Archive d’étiquettes pour : patinage synchronisé

Les juniors canadiennes règnent en Suprêmes dans la Coupe de France

ROUEN, France – Les Suprêmes, de St-Léonard, au Québec, ont gagné la médaille d’or, samedi, chez les juniors, pour la deuxième année de suite dans la Coupe de France de patinage synchronisé.

Les Suprêmes se sont classées premières dans les programmes court et long et ont terminé avec 162,88 points. Les Musketeers de Finlande ont terminé deuxièmes avec 155,14 et les Skyliners, des É.-U., troisièmes avec 153,14 sur 11 équipes participantes.

Les patineuses des Suprêmes juniors étaient Jessica Allaire, Alessia Arsenault, Amélie Béland, Julia Bernardo, Véronik Boisvert, Rachel Cecere, Alisia Cirella, Alice Côté, Emily Degni, Béatrice De Oliveira, Gabrielle Gauthier-Roy, Marie-Ève Deschênes, Marie-Michèle Gauthier-Roy, Kathleen Grandchamp, Alessia Hart-Lewis, Jessica Iacono, Nadia Lemay, Christina Morin, Alexia Nadai-Plante, Andréanne Paradis, Alessia Polletta et Florence Poulin.

Les Suprêmes ont terminé troisièmes aux championnats du monde juniors l’hiver dernier et sont doubles championnes canadiennes juniors en titre.

Chez les seniors, Paradise, de la Russie, a remporté la médaille d’or avec 206.08 points suivi des près par les Rockettes, de la Finlande, à 201.68. Équipe Unique, aussi de la Finlande, a délogé les Suprêmes au troisième rang avec 198.90 alors que les canadiennes ont inscrits 198.80 pour le quatrième rang.

Les patineuses des Suprêmes seniors étaient : Rebecca Allaire, Katherine Beaucage, Alexandra Bernardo, Lou-Ann Bezeau-Tremblay, Audrey-Anne Blouin, Joannie Brazeau, Emma Maria Corona, Alessandra Criscuolo, Laurie Désilets, Mélodie Doré, Sara Gilbert, Dana Malowany, Agathe Sigrid Merlier, An-Kim Nguyen, Minh-Thu Tina Nguyen, Olivia Laurra Sena, Claudia Sforzin, Sofya Squalli, Hélène Stojanovski et Yasuko Uchida.

Les Suprêmes seniors ont terminé sixièmes aux championnats du monde l’hiver dernier et ont commencé cette saison en remportant une médaille d’argent au Trophée Neufchatel, en Suisse.

Résultats complets: Coupe de France 2016.

Les équipes de patinage synchronisé Les Suprêmes prêtes pour la French Cup 2016

OTTAWA (ONT.) – Le Canada comptera deux équipes à la French Cup 2016, une compétition internationale de patinage synchronisé qui aura lieu à Rouen, en France. Les Suprêmes senior et junior concourront à l’événement qui se déroulera les 5 et 6 février 2016, à la Patinoire Île Lacroix, et à laquelle participeront 30 équipes de niveaux senior, junior et novice.

Les Suprêmes senior, médaillées d’argent des Championnats canadiens 2015, seront la seule inscription canadienne dans la catégorie senior. L’équipe a amorcé cette saison avec une médaille d’argent au Trophée Neuchâtel, la fin de semaine dernière. Elle a concouru à cet événement dans le passé, se classant cinquième la saison dernière, sixième en 2014 et cinquième en 2013. La saison dernière, les représentantes du Québec ont été médaillées d’or à la Coupe Mozart 2015 et obtenu une sixième place aux Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2015, à Hamilton, en Ontario. Les médaillées d’argent à cinq Championnats canadiens consécutifs s’entraînent avec Marilyn Langlois, aidée de Pascal Denis, Amélie Brochu et Amanda Gaiotti.

Les Suprêmes junior, aussi du Québec, seront la seule équipe représentant le Canada dans la catégorie junior. Championne en titre de la French Cup, l’équipe a antérieurement remporté la médaille de bronze à cet événement en 2014 et a terminé en huitième place en 2013. Championne junior à deux Championnats canadiens consécutifs, Les Suprêmes junior ont aussi gagné la médaille de bronze aux Championnats du monde juniors ISU de patinage synchronisé. L’équipe s’entraîne également avec Marilyn Langlois, aidée de Pascal Denis, Amélie Brochu et Amanda Gaiotti.

Andrew Bosco, de Thorold, Ont., sera le seul officiel canadien à l’événement.

Pour plus de renseignements sur l’événement, veuillez visiter Coupe de France 2016.

De solides programmes libres placent le Canada dans les médailles au Trophée Neufchâtel

NEUFCHÂTEL, Suisse – De solides programmes libres ont produit des médailles d’argent pour le Canada chez les seniors et les juniors, dimanche, au Trophée Neufchâtel de patinage synchronisé.

Chez les seniors, Équipe Paradise, de Russie, a remporté la médaille d’or avec 213,50 points, suivie par Les Suprêmes de St-Léonard, au Québec, deuxièmes avec 198,06 pour devancer Équipe Unique de Finlande troisième avec 198,04. Il y avait sept équipes participantes.

Les 20 membres des Suprêmes étaient troisièmes après le programme court de samedi, tout juste derrière les Finlandaises.

Les patineuses des Suprêmes étaient Rebecca Allaire, Katherine Beaucage, Alexandra Bernardo, Lou-Ann Bezeau-Tremblay, Audrey-Anne Blouin, Joannie Brazeau, Emma Maria Corona, Alessandra Criscuolo, Laurie Désilets, Mélodie Doré, Sara Gilbert, Dana Malowany, Agathe Sigrid Merlier, An-Kim Nguyen, Minh-Thu Tina Nguyen, Olivia Laurra Sena, Claudia Sforzin, Sofya Squalli, Hélène Stojanovski et Yasuko Uchida.

Les Suprêmes ont terminé sixièmes au championnat du monde de patinage synchronisé de l’ISU 2015 à Hamilton. Les médaillées d’argent canadiennes cinq fois consécutives sont entraînées par Marilyn Langlois, assistée de Pascal Denis, Amélie Brochu et Amanda Gaiotti.

Chez les juniors, NEXXICE, de Burlington, en Ontario, s’est classée troisième dans les programmes court et long, mais sa constance lui a rapporté la médaille d’argent avec 138,86. Chicago Jazz, des É.-U., a gagné la compétition avec 148,07 et Fond du Lac Blades, aussi de É.-U., a terminé troisième avec 136,24.

Les patineuses de NEXXICE étaient Madina Asrorova, Alyssa Finocchi, Alycia Giro, Taylor Johnston, Anna Ljunberg, Caroline Marr, Emiko Marr, Shayna McFadden, Jessica Morgan, Angie Qi, Jeian Amiel Simbahon, Samantha Smith, Melanie Spowart, Scarlet Stinson-Panning, Nicoel Susek, Alessandra Toso, Kayla Walker, Brooklyn Williamson, Emily Wright et Olivia Xie.

L’an dernier, NEXXICE a terminé cinquième au championnat du monde junior de patinage synchronisé de l’ISU 2015. Nexxice junior est entraînée par Trish Perdue-Mills et représente le Burlington Skating Centre.

Résultats complets: Trophée Neufchâtel 2016

Équipes canadiennes de patinage synchronisé prêtes pour la Coupe Mozart 2016

OTTAWA (ONT.) – Le Canada comptera deux équipes qui concourront à la sixième édition annuelle de la Coupe Mozart, à Salzbourg, en Autriche. La compétition internationale de patinage synchronisé, qui aura lieu du 22 au 24 janvier 2016, comprendra 52 équipes de 15 pays, dans les disciplines senior, junior et novice. Le Canada comptera des inscriptions dans les catégories senior et junior.

Représentant le Club de patinage Leaside, Meraki sera l’inscription canadienne dans la catégorie senior. Il s’agira de la première affectation internationale de cette équipe médaillée de bronze aux Championnats canadiens 2015. Meraki s’entraîne avec Cathy Dalton et Lyne Forget.

Les Pirouettes, du CPA Laval, représenteront le Canada dans la catégorie junior. L’équipe a antérieurement concouru à cet événement, remportant la médaille de bronze la saison dernière et l’or en 2014. Les triples médaillées de bronze juniors des Championnats canadiens s’entraînent avec Nancy Alexander et Stéphanie Savoie.

Jennifer Betts, de Bragg Creek, Alb., sera la seule officielle canadienne à l’événement.

Pour plus de renseignements sur l’événement, veuillez visiter le site Web de l’événement.

Bilan de l’année : patinage synchronisé

En 2015, NEXXICE était au sommet des classements mondiaux.

Les yeux du monde du patinage synchronisé rivés sur Hamilton, en Ontario, au mois d’avril, à l’occasion des Championnats du monde ISU de patinage synchronisé, l’équipe redoutable de Burlington, Ont., concourant à quelques kilomètres à peine de son club d’appartenance, a ravi une bruyante foule locale par une victoire serrée qui lui a assuré son premier titre mondial en six ans.

Nexxice on the podium.

NEXXICE

Dans une ambiance électrique à l’intérieur du FirstOntario Centre, NEXXICE a détrôné l’équipe championne en titre, Marigold Ice Unity, de Finlande, par un minuscule 0,67 d’un point. Team Paradise, de Russie, a été médaillée de bronze, la première médaille de ce pays dans l’histoire des Championnats du monde.

Les Suprêmes du Québec, médaillées d’argent canadiennes, ont terminé en sixième place.

Les Supremes. 2015

Les Suprêmes

Plus tôt durant la saison, Nexxice a remporté le Trophée d’Écosse, en Écosse, tandis que Les Suprêmes ont gagné la Coupe Mozart, en Autriche. Quelques jours plus tard, NEXXICE Senior a été médaillée d’or à la Coupe du printemps, en Italie, et l’équipe NEXXICE junior a réclamé l’argent au même événement.

Quelques semaines avant les Championnats du monde, les meilleures équipes de patinage synchronisé au Canada se sont rencontrées à Québec pour les Championnats de patinage synchronisé de Patinage Canada. NEXXICE a remporté son neuvième titre senior consécutif et Les Suprêmes se sont emparées du titre junior avant de mériter la médaille de bronze aux Championnats du monde juniors ISU.

Les autres équipes qui ont quitté Québec avec une médaille d’or étaient NOVA (catégorie ouverte), Évolution (catégorie intermédiaire) et Les Suprêmes (catégorie novice).

À venir demain : patinage en simple masculin et féminin, patinage en couple et danse sur glace (de juillet à décembre)

Ice Intrepid : de jeune équipe à principale équipe de patinage synchronisé de l’Université du Manitoba

En 1999, Megan Maxwell et son amie Ashley Renard, toutes deux étudiantes à l’Université du Manitoba, ont décidé de former une équipe de patinage synchronisé dans le but de permettre aux gens de s’adonner ensemble au patinage.

Les débuts ont été difficiles. Comment attire-t-on des membres? Qui sera l’entraîneur? Quels sont les buts… les coûts? Quel sera le nom de l’équipe?

Les deux femmes comprenant que la formation d’une équipe exigerait beaucoup de travail et d’audace, Ashley a créé le nom Ice Intrepid, caractérisé par le « courage intrépide » qui serait nécessaire, d’après elles, pour assurer le succès de l’équipe.

Quant à la personne qui remplirait les fonctions d’entraîneur, tout semblait indiquer que ce serait Megan, qui avait été entraîneure de patinage synchronisé récréatif pendant deux ans dans sa ville natale d’Oakbank, au Manitoba, à l’est de Winnipeg. Au début, l’idée d’entraîner la nouvelle équipe universitaire était atterrante… jusqu’à ce que son ancienne entraîneure Krista Hanson intervienne pour l’aider, acceptant de partager les responsabilités en matière de chorégraphie, ce qui a aidé Megan à prendre de l’assurance et lui a permis d’établir quelques buts ambitieux.

Megan Maxwell

Megan Maxwell

Au cours des 16 années d’existence d’Ice Intrepid, Megan a été sa pierre angulaire, entraînant l’équipe, planifiant ses progrès et ouvrant la voie à son développement continu. En même temps, elle a également obtenu un baccalauréat en éducation physique tout en continuant à se dévouer au patinage synchronisé. Elle est une entraîneure certifiée de patinage synchronisé de niveau 3 du PNCE, une spécialiste technique de patinage synchronisé et elle fait partie du Comité de patinage synchronisé de Patinage Canada Manitoba. Dans ses « temps libres », elle travaille à plein temps pour Parcs Canada.

Après trois ans comme membre de l’équipe et une fois son diplôme obtenu en science des exercices et du sport, Ashley s’est installée aux États-Unis où elle est aussi devenue une chef de file et maître-entraîneure. Elle a créé la première équipe de patinage synchronisé formée de jeunes à Philadelphie et maintenant, à titre de directrice de patinage synchronisé au Wissahickon SC, elle supervise 100 patineuses membres de 8 équipes.

Ces deux femmes dynamiques partageaient une vision.

Grâce à elles, environ 125 patineuses ont passé par l’organisation d’Ice Intrepid, la plupart en poursuivant un diplôme universitaire, chacune partageant l’enthousiasme de leurs fondatrices et apprenant de la formation et de la philosophie d’entraîneure en constante évolution de Megan.

« Je crois que l’intégrité est importante », explique Megan. « Je veux être honnête, juste et agir avec cohérence dans le but d’offrir un endroit dans lequel mes patineuses peuvent avoir confiance et savoir ce que l’on attend d’elles. Du point de vue de l’équipe, l’intégrité est la clé de notre unité, de notre solidarité et de notre force. »

Bien que Megan se concentre sur le développement d’un excellent patinage, l’entraînement de son équipe comprend également la possibilité d’apprendre beaucoup de leçons importantes de la vie… et elle est le modèle de rôle parfait.

« Je crois qu’il faut se conduire de façon professionnelle. À titre d’entraîneure, j’arrive prête, avec un plan, à chaque séance d’entraînement et événement. Mon but est d’identifier les erreurs avec compétence et de fournir des corrections constructives. En ce qui concerne l’équipe, je m’attends à ce que les membres deviennent des patineuses habiles et accomplies. Je vise aussi à créer un environnement d’équipe inclusif, où toutes les membres de l’équipe sont respectées et appréciées. »

L’organisation a pris de l’essor, l’équipe a adopté de nouvelles idées et élargi ses objectifs. Ce qui a commencé comme une activité récréative pour la plupart des participantes a maintenant évolué pour devenir un engagement sérieux pour lequel les membres sont motivées à concourir aux niveaux les plus élevés.

Pour y parvenir, Megan savait que quelques décisions difficiles devaient être prises, malgré les obstacles que représentaient la distance géographique et les coûts associés à l’accès aux meilleures équipes et meilleurs entraîneurs de l’Ontario et du Québec.

« Au cours des quatre dernières saisons, quelques patineurs de Nexxice, en particulier Lee Chandler et Jennifer Critchton (Beauchamp), sont venus nous aider pour l’agencement du programme. Leur patinage de niveau mondial nous a enseigné et inspiré à améliorer notre flexion des genoux, l’évolution de nos mouvements et notre talent artistique. Ajoutant à ces habiletés, Wendy Coates, qui vivait à Winnipeg en 2007-2008, nous a aidés à comprendre l’importance de la conception de programmes qui créent à la fois dynamique et vitesse. »

En ce qui concerne le talent artistique, Kayleigh Nichol, de London, Ontario, s’est jointe à l’équipe à l’automne 2010, patinant pendant un an, puis a été entraîneure bénévole pendant 3 ans.

« Compte tenu de son expérience en patinage synchronisé et de ses antécédents en théâtre, Kayleigh a été un excellent ajout », a soutenu Megan. « Elle a vraiment développé l’aspect d’interprétation et d’expression de notre équipe et nous a aidés à croire que nous pouvions aller plus loin. »

Megan n’a ménagé aucun effort dans la recherche d’outils pour améliorer l’équipe, encourageant chaque membre à prendre en charge ses propres progrès. Elle demande à des spécialistes techniques d’assurer le suivi des rétroactions en Alberta par l’intermédiaire de séquences sur vidéo, demande aux membres de l’équipe d’évaluer les vidéos hebdomadaires des séances d’entraînement qui sont affichées en ligne et fait participer l’équipe à des programmes réguliers d’étirement et de yoga.

Remarquablement, à mesure que l’équipe a commencé à croire en elle-même et à adopter l’idée qu’il était vraiment possible d’exécuter des programmes difficiles avec des habiletés de patinage de qualité, elle n’a cessé de gravir régulièrement les rangs du patinage synchronisé à titre de l’une des meilleures équipes au pays.

Au cours des années, son amour du patinage synchronisé a continué à grandir aussi. Quand des événements mondiaux de patinage synchronisé ont lieu en Amérique du Nord, de nombreux membres de l’équipe profitent de l’occasion pour regarder le patinage synchronisé à son meilleur… et apprendre. Cette année aux Championnats du monde, à Hamilton, dix-sept membres anciennes et actuelles d’Ice Intrepid étaient sur place pour célébrer le sport.

« C’était fantastique de regarder autour et de voir combien de patineuses actuelles et anciennes de l’équipe étaient présentes », a affirmé Megan. « Après tant d’années, nous étions toutes ravies d’être ensemble et de voir les nouvelles idées se concrétiser… et avec le Canada qui a remporté la médaille d’or, je me sentais comme un fier parent! »

Non seulement est-ce que leurs expériences personnelles dans Ice Intrepid ont été positives, toutes les membres estiment que le patinage synchronisé a ajouté à leurs vies. Des 17 patineuses photographiées à Hamilton (voir la photo : de gauche à droite, les membres alignées dans l’ordre du temps passé dans l’équipe Ice Intrepid), au moins 12 sont toujours activement impliquées dans le patinage synchronisé, soit en compétition, entraînement ou direction de programmes.

Ice Intrepid

Pourquoi le sport lie-t-il les gens à vie?

La délégation de Hamilton a été prompte à répondre. Certains des thèmes communs étaient de se faire de meilleures amies, de voyager, de prendre de l’assurance, d’acquérir des compétences organisationnelles, de travailler en équipe, de collaborer, d’établir des buts et de faire preuve de leadership.

Heather Baron qui a concouru avec Ice Intrepid pendant 4 ans tout en obtenant un baccalauréat en agriculture a ajouté ce qui suit : « J’ai aimé les rires quotidiens… et les copines secrètes, les actes généreux d’une membre pour l’autre afin de rendre leur journée un peu plus joyeuse. »

Meghan Sprung, membre pendant 5 ans alors qu’elle obtenait un diplôme en écologie humaine, a déclaré : « À mon premier voyage aux championnats nationaux, j’ai pris connaissance de la grande communauté du patinage synchronisé et constaté toutes les possibilités qu’offre l’entraînement et le dur travail. »

Au cours de ses 6 années passées avec Ice Intrepid, Jessica Watson a travaillé à son diplôme avec une majeure en informatique et une mineure en mathématiques. Pour elle, ce sont les souvenirs qui lui sont chers. « Beaucoup de voyages, beaucoup de blagues à caractère privé ici et là, toutes les traditions, les exercices de respiration, les « étampes » sur les mains, les câlins et les exclamations woot, woot… »

Diplômée en sciences de la nutrition humaine, la participante actuelle au patinage synchronisé et entraîneure de patinage, Joelle Enns, résume le tout parfaitement. « En plus des habiletés, j’ai également noué des amitiés de toute une vie et créé des souvenirs que je garderai pour toujours. Tout cela a attisé ma passion pour le sport du patinage synchronisé et m’a amenée là où je suis aujourd’hui. Sans Intrepid, je n’aurais pas été aussi loin dans ma carrière de patinage. »

L’héritage d’Ice Intrepid, de l’Université du Manitoba, survit…

Waterloo accueillera les Championnats de patinage synchronisé 2016 de Patinage Canada

OTTAWA (ONT.) – La ville de Waterloo, Ontario, accueillera les Championnats de patinage synchronisé 2016 de Patinage Canada. L’événement aura lieu du 19 au 21 février 2016, au Waterloo Memorial Recreation Complex.

« Patinage Canada se réjouit de la tenue de cet événement à Waterloo. Après avoir organisé les Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2015 tout près, à Hamilton, nous espérons ajouter à l’enthousiasme que ce sport offre aux Canadiens », a déclaré Dan Thompson, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Le fantastique patinage à cet événement attire des foules dynamiques. Nous savons que grâce à la vaste communauté de patinage et l’excellente infrastructure d’accueil de Waterloo, ce championnat sera à nouveau couronné de succès. »

« Nous sommes ravis d’accueillir les Championnats de patinage synchronisé de Patinage Canada dans l’une de nos meilleures installations sportives », a signalé Dave Jaworsky, maire de la ville de Waterloo. « Cette communauté raffole du sport, du conditionnement physique et des loisirs et nous espérons que les athlètes, les entraîneurs et les spectateurs se réjouiront du temps passé ici. Bonne chance à toutes les concurrentes!”

Les Championnats de patinage synchronisé 2016 de Patinage Canada réuniront environ 40 équipes et plus de 800 patineuses de partout au pays à Waterloo.

Les équipes se disputeront les titres nationaux dans les catégories senior, junior, ouverte, intermédiaire et novice. Les deux principales équipes seniors représenteront le Canada aux Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2016.

Nexxice et Sandra Bezic en parfait unisson

La célèbre chorégraphe Sandra Bezic cherchait un nouvel élément pour son spectacle de patinage à Niagara, en janvier dernier, et elle a frappé dans le mille.

Elle a découvert Nexxice.

« Je savais qu’il s’agissait d’une bonne équipe », a déclaré Sandra. « Mais, je ne savais pas à quel point jusqu’à ce que je me trouve sur la glace avec elle. »

Dès le début, quand Sandra s’est trouvée avec l’équipe dans son lieu d’entraînement, le Centre de patinage Appleby, à Burlington, en Ontario, elle a été « stupéfiée » – simplement par les exercices de poussées-élans.

Les regarder faire ces exercices pendant 30 minutes, sous la direction d’Anne Schelter, en formation de 16 patineurs? À vous donner la chair de poule. Les voir gagner les Championnats du monde de patinage synchronisé plusieurs mois plus tard, ici au pays, dans leur propre région, devant une foule vêtue de rouge, hurlant en agitant des drapeaux? Inestimable.

Sandra se trouvait dans l’auditoire pour le style libre, un programme envoûtant sur la musique de Rhapsody in Blue. Les patineuses vêtues de noir de la tête aux pieds, la lumière étincelant subtilement de leurs chemises de couleur cendrée, un pli bleu de cobalt foncé se détachant des jupes pendant le mouvement, Nexxice a finalement exécuté le programme complexe de la façon dont le voulait l’équipe pendant toute la saison. Et, maintenant le monde entier sait aussi qui est cette équipe : une championne du monde de premier ordre.

Les performances aux Championnats du monde à Hamilton, en Ontario, à la mi-avril, ont peut-être été un moment décisif, non seulement pour Nexxice, mais aussi pour le monde du patinage synchronisé en général, qui attend en retenant son souffle que le Comité international olympique vote pour son inclusion, en juillet.

« Je pense que nous prenons de la maturité », a déclaré l’entraîneure de Nexxice, Shelley Barnett. « Notre sport évolue. Nous frappons à la porte depuis longtemps. Mais je pense aussi que nous obtenons plus de respect des autres disciplines du patinage. C’est quelque chose que je n’ai pas constaté auparavant, certainement pas après 2007. »

Shelley faisait référence à l’année où les Championnats du monde ont lieu la dernière fois au Canada, en 2007, quand l’équipe a finalement remporté sa première médaille (bronze), à London, en Ontario. C’était bruyant, là aussi. Mais ce qui est arrivé à Hamilton était incomparable.

Des personnes qui n’avaient jamais regardé le patinage synchronisé auparavant étaient aux aguets, de même que beaucoup de patineurs d’élite du Canada. Shelley a remarqué une participation accrue aux séances d’essai de l’équipe et l’inscription aux programmes pour les jeunes et les débutants a triplé depuis les Championnats du monde. « Bon nombre de jeunes patineurs n’avaient jamais rien vu de pareil à ce niveau », a-t-elle signalé. « Et, on constate plus d’enthousiasme et d’intérêt des parents qui ne comprenaient peut-être pas tout à fait ce que le sport pouvait faire pour leurs enfants. »

Oui, Nexxice a gagné, mais c’est la façon dont elle l’a fait qui donne des frissons. Shelley a dit qu’Anne Schelter avait créé une chorégraphie pour le style libre qui était compliquée et exigeait des nuances d’expression. « Il y avait tellement de complexités et de subtilités dans la musique qui devaient être mises en évidence », a déclaré Shelley. « L’équipe a été mise au défi, toute l’année, de trouver ces nuances et de contrôler ses mouvements en harmonie avec la musique. »

On voulait quelque chose de difficile pour l’équipe, parce que les membres de Nexxice étaient forts et le noyau de l’équipe patinait ensemble depuis au moins cinq ans. « L’équipe était capable de faire face à beaucoup », a déclaré Shelley.

Reconnue comme chorégraphe de patineurs comme Barbara Underhill et Paul Martini, Brian Boitano, Kristi Yamaguchi, Kurt Browning, Tara Lipinski, Lu Chen et, pendant des années, les tournées de Stars on Ice, Sandra est allée à la recherche de Nexxice parce qu’elle voulait des talents locaux pour son nouveau spectacle de glace, à Niagara. Elle voulait aussi changer les choses dans le spectacle, en mettant de nouveaux patineurs avec des légendes (Nam Nguyen et Kurt Browning) et du patinage traditionnel avec du patinage synchronisé.

Mais lorsque Sandra a effectivement commencé à travailler avec Nexxice, elle a été étonnée des habiletés de patinage. « Leurs habiletés fondamentales sont tout simplement incroyables », a-t-elle soutenu. « Et leur cohésion, à titre d’équipe, leur musicalité et leur professionnalisme montrent que l’équipe fait classe à part. »

Pour remercier l’équipe d’avoir pris du temps pour son spectacle, durant une saison très importante, Sandra est retournée à Burlington plusieurs fois pour aider aux programmes de compétition de Nexxice. Elle a vu l’équipe travailler quatre ou cinq heures d’affilée, avec de courtes pauses pour refaire de la glace, sans se plaindre.

« L’équipe respecte beaucoup le processus », dit-elle. « Elle était tout à fait charmante, amusante et enthousiaste. » Sandra a trouvé la composition du programme d’Anne Schelter tellement musicale et « très logique », a-t-elle affirmé. « La composition était équilibrée et magnifique et faisait preuve de retenue et de sophistication, tout en étant amusante. »

Sandra croit que Nexxice a joué un grand rôle dans le succès de son propre spectacle. « Nous n’avons jamais vraiment la chance de voir ce calibre de patineurs ensemble », a‑t-elle soutenu.

Quant à Nexxice, pour la première fois, au spectacle de Sandra, l’équipe s’est sentie incluse. « C’était vraiment un honneur d’être reconnus au même niveau », a déclaré le cocapitaine de Nexxice, Lee Chandler, le seul patineur masculin de l’équipe. « Nous ne sommes pas encore un sport olympique, alors d’être reconnus comme athlètes d’élite aux côtés de grands noms comme Kurt Browning et Tessa et Scott, c’est vraiment un honneur. »

Les deux mondes du patinage ont échangé des histoires au sujet de leurs expériences durant les répétitions et ces mondes se sont réunis avec grand enthousiasme. Lee Chandler a entendu les sages conseils de Kurt Browning : rester dans le moment présent, profiter de l’entraînement et du cheminement ainsi que de chaque moment des hauts et des bas d’une longue saison.

Les Championnats du monde de patinage synchronisé ont laissé aux membres des souvenirs qui dureront toute leur vie. « C’était comme un genre de tourbillon », a affirmé Lee. « C’était probablement la plus grosse foule devant laquelle j’ai patiné, sans doute la foule la plus énergique que j’ai vue durant ma carrière. »

La foule, qui comptait environ 7 600 personnes pour le programme Rhapsody In Blue, a commencé à hurler dès que Nexxice est apparue derrière un rideau. La foule était debout et agitait des drapeaux. « Nous nous efforcions de rester aussi concentrés que possible », a dit Lee. « C’était tellement bruyant. C’était simplement indescriptible. Le bruit n’était pas vraiment quelque chose qu’on entendait. C’était quelque chose qu’on ressentait. On pouvait simplement sentir l’énergie et la vibration dans la patinoire, lorsque nous étions debout sur la glace. C’était une sensation électrique. »

Puis, l’équipe a patiné. « Nous avons travaillé pendant d’innombrables heures pour nous assurer que nous y fassions justice et nous avons patiné avec maturité et sérénité », a déclaré Lee. « Je pense que nous pouvons tous être très fiers. Nous avons tout donné et nous ne nous sommes pas du tout retenus. »

Une grande partie de l’équipe s’est engagée à rester ensemble pour la prochaine saison. Lee a dit qu’il quittera l’équipe, bien que si le CIO accepte le patinage synchronisé, il ne veut pas fermer la porte. Il a un avenir comme entraîneur et chorégraphe.

Et, il semble que Sandra ne sera plus jamais la même, comme beaucoup, après avoir vu ce que peut faire une équipe canadienne de patinage synchronisé. « Je sentais que c’était un énorme coup de pouce pour moi de suivre l’équipe », a-t-elle dit.

Comment les juges déterminent l’équipe médaillée d’or en patinage synchronisé

Les quatre éléments – synchronisation, espacement, vitesse et force – étaient en montre aux Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2015, tenus les vendredi 10 avril et samedi 11 avril, au FirstOntario Place, à Hamilton, en Ontario. Revivez les performances du programme court et du programme libre des meilleures équipes de patinage synchronisé au monde, y compris les performances médaillées d’or de l’équipe canadienne NEXXICE, de Burlington, Ontario.

Apprenez ci-dessous comment les juges déterminent quelle équipe mérite la médaille d’or.

Patinage synchronisé – l’arme secrète

Avec des équipes de huit à vingt patineurs sur la glace, exécutant des mouvements rapides et complexes, côte à côte, au même moment, ce sport exige des nerfs d’acier, de l’adaptabilité, de la maîtrise, de la confiance et du travail d’équipe. Comme toute autre discipline du patinage, la vitesse, la puissance, le travail de carre, les habiletés de patinage et la chorégraphie sont importants, de même que des éléments techniques supplémentaires comme l’exactitude des formations (voir ci-dessous), les transitions et la précision des mouvements au sein de l’équipe. Songez à quel point il est difficile d’atteindre tous ces objectifs avec seulement deux personnes sur la glace en patinage en couple ou en danse, puis ajoutez des patineurs supplémentaires et des mouvements plus difficiles à exécuter… et vous aurez une idée beaucoup plus claire de ce en quoi consiste le sport, pourquoi il est si difficile et pourquoi sa popularité s’accroît partout dans le monde.

De nombreux pays ont leur propre version d’un programme de patinage synchronisé, qui commence par l’initiation de jeunes patineurs à l’expérience et aux avantages de participer à cette discipline spécialisée du sport. Dans le cadre d’une équipe, chaque patineur peut éprouver les sensations fortes que procure la compétition et la réussite qui découle de la participation. Mais prenez garde! Comme toute autre discipline du patinage, une fois que vous êtes mordu de patinage synchronisé, ce qui peut être au départ un simple désir de vouloir apprendre à patiner pour le plaisir peut devenir sérieusement compétitif!

Pour attirer de nouveaux membres, le programme de patinage synchronisé du Canada commence tôt et compte toute une gamme d’expertise, des débutants jusqu’à divers niveaux junior, senior et adulte, chacun basé dans une certaine mesure sur l’âge et l’habileté. Des équipes peuvent se former simplement pour le plaisir et le loisir, par exemple pour une apparition à un spectacle sur glace, ou elles peuvent avoir des objectifs plus sérieux de compétitions, d’auditions, de collectes de fonds, d’engagement à long terme et d’entraînement approfondi sur glace et hors glace.

Pour harmoniser la compétition de patinage synchronisé de niveau élevé avec les autres épreuves de patinage, les équipes juniors et seniors doivent concourir dans des programmes courts et libres, chacun avec des éléments requis pour assurer un programme bien équilibré. Les performances sont jugées en utilisant le système international de notation, en vertu duquel la note technique dépend de la difficulté de l’élément et de la qualité de son exécution et la note des composantes du programme tient compte de la qualité des habiletés de patinage, de la performance, de la chorégraphie, des transitions et de l’interprétation musicale.

Ceci vous semble familier?

Aussi semblable que puisse être la structure de ces événements à la compétition traditionnelle, vous ne verrez pas de triples sauts ou de pirouettes compliquées durant le patinage synchronisé… ou du moins pas encore. Bien que ces éléments s’intégreront probablement dans le sport à un moment donné, vous verrez aujourd’hui le patinage qui est le plus exigeant au point de vue technique et la chorégraphie qui est la plus créative aux quatre coins du globe.

En patinage synchronisé, gardant à l’esprit que tous les éléments doivent être exécutés à l’unisson avec vitesse, puissance, maîtrise et une couverture maximale de la glace, voici les formations de base :

Ligne : une seule ligne, des lignes parallèles ou des lignes diagonales

Bloc : une formation rectangulaire comptant au moins trois lignes parallèles couvrant la longueur de la glace avec des lignes rapprochées et une égale distance entre les patineurs

Cercle : une forme constamment ronde, pivotant au moins 360°, les patineurs étant espacés également sans aucune traction ou aucun tiraillement entre les patineurs

Pirouette : pirouette en solo exécutée à l’unisson avec un minimum de 3 révolutions

Entrecroisement : la moitié de l’équipe croise individuellement l’autre moitié

Roue : formation qui doit pivoter au moins 360°, pour laquelle tous les patineurs tournent autour d’un point commun, comme les rayons d’une roue

Levée de groupe : deux patineurs ou plus soulèvent un ou plusieurs patineurs à n’importe quelle hauteur, puis les posent sur la glace

Formation créative : mouvements novateurs, éléments ou mouvements de style libre qui tiennent compte de la musique, exécutés individuellement, deux par deux ou en groupe

Mouvements : séquence fluide d’au moins 3 différents mouvements de patinage, p. ex. spirales, Ina Bauer, grands aigles, etc., exécutés avec de fortes carres et des pas de liaison

Aucune prise : semblable à une formation de bloc, sauf que les patineurs ne sont pas liés — l’équipe doit maintenir le bloc de 4 ou 5 lignes ainsi que l’espace pendant l’exécution de virages et de pas de liaison à l’unisson sur toute la longueur ou la diagonale de la surface de la glace

La première étape pour apprécier le patinage synchronisé est d’être en mesure d’identifier les formations susmentionnées. Une fois que vous les reconnaîtrez, vous pourrez ensuite vous poser les questions suivantes afin de déterminer la qualité et la difficulté du mouvement.

  • Est-ce que chaque patineur fait exactement la même chose dans les formations?
  • Est-ce que les patineurs sont proches et à distance égale les uns des autres? (Il est beaucoup plus difficile d’être proche!)
  • Et ce que les éléments semblent faciles et aisés, sans tirer ou pousser (tension), entre les patineurs?
  • Est-ce que les formations sont claires et précises?
  • Sont-elles maintenues pendant le temps exigé ou couvrent-elles la surface de glace exigée?
  • Est-ce que les transitions entre les mouvements semblent homogènes?
  • Les lignes sont-elles droites?
  • Est-ce que la performance est exécutée habilement et avec confiance?
  • Est-ce que tout élément a été rendu plus difficile par l’ajout de jeux de pieds, de changements de direction, de pivots ou de chorégraphie qui rend l’élément plus difficile à bien exécuter ou la formation plus difficile à maintenir?

Et voilà… vous connaissez maintenant les éléments de base.

Pendant que les athlètes mettront à l’épreuve leurs habiletés… avec ces lignes directrices… vous pourrez maintenant évaluer aussi les vôtres.

Historique du patinage synchronisé

En comparaison des autres disciplines du patinage, qui existent depuis près de 150 ans, le patinage synchronisé est la « petite dernière ».

D’un point de vue historique, dès 1838, on fait référence à ce qu’on appelait en Angleterre le « patinage artistique combiné », pratiqué à l’Oxford Skating Society, mais par la suite on ne retrouve plus aucune mention de patinage organisé en groupe. Plus d’un siècle s’écoulerait jusqu’à ce que, dans les années 50, à Ann Arbor, dans le Michigan, le sport commence à s’implanter comme activité officielle de patinage en Amérique du Nord.

On l’appelait « patinage de précision ».

Les Supremes. 2003.L’activité a commencé, assez innocemment, comme passe-temps amusant permettant aux athlètes plus axés sur le patinage récréatif de concentrer leurs efforts sur le patinage en équipe, les groupes de patineurs exécutant des mouvements à l’unisson sur la glace. Au début, ces performances étaient pleines de mouvements mignons… tapage de pieds, battements de mains et claques sur les hanches… se prêtant mieux à des spectacles éblouissants qu’à du patinage de qualité.

Mais tout cela était sur le point de changer. Lorsque les experts ont commencé à reconnaître le potentiel de ce nouveau sport, afin promouvoir un bon patinage sous une forme nouvelle et différente, le patinage de précision a suscité une attention bien méritée.

Jusqu’à ce moment, en dehors des tests jusqu’au niveau or, très peu de possibilités s’offraient aux concurrents non traditionnels, aucun milieu de compétition ne permettant de perfectionner les habiletés qui aident à promouvoir l’établissement d’objectifs, la persévérance, la créativité et le talent artistique. Pour de nombreux participants qui n’étaient pas dans le volet de compétition élite, le patinage ne menait à rien. Avec le patinage de précision, de nouvelles occasions d’avancer s’offraient tout à coup, redonnant vie au sport et accueillant un tout nouveau groupe de personnes, y compris des athlètes, des entraîneurs, des officiels et des bénévoles.

Durant les années 60, la popularité du sport s’est accrue au Canada et aux États-Unis, avec des compétitions et de nouvelles idées. C’était une période excitante de croissance et de développement rapide. Les équipes repoussaient les limites du patinage de précision en exécutant des programmes plus créatifs et novateurs. Progressivement, l’accent sur le type de contenu chorégraphique a aussi changé, déterminant et supprimant les clichés en faveur de l’ajout de mouvements difficiles et d’habiletés… autrement dit… dans le but d’améliorer la qualité du patinage.

Synchronized Skaters Podium.

Enfin en 1977, l’Ilderton Winter Club dans l’ouest de l’Ontario a accueilli la première compétition canadienne sur invitation de patinage de précision et, en 1983, tout près à London, les premiers Championnats nationaux de patinage de précision sanctionnés ont eu lieu. En tout, 60 équipes étaient inscrites à la compétition… 22 équipes se sont rendues à la finale. Un an plus tard, les États-Unis ont emboîté le pas au Canada et établi leurs propres championnats nationaux de patinage de précision.

À la fin des années 80, le Canada dominait sur la scène internationale, balayant le podium dans la catégorie senior, à la première compétition internationale de précision en Suède. Avec un succès aussi remarquable et l’attention internationale qui en a découlé, de plus en plus de patineurs enthousiastes souhaitaient se joindre au mouvement florissant du patinage de précision.

Black Ice. Synchronized skating team. 2000.Le patinage de précision commençait à faire fureur! Par conséquent, les pays devaient se hâter d’accroître les adhésions, d’établir plus de catégories pour diversifier la participation et convenir de règles clairement définies et de normes de compétition.

Malgré la croissance au Canada et aux États-Unis, il a fallu une autre décennie avant que l’Union internationale de patinage (ISU) ne reconnaisse le patinage de précision comme une discipline officielle du patinage artistique et, jusqu’à 1994, pour sanctionner les compétitions internationales. Ici au pays, en 1995, le Canada a accueilli son tout premier championnat international ISU de patinage de précision, les Internationaux de patinage de précision, à Toronto.

Peut-être le changement le plus important est survenu hors glace, quelques années plus tard, en 1998, quand le sport a officiellement changé son nom pour « patinage synchronisé », afin d’adopter une terminologie mieux comprise à l’échelon international. Ensuite, la croissance a été tellement rapide dans le monde entier que seulement deux ans plus tard, en 2000, aux premiers Championnats du monde ISU de patinage synchronisé officiels, tenus à Minneapolis, Minnesota, on comptait 21 équipes de 17 pays. L’équipe canadienne, black ice, est entrée dans l’histoire en remportant la médaille d’argent.

Nexxice. 2007.Depuis lors, les équipes canadiennes ont gravi dix fois les marches du podium, y compris en 2009 lorsque le Canada a atteint un autre jalon. Après plusieurs années de classement en troisième place, le Canada a finalement été médaillé d’or. L’équipe NEXXICE, du Club de patinage Burlington dans l’ouest de l’Ontario, entraînée par Shelley Simonton Barnett et Anne Schelter, a remporté la toute première médaille d’or du Canada, la seule médaille d’or que le Canada a gagnée à ce jour contre les pays nordiques actuellement dominants.

Aux Championnats du monde de cette année, les 10 et 11 avril, au FirstOntario Centre, à Hamilton… et avec l’avantage d’être à domicile… NEXXICE portera de nouveau la bannière du Canada en compétition, avec Les Suprêmes du CPA Saint-Léonard, au Québec.

Les deux équipes ont mérité cet honneur après avoir participé récemment aux Championnats de patinage synchronisé de Patinage Canada, à Québec, où NEXXICE a remporté un nombre sans précédent de neuf titres seniors consécutifs. NEXXICE et Les Suprêmes sont considérées comme des modèles de rôle pour les 800 autres patineurs des quarante meilleures équipes du pays concourant aux Championnats nationaux.

Rien d’étonnant, pour avoir ce genre de succès national et international, le patinage synchronisé est profondément ancré au Canada.

Cette année, 6 500 patineurs de 467 équipes étaient inscrits à tous les niveaux d’expertise au pays. Des débutants aux experts, pour le plaisir ou pour les médailles, patinant au pays ou à l’étranger, la participation au patinage synchronisé représente une bonne nouvelle pour tous! Il peut être aussi enjoué ou aussi compétitif que la motivation de chaque patineur.

Alors que les équipes de partout au monde cherchent à continuer à accroître le niveau du patinage pour parvenir à des normes étonnamment très élevées, tandis que plus de pays et de patineurs s’engagent, le sport approche un autre tournant décisif.

Le rêve de concourir aux Jeux olympiques pourrait être à l’horizon.

Baiser irlandais : un programme celtique émouvant de l’équipe de patinage synchronisé Nova rend hommage à une chef d’équipe bien-aimée


Juste avant le début de la musique, Nadine Tougas lève les yeux au ciel et envoie un baiser vers le firmament.

Ceci est devenu le mouvement chorégraphié caractéristique de la saison pour l’équipe de patinage synchronisé Nova, de la catégorie ouverte. Ce baiser, ce baiser irlandais sentimental, s’adresse à Linda McGirr.

« Chaque fois que nous l’avons fait, dans tous les programmes, c’était en souvenir de Linda », déclare la capitaine de l’équipe, Nadine Tougas.

« C’est pour elle. »

Il s’agit du plus long adieu au cours de cette saison des plus émouvantes de l’équipe québécoise Nova, un hommage durable à leur chef d’équipe de longue date, qui est décédée si soudainement, il y a un an.

Personne n’avait aucune idée. Quelques heures après que Nova soit rentrée après les Championnats de patinage synchronisé 2014 de Patinage Canada, en Colombie-Britannique, avec un quatrième titre consécutif dans la catégorie ouverte, Linda, professeure bien-aimée qui avait consacré ses temps libres à Nova depuis plus d’une décennie, a dit à sa famille qu’elle se sentait inhabituellement fatiguée.

« Durant les compétitions, elle était toujours la dernière couchée et la première levée, elle faisait toujours quelque chose pour l’équipe », signale Marie-France Sirois, entraîneure et chorégraphe de l’équipe. « C’était simplement qui elle était. Nous avons pensé que c’était la raison pour laquelle elle était fatiguée. Nous n’avons jamais cru que ce serait autre chose. »

Linda est allée voir le médecin pour ce qu’elle pensait être un examen de routine.

Plutôt, elle a appris la nouvelle dévastatrice qu’on lui avait diagnostiqué un cancer du foie de stade 4 et qu’il ne lui restait que peu de temps.

Linda McGirr n’est jamais retournée chez elle. Elle s’est plutôt rendue directement à l’hôpital. Un mois plus tard, elle était décédée, seulement âgée de 51 ans.

Linda McGirr

« La dernière chose qu’elle a faite dans sa vie était pour cette équipe », ajoute Marie-France. « C’est combien elle nous aimait. C’est combien elle aimait cette équipe. »

« Nous n’avons même pas eu la chance de lui dire au revoir. Nous pensions honnêtement que nous avions encore beaucoup de temps avec elle… »

Linda semblait avoir un profond effet sur tous ceux qu’elle rencontrait, que ce soit ses élèves au Champlain College Saint-Lambert, où elle a enseigné pendant plus de 30 ans, ou ses familles de patinage au CPA Brossard et au Club de patinage synchronisé Nova. Même après que sa fille, Caroline, cesse de patiner avec Nova, il y a quelques années, Linda a resserré ses liens avec l’équipe.

Durant ses derniers jours, Linda a été réconfortée par la musique celtique, qu’elle avait écoutée toute sa vie. Sa lutte a été brève, mais courageuse.

Puis, elle est disparue.

À ses funérailles, on a joué plusieurs des chansons irlandaises préférées de Linda, dont Danny Boy. Alors qu’elle luttait pour retenir ses larmes, Marie-France s’est trouvée fascinée par la musique.

« C’était une journée tellement triste, mais cette musique… », dit Marie-France, à propos des funérailles, avant de faire une pause.

« Une musique magnifique pour une magnifique personne. Ce fut à ce moment que j’ai décidé que nous allions l’honorer avec notre programme. »

Sans avoir la chance de faire un dernier adieu à Linda, Nova a créé son propre au revoir, comme l’équipe le voulait, avec sa musique, son programme et durant sa saison.

Marie-France, cherchant à trouver cet équilibre parfait pour leur programme de quatre minutes, a commencé à écouter de la musique irlandaise, jour et nuit. Une fois qu’elle a sélectionné les chansons, elle a contacté Hugo Chouinard, renommé dans le milieu du patinage pour sa maîtrise de la conception de musique, afin de créer un pot-pourri qui commence par une émouvante interprétation celtique d’Amazing Grace et se termine par un numéro de Riverdance qui fait taper du pied.

Après le montage de la musique, Marie-France s’est tournée vers la célèbre modéliste québécoise, Josiane Lamond, pour la confection des tenues d’inspiration celtique de l’équipe. Elle a également eu recours au danseur irlandais montréalais, Martin Côté, qui s’est produit dans le monde entier, pour travailler avec son équipe.

Le produit final était une œuvre exquise de quatre minutes, qui a amorcé un hommage d’un an, se terminant par le cinquième titre national consécutif de Nova dans la catégorie ouverte aux championnats tenus, il y a deux semaines, à Québec.

« C’était très émouvant et les gens nous ont dit que nous avions pu transmettre l’émotion de ce programme », ajoute Nadine Tougas. « Je n’oublierai jamais ce moment. »

« Linda nous a inspirés jusqu’à la fin », admet Nadine. « Chaque fois que nous avons exécutée le programme, nous lui avons fait savoir : ceci est pour toi, bon spectacle! »

Baiser irlandais l’équipe de patinage synchronisé Nova

« Elle aimait célébrer la Saint-Patrick et aimait tout ce qui était irlandais », a soutenu Marie-France, ajoutant qu’elle était toujours inspirée par le célèbre programme Riverdance de Shae-Lynn Bourne et Victor Kraatz. « Son sens de l’humour l’a aidé à devenir la personne qu’elle était. Elle nous faisait toujours rire.

« Je souhaite seulement que nous ayons fait ce programme lorsqu’elle était encore là avec nous. »

« Ce fut très émouvant, mais nous voulons que les gens se souviennent d’elle, parlent d’elle et sachent ce qu’elle signifiait pour nous », poursuit Marie-France. « Je dis toujours aux patineuses de patiner pour elles-mêmes, pas pour leurs parents, pas pour moi, mais pour elles‑mêmes. »

« Cette saison, c’était différent. Il manquait quelque chose. Elles patinaient aussi pour quelqu’un d’autre. »

Dans la ville de Québec, pour les championnats nationaux, leur premier sans Linda, Nova a collé une photo de leur chef d’équipe bien-aimée sur chacune des portes des chambres d’hôtel de l’équipe.

Le dernier jour d’entraînement, alors que Nova faisait sa dernière répétition sur sa plus grande scène de la saison, un oiseau a plané, seul dans la patinoire, décrivant des cercles, haut au-dessus de la glace, pendant quelques minutes.

Le moment n’a pas échappé à qui que ce soit.

« Quelqu’un a dit « c’est elle. Elle est là » », fait remarquer Marie‑France.

« C’était presque comme un signe qu’elle était encore avec nous. »

Certaines choses ne devraient tout simplement pas changer.

Le Canada gagne une médaille de bronze aux championnats du monde juniors de patinage synchronisé de l’ISU

ZAGREB, Croatie – Les Suprêmes de St-Léonard, au Québec, ont gagné la médaille de bronze, samedi, aux championnats du monde juniors de patinage synchronisé de l’ISU.

Des équipes de la Finlande ont remporté les deux premières places avec 172,98 points et 166,73 points. Les Suprêmes ont suivi avec 162,09 pour demeurer troisièmes malgré qu’elles ont exécuté le deuxième meilleur programme long de la journée. Nexxice, de Burlington, en Ontario, s’est classé cinquième.

Les membres de l’équipe des Suprêmes sont Rebecca Allaire, Alessia Arsenault, Julia Bernardo, Audrey-Anne Blouin, Charlotte Brière, Claudia Elizabeth Casillas Stone, Rachel Maria Cecere, Emma Maria Corona, Alessandra Criscuolo, Marie-Eve Deschenes, Gabrielle Gauthier-Roy, Kathleen Grandchamp, Nadia Lemay, Dana Malowany, Serena Miscione, Christina Morin, Alexia Nadai-Plante, Alessia Polletta, Florence Poulin et Sofya Squalli.

Les membres de l’équipe Nexxice sont Cassandra Ablack, Katelyn Blowe, Stephanie Collier, Alycia Giro, Julianna Fischer, Alycia Giro, Celina Hevesi, Taylor Johnson, Caitlin Lakowski, Laura Lorenco, Caroline Marr, Emiko Marr, Carolyn Matheson, Jessica Morgan, Rachel Ng, Inka Serkia, Johana Smalen, Claudia Smith, Alessandra Toso, Kayla Walker, Erica White et Brooklyn Williamson.

Les championnats du monde seniors de patinage synchronisé de l’ISU sont prévus à Hamilton, en Ontario, les 10 et 11 avril.

Résultats complets : http://www.isuresults.com/results/syswjc2015/index.htm