à se racheter en Suède


Compte tenu des circonstances, Michael Marinaro pourrait être pardonné pour le faux pas.

Lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes, avant de partir pour les Championnats du monde ISU de patinage artistique, qui ont lieu cette semaine, en Suède, Michael et sa partenaire Kirsten Moore-Towers, deux fois champions canadiens de patinage en couple, ont discuté des préparatifs, alors qu’ils apparaîtront sur la glace internationale, pour la première fois, en plus d’un an.

« C’est ce qu’il y a de plus positif depuis les douze dernières années, alors nous espérons simplement en profiter », a déclaré Michael.

« Douze mois… des douze derniers mois », a corrigé Kirsten, en riant.

Ça ne fait pas une douzaine d’années, mais on en a bien l’impression.

Il y a un an, Kirsten et Michael venaient de remporter deux médailles d’argent dans le circuit du Grand Prix ISU et une médaille de bronze aux Championnats des quatre continents, pour aller de pair avec leur deuxième titre canadien consécutif, à Mississauga, en Ontario.

Connaissant ensemble leur saison la plus fructueuse, l’équipe semblait prête à viser le podium aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020, qui se tiendraient en sol canadien, à Montréal.

Quelques jours seulement avant le début des championnats, la réalité les a frappés lorsque la pandémie mondiale a forcé l’annulation des championnats, à l’instar des ligues et des événements à travers le monde.

Rien n’a été pareil depuis.

« Nous avions créé une immense dynamique, l’an dernier, et étions vraiment sur une très bonne voie », a admis Kirsten. « (L’annulation des championnats du monde) nous a profondément déçus, suivie de beaucoup d’autres désappointements. Nous pensions que cette annulation serait la plus grosse déception et que nous aurions quelques semaines de pandémie, mais bon sang, avions‑nous tort. La vie est un peu différente maintenant, tout comme notre perspective. »

Leur point de vue est compréhensible et pas seulement en ce qui a trait au patinage.

Le 31 mars, neuf jours après que les championnats du monde devaient se terminer à Montréal, la grand-mère de Michael, Charlotte Jones, est décédée sans qu’on y s’y attende, après qu’une éclosion de COVID-19 se soit propagée dans son établissement de soins de longue durée, à Sarnia, sa ville natale. La perte d’un membre de la famille a durement frappé Michael et quelques mois plus tard, Kirsten a subi une blessure aux côtes qui l’a empêchée de retourner sur la glace pendant plusieurs semaines.

Maintenant, finalement, l’occasion se présente à nouveau et ils ne laisseront pas cette chance leur échapper.

Contrairement à plusieurs de leurs concurrents qu’ils verront en Suède, Kirsten et Michael n’ont pas patiné à l’échelon international cette année. Mais les champions canadiens y voient une chance de rattraper un peu de temps perdu et, peut-être, d’aussi se racheter quelque peu.

« L’adversité a rendu notre parcours difficile jusqu’ici, mais certains des événements les plus difficiles pour nous se sont avérés être les plus réussis », a expliqué Kirsten. « Nous avons déjà prospéré dans l’adversité, et je crois que nous avons la capacité de le faire à nouveau. »

« J’espère que c’est une autre étape de notre histoire. »

« Je suis simplement excité de retourner sur la glace de compétition, a ajouté Michael. « Tout au long de la saison, l’entraînement a été difficile, sans avoir clairement à l’esprit ces objectifs et événements pour nous préparer. »

« Avant la pandémie, le patinage était devenu en quelque sorte un travail pour nous et un peu monotone. Maintenant, cette période d’inactivité a ravivé l’amour et la joie du sport. »

Leur saison de compétition étant interrompue par la pandémie, Kirsten admet qu’il a été difficile de rester concentrée, ajoutant que l’incertitude a fait des ravages, tant sur le plan émotionnel que physique.

« Outre le conditionnement physique, chaque événement exige une bonne préparation mentale », a-t-elle souligné. « Il est extrêmement difficile de continuer à se préparer mentalement lorsque les annulations sont interminables. »

« Nous espérons que le monde entier se rétablira et que les auditoires seront de retour la saison prochaine. »

Maintenant, avec la dernière année dans leur rétroviseur, Kisten et Michael, dans cette saison des plus incertaines, se concentrent sur la voie à suivre.

Cette route les amène au Ericsson Globe, à Stockholm, cette semaine.

S’ils n’ont pas de médailles autour du cou lors de leur vol de retour au Canada, peu importe. Surmonter l’adversité n’est pas défini par un objet scintillant. »

« Si nous sommes fiers de nos deux performances, ce sera un succès », a affirmé Michael, tout bonnement.

« Nous sommes prêts à nous produire en Suède. »