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Derrière la lame pour le sport sécuritaire : Gabrielle Daleman

À la suite d’une très longue et excitante saison, suivie d’une invitation à me joindre à la tournée Étoiles sur glace, j’étais prête à rentrer à la maison et à me ressaisir en vue de l’année olympique. Étoiles sur glace était un rêve devenu réalité pour moi et j’étais aux anges de travailler avec ces incroyables et très talentueux participants. Quitter la tournée en raison de maladie m’a brisé le cœur. Je me rétablis actuellement et j’attends avec impatience ma nouvelle chorégraphie pour la prochaine saison.

Mon parcours en tant que jeune patineuse n’a pas toujours été facile et remporter le succès que j’ai obtenu cette saison ne s’est pas produit sans larmes de joie et de tristesse. Toutes ces larmes, bonnes et mauvaises, m’ont aidée en cours de route.

L’intimidation que j’ai subie lorsque j’étais jeune m’a donné du courage et m’a appris la persévérance. Les athlètes aux prises avec toute blessure ou maladie ont très peu de ressources pour la combattre parce qu’ils se donnent tout entier à leur entraînement quotidien. L’intimidation dont j’ai été victime, parce que je ne pouvais lire ou épeler correctement était terrible, mais elle m’a donné la force de lutter grâce à mon patinage.

Être malade me donne le courage de prendre en main la situation, afin que je puisse retourner au sport que j’aime et à l’endroit que je considère mon chez moi. Le patinage m’a tellement donné dans ma vie et je suis reconnaissante pour tout. Je parcours le monde en faisant ce que j’aime.

Souffrir d’un trouble d’apprentissage, du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et d’anxiété a été difficile, mais la liberté que je ressens sur la glace me permet de m’évader et d’exceller. Beaucoup de gens doivent lutter et nous devons être gentils les uns envers les autres. On ne sait jamais ce qu’une personne traverse.

Patinage Canada appuie le sport sécuritaire et nous pouvons tous y souscrire en faisant preuve de compréhension, de tolérance et d’inclusivité. Je suis fière de me faire la championne du sport sécuritaire et j’aimerais voir plus d’initiatives dans les patinoires au Canada pour montrer aux enfants que tout effort est important, qu’on patine pour le plaisir ou à un niveau compétitif. L’intimidation, le harcèlement et l’abus ne doivent pas être tolérés. Nous devons nous apprécier les uns les autres pour qui nous sommes et comprendre que les gens ont des limites. Aucune personne ne devrait jamais se sentir mal à l’aise simplement en raison de qui elle est. Nous devons transmettre ces importants messages aux enfants au niveau débutant, qui les aideront à acquérir les habiletés nécessaires dans la vie pour les bons, mais surtout les mauvais moments.

Prenez le temps aujourd’hui de dire à quelqu’un dans votre vie que ce qu’il fait est important et de ne jamais renoncer à ce qu’il aime. Travaillez dur, poursuivez vos rêves et ne laissez jamais qui que ce soit vous dire que vous n’êtes pas assez bon, parce que vous l’êtes!!!

Derrière la lame avec Kaitlyn Weaver

*Crac, crac, crac*

weaver3Le bruit indéniable de la neige fraîche compactée sous mes bottes, voilà une douce musique à mes oreilles. « Ah, l’hiver est de retour », je songe. Mais, beaucoup de choses ont changé depuis qu’Andrew et moi avons été ensevelis sous la neige de novembre.

Au début de l’hiver, cette année, nous étions à Moscou, en Russie, notre lieu d’entraînement à temps partiel pour la saison de patinage artistique de 2016-2017. À la suite d’une fin décevante la saison dernière, mon partenaire et moi avons pris le temps, au printemps, de tout repenser depuis le début, de nous couper du reste du monde et de comprendre ce que NOUS avions besoin. Et, étant donné qu’approche la saison préolympique, c’était À PRÉSENT le temps d’apporter tout changement radical. Et, c’est ce que nous avons fait. Nous avons recruté le légendaire chorégraphe Nikolai Morozov à notre équipe d’entraînement et sommes déménagés au New Jersey, sachant qu’une grande partie de notre entraînement se déroulerait également dans l’autre Grand Nord blanc : la Russie. Aux yeux des profanes, ceci semblerait effrayant. Et, à vrai dire, j’étais aussi un peu effrayée. Mais, le changement s’accompagne de croissance et la nécessité rend la peur désuète. Andrew et moi étions persuadés que nous devions nous lancer un nouveau défi. « Gros risque, grosse récompense », avons-nous pensé et nous travaillons dur pour y parvenir.

weaver-1Déménager au New Jersey de notre lieu antérieur d’entraînement de longue date à Detroit, Michigan, ne s’est pas avéré trop difficile. C’est tout simplement inspirant de nous trouver tout près de la ville de New York et nous puisons l’énergie et profitons des possibilités qu’offre la région. Mais, en ce qui concerne la Russie, nous n’étions pas certains à quoi nous attendre.

Pourvus de vêtements chauds, de barres de protéine et de Google Translate, nous nous sommes rendus à Moscou, désireux d’amorcer ce nouvel aspect de notre patinage. Et, jusqu’à présent, nous connaissons du succès. Le centre d’entraînement est magnifique, les préposés de patinoire et les autres entraîneurs nous traitent de façon équitable et avec gentillesse et le fait d’avoir des amis dans la ville a eu un impact incommensurable. Bien que j’aie une compréhension de base de la langue russe et de l’alphabet cyrillique, Andrew et moi avons tellement appris ensemble, ce qui nous a aidés à ressentir que cette ville est un deuxième foyer. Nous pouvons nous promener, commander au restaurant et échanger des politesses. Ne vous méprenez pas, il arrive (souvent) que j’aimerais tout juste entrer dans un Timmy’s et commander un café et une boîte de Timbits sans avoir à y réfléchir, mais somme toute, nous nous débrouillons bien.

weaver2Au début de novembre, notre première compétition, la Coupe Rostelecom, a aussi eu lieu à Moscou. Et, l’hôtel officiel se trouvait commodément à quelques minutes de nos dortoirs du centre d’entraînement. Je dois admettre que je me sentais un peu défensive quand j’ai entendu d’autres concurrents se plaindre du temps neigeux de la Russie… Comme au Canada, je crois qu’il faut comprendre l’hiver, l’accepter et l’aimer plutôt que de le détester! Mais, peu importe, la compétition a été couronnée de succès. Deux excellentes présentations de nos nouveaux programmes ont représenté un nouveau souffle de vie dans l’équipe de danse de Weaver-Poje et des sources de vive énergie et d’impulsion qui devraient atteindre leur comble aux Jeux olympiques de Pyeongchang, en 2018. Le public russe, jamais à court de passion et d’enthousiasme, nous a accueillis chaleureusement et avec énergie. Nous sommes partis heureux, revigorés et motivés à poursuivre notre croissance dans le berceau de la danse sur glace et, aussi, dans notre nouveau foyer au New Jersey, nos cœurs ardents ne laissant jamais prise de leurs racines canadiennes.

Bien que nous soyons impatients de rentrer dans notre pays bien-aimé, cette saison est une marque d’aventure et de croissance et, comme athlète, c’est ma raison d’être. Nous nous efforçons toujours de faire la fierté de notre pays et nous espérons que vous suivrez notre parcours.

À bientôt, sur la glace!

Derrière la lame avec Lubov Ilyushechkina

Bienvenue à mon deuxième blogue!

La saison du Grand Prix a commencé et la deuxième compétition est déjà terminée. C’est incroyable comment le temps passe vite. Il semble que l’été s’est à peine achevé, mais on voit des gens porter leurs pardessus. Très utile, toutefois, à la patinoire!

Eh bien, assez de menus propos – allons au cœur du sujet.

lubov2C’était mon troisième événement du Grand Prix de Patinage Canada et mon second au Hershey Centre, à Mississauga. Nous connaissons très bien cette patinoire étant donné que chaque année, c’est là où a lieu le Camp de haute performance, dans les plus petites patinoires communautaires. C’est aussi au camp où nous filmons nos amusantes vidéos et prenons notre photo d’équipe. Vous verrez beaucoup de ces vidéos sur l’écran géant aux Internationaux Patinage Canada et aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire.

En fait, c’était amusant de me regarder faire autre chose que de patiner.

Dans un vidéoclip, Meagan animait notre jeu « À quel point connaissez-vous bien votre partenaire? »

« Qui est le plus fatigué après la répétition de votre programme long? »

J’ai répondu : « L’entraîneur! »

Ces vidéos donnent aux partisans un petit aperçu de nos vies au-delà du patinage. Elles montrent plus ouvertement nos personnalités hors glace. Et, elles vous divertissent durant les arrosages de la glace ou les pauses entre les épreuves.

J’espère vraiment que vous avez aimé assister à la compétition. C’est encore le début de la saison et les athlètes ne sont pas tous parvenus à leur apogée. Lorsque vous concourez, vous voulez consacrer toute votre attention, votre force, votre passion et votre amour du patinage artistique au niveau le plus élevé et présenter une magnifique performance.

Mais, les chutes et les échecs se produisent. Bien sûr, c’est toujours décevant, mais les erreurs nous montrent ce qu’il faut améliorer. La compétition au niveau le plus élevé nous oblige à posséder certains éléments. La plupart des athlètes sont habituellement très capables de présenter une performance de très haute qualité et certains athlètes exécutent même plus d’éléments que ce qui est exigé dans leurs programmes… Le truc est toujours de réussir, sous pression, au bon moment.

lubov1Durant la compétition, on a toujours la chance de voir tous les patineurs et tous nos amis patineurs qu’on ne voit pas pendant l’année d’entraînement. J’ai été heureuse de rencontrer mes anciens coéquipiers, de passer du temps avec eux et de leur parler de ma vie au Canada.

J’étais aussi heureuse de concourir à domicile devant les partisans canadiens et de voir beaucoup de feuilles d’érable dans la patinoire. Ce fut un événement couronné de succès pour le Canada, nos athlètes ayant gravi les marches du podium dans toutes les disciplines. Dylan et moi avons remporté ensemble notre première médaille du Grand Prix – et ma première médaille du Grand Prix pour le Canada!!!

L’an dernier, nous avons fait trois voyages en Asie, chaque vol durant 12 heures ou plus. Maintenant, nous n’avions à faire qu’un trajet en voiture de 30 minutes de la maison. Toute une différence!

Il nous reste une affectation à venir et je publierai mon prochain blogue après la Coupe de Chine!

J’espère que cet automne aux chauds coloris vous apportera beaucoup de joie et de paix.

Très sincèrement,
Lubov Ilyushechkina

Derrière la lame avec Michelle Long : Internationaux Patinage Canada

long4Retour à 2003, les Internationaux Patinage Canada, au Hershey Centre, à Mississauga : jeune fille enthousiaste de onze ans qui aimait le patinage artistique, j’étais tellement excitée de découvrir que la ville accueillerait une grande compétition de patinage artistique. Sans trop connaître le côté compétitif du sport, j’ai assisté avec ma mère, ma sœur et une amie aux séances d’entraînement officielles des Internationaux Patinage Canada 2003. Je me souviens d’avoir été assise dans les estrades, regardant avec stupéfaction. Ma partie préférée était la fin de l’entraînement. Nous nous empressions de nous rendre près de la bande pour demander l’autographe des patineurs. Je commençais seulement à m’intéresser au sport et ne connaissais que quelques-uns des patineurs (surtout canadiens), mais peu importe. Je voulais néanmoins leurs autographes car, à mes yeux, ils étaient célèbres!

Les Internationaux Patinage Canada ont toujours eu une place spéciale dans mon cœur. Je crois que d’avoir eu la possibilité de regarder une telle compétition de haut niveau, à un si jeune âge, m’a vraiment inspirée à devenir une patineuse de compétition! Maintenant, ma présence à des événements comme celui-ci, plus tard dans ma carrière de patinage, ne les rend aucunement moins merveilleux. Je suis toujours excitée de regarder certains des meilleurs patineurs au monde concourir, mais à présent au lieu de leur demander leurs autographes, je peux m’entretenir avec eux et apprendre d’eux.

long3Un des points saillants de ma fin de semaine a été en fait de pouvoir être une partisane, de m’asseoir, relaxer et apprécier le patinage! Habituellement, l’épreuve féminine m’intéresse le plus étant donné que c’est celle à laquelle je participe. Je dois féliciter nos femmes canadiennes, Kaetlyn et Alaine, pour leurs programmes courts et libres exécutés avec acharnement. Une fois leur épreuve terminée, j’ai pu m’asseoir avec Kaetlyn, causer avec elle et regarder du patinage de classe mondiale!

J’ai été tellement impressionnée par les qualités athlétiques et les niveaux de performance de l’équipe canadienne. Au nombre de mes moments préférés, le programme libre rempli de quadruples sauts de Kevin, le triple Axel lancé de Megan et Eric et la célébration après la danse libre de Piper et Paul!

long5Un de mes amis a fait un don au Fonds des athlètes de Patinage Canada et participé à une vente aux enchères pour avoir l’occasion de visiter les coulisses avec Elvis Stojko, aux Internationaux Patinage Canada. J’ai eu la chance de l’accompagner et de vivre cette incroyable expérience. On m’a montré les vestiaires, l’aire d’échauffement, les salles de données et le centre des médias. J’ai pu voir quelques patineurs s’échauffer et se préparer pour le gala de dimanche. La partie la plus intéressante a été de voir l’aire des conférences de presse. C’est tellement plus grand que ce qu’on voit à la télévision. Il y avait une grande table d’honneur pour les athlètes, entourée de tables plus petites et de chaises et la salle était remplie de photographes, de caméras vidéo et de microphones, quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant et à laquelle je n’étais pas préparée. Elvis avait également quelques bons conseils pour moi, qui aspire un jour à prendre part à un événement de ce calibre. Il m’a parlé de son expérience avec les médias, comment se préparer pour les entrevues et comment surmonter les obstacles. Ce fut des leçons très précieuses que j’espère être en mesure de mettre en pratique un jour! long2

Durant la fin de semaine, j’ai eu l’occasion de parler à quelques partisans. J’ai aussi revu des visages familiers. De nombreux patineurs de mon centre d’entraînement étaient présents, ainsi que beaucoup de partisans réguliers et de longue date du patinage. C’était formidable d’entendre les commentaires positifs des partisans et de voir leur enthousiasme. On m’a aussi donné quelques conseils sur ce qu’il faut apporter à une compétition :

1. portez les couleurs de votre équipe : rouge et blanc, allez Canada!
2. apportez un drapeau : de votre ville, pays ou du pays de votre patineur préféré!
3. Ayez quelque chose pour tenir compte de la notation. Un programme ou tout simplement un stylo et du papier!
4. habillez-vous chaudement : parfois il peut faire froid dans ces patinoires, apportez vos chandails, foulards et mitaines de Patinage Canada!
5. racontez vos histoires de patinage : chaque membre de l’auditoire en a une, écoutez le récit de quelqu’un et partagez le vôtre!

Dans l’ensemble, les partisans ont beaucoup appuyé et applaudi les patineurs, qu’ils aient la performance de leur vie ou besoin d’aide pour continuer. Le nombre de fois que le public a commencé à battre des mains au rythme de la musique pendant le jeu de pieds était incroyable! Tout le monde, jeunes et vieux, s’est retrouvé plongé dans l’expérience et a pu s’impliquer! C’était aussi sensationnel de voir les jeunes patineurs ressentir la même joie que j’ai ressentie quand j’étais jeune.

Voir leurs yeux étinceler m’a réchauffé le cœur. C’est extraordinaire de voir la prochaine génération inspirée et aussi excitée que je l’étais.

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Derrière la lame avec Meagan Duhamel : Internationaux Patinage Canada

Une autre édition des Internationaux Patinage Canada s’est achevée et bien que nous disions au revoir à Mississauga et au Hershey Centre, nous en gardons d’incroyables souvenirs. Mississauga a été un excellent hôte des Internationaux Patinage Canada 2016 et tout le monde à qui j’ai parlé a bien aimé les épreuves au Hershey Centre. Et, comment pourrait-il en être autrement? De nombreux records personnels ont été battus, l’événement s’est déroulé à guichets fermés et les médias ont couvert l’événement avec enthousiasme.

Les patineurs internationaux aiment concourir aux événements au Canada parce que la foule les accueille toujours aussi chaleureusement que les Canadiens. Peu importe d’où vous venez, vous ressentirez le soutien et l’amour du public canadien.

SCI Gala Practice (Meagan Duhamel)Ce fut plaisant d’aussi renouer avec certains de mes vieux amis patineurs cette semaine. Hao Zhang, Yuko Kavaguti, Alexander Smirnov, Eric, Dylan et moi concourons tous ensemble depuis très, très longtemps. C’était bien de tous nous retrouver à la même compétition ensemble, nous les « vieux » patineurs de patinage en couple, luttant toujours et faisant encore avancer le sport.

Et, comment est-ce que tout Canadien ne pourrait s’être complètement laissé inspirer par le patinage, la semaine dernière? Kaetlyn et Alaine ont chacune réussi à présenter deux incroyables programmes et ont montré au monde entier qu’il ne faut pas sous-estimer les patineuses canadiennes. La note du programme long de Liam Firus lui a permis d’enregistrer un nouveau record personnel, nous donnant une petite idée de ce qu’il est vraiment capable d’accomplir. Cette note ne cessera de s’améliorer. Kevin Reynolds est revenu à la compétition du Grand Prix après quelques années d’absence et a présenté toute une prise de position avec ses programmes court et long, qui lui ont valu une médaille de bronze. J’aime voir Kevin saisir les occasions, comme il l’a fait à Mississauga, ça m’enthousiasme toujours et c’est quelque chose à laquelle je m’attends de lui.

Patrick nous a montré ce qu’il accomplit le mieux : un magnifique patinage, exécuté sans effort et harmonieusement, avec musicalité et chorégraphie complexe. Ses habiletés fondamentales de patinage remplissent toujours tous les autres patineurs d’admiration. Cette semaine, Patrick a aussi montré qu’il veut se trouver à nouveau au sommet du monde du patinage artistique, en tentant un nouveau saut quadruple pour la première fois, le quadruple Salchow. Nous l’avons vu le réussir durant l’entraînement et ce ne sera pas long avant qu’il exécute un programme long avec 3 quadruples sauts, ce qui sera plus que suffisant pour lui permettre de faire face à cette tendance actuelle au patinage masculin.

Les équipes de danse étaient également magnifiques. Alex et Mitch ont brillé avec leurs superbes programmes et costumes au Hershey Centre. Ils ont vraiment le souci du détail, quelque chose que j’admire toujours d’eux. Piper et Paul ont laissé une marque considérable sur le monde de la danse sur glace cette semaine! Il était évident qu’ils ont travaillé dur. Leurs programmes font preuve de maturité, de complexité et de puissance. Ce n’est qu’une supposition, mais je crois qu’ils vont surprendre beaucoup de gens cette saison. Les 110 points qu’ils ont obtenus pour leur danse libre le prouvent.

Il semble que la plupart des gens au Hershey Centre étaient venus assister au retour de Tessa et Scott, qui n’ont pas déçu. Ils ont, d’après moi, créé deux programmes uniquement superbes cette année et réussi à reprendre la compétition de sorte que personne ne puisse deviner leur absence du sport depuis quelques années. Très respectables.

Et, mon épreuve préférée, le patinage en couple! Ce fut une forte épreuve, beaucoup d’équipes luttant pour une place sur le podium et peut-être même une place dans la finale du Grand Prix. Britany et Josh ont très bien patiné et cet événement leur servira de tremplin vers les futures compétitions internationales, ainsi que les Championnats canadiens. Lubov et Dylan ont aussi exécuté de bons programmes, remportant leur première médaille du Grand Prix, une médaille de bronze. Bien qu’ils aient commis quelques erreurs, ils ont néanmoins obtenu de bonnes notes, présentant des programmes bien chorégraphiés et de forts éléments de patinage en couple. Puis, il y avait nous…

Eric et moi avions une mission à accomplir dans notre programme court aux IPC 2016 : le triple Axel lancé. Nous avons travaillé dur pour perfectionner notre programme court après le Trophée Finlandia, afin de nous assurer que le triple Axel serait évaluable et que le programme serait exécuté avec beaucoup d’énergie et des mouvements précis. Durant l’entraînement, nous exécutons notre triple Axel lancé de façon de plus en plus uniforme. Je dirais qu’il avait atteint un taux de réussite de 85 % à la maison et aux séances d’entraînement aux IPC, donc nous croyions que nos chances étaient bonnes. Toute la journée avant le programme court, j’avais l’impression que tout irait bien. Je me sentais calme, confiante et sûre de moi et de notre capacité de présenter un excellent programme court. J’ai dû me rappeler à moi-même et à Eric, avant que nous patinions, « qu’après la réception de ce triple Axel, nous devions essayer de rester calmes afin de ne pas faire d’erreurs stupides par la suite ». Eh bien, j’ai réussi le triple Axel, mais je ne suis pas tout à fait restée si calme après, j’ai un peu trébuché et il y avait un manque de complet de « netteté », mais je vais l’accepter étant donné que c’est octobre.

C’est fou comment l’énergie s’intensifie dans notre programme court, exécuté sur une musique de Seal, et la foule savait ce que nous avions l’intention de faire, ce qui comprenait, en plus du triple Axel lancé, un triple Lutz côte à côte, une autre manœuvre à risque élevé. En plus d’avoir immensément de plaisir durant notre programme court, nous avons été ravis de constater que nous avons établi un nouveau record personnel de 78,3 points. Nous songeons déjà à comment parvenir à 80 points à notre prochain événement du Grand Prix, le Trophée NHK.

Se rétablir après un aussi grand moment est extrêmement difficile. Nous nous sommes beaucoup concentrés sur le programme court pour cet événement et après qu’il a été couronné de succès, je me suis demandé, avant le programme long, « quels sont mes buts? ». Nous n’y avions pas trop pensé, parce que nous mettions l’accent sur le programme court au début. Je crois que nous nous sommes bien concentrés et avons exécuté un solide programme long. Malheureusement, j’ai fait une inhabituelle et terrible chute à l’exécution du quadruple saut lancé au début du programme long, mais nous nous sommes ressaisis et avons néanmoins présenté une performance solide et pleine d’émotion. Nous savons que nous pouvons créer plus de nuances dans notre programme long et effectuer des sauts côte à côte de meilleure qualité (chacun d’eux ayant reçu des moins 1 en majeure partie). Nous devrons y prêter beaucoup d’attention durant nos préparatifs pour le Trophée NHK.

On a annoncé que l’an prochain, les Internationaux Patinage Canada seront de retour dans l’Ouest, à Regina, en Saskatchewan. Je suis persuadée que cette ville organisera un événement sensationnel et que les partisans mordus de patinage (comme moi!!!) ainsi que les résidents locaux de Regina viendront appuyer tous les patineurs.

Merci de vous être joints à moi et à tout le monde de Patinage Canada à Mississauga, cette semaine. J’attends avec impatience de tous vous voir dans un proche avenir!

Derrière la lame avec Kaetlyn Osmond : Internationaux Patinage Canada

Mes bagages faits, j’étais prête et en route pour l’aéroport en vue d’amorcer mon court trajet pour me rendre aux Internationaux Patinage Canada, à Mississauga! Sauf que mon court voyage est devenu un peu plus long que prévu. Après deux heures de retard pour quitter Edmonton, un court vol, un petit arrêt à l’hôtel et une fois le processus d’inscription terminé, j’ai eu suffisamment de temps pour m’effondrer sur mon lit et dormir jusqu’à ce qu’il soit temps de me rendre à la patinoire, tôt le lendemain matin.

La journée d’entraînement – cette journée consiste à me familiariser avec la configuration de la patinoire et à savoir où tout se trouve. Je détermine où je veux faire mon échauffement, où sont les vestiaires et où nous entrons sur la glace et en sortons. Sachant tout cela me permet de me sentir plus détendue quand je fais ce que je dois faire. Je peux ainsi me concentrer sur les tâches à accomplir. La journée d’entraînement compte deux séances. Elle comprend aussi quelques entrevues avec les médias, la conférence de presse d’ouverture et, bien sûr, le tirage au sort pour le programme court.

kaetlyn1Jours de compétition! Honnêtement, je suis la personne plus ennuyeuse le jour de compétition. Mon réveille-matin sonne à 5 h 30. Je dois être très silencieuse pour ne pas réveiller ma camarade de chambre qui doit concourir plus tard en soirée. Je me coiffe et me maquille. Je prends mes patins et mes robes, puis je quitte ma chambre pour aller déjeuner et prendre le premier autobus se rendant à la patinoire. À la patinoire, toujours le même processus : échauffement, patinage, récupération et retour à l’hôtel en autobus. Puis, un repos indispensable avant de concourir, comprenant une belle sieste, des jeux de cartes, du coloriage, une petite promenade à l’extérieur pour me rafraîchir et ensuite de quoi manger pour me regonfler. L’intervalle entre l’entraînement et la compétition consiste vraiment à trouver des moyens de me distraire, tout en restant détendue et prête.

Environ une heure avant qu’il ne soit temps de retourner à la patinoire, je me prépare. Je me coiffe et me maquille à nouveau, tout en regardant l’émission de télévision que j’ai choisie pour la compétition, cette fois Supergirl!

kaetlyn3Quand tout est terminé, je profite autant que possible du reste de l’événement. Je suis absolument ravie de mes résultats. J’ai concouru parmi tant d’autres patineuses sensationnelles que j’aime regarder. Il y avait tellement d’amis et de partisans dans les estrades où je voulais me trouver. C’est donc exactement ce que j’ai fait. Je me suis jointe à la foule. J’ai regardé le reste des épreuves avec Elvis Stojko, sa femme, Gladys, et mon amie Michelle Long, membre de l’équipe nationale. Le lendemain matin, j’ai passé du temps avec les autres patineurs au gala et je me suis amusée, célébrant l’événement que nous venions de terminer. Le gala est toujours ma partie préférée de l’événement. C’est un temps pour célébrer, patiner et remercier tous les partisans d’être venus à la compétition et de continuellement appuyer le sport.

Puis, c’était le temps de rentrer à la maison.

C’est incroyable comment la semaine de compétition passe vite. Tellement d’anticipation avant d’y arriver. Puis, tout à coup, c’est le temps de rentrer à la maison et de s’entraîner pour le prochain événement. Cependant, je célébrerai toujours avec mes amis quand je rentre à la maison. Cette fois, c’était avec une énorme tasse de délicieux café.
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Derrière la lame avec Kevin Reynolds : Trophée commémoratif Ondrej Nepela 2016

Nous étions une petite équipe dynamique, composée de quatre athlètes canadiens concourant à la 24e édition du Trophée commémoratif Ondrej Nepela, tenu à Bratislava, dans le cadre du cinquième arrêt de la série Challenger de l’ISU. Ce fut une semaine excitante, une belle façon de commencer ma saison avec une expérience inestimable de compétition à l’étranger.

Après avoir atterri à Vienne et parcouru une courte distance en navette pour franchir la frontière entre l’Autriche et la Slovaquie, nous sommes arrivés au centre‑ville de Bratislava. Nous étions hébergés à l’hôtel Lindner – un hôtel moderne et confortable, lié à un centre commercial haut de gamme – qui se trouvait à une commode distance de marche de 10 minutes du stade et de la patinoire Ondrej Nepela. Le site même était magnifique, comptant de nombreuses petites photographies historiques décorant les salles et les piliers, y compris la victoire emblématique sur place d’Ondrej Nepela, aux Championnats du monde de patinage artistique de 1973.

kevin-pic-1Bien que nous nous concentrions sur la compétition et consacrions la majorité de notre temps à nos préparatifs, la période que nous avons passée à découvrir ce que nous pouvions de Bratislava a été très agréable, les derniers jours de l’été semblant s’attarder pour nous jusqu’à notre départ (le temps était clément et il faisait 26˚C durant notre séjour).

Une fois les programmes libres terminés et la compétition achevée, nous avons eu un peu de temps pour visiter la vieille ville historique, le soir, par tramway. Avoir la chance de se promener, de voir les superbes édifices âgés et de se mêler aux foules animées du samedi soir a vraiment été un point saillant du voyage. Nous avons terminé notre sortie par un souper d’équipe idyllique dans un restaurant ayant vue sur les avenues pavées de cailloutis de la ville, où nous avons goûté quelques plats slovaques locaux. Le Bryndzové Halušky (petits dumplings de pommes de terre avec fromage de chèvre et miettes de bacon fumé) était un choix populaire et nous avons essayé un dessert que nous croyions être rempli de pommes, d’après les photos, mais qui a fini par être un Makovník (une pâtisserie sucrée /petit pain fait avec des graines de pavot moulues et du lait). C’était intéressant – surtout parce que nous avons été absolument incapables de deviner ce qu’était la garniture – mais néanmoins délicieux.

À la suggestion de Joanne, notre chef d’équipe pour la semaine, nous avons décidé de commémorer notre dernière soirée en prenant quelques photos d’équipe avant de partir – Mackenzie et Dmitre ont essayé quelques levées de danse, attirant beaucoup d’attention ainsi qu’un groupe de femmes qui se sont inopinément ajoutées aux photos à un moment donné. Ce fut une excellente et amusante façon de conclure notre voyage.

Had a great team dinner with some awesome new friends! ????

A photo posted by Dmitre Razgulajevs (@dmitre_r) on

À présent, après presque 24 heures de voyage (et de nombreuses périodes irrégulières de sommeil), je suis de retour à Vancouver et prêt à reprendre l’entraînement. J’ai hâte de voir ce que la saison nous réserve!

À la prochaine,

Kevin

Derrière la lame avec Michelle Long : Internationaux classiques d’automne 2016

Quelles que soient les circonstances, je suis toujours une personne très émotive. Mais, une fois sur la glace, lorsque j’ai enlevé ma veste d’Équipe Canada et j’ai entendu l’annonceur dire « du Canada, Michelle Long », je n’ai pu m’empêcher de déborder d’émotions : fierté, anticipation et pure joie. N’ayant que 30 secondes pour me placer en position de départ, j’ai dû me concentrer sur le programme court, à mon premier événement international représentant le Canada.

C’était une expérience que j’attendais et pour laquelle j’avais travaillé durant mon entière carrière comme patineuse de niveau senior. Avant de mettre pied sur la glace, en tant que membre de l’équipe nationale, j’étais une partisane de patinage, assistant à autant d’événements locaux que possible, afin de regarder les meilleurs patineurs au monde. Maintenant, je partageais la glace avec certains de ceux que je regardais depuis des années. Fantastique!

michelle-pic-2Bien que ma semaine de compétition se soit composée principalement de petits matins, de repas sains, de siestes et d’un peu de patinage, des choses très intéressantes se sont passées. Après ma première séance d’entraînement officielle, lorsque tous les patineurs quittaient la glace, je suis allée récupérer ma veste d’équipe – et j’ai remarqué qu’il y avait une araignée dessus. Ça ne semble pas effrayant, mais pour quelqu’un comme moi, qui a une peur folle des araignées, ce l’était! J’ai hurlé devant une patinoire pleine de spectateurs et de concurrents. Mon cœur battait très vite, mais ce fut un bon moyen de briser la glace et nous avons tous bien ri par la suite.

Une fois la compétition en cours, ma nervosité a commencé à se dissiper. Je ne suis généralement pas une patineuse nerveuse durant les compétitions, mais compte tenu de cette nouvelle expérience, j’ai commencé à ressentir la pression de bien patiner. Sachant que je n’avais rien à perdre et tout à gagner, j’ai fait de mon mieux et présenté ma meilleure performance. Bien que ces programmes n’étaient pas mes meilleurs au point de vue technique, je peux tirer tellement de bonnes leçons de cet événement et honnêtement affirmer que j’ai très hâte de reprendre l’entraînement pour ce que me réserve l’avenir.

Le point saillant de ma fin de semaine s’est produit après mon épreuve. Étant donné que l’épreuve féminine était la première à prendre fin, j’ai été en mesure de m’asseoir, de regarder et d’encourager le reste de mon équipe! J’ai été stupéfaite et ébahie par le grand soutien du public, de mes concurrents et de mes coéquipiers canadiens. Du fait que Montréal est un lieu d’entraînement populaire, beaucoup de patineurs qui s’entraînent dans la région sont aussi venus regarder et encourager l’équipe. Beaucoup d’entre eux ont pris le temps de me parler de ma performance et de l’expérience et de me donner des conseils pour l’avenir. Ce sont des paroles que je n’oublierai jamais! Et aussi, « du Canada, Michelle Long! ».

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Derrière la lame – Paul Poirier : Trophée Nebelhorn 2016

Chère ville d’Oberstdorf, où commencer?

C’était ma première semaine de retour dans la charmante ville alpine depuis près de 10 ans (j’y ai séjourné la dernière fois pour les Championnats du monde juniors en 2007), et je n’étais pas déçu. Après de nombreuses heures de vol, quelques heures dans une fourgonnette, elle est apparue, aussi pittoresque que dans mes souvenirs. Nous étions hébergés à l’hôtel Mohren, en face de l’église. On peut facilement trouver son chemin à Oberstdorf à l’aide de points de repère : « tournez à droite au bar laitier » ou peut-être même « dirigez-vous vers le tremplin de ski et vous finirez par vous retrouver à la patinoire. »

poirier-pic1Nous étions une équipe canadienne composée en tout de six patineurs, prêts à monter les rues pleines de déjections animales jusqu’à l’Eissportzentrum, où nous avons amorcé nos saisons internationales. Deux séances d’entraînement nous étaient offertes mercredi et suffisamment de temps pour nous orienter. Notre entraîneure Carol, Piper et moi avons terminé notre journée en rencontrant les membres du comité de l’ISU afin de clarifier les détails de notre danse sur tracé (qui se concrétise lentement, titre encore à déterminer).

Les jours de compétition sont plutôt ennuyeux. Sauf un peu de patinage, nous passons la plupart de notre temps enfermés dans une pièce à être nerveux ou bien faisons la sieste ou allons faire une marche pour combattre l’ennui.

La compétition a été couronnée de succès pour Piper et moi et l’équipe canadienne, dans son ensemble. Nous avons remporté le Trophée Nebelhorn pour la meilleure équipe au classement général. Heureusement, étant donné que nous étions les premiers à terminer, Piper et moi avons eu l’occasion de regarder, sans stress, les performances de nos coéquipiers.

poirier-pic2Pour célébrer, vendredi soir, Carol et notre chère amie Ingeborg nous ont emmenés à un restaurant au-dessus de la patinoire, pour des käsespätzle bavarois (nouilles aux œufs avec fromage piquant et oignons frits). Piper et moi avons aussi gravi le mont Nebelhorn (corne de brume) par téléphérique, samedi, pour profiter du panorama avant de retourner rapidement pour patiner durant le gala.

Après une pleine semaine de riches souvenirs, il était déjà temps de rentrer à la maison. Pour terminer, permettez-moi de partager avec vous quelques faits que j’ai appris à propos d’Oberstdorf, durant mon séjour :

  1. Oberstdorf compte environ 19 vaches. Mercredi, une grande fête a eu lieu lorsqu’on a fait descendre les vaches des montagnes pour les ramener en ville – hélas, je dormais!;
  2. le téléphérique traverse en Autriche et revient ensuite en Allemagne;
  3. Oberstdorf est toujours en tête pour le meilleur petit déjeuner (je dois absolument parler de la nourriture);
  4. Oberstdorf est le seul endroit que j’ai visité où je peux porter la culotte lederhosen en public sans qu’on me regarde d’un air ébahi (oui, j’ai essayé!)./li>

La suite est à venir!

Paul

Derrière la lame – Lubov Ilyushechkina : Trophée Nebelhorn 2016

Salut tout le monde!

Je suis ravie d’annoncer mon premier blogue. J’aimerais partager avec vous quelques renseignements privilégiés sur la vie d’une patineuse artistique et vous faire part, entre autres, de moments de notre routine ainsi que d’événements mémorables.

L’Allemagne était le seul pays qui restait sur ma liste d’endroits que je voulais visiter. Qu’il s’agisse d’une petite ou d’une grande ville, j’attendais avec impatience de compléter ma liste de pays.

Dylan et moi étions hébergés dans un hôtel sophistiqué de style européen, au centre d’Obersdorf. La ville faisait bonne impression, avec ses bâtiments architecturaux de style traditionnel, ses fenêtres bordées de fleurs et ses rues sinueuses, pavées d’énormes roches. Des hommes de tout âge, vêtus comme des cowboys, suivaient le troupeau de vaches de la montagne jusqu’à travers la ville. L’environnement respirait le charme et l’antiquité du passé.

Il faisait très beau. Vous savez ce sentiment quand vous vous réveillez, ouvrez la fenêtre, respirez lentement l’air frais du matin, levez vos mains et sur vos lèvres commence à apparaître un joyeux sourire? Voilà comment quatre de mes matins ont commencé, sauf le dernier, quand nous sommes partis avant le lever du soleil. Ceci m’a certainement mise d’humeur à profiter de chaque journée.

I’m already missing you, Obersdorf! @NebelhornTrophy2016 @lindamoscovitch thanks for the picture!

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Dans cet environnement positif et relaxant, je ne me sentais ni nerveuse ou inquiète. Les séances d’entraînement se sont bien déroulées – nous avons exécuté nos éléments avec cohérence et fait confiance à notre entraînement et à notre dur travail. Notre entraîneur Lee Barkell nous a dit : « Rien de plus, rien de moins. Vous n’avez pas besoin d’effort supplémentaire. » N’est-ce pas un excellent conseil?

Nous avons répété chaque programme, du début à la fin, avec un sentiment de légèreté et de plaisir. Le but était d’allier tous les éléments pour ne faire qu’un avec la chorégraphie, les transitions et les émotions. L’entraînement ne se compare pas à l’expérience de la compétition, avec la poussée d’adrénaline et les changements imprévus. Nous voulions voir comment tous les mouvements, les trucs et le patinage fonctionneraient sous pression. Bonne chose, presque rien n’a changé. Chaque programme était comme un seul mouvement ayant son propre caractère. Nous étions heureux de notre performance et avons reçu beaucoup de commentaires positifs à propos de nos éléments, programmes et tenues. Bien sûr, il est toujours possible de s’améliorer. Mais, c’est le début de la saison et je suis certaine que la prochaine fois, vous verrez une meilleure version de nous.

Une autre chose que j’aimerais mentionner et qui est très importante pour moi, c’est le prix que nous avons remporté. Notre cérémonie de remise des prix a eu lieu après le programme long et a été suivie d’un prix d’équipe. Au classement général, #ÉquipeCanada était en première place dans cette compétition. Je suis tellement fière de savoir que j’ai participé à cette grande réussite! Le pays que j’aime a gagné!

J’ai eu l’honneur d’assister à la cérémonie de remise des prix de l’équipe et de tenir le trophée. Je rayonnais de joie en écoutant « Ô Canada ». Et, ce n’est que le début.

J’espère que mon bref récit a suscité de tendres émotions dans vos cœurs comme Obersdorf l’a fait pour moi. Mes meilleurs vœux et beaucoup d’émotions positives, tout comme j’ai ressenti en Allemagne.

Prenez soin de vous-même!
Sincères salutations,

Lubov Ilyushechkina