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Membres exceptionnels honorés au Gala de remise des prix d’accomplissement 2014 de Patinage Canada

OTTAWA (ONT.) – Au cours de la fin de semaine, durant son Congrès annuel et assemblée générale (CAAG) et sa Conférence nationale des entraîneurs (CNE), tenus dans la ville de Québec, à Québec, Patinage Canada a rendu honneur aux gagnants de ses prix.

Les gagnants ont reçu leurs prix vendredi soir, au gala annuel de remise des prix. Diverses personnes ont présenté les prix aux gagnants, dont les médaillés d’argent olympiques Meagan Duhamel et Eric Radford, médaillés d’argent des Championnats du monde Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, ainsi que Kristen Loritz, capitaine de Nexxice, l’équipe médaillée d’argent aux Championnats du monde de patinage synchronisé.

Le Programme des prix nationaux de Patinage Canada honore les membres dévoués de la communauté du patinage qui ont fait don de leur temps afin de contribuer à l’amélioration de la qualité du patinage au Canada.

Les gagnants de 2013-2014 étaient les suivants :

  • Prix d’excellence de Patinage Canada aux entraîneurs de club et de patinage récréatif
    Lynda Thompson, Club de patinage Hamilton, Section de l’Ouest de l’Ontario
  • Prix d’excellence de Patinage Canada aux entraîneurs de compétition
    Brian Orser, Toronto Cricket Skating and Curling Club, Section du Centre de l’Ontario
  • Prix d’excellence de Patinage Canada aux officiels
    Karen Howard, Skate Regina, Section de la Saskatchewan
  • Prix commémoratif Elizabeth Swan
    Debbie Beauchamp, Burlington Skating Centre, Section de l’Ouest de l’Ontario
  • Prix Billie Mitchell
    Debbie MacMurdo, CPA Kensington Area, Section de l’Île-du-Prince-Édouard

Patinage Canada a aussi présenté un prix d’excellence à un bénévole membre de chacune des 13 sections de Patinage Canada. Le Prix d’excellence de Patinage Canada aux bénévoles 2013‑2014 a été décerné aux bénévoles exceptionnels suivants :

  • Section de Colombie-Britannique/Yukon
    Laura Carr, CPA Kelowna
  • Section de l’Alberta/T.N. O./Nunavut
    Lee Johnson, CP Grand Prairie
  • Section de la Saskatchewan
    Ivan Hruska, Skate Esterhazy
  • Section du Manitoba
    Linda Melnick, CP The Pas
  • Section du Nord de l’Ontario
    Stephanie LaFleur-Morin, CP Ignace
  • Section de l’Ouest de l’Ontario
    Vermell Stevens, CP Woodstock
  • Section du Centre de l’Ontario
    Kathy Adams, CPA Meaford Amateur Athletic
  • Section de l’Est de l’Ontario
    Ann Monaghan, CPA Bowmanville
  • Section du Québec
    Pierrette Boissonneault, CPA Laval
  • Section du Nouveau-Brunswick
    Nicole LeBlanc-Richard, Lames d’Or Dieppe
  • Section de l’Île-du-Prince-Édouard
    Lynne Beairsto, CPA Sherwood Parkdale
  • Section de Nouvelle-Écosse
    Tammy Conistis, CP Halifax
  • Section de Terre-Neuve-et-Labrador
    Gail Hopkins, CPA Flying Blades

Trois prix supplémentaires ont été décernés à la section d’appartenance dans les disciplines de Patinage Plus, Patinage STAR et des athlètes de compétition, aux représentants de ces catégories.

  • Prix de l’athlète de Patinage Plus de Patinage Canada
    Jade Laplante, CPA Les Lames d’argent de Laval, Section du Québec
  • Prix de l’athlète de Patinage STAR de Patinage Canada
    Chelsea Abraham, CPA Asticou, Section du Québec
  • Prix de l’athlète du Patinage de compétition de Patinage Canada
    Joseph Phan, CPA Asticou, Section du Québec

L’officielle de patinage très respectée Laura Carr apprend les rouages d’un nouveau sport

Laura Carr recommence son apprentissage.

Juge et contrôleure très respectée de patinage artistique au niveau national, depuis plus de 17 ans, Laura a reçu le Prix d’excellence de Patinage Canada aux bénévoles de section bien mérité de 2014, au CAAG et à la Conférence nationale des entraîneurs tenus cette semaine, à Québec. Elle amorce son apprentissage en patinage de vitesse, un sport qui lui est essentiellement inconnu. La fille aînée de Laura, Rosalyn, âgée de 15 ans, est passée du patinage artistique à la courte piste en décembre et a déjà laissé sa marque, avançant au Championnat canadien de l’Ouest courte piste, plus tôt cette année.

Comme l’explique Laura, Rosalyn ne voulait pas quitter le patinage artistique, mais comme beaucoup d’athlètes de son âge, elle s’est simplement désintéressée du sport.

« Elle (Rosalyn) m’a dit qu’elle aimait le patinage artistique, mais le patinage artistique n’aimait pas son corps », a signalé Laura en riant.

Et, ainsi, Laura commence à zéro et apprend la base. Compte tenu de l’expérience de longue date de Laura à titre d’officielle de patinage artistique, on lui a récemment demandé d’être formée en tant qu’officielle de patinage de vitesse de niveau I.

« Inscrire un enfant à un sport dont je ne connais rien a été vraiment révélateur », admet-elle. « Lorsque le patinage artistique occupe toute votre vie, vous tenez pour acquis beaucoup de ce que vous savez. »

« Je pense que mes questions ont rendu tout le monde fou au patinage de vitesse. »

Le succès semble être une affaire de famille pour les Carr. La fille cadette, Daria, a gagné le titre pré-juvénile (moins de 11 ans) de la Super Série de C.-B./Yn.

« C’est superbe d’avoir des enfants dans différents sports », soutient Laura.

« Elles ont leurs passions individuelles et toutes deux ont trouvé quelque chose qu’elles font très bien. Elles aiment toutes deux concourir. Il m’appartient de les suivre. »

Remporter un prix national de Patinage Canada devient un peu une habitude pour Laura, qui est vice‑présidente de la section de C.-B./Yn. Il y a deux ans seulement, elle a reçu le Prix d’excellence de Patinage Canada aux officiels.

« Être reconnue de la sorte par mes pairs me donne un sentiment de grande humilité », a avoué Laura. « C’est bien d’être reconnue, mais ce n’est pas la raison pour laquelle on fait ce qu’on fait. C’est un honneur, mais on le fait par amour du sport. »

« On voit où on peut aider et on prête assistance et accomplit les tâches nécessaires. À mesure qu’on découvre où se trouvent nos points forts et nos compétences, on peut canaliser notre énergie de façon à essayer de faire une différence. »

Laura est un atout vital de la section de C.-B./Yn et a joué un rôle clé dans l’établissement de critères et de normes de programmes tout en surveillant la mise en œuvre du projet pilote de Patinage STAR dans sa section d’appartenance.

« Laura est une incroyable ressource pour cette organisation, non seulement ici en C.-B., mais dans tout le pays », a déclaré le directeur administratif de C.-B./Yn, Ted Barton. « Comme tous nos excellents bénévoles, Laura est essentiellement une extension du personnel en raison de la quantité du travail qu’elle fait. Elle partage le genre de vision qui nous aide à croître. Je ne peux penser à aucune personne qui soit plus méritante de ce prix. »

Il y a un an, Laura a été invitée à exercer ses fonctions de juge à Skate Detroit et elle y retournera cet été. En ce qui concerne ses aspirations professionnelles sur la scène internationale, Laura se garde de les révéler.

« Je verrai où ça m’amène. Si je sens que j’ai les compétences et le soutien nécessaires, je le ferai. Pour l’instant, je prends les choses une journée et un événement à la fois. »

Laura attribue rapidement le mérite aux autres personnes avec lesquelles elle a travaillé et lancé des idées, dont Patricia Chafe, Sally Rehorick, Janice Hunter, Susan Heffernan et Ted Barton, soulignant que leur raisonnement progressiste et leur analyse de données complexes aident à faire croître le sport au niveau de la section et au niveau national.

« Les connaissances que j’ai acquises des personnes autour de moi sont inestimables », signale Laura. « Si vous pouvez vous transformer en éponge, le résultat sera positif. Ne craignez pas de mettre quelque chose en doute ou d’essayer quelque chose de nouveau. Si vous pouvez faire quoi que ce soit pour faire une différence, ce sera préférable pour le patinage et l’environnement s’en trouvera amélioré pour tous.

« C’est ce qui me motive. Nous nous demandons tous « qu’est-ce que je peux faire? Où est-ce que je peux aller? ». Nous ne disons pas « c’est impossible » – mais plutôt « pourquoi pas? » »

« Vous trouverez le succès si vous vous engagez dans cette voie. »

De Hamilton aux Territoires du Nord-Ouest, Lynda Thompson met à profit son expertise de l’enseignement

Si on se fie au passé, Lynda Thompson pourrait très bien assister, de sa chambre d’hôtel, au prochain moment monumental du sport canadien.

De façon semblable à ce samedi soir en octobre, il y a 22 ans, où l’entraîneure de patinage très respectée a vu les Blue Jays de Toronto remporter leur premier championnat de la Série mondiale, du confort de sa chambre au Sheraton, au centre-ville de Hamilton, en Ontario.

Ou, il y a quatre ans, alors que la ville de Vancouver saluait le monde entier durant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver 2010, Lynda a observé les célébrations de sa chambre d’hôtel à Inuvik, où elle s’était rendue pour mettre à profit sa vaste expertise de l’entraînement.

« Voilà comment je me souviens de ces deux événements », signale Lynda en riant, à propos de la Série mondiale et de la cérémonie d’ouverture à Vancouver, en 2010.

« Je sais quand ils ont eu lieu en raison de l’endroit où je me trouvais. Je n’oublierai jamais ni l’une ni l’autre de ces soirées. »

Cette semaine, seulement six ans après avoir reçu le prix La crème des entraîneurs de Patinage Canada pour sa prestation de Patinage Plus, Lynda, du Club de patinage Hamilton, se verra décerner le Prix d’excellence de Patinage Canada aux entraîneurs de club et de patinage récréatif, durant la Conférence nationale des entraîneurs et le CAAG de l’organisation, qui auront lieu dans la ville historique de Québec, au Québec.

« J’ai été profondément touchée et très émue d’apprendre la nouvelle », admet Lynda. « Ceci a beaucoup d’importance pour moi. Je ne peux pas vraiment en parler sans avoir la voix étranglée par l’émotion. »

Le parcours de Lynda a souvent été attrayant et toujours gratifiant pour cette entraîneure qui a commencé à patiner à la patinoire de Richmond Hill, dans son enfance, puis a passé deux ans avec les Ice Capades au milieu des années 70. Cinq ans plus tard, elle a commencé à enseigner à Richmond Hill et, lorsque son mari à accepter une mutation à Hamilton, elle a commencé à enseigner au Club de patinage, à Steeltown.

Peu de temps après son arrivée à Hamilton, elle a rencontré Ron Shaver, qui l’a convaincue de venir enseigner à temps partiel au Club de patinage Hamilton. Après avoir réparti son temps entre les deux clubs pendant quelques années, Lynda a décidé d’enseigner à plein temps à Hamilton.

Elle se trouve toujours là.

De tous les souvenirs qui lui sont chers, celui qui se dégage est la relation unique établie avec chaque patineur sous sa tutelle.

« On sait que l’impact qu’on a eu sur chaque patineur est vraiment spécial », dit-elle. « Et chacun d’entre eux a eu le même impact sur moi. Vous avez fait partie de leur vie et ils ont fait partie de la vôtre et ceci ne changera jamais. Ce lien existera toujours. »

Pour Lynda, ces relations sont personnelles.

« À l’âge de trois ans, quatre ou cinq ans, c’est par ce que maman et papa veulent qu’ils patinent. Après six ou huit semaines, ça devient presque magique. On voit les enfants se mettre debout sur la glace et faire leurs premières foulées et on voit les parents sourire. À voir ces parents, les larmes nous viennent aux yeux. »

« À l’autre extrémité se trouvent les adultes, qui n’ont jamais patiné de leur vie. Peut-être qu’ils veulent seulement patiner avec leur famille sur le canal, à Ottawa, et ils s’adressent à nous pour les aider à le faire. »

« Qu’ils soient âgés de 3 ans ou de 53 ans, la raison de leur participation est la même. Peu importe l’âge, ils veulent simplement patiner. »

À l’automne 2009, Lynda a élargi ses horizons en tant qu’entraîneure en faisant le long trajet dans les Territoires du Nord-Ouest, lorsqu’une occasion temporaire s’est offerte.

Lynda affirme que cette première expérience de deux mois a changé sa vie. Quelques semaines plus tard, elle est retournée aux Territoires du Nord-Ouest et a regardé la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver 2010 de Vancouver avec deux de ses élèves – Kathleen et Megan – d’une chambre d’hôtel à Inuvik.

« Ceci m’a donné plus que je ne l’aurais jamais pensé », admet Lynda. « Aider les autres a été très gratifiant. Ce fut toute une expérience de vie. »

Elle est demeurée loyale à ses racines d’entraîneure à Hamilton, mais fait toujours le voyage annuel dans les Territoires du Nord-Ouest pour enseigner.

« J’aime toujours me rendre dans ces communautés pour partager mon expérience à des endroits qui n’ont pas nécessairement beaucoup de ressources pédagogiques. Ces enfants aiment le patinage autant que les autres. »

Compte tenu de l’entrée en vigueur du nouveau Patinage Plus vers la fin de l’été, Lynda signale que le Club de patinage Hamilton, l’un des clubs pilotes pour le projet, est impatient de commencer, ajoutant que ce ne sera pas long avant que les autres clubs au pays emboîtent le pas.

« Le nouveau Patinage Plus sera excellent pour nos clubs et patineurs, d’un océan à l’autre », soutient-elle. « Nous tenons toujours à améliorer nos programmes, voulons toujours aller plus loin et ce nouveau programme atteindra ce but.

« Il s’agit du sceau d’or et ce sera encore mieux. Nous sommes sur la bonne voie. »

« Ceci représentera un profond changement. »

C’est quelque chose que Lynda Thompson connaît assez bien.

Marty Henwood