Blogueur invité : réflexion de Paul Dore sur l’héritage laissé par son père, un an après son décès

Mon père est décédé il y a près d’un an. Depuis son décès, plusieurs personnes – tant des athlètes que des entraîneurs et d’autres personnes de la communauté du patinage – m’ont raconté comment il les avait personnellement aidées. Beaucoup de gens sont au courant des contributions de mon père au patinage, durant sa carrière, ainsi que des postes de direction qu’il a occupés. À mon avis, deux éléments aident à définir le leadership. La capacité de non seulement avoir une vision pour l’ensemble de l’organisation, mais aussi d’être simplement au courant des personnes participant à cette vision, à tous les niveaux, et les aider à atteindre leurs objectifs individuels. Mon père comprenait que plus les gens réussissent, plus le sport peut croître et profiter à tous les participants.

L’an dernier, Patinage Canada a créé le Fonds de mentorat David Dore, afin d’offrir à un chef de file de la communauté du patinage l’occasion de participer au Sommet des glaces 2017, à Ottawa. Le candidat sélectionné assistera au Sommet (tous frais payés) et aura l’occasion d’observer et de participer à une séance individuelle de questions et réponses avec un chef de file de Patinage Canada.

Personne ne devient un chef de file du jour au lendemain, il faut plutôt accumuler de l’expérience et être exposé à des mentors. Quand mon père est devenu président de l’Association canadienne de patinage artistique (avant qu’elle ne devienne Patinage Canada), en 1980, il a prononcé un discours exposant sa vision de la façon dont l’organisation pourrait se développer et croître au cours des prochaines décennies. Cette vision provenait de ses nombreuses années passées en tant qu’athlète, juge et bénévole. Ces années lui ont permis d’acquérir un immense respect et une grande appréciation pour les bénévoles et les nombreuses personnes qui travaillent sans relâche dans les coulisses, du niveau du club aux organismes de section et au niveau national.

Les premiers mentors de mon père, au patinage, étaient ses entraîneurs, qui lui ont non seulement appris des habiletés techniques, mais ont fait naître en lui une passion pour le sport qui allait durer toute sa vie. Comme juge, il consultait continuellement les officiels les plus chevronnés et discutait avec eux des façons dont il pourrait s’améliorer. Mon père parlait souvent des nombreuses personnes qui lui avaient inculqué des compétences en leadership, alors qu’il gravissait les rangs, de président à chef de la direction générale de Patinage Canada. Lorsqu’il a quitté Patinage Canada pour devenir vice-président de l’Union internationale de patinage, il était important pour lui de transmettre aux autres toutes ses expériences vécues. Il cherchait constamment d’autres mentors et plus de savoir.

Alors, que signifie ce fonds pour moi, personnellement? Dans une lettre, mon père a écrit : « La vie était, pour moi, un voyage d’exploration. Sur le parcours, on rencontre beaucoup de gens – certains peuvent vous aider directement, d’autres vous impartissent des connaissances, mais dans tous les cas, les mentors ont été ma plus grande ressource. » Je suis impliqué dans le patinage depuis près de 30 ans comme athlète, entraîneur et télédiffuseur. De façon semblable à mon père, le sport m’a fourni des mentors qui ont eu une incidence considérable sur ma vie – de mes entraîneurs lorsque j’étais patineur jusqu’à ceux que j’ai côtoyé à Sotchi, durant les Jeux olympiques de 2014. Ce fonds permet de poursuivre ce que mon père a accompli dans le passé, mais c’est aussi une perpétuation de son héritage pour aider ceux qui partagent la même passion pour le sport que lui, les dirigeants d’aujourd’hui et de demain de Patinage Canada.

Si vous êtes l’un de ces chefs de file, obtenez plus de renseignements et faites une demande à l’aide des liens ci-dessous.

Fonds de mentorat David Dore : https://info.skatecanada.ca/hc/fr-ca/categories/115000157183-Fonds-de-Patinage-Canada

Entrevue en baladodiffusion : http://www.openkwongdore.com/2017/03/13/episode-29-david-dore-mentorship-fund/

L’athlète canadien Paul Poirier souhaite siéger à la commission des athlètes de l’ISU

La semaine prochaine, l’étoile canadienne de danse sur glace, Paul Poirier, fera concurrence dans une arène différente.

Charismatique quintuple médaillé aux Championnats canadiens, avec sa partenaire Piper Gilles, Paul cherchera à se tailler une place à la commission des athlètes de l’ISU, lorsqu’un vote au scrutin secret aura lieu aux Championnats du monde ISU de patinage artistique, à Helsinki.

Annoncée à l’automne dernier, la commission sera composée de cinq athlètes – chacun provenant des disciplines du patinage en simple et en couple, de la danse sur glace, du patinage synchronisé ainsi que du patinage de vitesse sur courte piste et sur longue piste.

Le nom de Paul sera l’un des trois figurant sur le bulletin de vote pour la danse sur glace.

« C’est quelque chose qui me passionne extrêmement », a déclaré Paul. « Je veux promouvoir le dialogue et écouter mes collègues athlètes du monde entier, afin de favoriser l’avancement de notre sport. Nous avons besoin de ce dialogue pour être plus ouverts et cohérents durant toute l’année. »

S’il est élu, Paul soutient qu’il discutera régulièrement avec les autres membres de la commission à propos de questions liées à la danse sur glace et au sport en général. Il servira aussi d’agent de liaison entre les athlètes et le comité technique au sujet de questions concernant les règlements et les competitions.

« Je crois que nous devons faire plus pour mettre à profit notre sport », a‑t‑il ajouté. « Nous devons nous engager davantage auprès des intervenants – les athlètes, les entraîneurs, les chorégraphes – et leur permettre de faire de leur mieux. À l’heure actuelle, tout le monde s’efforce de maximiser ses points et voilà pourquoi tellement de programmes se ressemblent. »

« Nous, à Patinage Canada, ne pourrions être plus honorés d’approuver la candidature de Paul pour siéger à la commission des athlètes de l’ISU », a affirmé Debra Armstrong, chef de la direction générale de Patinage Canada.

« Paul est un athlète de classe mondiale et un extraordinaire ambassadeur de notre sport, ici au Canada et dans le monde entier. Nous n’avons aucun doute que Paul excellera dans ce rôle, s’il est élu, et fera tout son possible pour promouvoir nos athlètes et notre sport. »

Le sens artistique et l’exceptionnelle capacité de Piper et Paul d’établir un lien avec le public ont fait d’eux d’indéniables favoris des foules ces dernières années. D’autres dans le sport les ont aussi remarqués : la séquence de pas de leur danse courte de 2015-2016 sera ajoutée au répertoire de l’ISU comme nouvelle danse imposée, après les Jeux olympiques d’hiver 2018.

S’il est élu à son nouveau poste, Paul veut immédiatement se mettre au boulot.

« Je veux encourager une prise de décision qui permettra aux athlètes de faire de leur mieux », a ajouté Paul. « J’ai toujours essayé de me faire entendre en ce qui concerne les décisions publiques du sport. J’espère que mes collègues athlètes verront que je veux faire partie de ce dialogue. »

« Qu’est-ce que nous voulons que soit la danse sur glace? Nous avons besoin de conversations pour répondre à cette question. »

« Ce n’est pas une question de ce qui, d’après moi, améliorera le sport. C’est une question de ce que nous croyons, en tant qu’athlètes, qui permettra d’améliorer le sport. »

La Journée du patinage de Canada 150 – célébration d’un élément de l’identité nationale des Canadiens

OTTAWA (ONT.) – Ce sera une journée pour honorer ce que signifie le patinage pour les Canadiens et Canadiennes.

Qu’on s’y adonne dans une patinoire intérieure ou extérieure, sur un étang, un canal ou une rivière, le patinage fait partie intégrante du tissu social du Canada et de notre identité. Le 10 décembre 2017, la Journée du patinage de Canada 150 offrira à tous les Canadiens une occasion unique de célébrer ensemble cet élément intemporel de la culture et du patrimoine de notre pays.

Le gouvernement du Canada et le commanditaire en titre, Rogers Communications, ont fait équipe avec Patinage Canada, à la résidence historique de Rideau Hall, samedi, pour dévoiler officiellement la Journée du patinage de Canada 150.

Le gouverneur général du Canada, Son Excellence David Johnston, était accompagné d’ambassadeurs officiels de Canada 150, de représentants de Patinage Canada et de Rogers Communications ainsi que de centaines de dignitaires et d’invités pour officiellement annoncer l’événement du 10 décembre.

L’annonce comprenait une démonstration présentée par des patineurs du Club de patinage Minto, ainsi que du patinage libre à la patinoire de Rideau Hall. Des enfants du Club des garçons et filles d’Ottawa, du Centre catholique pour immigrants (CCI Ottawa) et de Réfugié 613, un organisme d’Ottawa aidant les réfugiés syriens, se sont aussi joints aux festivités.

 

La Journée du patinage de Canada 150 sera l’un des derniers événements de la célébration, durant toute l’année, du 150e anniversaire de la Confédération du Canada.

Dans le but de promouvoir la diversité, l’inclusion et le mode de vie sain que représente le patinage, un élément important du legs de la Journée du patinage de Canada 150 sera la création de banques communautaires d’équipement de patinage, offrant aux enfants sans équipement la chance de participer – non seulement le 10 décembre, mais au cours des années à venir. Ces banques d’équipement se trouveront dans des collectivités partout au pays, fournissant des casques et des patins aux enfants qui sinon n’auraient peut-être pas la possibilité d’apprendre à patiner.

« Nous remercions le gouvernement du Canada et Rogers d’appuyer la Journée du patinage de Canada 150, et d’aider à établir des banques d’équipement de patinage chez les clubs de Patinage Canada, et ce, partout au pays », a déclaré la chef de la direction générale de Patinage Canada, Debra Armstrong. « Grâce à ces banques, nous serons en mesure de faire participer des Canadiens vivant dans des collectivités des quatre coins du pays, en leur procurant le matériel dont ils ont besoin pour apprendre à patiner et, peut-être, découvrir les joies du patin. »

« Le patinage est une activité hivernale emblématique indissociable de notre patrimoine sportif », a affirmé l’honorable Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien.

« Le 10 décembre 2017, glissons vers l’hiver en patinant ensemble! En compagnie des membres de votre famille et de vos amis, apprivoisez le froid et participez à la Journée du patinage de Canada 150. De plus, je lance le défi à toutes les municipalités de se joindre aux célébrations et d’organiser une Journée du patinage de Canada 150 de sorte que toute la population soit de la partie! »

Le 10 décembre, les Canadiens sont invités à participer à la Journée du patinage de Canada 150 sur les patinoires, les canaux, les rivières et les étangs de tout le pays, alors que les communautés s’uniront pour célébrer cet élément unique de notre identité nationale et culturelle.

Plus de renseignements sur la Journée du patinage de Canada 150 seront fournis à l’approche de l’événement.

Mention de source : Cplc Vincent Carbonneau, Rideau Hall, BSGG

Une chanson pour Elizabeth : une équipe de patinage synchronisé du Nouveau-Brunswick honore une coéquipière par un programme plein d’émotions à Calgary

Si vous n’y prêtez pas vraiment attention, vous pouvez facilement rater le geste émouvant et symbolique pour l’une de leurs coéquipières, absente de la formation de l’équipe.

À mesure que les membres de l’équipe de niveau intermédiaire de Riverview mettent pied sur la glace, aux Championnats de patinage synchronisé de Patinage Canada, chaque patineuse touche doucement une paire de patins de pointure 7, placés en toute sécurité sous le bras de l’entraîneure en chef, Janna MacLellan.

Puis, vient une chanson pour Elizabeth.

Huit mois déchirants se sont écoulés depuis la nuit de juillet où Elizabeth Landers, âgée de 15 ans, a perdu la vie dans un accident de véhicule tout-terrain, juste à côté de son domicile à Quispamsis, N.-B. La tragédie a mis à genoux les communautés de patinage synchronisé du Nouveau-Brunswick et d’Edmonton, où elle patinait jusqu’à ce que sa famille déménage dans l’Est, il y a deux ans.

Durant cette triste saison, chaque mouvement du programme Riverview, du début à la fin, est dédié à la jeune lumière resplendissante, disparue subitement. Vêtues de costumes noirs ornés d’accents vert jaune – la couleur préférée d’Elizabeth – les membres de l’équipe exécutent un émouvant hommage sur la musique Dream On d’Aerosmith.

« C’est leur façon de vivre leur deuil et de faire face à la situation », soutient Suzanne Landers, mère d’Elizabeth, alors que les larmes lui montent aux yeux. Elle s’arrête pour se calmer avant de continuer.

« Tout est pour elle – les couleurs, les paroles, le thème, leurs mouvements et leur exécution. Chaque mouvement est pour Elizabeth. C’est très touchant. »

« Mais c’est dur. Je suis ici, dans la salle avec les patineuses, et elle n’est pas là. Mais je ressens l’amour et le soutien et je me rends compte combien elle était importante pour tant de gens. »

Quelques secondes après s’être qualifiée pour les championnats nationaux aux championnats régionaux de l’Atlantique, l’équipe a appelé Madame Landers par téléphone à haut-parleur et lui a demandé de se joindre à elle aux Championnats canadiens.

Ils n’ont pas eu à lui demander deux fois et Madame Landers, le cœur toujours gros durant cette année des plus difficiles, est présente aux championnats nationaux, applaudissant l’équipe qui était si importante pour sa fille.

« Il fallait que je sois ici », ajoute Madame Landers, partisane dévouée de patinage synchronisé. « Cette semaine, je me sens un peu plus près d’Elizabeth. C’est presque comme si elle est ici avec nous. »

À Calgary, Suzanne partage une chambre d’hôtel avec Hailey Cassidy, la coéquipière et proche amie de sa fille. Cette semaine, ces moments leur permettent de se remémorer et de célébrer la vie d’Elizabeth.

« C’est réconfortant de savoir que tant de gens veulent entendre son histoire par l’intermédiaire du programme », déclare Hailey. « Ce n’est pas à propos de nous, mais à propos d’elle. C’est l’histoire d’Elizabeth. »

Cette fin de semaine, alors que l’équipe a raconté cette histoire aux championnats nationaux, l’auditoire entier à WinSport était debout avant même que Riverview ne mette pied sur la glace pour ses deux programmes. Les spectateurs ont fait une autre ovation lorsque l’équipe a été présentée et à nouveau à la fin du programme puissant et émouvant.

« Ma guérison se fait par le biais du patinage », déclare Madame Landers. « Mais, maintenant je sais que je dois partager Elizabeth, parce qu’ils ont mal aussi. Le patinage synchronisé est une famille et je sens l’amour et l’appui au Nouveau‑Brunswick, à Edmonton et dans tout le pays. Je suis extrêmement reconnaissante et je remercie tout le monde du fond du cœur. »

Aux championnats régionaux à Terre-Neuve, il semblait y avoir des signes partout. L’équipe a passé par le parc Elizabeth. La patinoire était peinte en vert. Dans leur vestiaire, l’équipe a trouvé une main verte en plastique, que quelqu’un avait oubliée. En route pour la patinoire, un ruban vert se trouvait sur le sol et il y avait un autre ruban vert dans l’aire d’attente des résultats, à l’arrivée de l’équipe après son programme.

Elizabeth n’est pas ici, mais elle est partout.

Son nom reste inscrit sur la liste de l’équipe. Après sa victoire aux championnats de l’Atlantique, durant un autre moment plein d’émotions, l’équipe s’est assuré qu’il y aurait une médaille pour Elizabeth. La première chose qu’elle a faite a été de remettre la médaille à Suzanne.

Cette semaine, l’entière famille canadienne de patinage synchronisé appuie Suzanne Landers et l’équipe de la petite communauté au Nouveau-Brunswick.

« La présence de Suzanne nous donne de la force et nous rappelle pourquoi nous faisons ceci », signale Janna MacLellan.

« Sa présence aide nos patineuses, mais signifie tellement plus que cela. C’était l’histoire d’Elizabeth et nous voulons la raconter et lui dire, « nous t’aimons et tu nous manques. » »

Cette semaine, le vert n’a jamais été plus doré.

Derrière la lame avec Kaitlyn Weaver

*Crac, crac, crac*

weaver3Le bruit indéniable de la neige fraîche compactée sous mes bottes, voilà une douce musique à mes oreilles. « Ah, l’hiver est de retour », je songe. Mais, beaucoup de choses ont changé depuis qu’Andrew et moi avons été ensevelis sous la neige de novembre.

Au début de l’hiver, cette année, nous étions à Moscou, en Russie, notre lieu d’entraînement à temps partiel pour la saison de patinage artistique de 2016-2017. À la suite d’une fin décevante la saison dernière, mon partenaire et moi avons pris le temps, au printemps, de tout repenser depuis le début, de nous couper du reste du monde et de comprendre ce que NOUS avions besoin. Et, étant donné qu’approche la saison préolympique, c’était À PRÉSENT le temps d’apporter tout changement radical. Et, c’est ce que nous avons fait. Nous avons recruté le légendaire chorégraphe Nikolai Morozov à notre équipe d’entraînement et sommes déménagés au New Jersey, sachant qu’une grande partie de notre entraînement se déroulerait également dans l’autre Grand Nord blanc : la Russie. Aux yeux des profanes, ceci semblerait effrayant. Et, à vrai dire, j’étais aussi un peu effrayée. Mais, le changement s’accompagne de croissance et la nécessité rend la peur désuète. Andrew et moi étions persuadés que nous devions nous lancer un nouveau défi. « Gros risque, grosse récompense », avons-nous pensé et nous travaillons dur pour y parvenir.

weaver-1Déménager au New Jersey de notre lieu antérieur d’entraînement de longue date à Detroit, Michigan, ne s’est pas avéré trop difficile. C’est tout simplement inspirant de nous trouver tout près de la ville de New York et nous puisons l’énergie et profitons des possibilités qu’offre la région. Mais, en ce qui concerne la Russie, nous n’étions pas certains à quoi nous attendre.

Pourvus de vêtements chauds, de barres de protéine et de Google Translate, nous nous sommes rendus à Moscou, désireux d’amorcer ce nouvel aspect de notre patinage. Et, jusqu’à présent, nous connaissons du succès. Le centre d’entraînement est magnifique, les préposés de patinoire et les autres entraîneurs nous traitent de façon équitable et avec gentillesse et le fait d’avoir des amis dans la ville a eu un impact incommensurable. Bien que j’aie une compréhension de base de la langue russe et de l’alphabet cyrillique, Andrew et moi avons tellement appris ensemble, ce qui nous a aidés à ressentir que cette ville est un deuxième foyer. Nous pouvons nous promener, commander au restaurant et échanger des politesses. Ne vous méprenez pas, il arrive (souvent) que j’aimerais tout juste entrer dans un Timmy’s et commander un café et une boîte de Timbits sans avoir à y réfléchir, mais somme toute, nous nous débrouillons bien.

weaver2Au début de novembre, notre première compétition, la Coupe Rostelecom, a aussi eu lieu à Moscou. Et, l’hôtel officiel se trouvait commodément à quelques minutes de nos dortoirs du centre d’entraînement. Je dois admettre que je me sentais un peu défensive quand j’ai entendu d’autres concurrents se plaindre du temps neigeux de la Russie… Comme au Canada, je crois qu’il faut comprendre l’hiver, l’accepter et l’aimer plutôt que de le détester! Mais, peu importe, la compétition a été couronnée de succès. Deux excellentes présentations de nos nouveaux programmes ont représenté un nouveau souffle de vie dans l’équipe de danse de Weaver-Poje et des sources de vive énergie et d’impulsion qui devraient atteindre leur comble aux Jeux olympiques de Pyeongchang, en 2018. Le public russe, jamais à court de passion et d’enthousiasme, nous a accueillis chaleureusement et avec énergie. Nous sommes partis heureux, revigorés et motivés à poursuivre notre croissance dans le berceau de la danse sur glace et, aussi, dans notre nouveau foyer au New Jersey, nos cœurs ardents ne laissant jamais prise de leurs racines canadiennes.

Bien que nous soyons impatients de rentrer dans notre pays bien-aimé, cette saison est une marque d’aventure et de croissance et, comme athlète, c’est ma raison d’être. Nous nous efforçons toujours de faire la fierté de notre pays et nous espérons que vous suivrez notre parcours.

À bientôt, sur la glace!

Derrière la lame avec Michelle Long : Internationaux Patinage Canada

long4Retour à 2003, les Internationaux Patinage Canada, au Hershey Centre, à Mississauga : jeune fille enthousiaste de onze ans qui aimait le patinage artistique, j’étais tellement excitée de découvrir que la ville accueillerait une grande compétition de patinage artistique. Sans trop connaître le côté compétitif du sport, j’ai assisté avec ma mère, ma sœur et une amie aux séances d’entraînement officielles des Internationaux Patinage Canada 2003. Je me souviens d’avoir été assise dans les estrades, regardant avec stupéfaction. Ma partie préférée était la fin de l’entraînement. Nous nous empressions de nous rendre près de la bande pour demander l’autographe des patineurs. Je commençais seulement à m’intéresser au sport et ne connaissais que quelques-uns des patineurs (surtout canadiens), mais peu importe. Je voulais néanmoins leurs autographes car, à mes yeux, ils étaient célèbres!

Les Internationaux Patinage Canada ont toujours eu une place spéciale dans mon cœur. Je crois que d’avoir eu la possibilité de regarder une telle compétition de haut niveau, à un si jeune âge, m’a vraiment inspirée à devenir une patineuse de compétition! Maintenant, ma présence à des événements comme celui-ci, plus tard dans ma carrière de patinage, ne les rend aucunement moins merveilleux. Je suis toujours excitée de regarder certains des meilleurs patineurs au monde concourir, mais à présent au lieu de leur demander leurs autographes, je peux m’entretenir avec eux et apprendre d’eux.

long3Un des points saillants de ma fin de semaine a été en fait de pouvoir être une partisane, de m’asseoir, relaxer et apprécier le patinage! Habituellement, l’épreuve féminine m’intéresse le plus étant donné que c’est celle à laquelle je participe. Je dois féliciter nos femmes canadiennes, Kaetlyn et Alaine, pour leurs programmes courts et libres exécutés avec acharnement. Une fois leur épreuve terminée, j’ai pu m’asseoir avec Kaetlyn, causer avec elle et regarder du patinage de classe mondiale!

J’ai été tellement impressionnée par les qualités athlétiques et les niveaux de performance de l’équipe canadienne. Au nombre de mes moments préférés, le programme libre rempli de quadruples sauts de Kevin, le triple Axel lancé de Megan et Eric et la célébration après la danse libre de Piper et Paul!

long5Un de mes amis a fait un don au Fonds des athlètes de Patinage Canada et participé à une vente aux enchères pour avoir l’occasion de visiter les coulisses avec Elvis Stojko, aux Internationaux Patinage Canada. J’ai eu la chance de l’accompagner et de vivre cette incroyable expérience. On m’a montré les vestiaires, l’aire d’échauffement, les salles de données et le centre des médias. J’ai pu voir quelques patineurs s’échauffer et se préparer pour le gala de dimanche. La partie la plus intéressante a été de voir l’aire des conférences de presse. C’est tellement plus grand que ce qu’on voit à la télévision. Il y avait une grande table d’honneur pour les athlètes, entourée de tables plus petites et de chaises et la salle était remplie de photographes, de caméras vidéo et de microphones, quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant et à laquelle je n’étais pas préparée. Elvis avait également quelques bons conseils pour moi, qui aspire un jour à prendre part à un événement de ce calibre. Il m’a parlé de son expérience avec les médias, comment se préparer pour les entrevues et comment surmonter les obstacles. Ce fut des leçons très précieuses que j’espère être en mesure de mettre en pratique un jour! long2

Durant la fin de semaine, j’ai eu l’occasion de parler à quelques partisans. J’ai aussi revu des visages familiers. De nombreux patineurs de mon centre d’entraînement étaient présents, ainsi que beaucoup de partisans réguliers et de longue date du patinage. C’était formidable d’entendre les commentaires positifs des partisans et de voir leur enthousiasme. On m’a aussi donné quelques conseils sur ce qu’il faut apporter à une compétition :

1. portez les couleurs de votre équipe : rouge et blanc, allez Canada!
2. apportez un drapeau : de votre ville, pays ou du pays de votre patineur préféré!
3. Ayez quelque chose pour tenir compte de la notation. Un programme ou tout simplement un stylo et du papier!
4. habillez-vous chaudement : parfois il peut faire froid dans ces patinoires, apportez vos chandails, foulards et mitaines de Patinage Canada!
5. racontez vos histoires de patinage : chaque membre de l’auditoire en a une, écoutez le récit de quelqu’un et partagez le vôtre!

Dans l’ensemble, les partisans ont beaucoup appuyé et applaudi les patineurs, qu’ils aient la performance de leur vie ou besoin d’aide pour continuer. Le nombre de fois que le public a commencé à battre des mains au rythme de la musique pendant le jeu de pieds était incroyable! Tout le monde, jeunes et vieux, s’est retrouvé plongé dans l’expérience et a pu s’impliquer! C’était aussi sensationnel de voir les jeunes patineurs ressentir la même joie que j’ai ressentie quand j’étais jeune.

Voir leurs yeux étinceler m’a réchauffé le cœur. C’est extraordinaire de voir la prochaine génération inspirée et aussi excitée que je l’étais.

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Derrière la lame avec Meagan Duhamel : Internationaux Patinage Canada

Une autre édition des Internationaux Patinage Canada s’est achevée et bien que nous disions au revoir à Mississauga et au Hershey Centre, nous en gardons d’incroyables souvenirs. Mississauga a été un excellent hôte des Internationaux Patinage Canada 2016 et tout le monde à qui j’ai parlé a bien aimé les épreuves au Hershey Centre. Et, comment pourrait-il en être autrement? De nombreux records personnels ont été battus, l’événement s’est déroulé à guichets fermés et les médias ont couvert l’événement avec enthousiasme.

Les patineurs internationaux aiment concourir aux événements au Canada parce que la foule les accueille toujours aussi chaleureusement que les Canadiens. Peu importe d’où vous venez, vous ressentirez le soutien et l’amour du public canadien.

SCI Gala Practice (Meagan Duhamel)Ce fut plaisant d’aussi renouer avec certains de mes vieux amis patineurs cette semaine. Hao Zhang, Yuko Kavaguti, Alexander Smirnov, Eric, Dylan et moi concourons tous ensemble depuis très, très longtemps. C’était bien de tous nous retrouver à la même compétition ensemble, nous les « vieux » patineurs de patinage en couple, luttant toujours et faisant encore avancer le sport.

Et, comment est-ce que tout Canadien ne pourrait s’être complètement laissé inspirer par le patinage, la semaine dernière? Kaetlyn et Alaine ont chacune réussi à présenter deux incroyables programmes et ont montré au monde entier qu’il ne faut pas sous-estimer les patineuses canadiennes. La note du programme long de Liam Firus lui a permis d’enregistrer un nouveau record personnel, nous donnant une petite idée de ce qu’il est vraiment capable d’accomplir. Cette note ne cessera de s’améliorer. Kevin Reynolds est revenu à la compétition du Grand Prix après quelques années d’absence et a présenté toute une prise de position avec ses programmes court et long, qui lui ont valu une médaille de bronze. J’aime voir Kevin saisir les occasions, comme il l’a fait à Mississauga, ça m’enthousiasme toujours et c’est quelque chose à laquelle je m’attends de lui.

Patrick nous a montré ce qu’il accomplit le mieux : un magnifique patinage, exécuté sans effort et harmonieusement, avec musicalité et chorégraphie complexe. Ses habiletés fondamentales de patinage remplissent toujours tous les autres patineurs d’admiration. Cette semaine, Patrick a aussi montré qu’il veut se trouver à nouveau au sommet du monde du patinage artistique, en tentant un nouveau saut quadruple pour la première fois, le quadruple Salchow. Nous l’avons vu le réussir durant l’entraînement et ce ne sera pas long avant qu’il exécute un programme long avec 3 quadruples sauts, ce qui sera plus que suffisant pour lui permettre de faire face à cette tendance actuelle au patinage masculin.

Les équipes de danse étaient également magnifiques. Alex et Mitch ont brillé avec leurs superbes programmes et costumes au Hershey Centre. Ils ont vraiment le souci du détail, quelque chose que j’admire toujours d’eux. Piper et Paul ont laissé une marque considérable sur le monde de la danse sur glace cette semaine! Il était évident qu’ils ont travaillé dur. Leurs programmes font preuve de maturité, de complexité et de puissance. Ce n’est qu’une supposition, mais je crois qu’ils vont surprendre beaucoup de gens cette saison. Les 110 points qu’ils ont obtenus pour leur danse libre le prouvent.

Il semble que la plupart des gens au Hershey Centre étaient venus assister au retour de Tessa et Scott, qui n’ont pas déçu. Ils ont, d’après moi, créé deux programmes uniquement superbes cette année et réussi à reprendre la compétition de sorte que personne ne puisse deviner leur absence du sport depuis quelques années. Très respectables.

Et, mon épreuve préférée, le patinage en couple! Ce fut une forte épreuve, beaucoup d’équipes luttant pour une place sur le podium et peut-être même une place dans la finale du Grand Prix. Britany et Josh ont très bien patiné et cet événement leur servira de tremplin vers les futures compétitions internationales, ainsi que les Championnats canadiens. Lubov et Dylan ont aussi exécuté de bons programmes, remportant leur première médaille du Grand Prix, une médaille de bronze. Bien qu’ils aient commis quelques erreurs, ils ont néanmoins obtenu de bonnes notes, présentant des programmes bien chorégraphiés et de forts éléments de patinage en couple. Puis, il y avait nous…

Eric et moi avions une mission à accomplir dans notre programme court aux IPC 2016 : le triple Axel lancé. Nous avons travaillé dur pour perfectionner notre programme court après le Trophée Finlandia, afin de nous assurer que le triple Axel serait évaluable et que le programme serait exécuté avec beaucoup d’énergie et des mouvements précis. Durant l’entraînement, nous exécutons notre triple Axel lancé de façon de plus en plus uniforme. Je dirais qu’il avait atteint un taux de réussite de 85 % à la maison et aux séances d’entraînement aux IPC, donc nous croyions que nos chances étaient bonnes. Toute la journée avant le programme court, j’avais l’impression que tout irait bien. Je me sentais calme, confiante et sûre de moi et de notre capacité de présenter un excellent programme court. J’ai dû me rappeler à moi-même et à Eric, avant que nous patinions, « qu’après la réception de ce triple Axel, nous devions essayer de rester calmes afin de ne pas faire d’erreurs stupides par la suite ». Eh bien, j’ai réussi le triple Axel, mais je ne suis pas tout à fait restée si calme après, j’ai un peu trébuché et il y avait un manque de complet de « netteté », mais je vais l’accepter étant donné que c’est octobre.

C’est fou comment l’énergie s’intensifie dans notre programme court, exécuté sur une musique de Seal, et la foule savait ce que nous avions l’intention de faire, ce qui comprenait, en plus du triple Axel lancé, un triple Lutz côte à côte, une autre manœuvre à risque élevé. En plus d’avoir immensément de plaisir durant notre programme court, nous avons été ravis de constater que nous avons établi un nouveau record personnel de 78,3 points. Nous songeons déjà à comment parvenir à 80 points à notre prochain événement du Grand Prix, le Trophée NHK.

Se rétablir après un aussi grand moment est extrêmement difficile. Nous nous sommes beaucoup concentrés sur le programme court pour cet événement et après qu’il a été couronné de succès, je me suis demandé, avant le programme long, « quels sont mes buts? ». Nous n’y avions pas trop pensé, parce que nous mettions l’accent sur le programme court au début. Je crois que nous nous sommes bien concentrés et avons exécuté un solide programme long. Malheureusement, j’ai fait une inhabituelle et terrible chute à l’exécution du quadruple saut lancé au début du programme long, mais nous nous sommes ressaisis et avons néanmoins présenté une performance solide et pleine d’émotion. Nous savons que nous pouvons créer plus de nuances dans notre programme long et effectuer des sauts côte à côte de meilleure qualité (chacun d’eux ayant reçu des moins 1 en majeure partie). Nous devrons y prêter beaucoup d’attention durant nos préparatifs pour le Trophée NHK.

On a annoncé que l’an prochain, les Internationaux Patinage Canada seront de retour dans l’Ouest, à Regina, en Saskatchewan. Je suis persuadée que cette ville organisera un événement sensationnel et que les partisans mordus de patinage (comme moi!!!) ainsi que les résidents locaux de Regina viendront appuyer tous les patineurs.

Merci de vous être joints à moi et à tout le monde de Patinage Canada à Mississauga, cette semaine. J’attends avec impatience de tous vous voir dans un proche avenir!

Derrière la lame avec Kaetlyn Osmond : Internationaux Patinage Canada

Mes bagages faits, j’étais prête et en route pour l’aéroport en vue d’amorcer mon court trajet pour me rendre aux Internationaux Patinage Canada, à Mississauga! Sauf que mon court voyage est devenu un peu plus long que prévu. Après deux heures de retard pour quitter Edmonton, un court vol, un petit arrêt à l’hôtel et une fois le processus d’inscription terminé, j’ai eu suffisamment de temps pour m’effondrer sur mon lit et dormir jusqu’à ce qu’il soit temps de me rendre à la patinoire, tôt le lendemain matin.

La journée d’entraînement – cette journée consiste à me familiariser avec la configuration de la patinoire et à savoir où tout se trouve. Je détermine où je veux faire mon échauffement, où sont les vestiaires et où nous entrons sur la glace et en sortons. Sachant tout cela me permet de me sentir plus détendue quand je fais ce que je dois faire. Je peux ainsi me concentrer sur les tâches à accomplir. La journée d’entraînement compte deux séances. Elle comprend aussi quelques entrevues avec les médias, la conférence de presse d’ouverture et, bien sûr, le tirage au sort pour le programme court.

kaetlyn1Jours de compétition! Honnêtement, je suis la personne plus ennuyeuse le jour de compétition. Mon réveille-matin sonne à 5 h 30. Je dois être très silencieuse pour ne pas réveiller ma camarade de chambre qui doit concourir plus tard en soirée. Je me coiffe et me maquille. Je prends mes patins et mes robes, puis je quitte ma chambre pour aller déjeuner et prendre le premier autobus se rendant à la patinoire. À la patinoire, toujours le même processus : échauffement, patinage, récupération et retour à l’hôtel en autobus. Puis, un repos indispensable avant de concourir, comprenant une belle sieste, des jeux de cartes, du coloriage, une petite promenade à l’extérieur pour me rafraîchir et ensuite de quoi manger pour me regonfler. L’intervalle entre l’entraînement et la compétition consiste vraiment à trouver des moyens de me distraire, tout en restant détendue et prête.

Environ une heure avant qu’il ne soit temps de retourner à la patinoire, je me prépare. Je me coiffe et me maquille à nouveau, tout en regardant l’émission de télévision que j’ai choisie pour la compétition, cette fois Supergirl!

kaetlyn3Quand tout est terminé, je profite autant que possible du reste de l’événement. Je suis absolument ravie de mes résultats. J’ai concouru parmi tant d’autres patineuses sensationnelles que j’aime regarder. Il y avait tellement d’amis et de partisans dans les estrades où je voulais me trouver. C’est donc exactement ce que j’ai fait. Je me suis jointe à la foule. J’ai regardé le reste des épreuves avec Elvis Stojko, sa femme, Gladys, et mon amie Michelle Long, membre de l’équipe nationale. Le lendemain matin, j’ai passé du temps avec les autres patineurs au gala et je me suis amusée, célébrant l’événement que nous venions de terminer. Le gala est toujours ma partie préférée de l’événement. C’est un temps pour célébrer, patiner et remercier tous les partisans d’être venus à la compétition et de continuellement appuyer le sport.

Puis, c’était le temps de rentrer à la maison.

C’est incroyable comment la semaine de compétition passe vite. Tellement d’anticipation avant d’y arriver. Puis, tout à coup, c’est le temps de rentrer à la maison et de s’entraîner pour le prochain événement. Cependant, je célébrerai toujours avec mes amis quand je rentre à la maison. Cette fois, c’était avec une énorme tasse de délicieux café.
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Photos de patinage de la semaine : motivation du lundi

Bien que nos lundis puissent ressembler à cela (vidéo).

 

Réjouissons-nous à l’avance de ce qui nous mettra le sourire aux lèvres

Alodia first skating lesson #alodia #canskate

A photo posted by Roxanne Tunacao (@roxie_tunacao) on

 

Qu’on songe à de la pizza,

Coach Sarah’s Creative Pre-Can Pizza! @saraheastwood_ #skatingfun #CanSkate

A photo posted by Sherwood Park Skating Club (@sherwoodparkskating) on

 

Ou à passer du temps avec de bons amis.

Fly ducks, fly!?⛸#toepick

A photo posted by Fitness | Family | Faith (@tandresen) on

 

Prenez un café ou buvez une bouteille de Gatorade pour vous regonfler.

 

Un peu de progrès chaque jour mène à de grands résultats.

Big sister @jajabella1 encouraging her little brother to skate! #love #skating #canskate

A video posted by Ame (@ame2608) on

 

Partagez votre passion avec d’autres.

 

C’est plus facile quand quelqu’un vous appuie.

First night at CanSkate! #canskate #futuregirlfriendmaybe #lovesthegirls

A photo posted by Janis Kane (@kanejanis) on

 

N’hésitez pas à essayer quelque chose de nouveau.

 

Ajoutez les étiquettes #PatinagePlus et #PatinageCanada sur Instagram et Twitter et vous pourriez figurer dans notre prochain blogue

Avez-vous vu nos Photos de patinage de la semaine : édition de l’Action de grâce, la semaine dernière?

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Photos de patinage de la semaine : édition de l’Action de grâce

C’est le moment d’être reconnaissant pour toutes les petites choses qui nous apportent de la joie.

Great first day for our Pre-CanSkaters!! #csc #cranbrookskatingclub #cranbrook #skatecanada #precanskate

A photo posted by Cranbrook Skating Club (@cranbrookskatingclub) on

 

Nous espérons que vous avez mangé suffisamment cette fin de semaine pour vous faire vaciller, (vidéo)

 

Et, que vous avez porté votre chandail préféré de l’Action de grâce.

And so begins another year!?⛸? #futurehockeymom #skating #canskate #lookatthatface

A photo posted by Britt Dawn (@stitchesandsprinkles) on

 

Nous sommes reconnaissants pour les grands sourires et les gros casques.

 

Nous sommes reconnaissants pour les bons amis,

Not only was I impressed with Mateo trying so hard, the helpers were so patient with the little ones. #canskate

A photo posted by Marcia George (@marcia.jayne) on

 

les belles mitaines et les beaux patins.

 

(Ces mitaines seront utiles cette semaine).

Patrick Chan surely got a pretty pair of mittens to take home from #Finland ? ⛸#fintrophy16

A photo posted by Finnish Figure Skating Assoc. (@skatingfinland) on

 

Félicitations à nos patineurs canadiens qui ont concouru cette fin de semaine.

#fintrophy16 ladies competition press meeting w/ Mao Asada (2nd), @annapogorilaya (1st) and @kaetkiss (3rd) #figureskate #competition

A photo posted by Finnish Figure Skating Assoc. (@skatingfinland) on

 

De notre famille du patinage à la vôtre, nous espérons que vous avez passé une merveilleuse longue fin de semaine et une bonne Action de grâce.

Skating season is BACK! I am so excited to get some little munchkins up and movin’! ⛸

A photo posted by Carmen Stiles (@carmenstiles) on

 

Passez une excellente journée!

 

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Derrière la lame avec Kevin Reynolds : Trophée commémoratif Ondrej Nepela 2016

Nous étions une petite équipe dynamique, composée de quatre athlètes canadiens concourant à la 24e édition du Trophée commémoratif Ondrej Nepela, tenu à Bratislava, dans le cadre du cinquième arrêt de la série Challenger de l’ISU. Ce fut une semaine excitante, une belle façon de commencer ma saison avec une expérience inestimable de compétition à l’étranger.

Après avoir atterri à Vienne et parcouru une courte distance en navette pour franchir la frontière entre l’Autriche et la Slovaquie, nous sommes arrivés au centre‑ville de Bratislava. Nous étions hébergés à l’hôtel Lindner – un hôtel moderne et confortable, lié à un centre commercial haut de gamme – qui se trouvait à une commode distance de marche de 10 minutes du stade et de la patinoire Ondrej Nepela. Le site même était magnifique, comptant de nombreuses petites photographies historiques décorant les salles et les piliers, y compris la victoire emblématique sur place d’Ondrej Nepela, aux Championnats du monde de patinage artistique de 1973.

kevin-pic-1Bien que nous nous concentrions sur la compétition et consacrions la majorité de notre temps à nos préparatifs, la période que nous avons passée à découvrir ce que nous pouvions de Bratislava a été très agréable, les derniers jours de l’été semblant s’attarder pour nous jusqu’à notre départ (le temps était clément et il faisait 26˚C durant notre séjour).

Une fois les programmes libres terminés et la compétition achevée, nous avons eu un peu de temps pour visiter la vieille ville historique, le soir, par tramway. Avoir la chance de se promener, de voir les superbes édifices âgés et de se mêler aux foules animées du samedi soir a vraiment été un point saillant du voyage. Nous avons terminé notre sortie par un souper d’équipe idyllique dans un restaurant ayant vue sur les avenues pavées de cailloutis de la ville, où nous avons goûté quelques plats slovaques locaux. Le Bryndzové Halušky (petits dumplings de pommes de terre avec fromage de chèvre et miettes de bacon fumé) était un choix populaire et nous avons essayé un dessert que nous croyions être rempli de pommes, d’après les photos, mais qui a fini par être un Makovník (une pâtisserie sucrée /petit pain fait avec des graines de pavot moulues et du lait). C’était intéressant – surtout parce que nous avons été absolument incapables de deviner ce qu’était la garniture – mais néanmoins délicieux.

À la suggestion de Joanne, notre chef d’équipe pour la semaine, nous avons décidé de commémorer notre dernière soirée en prenant quelques photos d’équipe avant de partir – Mackenzie et Dmitre ont essayé quelques levées de danse, attirant beaucoup d’attention ainsi qu’un groupe de femmes qui se sont inopinément ajoutées aux photos à un moment donné. Ce fut une excellente et amusante façon de conclure notre voyage.

Had a great team dinner with some awesome new friends! ????

A photo posted by Dmitre Razgulajevs (@dmitre_r) on

À présent, après presque 24 heures de voyage (et de nombreuses périodes irrégulières de sommeil), je suis de retour à Vancouver et prêt à reprendre l’entraînement. J’ai hâte de voir ce que la saison nous réserve!

À la prochaine,

Kevin

Derrière la lame avec Michelle Long : Internationaux classiques d’automne 2016

Quelles que soient les circonstances, je suis toujours une personne très émotive. Mais, une fois sur la glace, lorsque j’ai enlevé ma veste d’Équipe Canada et j’ai entendu l’annonceur dire « du Canada, Michelle Long », je n’ai pu m’empêcher de déborder d’émotions : fierté, anticipation et pure joie. N’ayant que 30 secondes pour me placer en position de départ, j’ai dû me concentrer sur le programme court, à mon premier événement international représentant le Canada.

C’était une expérience que j’attendais et pour laquelle j’avais travaillé durant mon entière carrière comme patineuse de niveau senior. Avant de mettre pied sur la glace, en tant que membre de l’équipe nationale, j’étais une partisane de patinage, assistant à autant d’événements locaux que possible, afin de regarder les meilleurs patineurs au monde. Maintenant, je partageais la glace avec certains de ceux que je regardais depuis des années. Fantastique!

michelle-pic-2Bien que ma semaine de compétition se soit composée principalement de petits matins, de repas sains, de siestes et d’un peu de patinage, des choses très intéressantes se sont passées. Après ma première séance d’entraînement officielle, lorsque tous les patineurs quittaient la glace, je suis allée récupérer ma veste d’équipe – et j’ai remarqué qu’il y avait une araignée dessus. Ça ne semble pas effrayant, mais pour quelqu’un comme moi, qui a une peur folle des araignées, ce l’était! J’ai hurlé devant une patinoire pleine de spectateurs et de concurrents. Mon cœur battait très vite, mais ce fut un bon moyen de briser la glace et nous avons tous bien ri par la suite.

Une fois la compétition en cours, ma nervosité a commencé à se dissiper. Je ne suis généralement pas une patineuse nerveuse durant les compétitions, mais compte tenu de cette nouvelle expérience, j’ai commencé à ressentir la pression de bien patiner. Sachant que je n’avais rien à perdre et tout à gagner, j’ai fait de mon mieux et présenté ma meilleure performance. Bien que ces programmes n’étaient pas mes meilleurs au point de vue technique, je peux tirer tellement de bonnes leçons de cet événement et honnêtement affirmer que j’ai très hâte de reprendre l’entraînement pour ce que me réserve l’avenir.

Le point saillant de ma fin de semaine s’est produit après mon épreuve. Étant donné que l’épreuve féminine était la première à prendre fin, j’ai été en mesure de m’asseoir, de regarder et d’encourager le reste de mon équipe! J’ai été stupéfaite et ébahie par le grand soutien du public, de mes concurrents et de mes coéquipiers canadiens. Du fait que Montréal est un lieu d’entraînement populaire, beaucoup de patineurs qui s’entraînent dans la région sont aussi venus regarder et encourager l’équipe. Beaucoup d’entre eux ont pris le temps de me parler de ma performance et de l’expérience et de me donner des conseils pour l’avenir. Ce sont des paroles que je n’oublierai jamais! Et aussi, « du Canada, Michelle Long! ».

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