Profil d’athlète : Lubov Ilyushechkina et Charlie Bilodeau

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Q : Quel âge aviez-vous lorsque vous avez commencé à faire du patinage artistique?
Lubov : 4 ans
Charlie :
 3 ans

Q : Si vous pouviez manger un aliment pour le reste de votre vie, qu’est-ce que ce serait?
Lubov : Du fromage
Charlie :
 Des boulettes de viande

Q : Si vous pouviez avoir un super-pouvoir, quel serait-il?
Lubov : Pouvoir voler
Charlie :
 Être aussi flexible que Lubov

Q : Quelle est la première chose que vous achèteriez si vous gagniez la loterie?
Lubov : Une maison. J’espère que je gagnerais assez.
Charlie : Je ne sais pas, mais quelque chose d’absurde.

Q : Quelle est votre destination de vacances de rêve et pourquoi?
Lubov : Dubaï. On dirait un bel endroit et je n’y ai jamais été.
Charlie : L’Australie, pour m’immerger dans l’ambiance.

Q : Quel est votre aspect préféré du patinage artistique?
Lubov : J’aime faire des acrobaties qui me permettent de m’exprimer par le mouvement, sans utiliser de paroles.
Charlie : La jonction de l’art et du sport.

Profil d’athlète : Véronik Mallet

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Q : Quel âge aviez-vous lorsque vous avez commencé à faire du patinage artistique?
Véronik : 2 ans

Q : Si vous pouviez manger un aliment pour le reste de votre vie, qu’est-ce que ce serait?
Véronik : Du chocolat

Q : Si vous pouviez avoir un super-pouvoir, quel serait-il?
Véronik : Le pouvoir de télékinésie

Q : Quelle est la première chose que vous achèteriez si vous gagniez la loterie?
Véronik : Un autre chien

Q : Quelle est votre destination de vacances de rêve et pourquoi?
Véronik : La Grèce, j’ai toujours voulu voir Santorin.

Q : Quel est votre aspect préféré du patinage artistique?
Véronik : Exiger plus de moi-même chaque jour.

Profil d’athlète : Haley Sales et Nikolas Wamsteeker

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Q : Quel âge aviez-vous lorsque vous avez commencé à faire du patinage artistique?
Haley : 4 ans
Nikolas : 
4 ans

Q : Si vous pouviez manger un aliment pour le reste de votre vie, qu’est-ce que ce serait?
Haley : Cuisine scandinave
Nikolas :
 Méditerranéenne

Q : Si vous pouviez avoir un super-pouvoir, quel serait-il?
Haley : Le pouvoir de télékinésie
Nikolas :
 Le pouvoir de télékinésie

Q : Quelle est la première chose que vous achèteriez si vous gagniez la loterie?
Haley : Des vêtements pour les vacances que je serais sur le point de prendre. Puis, j’achèterais un chiot!
Nikolas :
 Un voilier

Q : Quelle est votre destination de vacances de rêve et pourquoi?
Haley : Probablement Bora-Bora, parce que c’est un endroit qui semble vraiment superbe! Puis la Norvège, pour visiter ma famille et voyager sur la côte, en visitant tous les jolis fjords.
Nikolas :
 J’aimerais faire le tour de la Norvège en moto, en raison de mon origine ancestrale, et j’ai toujours compté faire une croisière sur la mer Égée et voir tous les sites archéologiques. Faire de la plongée à ces deux endroits ferait aussi partie de mon itinéraire. J’ai aussi toujours voulu plonger à certains des sites d’épaves de la Seconde Guerre mondiale, dans le Pacifique, avec mon père. À part tout cela, j’aimerais visiter les archipels écossais et essayer plusieurs scotchs.

Q : Quel est votre aspect préféré du patinage artistique?
Haley : Le côté performance, être capable de familiariser les gens, de les faire sourire.
Nikolas : Le mélange de qualités athlétiques et d’art.

Profil d’athlète : Keegan Messing

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Q : Quel âge aviez-vous lorsque vous avez commencé à faire du patinage artistique?
Keegan : 3 ans

Q : Si vous pouviez manger un aliment pour le reste de votre vie, qu’est-ce que ce serait?
Keegan : N’importe quoi à manger que prépare Trennt Michaud

Q : Si vous pouviez avoir un super-pouvoir, quel serait-il?
Keegan : Le pouvoir de créer de la glace, comme Frozone dans le film Les Incroyables, afin que je puisse faire un chemin de glace où et quand je veux.

Q : Quelle est la première chose que vous achèteriez si vous gagniez la loterie?
Keegan : Je ferais et j’entretiendrais une parcelle de glace communautaire pancanadienne et je construirais une machine à fabriquer de la glace pour faire des sentiers de glace dans l’arrière-pays.

Q : Quelle est votre destination de vacances de rêve et pourquoi?
Keegan : Un voyage de camping et de canotage de deux semaines, n’importe où avec ma femme, mais si vous lui demandez, elle dirait d’aller en Grèce.

Q : Quel est votre aspect préféré du patinage artistique?
Keegan : La performance

Profil d’athlète : Aurora Cotop

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Q : Quel âge aviez-vous lorsque vous avez commencé à faire du patinage artistique?
Aurora : 4 ans

Q : Si vous pouviez manger un aliment pour le reste de votre vie, qu’est-ce que ce serait?
Aurora : Du poulet. J’en mangerais toute la journée, tous les jours, pour le petit déjeuner, le dîner et le souper.

Q : Si vous pouviez avoir un super-pouvoir, quel serait-il?
Aurora : La capacité de télépathie avec des gens comme moi, afin qu’ils puissent voir que j’ai toujours raison.

Q : Quelle est la première chose que vous achèteriez si vous gagniez la loterie?
Aurora : Des chats. Le plus grand nombre possible.

Q : Quelle est votre destination de vacances de rêve et pourquoi?
Aurora : À n’importe quel endroit où il fait chaud et où se trouvent de belles plages de sable fin. Le sable doit être mou. C’est très important et une priorité absolue. Je suis allée à une plage au Mexique, cette année, qui avait le pire sable. Je ne pouvais pas marcher pour le reste du voyage. Aussi, pas de requins – c’est indispensable. J’aimerais revenir toujours vivante.

Q : Quel est votre aspect préféré du patinage artistique?
Aurora : J’aime que le patinage allie les qualités athlétiques et l’art. C’est un si beau sport, mais il est aussi très, très difficile.

Profil d’athlète : Piper Gilles et Paul Poirier

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Q : Quel âge aviez-vous lorsque vous avez commencé à faire du patinage artistique?
Piper : 2 an
Paul : 
5 ans

Q : Si vous pouviez manger un aliment pour le reste de votre vie, qu’est-ce que ce serait?
Piper : Un bon biscuit aux pépites de chocolat
Paul :
 Faire cuire du riz

Q : Si vous pouviez avoir un super-pouvoir, quel serait-il?
Piper : Voler pour arriver à des endroits plus rapidement
Paul :
 Parler toutes les langues

Q : Quelle est la première chose que vous achèteriez si vous gagniez la loterie?
Piper : Des vacances à l’aventure à tous les endroits où j’ai toujours voulu aller
Paul :
 Des fonds communs de placement ou quelque chose de responsable

Q : Quelle est votre destination de vacances de rêve et pourquoi?
Piper : Une question difficile! J’ai toujours voulu aller à Santorin ou en Croatie pendant l’été, sur la côte!
Paul :
 En Bolivie… un endroit qui m’a toujours fasciné.

Q : Quel est votre aspect préféré du patinage artistique?
Piper : Ce que je préfère du patinage artistique, c’est qu’il me donne la chance de créer de l’art avec mon corps, mes émotions et mon esprit.
Paul :
 L’énergie et la force du mouvement ressenties dans mon corps.

Profil d’athlète : Kirsten Moore-Towers et Michael Marinaro

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Q : Quel âge aviez-vous lorsque vous avez commencé à faire du patinage artistique?
Kirsten : 2 ans
Michael : 2 ans

Q : Si vous pouviez manger un aliment pour le reste de votre vie, qu’est-ce que ce serait?
Kirsten : De la pizza
Michael : De la pizza

Q : Si vous pouviez avoir un super-pouvoir, quel serait-il?
Kirsten : La télékinésie
Michael :
 Pouvoir voler

Q : Quelle est la première chose que vous achèteriez si vous gagniez la loterie?
Kirsten : Un don au bénéfice des chiens
Michael :
 Une maison au bord d’un lac

Q : Quelle est votre destination de vacances de rêve et pourquoi?
Kirsten : J’adore voyager. Quelques rêves actuels sont la Grèce, la côte amalfitaine et la Polynésie française.
Michael : Surfer en Australie

Q : Quel est votre aspect préféré du patinage artistique?
Kirsten : Me produire
Michael :
 Des vêtements serrés et des paillettes

Rétrospective des Championnats du monde : Vancouver 1960

Alors que s’amorce le compte à rebours pour les Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020, à Montréal, au Québec, faisons un retour en arrière sur les championnats du monde précédents, tenus au Canada. La deuxième partie, de la série de dix articles, porte sur les Championnats du monde de 1960, à Vancouver.

C’est en 1932 que le Canada a été l’hôte, pour la première fois, des Championnats du monde ISU de patinage artistique, lorsque Montréal a accueilli les meilleurs patineurs au monde.

En 1960, c’était au tour de Vancouver.

Du 1er au 5 mars 1960, l’événement a eu lieu sur la magnifique côte canadienne du Pacifique et, comme Montréal 28 ans plus tôt, les championnats du monde se sont déroulés immédiatement après les Jeux olympiques d’hiver, qui s’étaient tenus à Squaw Valley, en Californie. Beaucoup d’athlètes ont concouru aux Jeux olympiques avant de mettre le cap au nord, vers Vancouver.

Ces championnats du monde ont également marqué la première fois qu’un pays pouvait qualifier un maximum de trois patineurs dans chaque discipline, un règlement qui s’applique toujours aujourd’hui.

Donald Jackson

Dans la catégorie masculine, les patineurs français se sont emparés de deux des trois places sur le podium, Alain Giletti étant médaillé d’or et Alain Calmat, de bronze. Donald Jackson, du Canada, qui venait de remporter une médaille de bronze, aux Jeux olympiques d’hiver, a mérité sa deuxième médaille d’argent consécutive aux Championnats du monde, à Vancouver. Donald, l’un des plus grands patineurs artistiques de l’histoire du Canada et membre du Temple de la renommée de Patinage Canada, a ensuite été médaillé d’or aux championnats du monde de 1962, où il est devenu le premier patineur de l’histoire à réussir le triple Lutz en compétition internationale.

Carol Heiss, des États-Unis, championne olympique de 1960, a capturé son cinquième titre mondial consécutif à Vancouver, devançant au classement Sjoukje Dijkstra, des Pays-Bas, et sa compatriote américaine Barbara Roles. Carol et Donald Jackson, du Canada, s’entraînaient avec Pierre Brunet, à New York, et Donald vivait avec la famille Heiss pendant son entraînement.

Barbara Wagner et Robert Paul

L’équipe canadienne légendaire de patinage en couple, formée de Barbara Wagner et de Robert Paul, qui venait tout juste de devenir la première équipe nord-américaine de patinage en couple à remporter une médaille d’or, aux Jeux olympiques d’hiver, a obtenu son quatrième titre mondial consécutif à Vancouver. L’équipe canadienne composée de Maria Jelinek et Otto Jelinek, frère et sœur, a été médaillée d’argent, tandis que Marika Kilius et Hans-Jürgen Bäumler, d’Allemagne de l’Ouest, ont gagné la médaille de bronze. Debbi Wilkes et Guy Revell, du Canada, qui ont ensuite mérité deux titres canadiens et la médaille d’argent olympique en 1964, se sont classés en 11e place, à Vancouver.

Doreen Denny et Courtney Jones, du Royaume-Uni, ont remporté la médaille d’or en danse sur glace pour la deuxième année consécutive, et Virginia Thompson et William McLachlan, du Canada, ont été médaillés d’argent. Christiane Guhel et Jean Paul Guhel, de France, ont devancé les Américains, Margie Ackles et Charles Phillips, pour rafler la médaille de bronze.

Au terme des Championnats du monde de 1960, personne n’aurait pu prévoir la tragédie qui frapperait le monde entier du patinage, à peine un an plus tard. Le 15 février 1961, le vol 548 de Sabena s’est écrasé pendant son approche vers l’aéroport de Zaventem, à Bruxelles, en Belgique, tuant les 72 personnes à bord et une personne sur le terrain. L’avion transportait l’entière équipe américaine de patinage artistique, ainsi que des entraîneurs, des officiels et des parents, en route vers les championnats du monde de 1961, à Prague, en Tchécoslovaquie. Au nombre des victimes figuraient plusieurs patineurs qui avaient concouru à Vancouver, dont Laurence Owen (femmes), Bradley Lorde et Gregory Kelley (hommes), Ila Ray Hadley et Ray Hadley fils (patinage en couple) et Maribel Owen et Dudley Richards (patinage en couple). Les danseurs sur glace Larry Pierce et Roger Campbell, qui avaient concouru avec différentes partenaires à Vancouver, ont également péri.

Les Championnats du monde ISU de patinage artistique sont retournés au Canada, en 1972, et Calgary en a été l’hôte pour la première fois.

Les billets toutes épreuves pour les Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020 sont maintenant en vente et peuvent être achetés en ligne, sur le site Web montréal2020.com, par téléphone au 1-855-310-2525 ou en personne à la billetterie du Centre Bell.

Rétrospective des Championnats du monde : Montréal 1932

Alors que le compte à rebours commence pour les Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020, à Montréal, au Québec, nous jetons un coup d’œil aux championnats du monde précédents, tenus au Canada. Nous amorçons la série de dix articles avec les Championnats du monde de 1932 – aussi à Montréal.

Montréal, l’attente est terminée.

Quatre-vingt-huit ans après avoir été l’hôte des Championnats du monde inauguraux de patinage artistique en sol canadien, en 1932, la ville historique accueillera encore une fois le monde entier, aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020, du 16 au 22 mars, au Centre Bell.

Les meilleurs patineurs et patineuses en simple et les meilleurs patineurs en couple au monde se sont rendus au Canada en vue des Championnats du monde, tenus du 17 au 20 février 1932, les figures ayant lieu au Montreal Winter Club et le style libre, au Forum emblématique.

Les Championnats du monde de 1932 se sont déroulés à la suite des Jeux olympiques d’hiver de Lake Placid, à New York, et la plupart des athlètes qui y ont participé ont pris le train pour parcourir le court trajet en direction nord, à destination de Montréal. Ce fut un voyage qui en a valu la peine pour les médaillés d’or olympiques de Lake Placid – tous allaient gagner encore une fois les médailles d’or aux Championnats du monde.

Dans l’épreuve masculine, Karl Schäfer, d’Autriche, a obtenu des votes de tous les juges pour la première place, en figures et style libre, remportant le troisième de ses sept titres mondiaux consécutifs. Montgomery Wilson, de Toronto, a gagné la première médaille du Canada chez les hommes, aux Championnats du monde, une médaille d’argent, aussi par décision unanime de tous les juges. Ernst Baier, d’Allemagne, a mérité la médaille de bronze.

Les Championnats du monde de 1932 ont également marqué la première fois que des patineurs japonais concouraient à l’événement, avec Kazuyoshi Oimatsu se classant septième et Ryoichi Obitani terminant au huitième rang.

La Norvégienne Sonja Henie a continué à dominer la discipline féminine à Montréal, remportant son sixième de ses dix titres mondiaux consécutifs. Fritzi Burger, d’Autriche, a été médaillée d’argent et Constance Wilson-Samuel, de Toronto, sœur de Montgomery Wilson, a gagné la médaille de bronze.

Quelques jours après avoir remporté l’or aux Jeux olympiques de Lake Placid, l’équipe composée des époux Andrée Brunet et Pierre Brunet de France a remporté l’or, dans l’épreuve de patinage en couple à Montréal, devançant Emilia Rotter et László Szollás de Hongrie et les Américains Beatrix Loughran et Sherwin Badger.

Le tandem canadien formé du frère et de la sœur, Montgomery Wilson et Constance Wilson-Samuel, qui avait remporté des médailles pour le Canada, dans les épreuves masculine et féminine, a fait équipe pour concourir dans l’épreuve de patinage en couple, se classant en sixième place.

À la suite des Championnats du monde de 1932, à Montréal, l’événement n’est pas retourné au Canada pendant presque de trois décennies, jusqu’à ce que Vancouver soit l’hôte des Championnats du monde en 1960. Le Canada a dix fois été l’hôte de ces Championnats, la dernière fois en 2013, à London, en Ontario.

Et, en mars prochain, Montréal accueillera à nouveau le monde entier.

Les billets toutes épreuves pour les Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020 sont en vente dès maintenant et peuvent être achetés en ligne sur le site Web montreal2020.com, par téléphone au 1-855-310-2525 ou en personne à la billetterie du Centre Bell.

Patinage Canada favorise l’avancement du sport sécuritaire avec la Politique sur l’inclusion de personnes trans

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada annonce fièrement l’amélioration de son programme de sport sécuritaire, grâce à l’ajout de la Politique sur l’inclusion de personnes trans. L’inclusion dans le sport est une valeur fondamentale de Patinage Canada et une diversité accrue des participants ne servira qu’à renforcer le sport. La politique nationale a été approuvée par le conseil d’administration de Patinage Canada en 2018 et s’applique officiellement à l’ensemble des membres.

« À Patinage Canada, nous sommes fiers de pouvoir offrir un milieu sécuritaire et divertissant à tous les participants et la mise en œuvre de la Politique sur l’inclusion de personnes trans assurera que tous les membres de notre communauté ont un espace inclusif où s’adonner au patinage à tous les niveaux », a déclaré Leanna Caron, présidente de Patinage Canada. « Patinage Canada s’engage à réaliser sa vision d’inspirer tous les Canadiens à vivre la joie du patinage en investissant dans des programmes qui visent à promouvoir, célébrer et reconnaître la diversité. ».

La Politique sur l’inclusion de personnes trans a pour but d’assurer que Patinage Canada compte un environnement propice à la diversité, à l’inclusion et sans obstacle, où chaque employé, membre du conseil d’administration, patineur, officiel, entraîneur, bénévole et organisme affilié à Patinage Canada se sent apprécié, respecté et appuyé. Ainsi, l’organisation s’engage pleinement à fournir un environnement sécuritaire, accueillant et respectueux pour tous, sans distinction de différences réelles ou perçues, fondées sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, l’âge, la langue, le genre, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre ou la déficience.

« La Politique sur l’inclusion de personnes trans de Patinage Canada a été élaborée avec la participation de membres de la communauté LGBTQI2S, ainsi que de défenseurs du sport inclusif. Depuis son adoption, des règlements particuliers ont été traités pour s’assurer que les athlètes ont le droit de participer à un sport qu’ils aiment, libre de discrimination et de règles d’exclusion, », a soutenu William Bridel, Ph. D., professeur adjoint, à l’Université de Calgary. « J’espère que d’autres organisations se serviront de la politique comme modèle, pour leur propre sport, alors que nous travaillons vers la participation sans obstacle dans le sport canadien. Merci, Patinage Canada, d’être un chef de file en matière de politique et de pratiques inclusives pour les personnes LGBTQI2S. »

Dans les compétitions qui relèvent de Patinage Canada, les athlètes peuvent participer dans la catégorie de genre dans laquelle ils s’identifient. Toutes les identifications, par les athlètes, de l’identité de genre sont considérées être faites de bonne foi et ne nécessitent aucune autre divulgation ou documentation. Les lignes directrices en matière d’admissibilité de l’ISU et de toute importante organisation nationale ou internationale de jeux, concernant la participation des athlètes transgenres, l’emporteront sur les critères d’admissibilité énoncés dans la politique de Patinage Canada.

Cette politique représente une partie de la stratégie d’inclusion des personnes LGBTQI2S de Patinage Canada et s’inscrit dans le cadre global du sport sécuritaire. Cette dernière année, Patinage Canada a continué à travailler à l’établissement et à la promotion des pratiques de sport sécuritaire dans sa communauté. Cette saison, plusieurs initiatives de sport sécuritaire ont été lancées, notamment la création d’un système de gestion des incidents, une formation obligatoire de Respect et sport, une formation sur le Code de déontologie pour tous les entraîneurs et plusieurs vidéos de formation et présentations sur divers sujets relevant du sport sécuritaire.

Patinage Canada se voue au sport sécuritaire et à la création d’un environnement inclusif pour tous ses membres. Cette politique permet de faire avancer le but et l’engagement de Patinage Canada à être le principal organisme de sport sécuritaire au Canada et dans le monde entier.

C’ÉTAIT COMME GAGNER LES JEUX OLYMPIQUES!

Rédigé par Paul Dore

Êtes-vous membre de la communauté de Patinage Canada et pensez-vous à présenter une demande pour le Fonds de mentorat David Dore? Peut-être que vous êtes un juge, un entraîneur ou un administrateur de club et un ami ou un collègue vous a suggéré d’y jeter un coup d’œil? Peut-être que la demande semble un peu intimidante et vous n’êtes pas certain que ceci vous convienne?

Nous nous sommes adressés à Val Masek pour lui demander de nous parler de ses expériences comme bénéficiaire du Fonds de mentorat David Dore de 2018. Le Fonds s’adresse à un large éventail de membres de Patinage Canada – patineurs, entraîneurs, bénévoles et administrateurs – et a pour but de donner à une personne l’occasion de perfectionner ses compétences en leadership, dans le but d’accroître la capacité de leadership de Patinage Canada.

Le bénéficiaire est une personne qui reconnaît la grande contribution de mon père dans l’édification du sport du patinage artistique au Canada et comprend que cet héritage est le fruit de travail acharné, de prise de risques, d’engagement, de passion et de dévouement. Dans les nombreux postes qu’il a occupés, mon père a vivement apprécié les rôles importants des bénévoles, comme Val, dans notre sport.

La demande de Val m’a rappelé la façon dont mon père aurait pu, lui-même, en rédiger une : de manière méthodique et avant-gardiste, avec le souci du détail. Président du Club de patinage Prince of Wales de St. John’s, à Terre-Neuve, Val est impliqué dans le sport depuis plusieurs années.

Une grande partie du Fonds de mentorat David Dore consiste à offrir au bénéficiaire l’occasion d’assister au Sommet des glaces de Patinage Canada, où il aura l’occasion d’aider à animer un atelier, d’observer un chef de file de Patinage Canada et de participer à de nombreux événements durant la fin de semaine.

Au début du Sommet de l’an dernier, Val était excité de faire part de ses expériences dans la partie la plus à l’est du Canada et de son accueil dans la grande famille de Patinage Canada. « L’occasion que m’a offerte le Fonds de mentorat David Dore a amplifié cette exceptionnelle expérience au-delà des mots », a déclaré Val. « Au Sommet, le mouvement de Patinage Canada vers un plus grand engagement, une gouvernance plus efficace et une excellence globale dans notre travail comme bénévoles était vraiment exceptionnel. »

L’occasion d’assister au Sommet de Patinage Canada est une chance qui a un énorme impact sur le bénéficiaire et sa communauté locale de patinage. Ce n’est pas seulement le bénéficiaire qui tire avantage du vaste savoir organisationnel sur place, au Sommet. En outre, il peut en faire profiter sa propre communauté locale de patinage. « Mes expériences m’ont laissé une profonde impression de la forte communauté de Patinage Canada », a ajouté Val. « Les objectifs du Fonds, étroitement liés à l’esprit du travail historique de David Dore, étaient en montre au Sommet. C’était comme gagner les Jeux olympiques mêmes! »

En plus d’assister au Sommet, le bénéficiaire est jumelé à des mentors qui possèdent une expertise expressément liée à ses objectifs. Le temps que passe le bénéficiaire au Sommet est maximisé, afin d’offrir le plus grand nombre possible d’occasions d’apprentissage. « J’ai eu le privilège de rencontrer plusieurs grands mentors et d’apprendre de leurs expériences », a soutenu Val. « Je pouvais aussi partager certaines de nos situations souvent uniques dans la section de Terre‑Neuve‑et‑Labrador. Diriger un club comptant 1 200 membres exige un énorme sacrifice de temps et représente un défi pour tout bénévole. Grâce à mon mentor, j’ai été ravi qu’on m’encourage dans mon attitude à l’égard de l’introduction de nouvelles technologies pour améliorer nos méthodes d’entraînement et les opérations du club. »

Pour moi, le meilleur moyen d’apprentissage est le récit et l’établissement de relations avec d’autres, par le biais d’expériences personnelles. Une des présentations a tout particulièrement trouvé un écho chez Val : « William Bridel, Ph. D., a prononcé une allocution très émouvante, visant l’inclusion dans une plus large mesure et le soutien des membres LGBTQI2S dans nos programmes. Dans cet esprit, j’ai invité Eric Radford et son partenaire, Luis Fenero, à animer un séminaire sur le développement des patineurs avec nos jeunes. »

Val a fait part de quelques réflexions finales sur les avantages du Fonds et a transmis un message à ceux qui songent à faire une demande : « Le Fonds a permis à notre club d’être reconnu dans la plus grande communauté de Patinage Canada. Il nous a permis de puiser dans les connaissances et les vastes expériences des clubs, des bénévoles et des plus grands athlètes qui sont couronnés de succès au Canada. Je vois mon travail comme un élément d’un plus grand tableau, guidé par les principes de M. Dore de l’ardeur au travail, de l’engagement et du dévouement au service de la communauté. Je suis profondément touché et honoré de faire partie de l’héritage de M. Dore et je recommande vivement d’adresser une demande au Fonds. »

Après avoir lu paroles inspirantes de Val, faites dès aujourd’hui une demande pour le Fonds de mentorat David Dore.

LE PATINAGE, C’EST PLUS QU’UN SPORT, C’EST UNE COMMUNAUTÉ

Rédigé par Paul Dore

Le patinage, je l’ai dans le sang. Il y a exactement trente ans, j’ai lacé ma première paire de patins. Ce jour-là, je suis tombé et je me suis frappé la tête, causant une bosse grosse comme un œuf au-dessus de mon œil gauche (le port du casque n’était pas encore exigé comme il l’est aujourd’hui). Je ne ressentais pas vraiment la douleur parce que je pensais seulement à la prochaine fois que je pourrais aller sur la glace.

Nous sommes chanceux que nos hivers canadiens nous donnent un grand accès aux patinoires extérieures. J’habite à Toronto et presque tous les parcs urbains comptent de telles patinoires. À ce jour, je me rends encore à ma patinoire locale, je brave le froid et je m’élance sur la glace. L’exercice est un excellent bienfait, mais j’y vais aussi pour d’autres raisons.

La patinoire est là où je demande conseil à mon père.

Bon nombre de fois, quand je devais prendre une importante décision, j’appelais mon père. Nous discutions de la question, explorions mes différentes options et parvenions toujours à un plan. Ceux d’entre vous qui connaissaient mon père savent qu’il aimait planifier. Nous n’étions pas toujours d’accord, mais nous respections les décisions de l’un l’autre. Quoi qu’il advienne, nous nous appuierions mutuellement.

Mon père est décédé depuis maintenant trois ans. Pendant un certain temps, je me sentais perdu. Ces conversations me manquaient terriblement et, parfois, il m’était difficile de voir comment aller de l’avant. Puis un jour, je me suis rendu compte que je pouvais lui parler. Nous gardons tous nos proches dans nos cœurs et avons des endroits où nous pouvons aller pour nous rappeler d’eux. Pour moi, c’est la patinoire.

Le patinage artistique, c’est bien plus qu’un sport, c’est une communauté, une famille. Quand mon père a commencé à patiner, durant son enfance, pour aider son corps à se réadapter pendant qu’il se rétablissait de la polio, il a amorcé un parcours qui durerait toute sa vie. En tant que concurrent, juge, bénévole, administrateur et délégué de l’Union internationale de patinage, il ne fait aucun doute que mon père était impliqué dans tous les aspects du sport. Il a reconnu que le patinage est une communauté de personnes qui participent à quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes.

Dans l’exercice de ses fonctions comme président de Patinage Canada (auparavant l’Association canadienne de patinage artistique), il était toujours important pour lui de visiter chaque section et autant de clubs qu’il pouvait intégrer à son emploi du temps. Il comprenait la valeur d’établir un rapport entre le siège social et tous les clubs et patineurs du pays. De même, lorsqu’il a exercé son influence sur la scène internationale, le développement du sport en dehors des pays traditionnels déjà forts en patinage était un but important pour lui.

Il croyait au pouvoir du sport et je pense que ceci venait de son expérience personnelle. Il reconnaissait et appréciait comment le patinage avait enrichi sa vie. À bien des égards, son véritable héritage était de créer des occasions pour d’autres de vivre des expériences similaires.

C’est l’une des principales raisons pour lesquelles je suis si fier de mon engagement relativement au Fonds de mentorat David Dore de Patinage Canada. Je crois que c’est un prolongement de son travail. Le but du fonds est de donner une occasion à un entraîneur, un officiel, un bénévole ou un administrateur au niveau du club, de la section ou à l’échelon national de Patinage Canada de perfectionner ses compétences en leadership. Le bénéficiaire assiste au Sommet des glaces et est jumelé avec des mentors.

Récemment, quelqu’un en dehors de la communauté du patinage m’a demandé ce que je croyais que le patinage m’avait appris. J’ai dû y penser parce que la réponse à cette question n’est pas courte. J’ai appris comment être responsable de moi-même, comment me gérer et gérer mon temps, ce que cela signifie de s’engager envers quelque chose plus grand que soi, comment établir des buts – la liste est longue. Il s’agit de très bons et de vrais éléments. Cependant, je pense que la plus grande leçon est venue de mon père. Ce n’est pas nécessairement quelque chose qu’il m’avait dit. C’était évident dans la façon dont il vivait sa vie. Chercher cette chose – quelle qu’elle soit – qu’on est censé faire. Quelque chose qui passionne et donne un but. Ceux qui sont assez chanceux d’en faire la découverte, s’y consacrent tout entier – attention, talents et émotions. Le Fonds de mentorat vise à attiser la passion d’une personne et à lui permettre de trouver sa place dans la communauté du patinage.

Mais encore, à différents moments de nos vies, nous avons tous besoin de conseils, d’orientation et de mentorat. Quand j’en ai besoin, je vais à la patinoire. Je pense en moi‑même, « bon, voici la situation… » Je peux entendre sa voix comme je glisse sur la glace. Je peux le voir, appuyé sur la bande, qui me regarde. Je peux le sentir dans mon cœur.

Pour plus de renseignements sur le Fonds de mentorat David Dore, regardez cette vidéo d’anciens bénéficiaires faisant part de leur expérience au Sommet des glaces 2017. Si vous êtes l’un de ces chefs de file, des renseignements supplémentaires et le formulaire de demande se trouvent au lien ci-dessous. FAITES UNE DEMANDE AUJOURD’HUI!