Notions de base de la notation du patinage : comment un programme est-il évalué?

Le patinage est un sport qui allie une expertise technique extrême et l’endurance physique au talent artistique. Pour les partisans plus récents du sport ou pour ceux qui cherchent à mieux comprendre le système de notation du patinage, voici quelques notions de base de la notation et du pointage.

Cet examen sommaire du système de notation tombe à point pour vous permettre de profiter des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2016.

Le système de notation

Alors, comment fonctionne le système de notation et quels sont les facteurs qui servent à évaluer les performances de votre patineuse ou patineur préféré?

Chaque partie (ou programme) est classée en combinant deux ensembles de valeurs :

  • les éléments techniques (NTE – note totale de l’élément);
  • les composantes de programme (NCP – note des composantes de programme).

Chaque patineur (ou équipe) est jugé en fonction de ses éléments et composantes de programme particuliers ou de leur présentation.

Examinons de plus près les éléments techniques et les composantes de programme.

Éléments techniques (NTE – note totale de l’élément)

La NTE se compose d’une valeur de base pour chaque élément d’un programme (p. ex. saut, pirouette, levée, séquence de pas, etc.), déterminée par le jury technique, et du pointage de l’exécution (PE), dont l’évaluation est faite par un jury d’un maximum de neuf juges. Plus l’élément est difficile, plus la valeur de base est élevée.

Le jury technique compte généralement cinq personnes : le spécialiste technique, le spécialiste technique adjoint, le contrôleur technique, le responsable de l’entrée des données et le responsable de la reprise vidéo. Ensemble, le jury technique vise à identifier ou « désigner » chaque élément exécuté et la valeur de base qui lui est associée. La valeur de base de chaque élément a une valeur ponctuelle qui lui est attribuée. Dans certains cas, le jury technique détermine également le niveau de difficulté associé à cet élément (p. ex. jeu de pieds, pirouettes). Si l’élément prévu n’est pas été complété – par exemple, si un saut compte une rotation insuffisante – la valeur de base de cet élément est réduite.

Une fois qu’un élément est identifié et confirmé par le jury technique, cet élément apparaît immédiatement sur les écrans tactiles de tous les neuf juges, qui attribueront le pointage de l’exécution (PE) pour la qualité de l’élément à l’aide d’une échelle de sept points (+ 3, + 2, + 1, 0, -1, -2, -3). Un PE de + 3 signifie que l’élément est considéré de classe mondiale.

Pour chaque élément, le PE le plus élevé et le PE le plus bas sont supprimés et la moyenne des notes restantes est alors calculée, appelée la « moyenne tronquée ». La somme de la moyenne tronquée des PE et des valeurs de base de tous les éléments donnent la note totale de l’élément.

Le jury technique peut regarder instantanément une reprise vidéo au ralenti, donc tout élément particulier peut être examiné pour déterminer s’il a été complété. À la plupart des événements, les juges peuvent aussi avoir recours à la reprise vidéo pour évaluer la qualité d’un élément en vue de leur propre notation.

Exemple

Chaque élément prévu de tout programme aura une valeur de base désignée qui lui est liée.

Si un patineur obtient un PE de « 0 » pour chaque élément – ce qui signifie que l’élément a été simplement « complété » – la note technique est identique aux valeurs de base totales des éléments.

Composantes de programme

Outre la note totale de l’élément (NTE), les juges accordent aussi des points pour la qualité globale et la présentation du programme en fonction de cinq composantes : habiletés de patinage, transitions, performance/exécution, chorégraphie/composition et interprétation. Le patineur reçoit une note pour chacune de ces composantes, évaluée de 0,25 à 10, avec des augmentations de 0,25.

Note finale

La note totale de n’importe quelle partie (programme) s’obtient par l’addition de la note totale de l’élément et des composantes du programme moins toute déduction (p. ex. 1,0 pour une chute). Veuillez consulter les tableaux correspondants pour la décomposition des notes des parties et de la compétition et des notes-repères pour les épreuves de niveau senior.

SCORE DE COMPÉTITION :

Hommes, femmes, patinage en couple, patinage synchronisé

Score du programme court +
Score du programme libre =
Score total de compétition

SCORE DE COMPÉTITION :

Danse sur glace

Score de la danse courte + Score de la danse libre
= Score total de compétition
ou
Score de la première danse sur tracé (x 0,5) +
Score de la deuxième danse sur tracé (x.5) +
Score de la danse libre = Score total de compétition

NOTES-REPÈRES
HOMMES FEMMES PATINAGE EN COUPLE DANSE SUR GLACE
EXCELLENT 290 200 210 180
TRÈS BIEN 250-289 180-199 185-209 165-179
BIEN 210-249 160-179 170-184 150-164

Vingt-six ans après son « moment épique », Elvis Stojko retourne à Halifax en tant qu’ambassadeur des athlètes

Photo : Gladys Orozco

Elvis Stojko ne peut croire que tant de temps s’est écoulé.

Il y a plus d’un quart de siècle qu’Elvis s’est présenté aux yeux du monde entier, à Halifax, en Nouvelle-Écosse, et le triple champion du monde se demande où sont passées toutes ces années.

Cette semaine, Elvis retourne dans la pittoresque ville maritime, à titre d’ambassadeur officiel des athlètes pour la 102e édition des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire. Dans le cadre de ce rôle, Elvis prononcera des allocutions, participera à des entrevues avec les médias et des activités de marketing sur place et, comme toujours, réservera un peu de temps pour les athlètes participants et sa légion d’admirateurs.

Halifax, la ville hôte des Championnats du monde ISU de patinage artistique de 1990, aura toujours une place spéciale dans le cœur d’Elvis. Jeune homme au visage juvénile, à deux semaines environ de son 18e anniversaire et venant de remporter une médaille d’argent aux Championnats nationaux à Sudbury, en Ontario, Elvis est arrivé en Nouvelle-Écosse prêt pour ses premiers Championnats du monde seniors.

Cette semaine-là, à Halifax, le monde a fait la connaissance d’Elvis Stojko, âgé de 17 ans. Les championnats terminés, Kurt Browning avait mérité son deuxième de trois titres mondiaux consécutifs et Elvis avait obtenu une très respectable neuvième place.

« Halifax – wow, quelle semaine ce fut », s’est exclamé Elvis, en riant. « Une semaine de rêve pour moi, une expérience absolument incroyable. Il n’y a aucun doute que ce fut un tournant décisif de ma carrière. »

« Je ne l’oublierai jamais. C’était à guichets fermés, les partisans faisaient salle comble et ils s’emballaient (pour le programme libre). C’était tout simplement un de ces moments épiques ».

« Je n’oublierai jamais, l’année précédente aux Championnats du monde juniors, j’avais terminé huitième au classement général. Tout à coup, je patinais contre Kurt, Viktor Petrenko et Todd Eldridge – des patineurs que j’avais toujours regardés à la télévision – et j’étais le neuvième meilleur au monde et sixième pour le programme long. C’était assez surréel. Tout a changé très rapidement après Halifax. Les choses n’ont cessé de s’améliorer et je n’ai jamais vraiment regardé en arrière. »

Après avoir quitté Halifax, Elvis a entrepris sa montée progressive vers le sommet du monde du patinage. Aux Championnats du monde de 1991, il est devenu le premier patineur à réussir la combinaison de quadruple-double sauts. L’année suivante, il a remporté sa première médaille mondiale, une médaille de bronze, qui a été suivie d’une médaille d’argent en 1993.

En 1994, Elvis a atteint l’apogée du patinage, remportant son premier de trois titres mondiaux sur une période de quatre ans.

Pour faire bonne mesure, Elvis est également devenu le premier patineur à réussir une combinaison quadruple-triple à la finale de la Série des champions de 1997 à Hamilton, en Ontario.

Outre ses trois titres mondiaux et ses sept couronnes seniors canadiennes, Elvis compte une paire de médailles d’argent olympiques dans son coffret de trophées (1994, 1998).

C’est après sa deuxième médaille d’argent olympique à Nagano, où il a patiné avec une douloureuse blessure à l’aine – qu’Elvis a connu des moments difficiles. Au cours des quelques années suivantes, Elvis admet qu’il a sombré dans une longue période de dépression. Ayant besoin d’une pause, Elvis est allé rendre visite à un ami au Mexique, en 2001.

C’est ce qu’il avait besoin : une chance de se détendre, de s’échapper des impitoyables hivers canadiens et de préserver sa vie privée.

Il a acheté un appartement sur-le-champ.

En 2009, il a rencontré Gladys Orozco, une ancienne championne de patinage artistique mexicaine, durant une compétition de patinage. Un an plus tard, Elvis et Gladys se sont mariés à Las Vegas. Le couple habitait à Ajijic, un superbe village situé à environ une heure de Guadalajara.

Mais finalement, le Canada l’a rappelé.

« Je ne suis jamais vraiment parti », avoue-t-il à propos de son retour au Canada. « Bien sûr, je vivais au Mexique, mais j’ai toujours été un Canadien. Cela n’a jamais changé. »

« Il était temps de rentrer. »

Depuis son arrivée au Canada, Elvis a travaillé avec Patinage Canada, prenant de jeunes patineurs sous son aile et leur offrant de l’entraînement sur glace et de la préparation mentale. Expert en arts martiaux, Elvis a également donné des leçons de kung-fu à ses jeunes élèves.

Elvis Stojko trains young skaters.

Pendant ses courts temps libres, Elvis continue à patiner dans des spectacles alors qu’il poursuit une autre de ses passions : le karting professionnel aux niveaux national et international. Elvis s’est aussi récemment aventuré dans le monde du spectacle de Broadway, jouant le rôle de l’avocat manipulateur dans Billy Flynn in Chicago: The Musical.

Malgré son horaire chargé, Elvis souhaite redonner à un sport qui lui a tant donné.

Pendant qu’il gravissait les rangs lorsqu’il était jeune, Elvis soutient qu’il s’adressait souvent au champion du monde de 1987 et deux fois médaillé d’argent olympique, Brian Orser, pour obtenir des conseils.

Elvis n’a jamais oublié que Brian semblait toujours trouver du temps pour lui et il a l’intention de « donner au suivant ».

« Si je peux aider à les guider et les diriger dans la bonne voie et leur enseigner certaines choses que j’ai apprises, voilà en fait de quoi il s’agit. Redonner quelque chose. »

« J’ai eu la chance de compter d’autres personnes que je pouvais consulter, des personnes comme Brian, qui étaient occupées avec leurs propres carrières, mais prenaient toujours le temps d’aider », a ajouté Elvis.

« Les jeunes d’aujourd’hui auront leurs propres obstacles. Il peut s’agir d’un processus intimidant. Vous vous souciez de ce que pensent les gens, vous voulez plaire à tous. »

« Si je peux aider à les guider et les diriger dans la bonne voie et leur enseigner certaines choses que j’ai apprises, voilà en fait de quoi il s’agit. Redonner quelque chose. »

Et, alors qu’Elvis se prépare à arriver à Halifax pour jouer son rôle d’ambassadeur des athlètes, les souvenirs de 1990 referont sûrement surface.

Ce qu’il conseille à ceux qui concourent cette semaine aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire?

« Ça fait un peu cliché, mais simplement de profiter du moment », déclare Elvis.

« Ces jeunes sont les meilleurs au Canada. Ils sont ici pour une raison. Quelques-uns d’entre eux vivront une semaine magique, d’autres pas. Pour beaucoup de ces jeunes, cette semaine sera une expérience d’apprentissage. Vous apprenez, vous vous adaptez et vous revenez plus fort. »

« Il suffit de faire de son mieux. C’est votre chance. Ne négligez rien. »

Et qui sait. Peut-être quelques patineurs quitteront Halifax avec leurs propres souvenirs.

Rencontrez les équipes de patinage en couple senior

MEAGAN DUHAMEL / ERIC RADFORD

D’une année à l’autre, Meagan et Eric continuent à relever la barre pour eux-mêmes et pour leur sport. Présentant des éléments distinctifs, y compris de superbes spirales de la mort et un révolutionnaire quadruple Salchow lancé il y a un an, les champions du monde en titre de patinage en couple seront à la recherche de leur cinquième titre canadien consécutif à Halifax. Eric aime la musique presque autant que le patinage. Il a composé le morceau Tribute en 2006 à la suite du décès de Paul Wirtz, son entraîneur à l’époque qui était atteint de lymphome non hodgkinien. Continuant à contribuer à la lutte contre le cancer, Tribute se trouve sur le site Web www.cancer.ca/EricRadford et cinquante pour cent des ventes nettes vont à la Société canadienne du cancer pour la recherche sur le cancer.

L’équipe a aussi utilisé Tribute dans son programme court en 2013-2014.

FAIT AMUSANT : La dernière fois que la ville de Halifax était l’hôte des Championnats canadiens, Meagan Duhamel s’est classée sixième – en simple féminin. Quelques mois plus tard, Meagan est passée au patinage en couple, une décision qu’elle n’a jamais regrettée. Meagan a aussi remporté le titre en simple féminin aux Championnats canadiens juniors 2004.

LUBOV ILYUSHECHKINA / DYLAN MOSCOVITCH

Lubov et Dylan ont fait équipe en 2014 et leur première apparition aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015 a certainement été gratifiante, car ils ont remporté la médaille d’argent. L’incroyable souplesse de Lubov alliée à la puissante force de Dylan permet aux partisans de souvent voir des levées uniques et des mouvements créatifs durant leurs programmes. À l’avenir, Dylan soutient qu’il aimerait étudier les affaires à l’Université de Toronto alors que Lubov s’intéresse à l’économie et au droit.

SAVIEZ-VOUS : Lubov affirme être « obsédée de fromage ». Dylan est un artiste martial accompli et un instructeur certifié de Krav Maga.

JULIANNE SÉGUIN / CHARLIE BILODEAU

Quiconque se souvient de la moustache de Charlie dans le programme court, sur la musique de la piste sonore du film The Grand Budapest Hotel, l’an dernier, croit sans doute que la moustache était fausse. Au contraire – il la faisait pousser pour chaque programme court, maintenant qu’il voulait avoir le personnage « dans la peau », avant de raser la moustache pour le programme libre. L’équipe a fait tourner les têtes l’an dernier; elle a remporté deux événements du Grand Prix junior, la finale du Grand Prix junior, s’est classée deuxième aux Championnats du monde juniors de patinage et, pour faire bonne mesure, a remporté la médaille de bronze au niveau senior aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015.

SAVIEZ-VOUS : Charlie prétend qu’il peut faire entrer un ballon par son nez et le sortir par sa bouche. Julianne se voit souvent offrir un menu pour enfants au restaurant.

KIRSTEN MOORE-TOWERS / MICHAEL MARINARO

Vous vous souvenez de la photo de Kirsten mesurant 4’11″ et Zdeno Chara, joueur défensif des Bruins de Boston, mesurant 6’9″ qui est devenue virale durant les Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi? Eh bien, beaucoup a changé depuis.

Kirsten et son partenaire de longue date, Dylan Moscovitch, se sont séparés après ces Jeux et Kirsten a fait équipe avec Michael Marinaro. Ils se sont taillé une place dans l’équipe nationale pour la saison 2015-2016 et ont remporté ensemble leur première médaille du Grand Prix, une médaille de bronze aux Internationaux Patinage Canada, en octobre.

FAIT AMUSANT : Michael entend souvent dire qu’il ressemble à Craig Buntin et Kirsten peut réciter l’alphabet – en langage gestuel.

VANESSA GRENIER / MAXIME DESCHAMPS

Ne perdez pas de vue les champions canadiens juniors de patinage en couple de 2014 : ils s’entraînent aux côtés des champions du monde en titre de patinage en couple, Meagan Duhamel et Eric Radford, en banlieue de Montréal, sous l’œil attentif des entraîneurs Richard Gauthier et Bruno Marcotte. Une équipe qui monte dans les rangs, Vanessa et Maxime ont terminé en 7e place aux Internationaux Patinage Canada 2015, ce qui a été suivi d’une 8e place à la Coupe de Chine.

SAVIEZ-VOUS : Maxime était en vedette dans un message publicitaire d’une pharmacie, exécutant un triple saut. Vanessa a gagné un concours et créé trois montages vidéo pour montrer le style de vie d’une athlète.

Rencontrez les équipes de danse sur glace senior

KAITLYN WEAVER / ANDREW POJE

Kaitlyn et Andrew connaissaient une saison parfaite, l’an dernier, avant d’avoir à se contenter de la médaille de bronze aux Championnats du monde ISU. Les doubles médaillés des Championnats du monde et champions canadiens en titre sont membres de l’équipe nationale depuis une décennie. En fait, Halifax occupe une place particulière dans leurs cœurs : ils ont fait leurs débuts, au Canada, aux Championnats canadiens 2007 dans la ville maritime, terminant en troisième place derrière Marie-France Dubreuil et Patrice Lauzon (or) et Tessa Virtue et Scott Moir (argent).

SAVIEZ-VOUS : Kaitlyn et Andrew suivent tous deux des cours à l’Université de Waterloo – Kaitlyn étudie les relations publiques et les médias et Andrew se concentre sur les sciences biomédicales.

PIPER GILLES / PAUL POIRIER

Depuis qu’ils ont fait équipe en 2011, Piper et Paul se sont établis comme l’une des meilleures équipes de danse sur glace du Canada. Les triples médaillés des Championnats canadiens font preuve d’un grand talent artistique dans leurs programmes et malgré avoir fait face à des blessures ces dernières saisons, ils sont toujours des patineurs énergiques et favoris des foules, grâce à leurs levées créatives et leur extraordinaire capacité de se produire. En dehors de la patinoire, Piper s’immerge dans le monde de la mode et se charge dans une large mesure de la conception des costumes de leurs programmes. Un jour, elle espère lancer sa propre collection de vêtements de sport.

SAVIEZ-VOUS : Piper était une figurante dans un vidéoclip de Simple Plan tandis que Paul admet être « pratiquement nul » lorsqu’il s’agit de stationner une voiture.

ALEXANDRA PAUL / MITCH ISLAM

Les triples médaillés de bronze des Championnats canadiens ont de nouveaux entraîneurs, qui sont en fait leurs idoles de patinage : les olympiens et doubles médaillés d’argent des Championnats du monde, Marie-France Dubreuil et Patrice Lauzon. Plus tôt cette année, Alexandra et Mitch ont représenté le Canada aux Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi, se sont classés deuxièmes au Trophée Nebelhorn et chercheront à obtenir leur quatrième classement digne du podium, depuis 2011, aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2016.

SAVIEZ-VOUS : Alexandra aime beaucoup l’émission Gilmore Girls et elle a regardé l’entière série au moins cinq fois. Lorsque Mitch regarde la télévision, il est généralement à l’écoute de Mad Men.

ÉLISABETH PARADIS / FRANÇOIS-XAVIER OUELLETTE

Ayant fait équipe en 2010, ces deux patineurs sympathiques grimpent les rangs de la danse sur glace canadienne et ont remporté une médaille de bronze à la U.S. International Figure Skating Classic 2015. Et, ils continueront probablement à s’améliorer alors qu’ils poursuivent leur entraînement avec les anciens athlètes olympiques et doubles médaillés d’argent des Championnats du monde en danse sur glace, Marie-France Dubreuil et Patrice Lauzon.

SAVIEZ-VOUS : Élisabeth joue le saxophone ténor dans ses temps libres, tandis que François aime déployer de grands efforts en rénovant des maisons.

Programme scolaire de Patinage Canada offert à Halifax

HALIFAX (N.-É.) – Patinage Canada est fier de présenter le Programme scolaire de Patinage Canada durant les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2016, qui auront lieu du 18 au 24 janvier 2016, au Scotiabank Centre, à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Le Programme scolaire se déroulera le jeudi 21 janvier, de 9 h 45 à 11 h 15.

Le Programme scolaire de Patinage Canada permet aux élèves d’écoles locales de venir assister gratuitement aux séances d’entraînement seniors. Avant l’arrivée des élèves, Patinage Canada fournit du matériel pédagogique aux écoles au sujet de l’événement, des athlètes participants et des bienfaits du patinage en vue d’un mode de vie sain. Les élèves sont incités à faire preuve de créativité en créant des affiches pour encourager les patineurs.

Durant leur visite, les élèves prendront part à des activités sur place, telles que Dance Cam, et recevront une visite spéciale de l’ambassadeur des athlètes, Elvis Stojko.

Cette année, 12 écoles de la région métropolitaine de Halifax participeront au programme, ce qui représente un total d’un peu plus de 1 000 élèves, de la 4e à la 6e année.

Écoles participantes

  • École élémentaire Inglis Street
  • École élémentaire Sycamore Lane
  • École élémentaire Astral Drive
  • École élémentaire centrale Hammonds Plains
  • École élémentaire Sackville Heights
  • École élémentaire Prospect Road
  • École élémentaire Grosvenor-Wentworth Park
  • École élémentaire Hawthorn
  • École élémentaire Elizabeth Sutherland
  • École élémentaire Beaver Bank Monarch Drive
  • École élémentaire Tantallon Junior
  • École élémentaire Shatford Memorial

Bilan de l’année : de juillet à décembre

Le retour très attendu de Patrick Chan faisait les manchettes dans le patinage canadien alors que la saison du Grand Prix ISU 2014-2015 a débuté, en octobre.

Après une année sabbatique, le triple champion du monde Patrick Chan est retourné dans les rangs de la compétition aux Internationaux Patinage Canada, avec un programme libre presque parfait, privant le champion olympique Yuzuru Hanyu de la médaille d’or à Lethbridge, en Alberta. Les champions du monde Meagan Duhamel et Eric Radford se sont emparés du titre en patinage en couple tandis que Kaitlyn Weaver et Andrew Poje ont été médaillés d’or en danse sur glace.

Ashley Wagner, des États-Unis, a remporté le titre chez les femmes aux IPC.

Le Grand Prix junior ISU a amorcé la saison de patinage 2015-2016 au mois d’août. Roman Sadovsky a gagné le GPJ à Bratislava et, en septembre, il a ajouté une médaille de bronze à l’événement du GPJ en Pologne. Mackenzie Bent et Dmitre Razgulajevs ont mérité la médaille d’argent à leurs débuts internationaux au GPJ à Colorado Springs. Le champion canadien junior en simple masculin, Nicolas Nadeau, a ajouté une médaille d’argent au GPJ en Croatie.

Au niveau senior, les Canadiens sont repartis avec deux médailles de bronze de la U.S. International Figure Skating Classic; les équipes de danse sur glace d’Élisabeth Paradis et François Xavier-Ouellette et de patinage en couple de Kirsten Moore-Towers et Michael Marinaro se sont classées toutes deux en troisième place. Le Canada a enregistré une autre série de victoires au Trophée Nebelhorn, avec Elladj Baldé (hommes) et Kaetlyn Osmond (femmes) médaillés d’or et Alexandra Paul et Mitchell Islam qui ont mérité la médaille d’argent en danse sur glace. Le Canada a remporté la médaille d’or en danse sur glace dans des événements consécutifs, Piper Gilles et Paul Poirier étant victorieux au Trophée Ondrej Nepela et Kaitlyn Weaver et Andrew Poje remportant les plus grands honneurs au Trophée Finlandia.

Elladj Baldé

Elladj Baldé

Kaetlyn Osmond

Kaetlyn Osmond

Patinage Canada a été l’hôte des Internationaux classiques d’automne à Barrie, en Ontario, alors que Meagan Duhamel et Eric Radford ont remporté le titre en patinage en couple, comme prévu. En danse sur glace, Nicole Orford et Asher Hill ont été médaillés d’or, tandis que leurs coéquipiers canadiens Andréanne Poulin et Marc-André Servant ont réclamé la médaille d’argent.

Nam Nguyen, le champion canadien masculin de 2015, s’est classé deuxième derrière Yuzuru Hanyu. Elizabet Tursynbayeva, du Kazakhstan a remporté le titre chez les femmes, et la Canadienne Roxanne Rheault a terminé en cinquième place.

Le Grand Prix ISU a débuté en octobre, à Skate America, avec Julianne Séguin et Charlie Bilodeau (patinage en couple) et Piper Gilles et Paul Poirier (danse sur glace) gagnant la médaille de bronze.

Comme mentionné antérieurement, trois médailles d’or remportées par le pays hôte ont été les points saillants des Internationaux Patinage Canada, à Lethbridge, en Alberta, à la fin octobre. Kirsten Moore-Towers et Michael Marinaro ont ajouté une médaille de bronze en patinage en couple.

En novembre, Patinage Canada a annoncé les noms des intronisés de 2015 au Temple de la renommée et plusieurs entraîneurs de Patinage Canada ont reçu des Prix d’excellence Petro Canada aux entraîneurs plus tard durant le mois.

À la fin de 2015, la ville de Mississauga, en Ontario, a été nommée hôte des Internationaux Patinage Canada 2016. Des patineurs de partout au pays ont concouru au Défi Patinage Canada tenu à Edmonton, en Alberta.

À la finale du Grand Prix ISU, Kaitlyn Weaver et Andrew Poje ont renouvelé leur titre de champions de danse sur glace, tandis que la série de victoires consécutives sur une période de deux ans des champions du monde de patinage en couple, Meagan Duhamel et Eric Radford, s’est terminée par une performance médaillée d’argent à Barcelone.

Le patinage synchronisé faisant ses débuts à la finale du Grand Prix, l’équipe championne du monde en titre, NEXXICE, de Burlington, en Ontario a remporté la médaille de bronze.

La saison 2015-2016 se poursuit avec les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2016, qui se tiendront du 18 au 24 janvier, à Halifax, en Nouvelle‑Écosse.

Bilan de l’année : patinage synchronisé

En 2015, NEXXICE était au sommet des classements mondiaux.

Les yeux du monde du patinage synchronisé rivés sur Hamilton, en Ontario, au mois d’avril, à l’occasion des Championnats du monde ISU de patinage synchronisé, l’équipe redoutable de Burlington, Ont., concourant à quelques kilomètres à peine de son club d’appartenance, a ravi une bruyante foule locale par une victoire serrée qui lui a assuré son premier titre mondial en six ans.

Nexxice on the podium.

NEXXICE

Dans une ambiance électrique à l’intérieur du FirstOntario Centre, NEXXICE a détrôné l’équipe championne en titre, Marigold Ice Unity, de Finlande, par un minuscule 0,67 d’un point. Team Paradise, de Russie, a été médaillée de bronze, la première médaille de ce pays dans l’histoire des Championnats du monde.

Les Suprêmes du Québec, médaillées d’argent canadiennes, ont terminé en sixième place.

Les Supremes. 2015

Les Suprêmes

Plus tôt durant la saison, Nexxice a remporté le Trophée d’Écosse, en Écosse, tandis que Les Suprêmes ont gagné la Coupe Mozart, en Autriche. Quelques jours plus tard, NEXXICE Senior a été médaillée d’or à la Coupe du printemps, en Italie, et l’équipe NEXXICE junior a réclamé l’argent au même événement.

Quelques semaines avant les Championnats du monde, les meilleures équipes de patinage synchronisé au Canada se sont rencontrées à Québec pour les Championnats de patinage synchronisé de Patinage Canada. NEXXICE a remporté son neuvième titre senior consécutif et Les Suprêmes se sont emparées du titre junior avant de mériter la médaille de bronze aux Championnats du monde juniors ISU.

Les autres équipes qui ont quitté Québec avec une médaille d’or étaient NOVA (catégorie ouverte), Évolution (catégorie intermédiaire) et Les Suprêmes (catégorie novice).

À venir demain : patinage en simple masculin et féminin, patinage en couple et danse sur glace (de juillet à décembre)

Annonce des intronisés de 2015 au Temple de la renommée de Patinage Canada

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a le plaisir d’introniser six nouveaux membres au Temple de la renommée de Patinage Canada. Cette année, Patinage Canada célèbre le 25e anniversaire du Temple. Il a été créé en 1990 afin de rendre hommage aux athlètes, bâtisseurs et professionnels qui ont eu une importante incidence sur le patinage artistique canadien.

Au nombre des intronisés de 2015 se trouvent les danseurs sur glace Marie-France Dubreuil et Patrice Lauzon, l’équipe de patinage synchronisé NEXXICE de 2009 et les patineurs en couple Louise Bertram et Stewart Reburn dans la catégorie des athlètes. Cathy Dalton, pionnière du patinage synchronisé, sera intronisée dans le groupe des bâtisseurs. Dans la discipline professionnelle, l’entraîneur Richard Gauthier et la chorégraphe Sarah Kawahara seront honorés. Patinage Canada s’engage à célébrer les réalisations de la communauté du patinage par l’intermédiaire du Temple de la renommée et des programmes pour les anciens qui sollicitent la participation d’anciens patineurs, officiels, entraîneurs et bénévoles. Depuis la création du Temple, Patinage Canada a intronisé 104 membres : 49 athlètes, 32 bâtisseurs et 23 professionnels.

Marie-France Dubreuil, 41 ans, et Patrice Lauzon, 39 ans, tous deux de Montréal, ont été redoutables sur la scène internationale de la danse sur glace pendant presque une décennie; ils entrent au Temple dans la catégorie des athlètes. Formant l’une des équipes de danses les mieux aimées du Canada, ils ont fait équipe en 1995. Ils ont remporté les Championnats canadiens cinq fois (2000, 2004-2007) et gagné des médailles d’argent aux Championnats du monde de 2006 et 2007. Ils ont concouru aux Jeux olympiques d’hiver 2002 et 2006. Marie‑France et Patrice se sont retirés en 2008 et ont amorcé de prospères carrières d’entraîneurs à Montréal.

L’équipe de patinage synchronisé NEXXICE de 2009, du Burlington Skating Centre, sera la première équipe de patinage synchronisé intronisée au Temple de la renommée de Patinage Canada; l’entière équipe de 20 personnes sera honorée dans la catégorie des athlètes. L’équipe NEXXICE de 2009 a été la première équipe canadienne à remporter la médaille d’or aux Championnats du monde ISU de patinage synchronisé, tenus à Zagreb, en Croatie. L’équipe était composée de Jennifer Beauchamp (capitaine), Carla Coveart, Amy Cebulak, Tiffany Elliot, Ashley Greenhalgh, Morgan Harper, Cara Horan, Julia Horan, Taylor Kemp, Kristen Loritz, Nichole Manahan, Taryn Milne, Cara Moir, Sheri Moir, Michele Moore, Emily Penrose, Allison Proudfoot, Madeleine Wendland, Danyel Wright-Dykstra et Lauren Zbucki.

Louise Bertram et Stewart Reburn, tous deux de Toronto, étaient les champions canadiens de patinage en couple de 1935 et entreront dans le Temple dans la catégorie des athlètes. Tous deux sont décédés; Louise, en 1996, à l’âge de 88 ans et Stewart, en 1976, à l’âge de 63 ans. Ils ont été la première équipe de patinage en couple à vraiment patiner au son de musique au lieu de l’utiliser simplement comme musique de fond. Leur nouveau style charmant a conquis les publics des mondes du patinage artistique et du divertissement. Ils ont concouru aux Jeux olympiques d’hiver de 1936, terminant en sixième place, avant de se retirer du sport.

Cathy Dalton, 56 ans, de Whitby, Ont., entrera dans le Temple de la renommée de Patinage Canada en tant que bâtisseuse. Cathy a fait œuvre de pionnière en ce qui concerne l’élaboration du patinage synchronisé au Canada et dans le monde entier. Depuis 1996, elle fait fonction d’entraîneure auprès de la commission des entraîneurs et du comité technique du patinage synchronisé de l’Union internationale de patinage (ISU) et, dans ce rôle, a influencé dans une large mesure l’établissement du système international de notation pour cette discipline, créant des règles, des normes et du matériel pédagogique. Ses séminaires offerts dans le monde entier à l’intention des juges, des patineurs et des entraîneurs internationaux lui ont permis de partager ses vastes connaissances à propos du patinage synchronisé avec la communauté internationale. Au Canada, elle a fondé et entraîné la première équipe canadienne de patinage synchronisé ayant remporté du succès au niveau international, black ice. L’équipe a gagné la première médaille mondiale du Canada, une médaille d’argent, aux Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2000, en plus de remporter huit Championnats canadiens.

Richard Gauthier, 53 ans, de Saint-Étienne-de-Bolton, Qc, compte plus de 40 ans d’expérience en entraînement. Cet entraîneur de niveau 4 du PNCE entrera dans le Temple de la renommée de Patinage Canada à titre de professionnel. L’un des entraîneurs de patinage en couple les plus couronnés de succès du Canada, Richard a fait avancer le patinage en couple au Canada et dans le monde entier durant sa carrière. Il est responsable de la création de l’équipe composée de Jamie Salé et David Pelletier, qui a remporté la médaille d’or olympique en 2002. Plus récemment, il a entraîné Meagan Duhamel et Eric Radford qui ont été médaillés d’or aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2015. Il continue à entraîner plusieurs équipes de patinage en couple de rang mondial à Montréal.

Sarah Kawahara, 61 ans, de Montréal, Qc, a présenté un style novateur et artistique de chorégraphie pour le patinage de compétition ainsi que pour le patinage de spectacle, ce qui a mené à sa réputation mondiale dans son domaine; elle entre dans le Temple de la renommée de Patinage Canada à titre de professionnelle. Durant sa carrière prospère, elle a créé des programmes mémorables et chorégraphié des spectacles sur glace pour des patineurs de classe mondiale, dont Toller Cranston, Elvis Stojko, Scott Hamilton, Michelle Kwan, Kristi Yamaguchi, Dorothy Hamill, Peggy Fleming, John Curry et de nombreux autres. Elle a gagné deux prix Emmy pour les émissions diffusées aux heures de grande écoute, tous deux reconnaissant la meilleure chorégraphie, le premier en 1997 pour Scott Hamilton, Upside Down et le deuxième en 2002 pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de 2002.

Patinage Canada est fier de célébrer les réalisations de la communauté du patinage par l’intermédiaire de l’intronisation de membres exceptionnels au Temple de la renommée de Patinage Canada. La date exacte et les endroits des diverses intronisations seront annoncés à une date ultérieure.

Introduction aux Internationaux Patinage Canada, partie II

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Les Internationaux Patinage Canada représentent le deuxième arrêt de la série du Grand Prix de patinage artistique de l’Union internationale de patinage (ISU). La série comprend aussi des événements en Chine, en France, en Russie, au Japon et aux États-Unis. Au cours de la série, des points sont accordés dans les quatre disciplines (simple masculin, simple féminin, danse sur glace et patinage en couple) en fonction des résultats de l’événement.

La série du Grand Prix prendra fin en décembre 2015, lorsque les six meilleurs de la série dans chaque discipline s’affronteront dans la finale du Grand Prix ISU de patinage artistique, à Barcelone, en Espagne.

Presque à mi-chemin entre les Jeux olympiques d’hiver de 2014 et de 2018, l’édition de 2015 des IPC permettra aussi aux partisans d’avoir un aperçu des aspirants olympiques possibles pour les Jeux de 2018 à Pyeongchang, en Corée du Sud.

Un adolescent atteint de paralysie cérébrale gagne les cœurs tout en mettant le plus dans Patinage Plus

Sidney Crosby a inspiré un rêve.

À présent, Noah Robichaud prend la relève.

L’affable adolescent âgé de 15 ans, de Penobsquis, N.-B., qui souffre de paralysie cérébrale, gagne les cœurs dans sa petite communauté maritime alors qu’il continue son parcours inspirant dans Patinage Plus, le programme vedette d’initiation au patinage de Patinage Canada.

Et il le fait, assis sur une luge.

« Je ne l’ai jamais vu sourire autant que lorsqu’il se trouve sur cette glace », affirme Tammy Robichaud, la mère de Noah, sa voix commençant à se casser sous l’émotion.

« Il n’est pas traité autrement des autres. Il est simplement un des enfants sur la glace. »

« Il est passé par tant d’épreuves et il ne se plaint jamais. Noah a toujours voulu patiner, mais nous n’y avons simplement jamais songé. Mais, une fois qu’il a vu ce message publicitaire… »

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Une publicité, dit Tammy Robichaud, qui a changé la vie de Noah. Durant une autre série de séances de réadaptation, après une intervention chirurgicale l’été dernier, Noah regardait la télévision quand il a vu une publicité de Gatorade avec Sidney Crosby jouant au hockey sur luge, avec plusieurs athlètes handicapés.

Le rêve a pris forme. Noah s’est fermement résolu à être tout comme Crosby, le héros de son enfance. Il était tellement déterminé que lorsqu’il a quitté le Centre de réadaptation Stan Cassidy, à Fredericton, une luge, prêtée par Para Nouveau-Brunswick, est retournée avec lui à la maison.

Par le biais de médias sociaux, Tammy Robichaud a contacté le Club de patinage de Sussex, à seulement dix minutes de leur domicile de Penobsquis N.-B., pour s’informer de tout programme de patinage pour les enfants ayant des besoins spéciaux. Les officielles du club ont travaillé avec Patinage Canada et la planification a commencé. L’entraîneure Kirsten Graham, elle-même diplômée de Patinage Plus du club, s’est entraînée avec Para Nouveau-Brunswick pour l’aider à se préparer.

Le 7 octobre, quelques semaines après avoir apporté cette luge à la maison, Noah a suivi sa première leçon de Patinage Plus.

« Quand il tombe, il trouve que c’est hilarant et il ne cesse de rire », fait remarquer Stacey Rouse-Charlton, entraîneure en chef au Club de patinage de Sussex. « On peut remarquer le progrès accompli d’une leçon à l’autre. »

« Oh, oui, il ne tombe plus aussi souvent », réplique Tammy Robichaud en riant, lorsqu’on lui demande si elle voit son fils progresser après ses deux premières semaines sur la glace.

« Ceci a changé non seulement la vie de Noah, mais aussi celle de beaucoup d’entre nous au club », ajoute Stacey Rouse-Charlton. « Je n’ai jamais vu un enfant aussi heureux. Ce sourire s’élargit à chaque leçon. Nous sommes un club assez petit, alors d’être capable de travailler avec un tel enfant est extrêmement gratifiant. Il est un jeune homme très spécial. »

Noah RobichaudVêtu de son maillot de Crosby, Noah se rend sur la glace deux fois par semaine pour travailler avec Kirsten Graham. Assise dans les gradins, Tammy Robichaud encourage son fils alors qu’il exécute les circuits modifiés de Patinage Plus, une mère partageant un nuage avec son fils alors qu’ils vivent un rêve.

Leur rêve.

« J’espère que ceci montre qu’il ne faut pas empêcher un enfant simplement parce qu’il est handicapé », soutient Tammy Robichaud. « Chaque enfant peut faire ce qu’il veut et être qui il veut. »

« L’histoire de Noah est une source d’inspiration, un récit de persévérance ainsi qu’un témoignage de la véritable force de l’esprit humain », déclare Dan Thompson, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Patinage Canada s’engage à continuer à trouver des moyens d’offrir des initiatives inclusives, permettant à tous les Canadiens de vivre la joie du patinage. »

« En tant que mère, rien d’autre n’est plus important que de le voir heureux », soutient Tammy. « Il est un enfant qui apprend à patiner, comme tout le monde. »

Stacey Rouse-Charlton fait observer que le plus grand obstacle auquel le club a fait face avec Noah a été de trouver un moyen pratique de lui permettre d’aller sur glace et de la quitter. Un entrepreneur local, dont la fille est inscrite à Patinage Plus au club, a construit une rampe sur mesure pour le club.

La nouvelle commence à se répandre. Le petit club du Nouveau‑Brunswick a reçu plusieurs appels à propos du programme et bientôt, un des jeunes amis de Noah commencera à suivre les leçons, dès que les médecins et physiothérapeutes lui donneront le feu vert.

« C’est un enfant spécial », affirme Stacey Rouse-Charlton, à propos de Noah. « Il ne reste pas assis à dire « regardez-moi, j’ai la paralysie cérébrale » ».

« Il dit « regardez-moi, j’ai la paralysie cérébrale et je peux patiner. » »

Introduction aux Internationaux Patinage Canada, partie I

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En quoi consistent, exactement, les Internationaux Patinage Canada?

Les Internationaux Patinage Canada représentent le deuxième arrêt de la série du Grand Prix de patinage artistique de l’Union internationale de patinage (ISU). La série comprend aussi des événements en Chine, en France, en Russie, au Japon et aux États-Unis. Au cours de la série, des points sont accordés dans les quatre disciplines (simple masculin, simple féminin, danse sur glace et patinage en couple) en fonction des résultats de l’événement.

La série du Grand Prix prendra fin en décembre 2015, lorsque les six meilleurs de la série dans chaque discipline s’affronteront dans la finale du Grand Prix ISU de patinage artistique, à Barcelone, en Espagne.

Presque à mi-chemin entre les Jeux olympiques d’hiver de 2014 et de 2018, l’édition de 2015 des IPC permettra aussi aux partisans d’avoir un aperçu des aspirants olympiques possibles pour les Jeux de 2018 à Pyeongchang, en Corée du Sud.

BILLETS

Achetez vos billets aujourd’hui pour assister à cette confrontation internationale de calibre mondiale à Lethbridge. Visitez enmaxcentre.ca ou composez le 403-329-7328.

HORAIRE DE TÉLÉDIFFUSION

Les IPC seront diffusés au Canada sur les réseaux TSN, CTV et RDS, les partenaires officiels de télédiffusion de l’événement.

Une carrière bénévole digne du podium

L’extraordinaire bénévole Fran McLellan s’est tout d’abord intéressée aux activités communautaires dans sa ville natale d’Ingersoll, en Ontario, où ses parents étaient d’excellents modèles de rôle quand il s’agissait d’offrir leur temps pour aider.

Le bénévolat était certainement une priorité communautaire et familiale.

Fran se souvient d’avoir été inspirée par le directeur du YMCA local, Al Clark. « Il m’a encouragée à former Teen Town et à organiser les danses du vendredi soir au Y. Il m’a aussi aidée à faire de la natation de compétition et m’a embauchée comme instructrice et sauveteuse à la piscine locale. »

Cette expérience et d’autres ont préparé le terrain pour l’amour du sport de Fran. « Nous nagions l’été et patinions l’hiver », explique Fran. « Mon frère aîné, mes deux sœurs cadettes et moi avons commencé à patiner à un très jeune âge. Mon frère jouait au hockey et les filles suivaient des leçons de patinage artistique. Je me souviens que notre mère nous conduisait aux leçons sur « parcelle » tôt le matin, puis nous emmenait à l’école à temps. »

Bon nombre de ses plus chers souvenirs concernent la participation aux spectacles sur glace du club et le port de magnifiques costumes. « Quelques-uns des costumes étaient loués du Club de patinage Unionville. Je me souviens aussi d’une année où notre entraîneure, Liliane de Kresz, a exécuté un solo sur la musique Sabre Dance. Je n’ai jamais oublié comment vite elle pouvait patiner! »

En grandissant, Fran s’est vouée au perfectionnement de ses propres habiletés de patinage et a finalement obtenu sa médaille d’argent en danse. Une fois mariés, elle et son mari John sont déménagés à Oakville, où le Club de patinage Oakville occupait une place importante dans la collectivité. Fran se rappelle : « Un de mes premiers souvenirs, à notre arrivée à Oakville, était le défilé accueillant Maria et Otto Jelinek, de retour au Canada après les Championnats du monde de 1962, à Prague, avec leurs médailles d’or en patinage artistique en couple. »

Cet événement a suscité son intérêt pour le Club de patinage Oakville.

« Un jour j’ai rassemblé mon courage et je suis entrée dans le club pour voir si je pouvais inscrire nos enfants aux leçons et j’ai été agréablement surprise de constater combien il était facile de le faire. Louis et Marijane Stong ont été leurs premiers entraîneurs – de leçons de groupe – trois fois par semaine. »

Alors que Fran a continué à patiner et a simultanément assumé de nouvelles responsabilités comme bénévole du club, ses enfants ont suivi dans ses traces en ce qui concerne le patinage, Michael au hockey et les filles en patinage artistique. Pendant ce temps, Fran a aussi découvert une autre facette de ce sport, le patinage synchronisé.

À un CAAG, elle a assisté à un atelier sur le patinage synchronisé et écouté la porte-parole Elizabeth Swan. « Elle était tellement enthousiaste à propos de cette nouvelle discipline que tous les participants dans la salle étaient impatients de communiquer les renseignements à leurs clubs. »

Se rendant compte que les patineuses ne pouvaient toutes devenir des Barbara Ann Scott, Fran aimait l’élément d’équipe. « Il y avait très peu de sports d’équipe pour les filles quand j’étais jeune », fait remarquer Fran. « Enfin, avec le patinage synchronisé, les filles et moi avions quelque chose que nous pouvions faire ensemble! »

Fran se souvient du début de ce sport. « Au commencement, les équipes étaient très nombreuses, comptant de 24 à 32 patineuses, de sorte que beaucoup de personnes se trouvaient un nouveau foyer à la patinoire. Les patineuses pouvaient établir de nouveaux objectifs, voyager en équipe aux compétitions en soirée et partager les frais. »

Fran était tellement attirée par le patinage synchronisé qu’elle a continué à patiner de façon compétitive pendant 25 ans comme membre d’équipes adultes et même parfois d’équipes avec ses filles. Oui, Laura et Leanne ont aussi été mordues de patinage synchronisé, étant membres d’équipes à Oakville et Burlington tout en poursuivant des honneurs de patinage plus traditionnels. Laura a fini par obtenir sa médaille d’or en figures, style libre et danse et Leanne, sa médaille d’or en danse.

« Laura a commencé à faire fonction de juge quand elle avait seize ans et est qualifiée pour juger toutes les disciplines – patinage en simple et en couple, danse et patinage synchronisé », se vante Fran. « À l’âge de 9 ans, Leanne était une remplaçante de l’équipe senior à Oakville et a continué à pratiquer le sport jusqu’à sa retraite, à l’âge de 34 ans. »

Fran se souvient de son moment le plus fier comme patineuse de patinage synchronisé. « C’était aux Championnats nationaux de patinage synchronisé, en 1994, à Verdun, au Québec, et notre équipe adulte d’Oakville, patinant sur la musique Pomp and Circumstance, a remporté une médaille de bronze. Je crois que c’était la première fois qu’une mère et ses deux filles patinaient ensemble et remportaient une médaille nationale. »

Fran McLellan

Nationaux adultes 1994 – Fran McLellan

Une fois que Fran a accroché ses patins, sa transition au rôle de bénévole à plein temps était tout à fait naturelle. Bien qu’elle soit de petite stature, son esprit et son enthousiasme contagieux et interminables signifiaient qu’elle pouvait se charger de tâches et les accomplir.

« C’est simplement arrivé comme ça. Un jour, on conduit ses enfants à la patinoire et tout à coup, on assiste à des réunions de planification et on vote pour les budgets. »

Le patinage n’était pas la seule activité sur liste des priorités de Fran. « Je faisais du bénévolat à notre école secondaire, à l’église et au YMCA, j’aidais à toutes les activités à l’école et j’étais bénévole à notre hôpital et à l’IODE, membre de plusieurs comités municipaux et membre fondateur de l’Oakville Sports Hall of Fame. »

Mais, c’est lorsqu’elle a été nommée directrice de l’accréditation pour les Jeux olympiques spéciaux d’hiver que Fran a vécu l’une de ses expériences les plus stimulantes et enrichissantes.

« Mon comité a accrédité plus de 10 000 participants, officiels, gestionnaires, accompagnateurs, artistes, vendeurs de produits alimentaires, directeurs et invités spéciaux. Ce fut un processus d’un an à travailler en étroite collaboration avec les gens de Kodak pour élaborer le système d’identité à photo. L’expérience et les personnes rencontrées en cours de route ont été inestimables. »

De retour à la patinoire, Fran a consacré d’innombrables heures de bénévolat aux compétitions locales, régionales, provinciales, nationales et internationales de patinage. « À la plupart des compétitions de patinage synchronisé, je jugeais, je patinais et je gérais. Toujours un défi pour la représentante technique », dit Fran en riant. « Je devais m’assurer d’enlever mon casque d’écoute avant de revenir au jury! »

Aujourd’hui, à titre de directrice administrative de l’équipe canadienne championne du monde NEXXICE, Fran attend avec impatience l’acceptation du sport dans la compétition olympique. « Je prédis 2022 à Beijing, en Chine. Et, maintenant, cette année pour la première fois, le patinage synchronisé fera partie de la finale du Grand Prix à Barcelone. Comme le dit le dicton, nous avons fait beaucoup de chemin! »

Pour sa vision et son engagement, Fran a été reconnue par sa collectivité à Oakville et sa communauté du patinage. Elle a été intronisée à l’Oakville Sports Hall of Fame cette année et a reçu le prix commémoratif Elizabeth Swan pour ses contributions au patinage synchronisé. Bien qu’elle soit ravie de ces honneurs, le moment de plus grande fierté de Fran s’est produit après les Championnats du monde de patinage synchronisé 2013, à Boston, quand NEXXICE lui a décerné le prix de l’esprit d’équipe.

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Intronisation au Temple de la renommée des sports d’Oakville

Au fil des ans, le nom de Fran est devenu synonyme de bénévolat. « J’ai appris qu’il faut un effort « d’équipe » pour faire bouger les choses. Je me suis fait beaucoup d’amis – jeunes et vieux. »

Pour Fran, le bénévolat a fonctionné de deux façons. Bien qu’elle ait donné son temps et se soit dévouée, le bénévolat lui a donné beaucoup en retour. « Il m’a gardée bien ancrée », dit Fran.

Ses conseils? « Impliquez-vous et restez impliqué. Un jour vous serez heureux de l’avoir fait et vous en garderez des souvenirs pour toujours. »