Kharis Ralph, membre de l’équipe nationale, se retire du patinage compétition

OTTAWA (ONT.) – Kharis Ralph, âgée de 22 ans, de Toronto, Ont., qui a eu une longue carrière en danse sur glace avec Asher Hill, âgé de 23 ans, de Pickering, Ont., s’est retirée du patinage. L’équipe s’entraînait à Ice Dance Elite du Club de patinage artistique Scarborough avec leurs entraîneurs Carol Lane et Juris Razgulajevs. Ils ont concouru à un Championnat du monde ISU de patinage artistique, terminant en 13e place à l’événement de 2012, à Nice, en France, et au 6e rang aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire de cette année.

Dans la prise cette décision, Kharis a déclaré : « Ce fut à la fois un privilège et un défi de faire partie de l’équipe nationale depuis les cinq dernières années et je suis reconnaissante d’en avoir eu l’occasion. J’aimerais remercier Patinage Canada pour tout son soutien au fil des ans et offrir mes meilleurs vœux à tous pour l’avenir. »

« Pendant huit ans, Kharis et Asher ont été des piliers sur la scène internationale. Leur dur travail et leur détermination leur ont permis d’être l’une des quelques équipes qui ont représenté le Canada dans des championnats du monde juniors et seniors », a signalé Mike Slipchuk, directeur, Haute performance, Patinage Canada. « L’attitude positive de Kharis et sa personnalité charismatique ont fait d’elle un modèle de rôle pour les autres patineurs et elle nous manquera beaucoup. »

Pour le moment, Kharis compte terminer son diplôme de premier cycle à l’Université de Toronto, avec majeure en histoire et mineure en sciences politiques et philosophie, puis poursuivre des études de cycles supérieurs. Elle espère rester engagée dans le sport, peut-être à titre de juge ou de spécialiste technique. Asher Hill cherche actuellement une nouvelle partenaire et espère continuer à concourir en danse sur glace.

 

Seulement âgée de 11 ans, Alison Schumacher relève toujours les défis

De ses yeux bruns, Alison Schumacher vous regarde d’un air sérieux et avec maturité, malgré qu’elle ne soit âgée que de 11 ans, la plus jeune athlète au Camp de développement de Patinage Canada pour les patineurs en simple, à Markham, en Ontario.

Vêtue d’un chandail pourpre royal, elle absorbe tout et persévère, écoutant attentivement l’entraîneur Lee Barkell, qui donne des conseils techniques sur les sauts. Elle est prête à relever le défi, comme toujours.

Son entraîneure est Jennifer Jackson, du Club de patinage Riverside, à Windsor, en Ontario depuis presque le début. La première fois qu’elle a vue Alison, la fillette de cinq ans portait des patins moulés et un casque. Voilà où l’histoire a commencé.

Depuis, Alison s’est rapidement épanouie. « Elle est très dévouée et toujours présente à la patinoire. Elle a manifestement une passion pour le patinage », a affirmé Jennifer Jackson, entraîneure depuis 27 ans. « Elle a des fibres musculaires à contraction rapide et beaucoup de potentiel en ce qui concerne le talent, mais son plus grand atout est son éthique du travail. »

Vous voyez, Alison est motivée, même à ce jeune âge. Elle est très ouverte à l’entraînement. Elle est intelligente et écoute tout ce que son entraîneure lui dit. Jennifer n’a pas à lui répéter deux fois. « Elle a toujours été comme ça », signale Jennifer. « Elle a toujours été capable de se concentrer, d’écouter et d’accomplir sa tâche. »

Lorsqu’elle était petite, Alison concourait avec des filles de son âge. Mais, elle a commencé à progresser et Jennifer a cru qu’il serait préférable de lui permettre de grimper les rangs. « Il ne vaut pas la peine de rester au même niveau », a-t-elle dit. Il y a environ deux ans, lorsqu’Alison avait neuf ans, elle a commencé à concourir contre des filles qui étaient âgées de 15 et 16 ans – et qui exécutaient des triples sauts.

Cette année-là, Jennifer a inscrit Alison à une compétition internationale, Skate Detroit, aux États-Unis. Étant donné que le club compte peut-être un patineur par année qui participe aux championnats nationaux, Jennifer sait qu’elle doit inciter ses patineurs à en voir d’autres concourir. « Ce serait bien qu’elle puisse voir ce qu’elle doit faire si elle est sérieuse à ce sujet », a ajouté Jennifer. Elle a donc inscrit Alison à une épreuve novice, bien que ceci soit à un niveau supérieur au sien.

Même Jennifer a été surprise lorsqu’Alison a terminé quatrième, ratant de justesse le podium. « Elle a toujours été comme ça », affirme l’entraîneure. « On lui donne un défi et elle le relève. »

Le prochain but d’Alison était de maîtriser le double Axel à l’âge de 10 ans. La compétition Défi – où Alison devait concourir à l’échelon national en tant que patineuse pré-novice – s’est déroulée une semaine et demie après son 10e anniversaire. Elle a finalement réussi ce double Axel lorsqu’elle a eu 10 ans et l’a exécuté aux championnats. Elle a remporté la médaille de bronze.

Puis, Alison s’est attaquée aux triples sauts. Elle a maîtrisé son premier triple – un triple saut de boucle, par-dessus tout – l’automne dernier. Étant donné qu’elle aime beaucoup le saut de carre, elle compte aussi un triple Salchow dans son arsenal. Jennifer lui a conseillé d’essayer les deux triples sauts au Défi Patinage Canada, avant de concourir au niveau novice aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, en janvier dernier, à Ottawa.

Alison a admis être nerveuse lorsqu’elle a concouru à ses premiers championnats canadiens. Compte tenu de cette pression, Alison a terminé quinzième dans le programme court, mais elle s’est ressaisie et a fini en septième place en style libre, obtenant des niveaux quatre pour les trois pirouettes. Ceci lui a donné une 11e place au classement général chez les femmes novices, une épreuve qui comptait beaucoup de talent.

« J’étais un peu nerveuse de me trouver avec des filles plus âgées », a-t-elle avoué, de sa petite voix. « Et, elles se trouvaient probablement dans cette catégorie depuis plus longtemps que moi et comptaient ainsi plus d’expérience. »

Les sauts de carre semblent être ce qu’elle préfère jusqu’à présent. Elle aime aussi le triple Salchow. Mais, à présent, elle travaille au triple saut de boucle piquée et même au triple flip – et parfois au triple Lutz.

Élève de sixième année à Windsor, Alison a regardé les Jeux olympiques de Sotchi et trouvé quelqu’un à admirer : Julia Lipnitskaia, la jeune Russe qui, à l’âge de 15 ans, est devenue l’une des étoiles des Jeux, grâce à ses exquises pirouettes et sa charmante chorégraphie. Qu’est-ce qu’Alison aime à propos d’elle? « Sa cohérence », affirme la petite patineuse.

Est-ce qu’elle aspire aux Jeux olympiques? « Je ne suis pas vraiment certaine », dit-elle. « J’aime le patinage en général. J’aime la compétition et la pression et j’aime voir mes amies lorsque je participe aux compétitions. »

À l’école, Alison a la bosse des maths.

Durant le camp, Alison a écouté les conseils de certains des meilleurs entraîneurs. « Les entraîneurs ont différentes stratégies et ils sont tous bons, c’est quelque chose de nouveau et je crois que c’est très utile », a-t-elle ajouté.

Jennifer, aussi, a profité du camp de développement. « C’est toujours bon d’écouter ce que les gens ont à dire », a-t-elle fait observer. « On peut en tirer ce qu’on veut ». Elle aime Joanne McLeod, parce qu’elle prend des patineurs au niveau de la base et les développe. « Elle s’occupe de nombreux niveaux », a mentionné Jennifer.

Jennifer a aussi trouvé utile d’entendre les conseils et les trucs que les entraîneurs de longue date ont donnés aux jeunes patineurs. « Ainsi je n’ai pas une patineuse de 11 ans qui revient à la patinoire et essaie de me traduire ce qu’elle entendue », a dit Jennifer. Elle aime aussi voir comment ses patineurs se mesurent aux autres, simplement sur le plan de l’éthique de travail. « Nous pensons toujours qu’ils travaillent vraiment dur ici et nous faisons tout », dit-elle. « C’est bien de voir que nous sommes sur la bonne voie. »

En ce qui concerne Alison, les possibilités sont illimitées pour elle, si elle reste en bonne santé et continue à ressentir la passion, soutient Jennifer. « Elle est encore en phase d’apprentissage. Chaque semaine, elle améliore toujours quelque chose. »

« Je ne pense pas qu’il y a beaucoup de limites », a précisé Jennifer.

Beverley Smith

Du papier carbone aux iPads, Nicole Guérin a vraiment tout vu après 40 ans passés à Patinage Canada

Sur le point de prendre sa retraite à la suite d’une carrière de 40 ans à Patinage Canada, Nicole Guérin tient à dévoiler un secret.

Elle a presque décidé de ne pas se présenter à sa première entrevue d’emploi en raison d’un ascenseur.

Après avoir occupé pendant quatre décennies le même poste aux finances, Nicole dira adieu à Patinage Canada et prendra une retraite bien méritée. Elle quittera le travail pour la dernière fois le 6 mai, exactement quatre décennies depuis le jour où elle est entrée dans le bureau de Patinage Canada, connu à l’époque sous le nom d’Association canadienne de patinage artistique, pour sa première journée de travail.

Nicole se met à rire en songeant à cette première entrevue, admettant qu’elle a presque perdu sa chance d’obtenir l’emploi à cause de sa crainte des ascenseurs.

En 1974, la timide jeune femme âgée de 20 ans a répondu à une annonce dans son journal local pour un poste dans les comptes fournisseurs et la paye à l’ACPA. À l’époque, Nicole qui travaillait à temps partiel au service des finances, d’une épicerie de Hawkesbury, avait emprunté la voiture d’un ami et fait le trajet d’une heure pour passer l’entrevue à Ottawa. Non seulement est-ce que Nicole a stationné dans le mauvais parc de stationnement, mais l’immense édifice sur le chemin River, où se trouvait le siège social de l’ACPA, semblait plutôt imposant pour une fille provenant d’une petite ville.

Après être entrée dans l’édifice, elle s’est rendu compte que le bureau se trouvait au 10e étage et n’ayant jamais mis pied dans un ascenseur, Nicole a fait demi-tour et s’est dirigée vers sa voiture.

Nicole croyait qu’elle pouvait surmonter son incapacité de parler un mot d’anglais. Prendre l’ascenseur pour la première fois semblait cependant une impossibilité.

« Je me suis dit que je n’irais pas, je ne pouvais prendre cet ascenseur », a dit Nicole. « Mais ensuite j’ai pensé « je peux le faire, je dois le faire ». Je suis retournée dans l’édifice et j’ai monté dans l’ascenseur. C’était tellement bizarre. Tout le monde parlait anglais. J’étais terrifiée. »

Au dixième étage, Nicole est sortie de l’ascenseur et est entrée directement dans le bureau de l’ACPA, disant à la réceptionniste les seuls mots qu’elle connaissait en anglais.

La même phrase qu’elle avait répétée toute la journée.

« Je m’appelle Nicole Guérin et j’ai eu une entrevue. »

Après avoir rempli sa demande, elle a rencontré la gestionnaire de bureau Lois Hyland, qui lui a offert l’emploi. Depuis ce jour, elle n’a cessé de se charger des comptes fournisseurs et de signer les chèques de paye à l’ACPA/Patinage Canada.

Afin de replacer dans son contexte la durée d’emploi de Nicole, en 1974, Pierre Elliott Trudeau était le premier ministre du Canada, une nouvelle voiture coûtait en moyenne 3 500 $ et on pouvait acheter une pinte de lait pour moins de 50 sous.

Et, la jeune Nicole Guérin, âgée de 20 ans, allait amorcer le parcours de sa vie.

« Les cinq premières années n’ont pas été faciles », admet Nicole. « J’appelais ma mère presque tous les jours. Mais, je savais que je devais réussir pour moi-même. »

Pour Nicole, sa dernière journée de travail se produisant exactement 40 ans après son entrée en fonction n’est pas une coïncidence. Le 6 mai 2014 était encerclé sur son calendrier depuis les trois dernières années.

Nicole se réjouit de sa retraite et de la liberté qu’elle lui permettra de profiter, même s’il faudra qu’elle s’habitue un peu à la transition.

« C’est difficile de dire adieu, beaucoup plus difficile que je ne l’aurais pensé », a signalé Nicole. « Il s’agit d’un chapitre nouveau et excitant de ma vie, mais la routine quotidienne a été la même pendant 40 ans. C’est difficile de dire adieu aux gens. »

Parmi toutes les relations étroites que Nicole a établies à Patinage Canada au fil des ans, aucune n’est plus proche que celle qu’elle partage avec Diane Vanier. Elles ont fait connaissance lorsque Diane travaillait au Centre national du sport et de la récréation, dans le même édifice que se trouvait l’ACPA, il y a 38 ans. Six ans plus tard, Diane s’est jointe à l’équipe de l’ACPA.

Elles ont été meilleures amies depuis ce jour.

« Nicole est une merveilleuse amie et nous avons établi une relation très spéciale au cours des ans », a déclaré Diane Vanier. « Rien ne sera plus pareil sans elle. »

« Oui, Diane me tient beaucoup à cœur », a ajouté Nicole. « Nous sommes comme des sœurs. Elle est très spéciale et elle est ma meilleure amie depuis longtemps. »

Le personnel de Patinage Canada a honoré la remarquable carrière de Nicole durant un long dîner, la semaine dernière, à Ottawa. Au nombre des personnes présentes se trouvaient l’ancien directeur général de l’ACPA, David Dore, et le chef actuel de la Direction générale, Dan Thompson.

« Nicole fait partie intégrante de l’équipe de Patinage Canada depuis les 40 dernières années et nous tenons à le féliciter alors qu’elle célèbre sa retraite », a déclaré le chef de la Direction générale, Dan Thompson.

« Nicole a continuellement été un modèle d’excellence du service et d’intégrité tout au long de sa carrière. Au nom de la famille de Patinage Canada, je lui transmets mes meilleurs vœux à l’amorce de ce nouveau et excitant chapitre de sa vie. »

Durant sa carrière, d’autres personnes ont occupé le poste de chef de la Direction générale de Patinage Canada, dont Douglas Gunter, Hugh Glynn, Lou Lefaive, Patrick Sharp, Pam Coburn et William Thompson.

Nicole a amorcé sa carrière à l’ère des machines à additionner et du papier carbone et la termine avec des ordinateurs portatifs et des iPads. Une chose qui n’a jamais changé, toutefois, c’est son amour des chiffres.

« Mon travail changeait constamment, mais j’étais toujours heureuse d’apprendre de nouvelles technologies », a-t-elle ajouté. « Ma spécialité a toujours été les chiffres. C’est ma passion. »

Une telle passion, que Nicole surveille l’odomètre de sa voiture pour s’assurer de ne pas rater le moment où les chiffres changent et correspondent parfaitement. Il n’y a que peu de fois que Nicole n’a pas vu les chiffres passer à 33 333 ou 88 888.

« Parfois je dois prêter attention à la route, je ne vois pas les chiffres changer et ça me bouleverse », dit Nicole en riant.

« Je suis malade des chiffres. »

Alors qu’elle s’apprête à prendre sa retraite, Nicole affirme qu’elle compte voyager dans le monde entier, aller à la pêche, jouer au golf et « lire des livres en quelques semaines plus tôt qu’en quelques mois ». Elle aimerait aussi faire du bénévolat dans les hôpitaux locaux pour aider les patients à remplir les formulaires complexes.

Nicole n’amorce pas sa retraite seule – son mari, Denis, s’est retiré le mois dernier.

« Il m’attend », fait remarquer Nicole. « Nous allons l’apprécier. Nous avons attendu longtemps. »

« C’est comme si c’était hier que j’ai pris cet ascenseur pour la première fois. J’ai aimé chaque moment de cette expérience. Je n’ai jamais trouvé les mots facilement – les chiffres ont été ma spécialité. J’aime me trouver en compagnie des gens et les personnes ici ont été très spéciales. Je sais depuis longtemps que je me trouvais au bon endroit et que je voulais rester pour toujours. »

Et maintenant, quatre décennies plus tard, Nicole devient un peu émue à l’idée de quitter Patinage Canada pour la dernière fois.

« En ce moment, j’essaie de ne pas trop y penser », soutient Nicole avec un sourire, la voix étranglée par l’émotion. « Je ne veux pas pleurer. »

La retraite? C’est facile.

Dire adieu, sera un peu plus difficile.

Les patineurs en couple de la Saskatchewan, Paige Lawrence et Rudi Swiegers, mettent fin à leur partenariat

OTTAWA (ONT.) – Les patineurs en couple de la Saskatchewan, Paige Lawrence, 24 ans, de Kennedy, Sask., et Rudi Swiegers, 26 ans, de Kipling, Sask., ont mis fin à leur partenariat de neuf ans. Paige et Rudi ont réalisé un rêve de toute une vie d’être des olympiens, plus tôt cette année, lorsqu’ils ont concouru aux Jeux olympiques d’hiver 2014, à Sotchi, en Russie.

Quatre fois médaillés de bronze aux Championnats canadiens (2011, 2012, 2013, 2014), Paige et Rudi ont remporté leur première médaille internationale en 2010, une médaille de bronze aux Internationaux Patinage Canada. Cette même saison, ils ont aussi gagné une médaille de bronze aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2011.

L’équipe s’entraînait à Virden, au Manitoba, avec l’entraîneure Patricia Hole et en Floride, avec Lyndon Johnston. En 2014, ils se sont qualifiés pour représenter le Canada aux Jeux olympiques 2014 de Sotchi et se sont classés en 14e place. Ils se sont ensuite classés au 12e rang aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2014, au Japon.

« Je suis tellement reconnaissante de toutes les occasions et aventures que Rudi et moi avons eu la chance de vivre au cours de notre carrière de neuf ans ensemble. Ce fut sensationnel de réaliser notre rêve de concourir aux Jeux olympiques et aux Championnats du monde et je n’ai jamais été plus heureuse que lorsque j’exécutais ces programmes », a déclaré Paige. « Nous avons atteint un point à présent où nous voulons tous deux des choses différentes et je transmets à Rudi mes meilleurs vœux de santé, de bonheur et de succès continu, quel que soit le parcours qu’il choisit. »

« Je tiens à remercier mes entraîneurs Patty Hole et Lyndon Johnston pour leur dévouement inébranlable et leur confiance en nous, mon équipe de soutien à la maison qui a toujours été là pour moi et tous nos partisans pour nous avoir encouragés et avoir partagé cet incroyable cheminement. Je suis tellement reconnaissante! », a ajouté Paige.

Paige cherche un nouveau partenaire et souhaite continuer à patiner, mais garde l’esprit ouvert à ce que la vie pourrait lui apporter.

« Je suis très heureux d’avoir eu l’occasion de patiner avec Paige et de représenter la Saskatchewan aux échelons national et international. L’une de mes plus grandes joies a été notre capacité de réussir et d’atteindre nos buts tout en restant fidèles aux racines de notre petite ville, prouvant ainsi qu’il n’est pas nécessaire de s’entraîner dans de grands centres », a signalé Rudi. « J’aimerais personnellement remercier Patricia Hole et Lyndon Johnston pour tout ce qu’ils ont fait pour moi et des innombrables heures sur glace et hors glace. Leur dévouement envers moi en tant que personne et athlète a été d’une importance primordiale pour faire de moi l’homme que je suis aujourd’hui. »

« Je suis vraiment reconnaissant de tout ce que le sport m’a donné. Ce n’est pas un adieu pour moi, mais plutôt un au revoir! », a soutenu Rudi, pour terminer.

Rudi a décidé de se retirer du patinage de compétition pendant un an, pour des raisons personnelles.

 

Les patineurs en couple canadiens Kirsten Moore-Towers et Dylan Moscovitch mettent fin à leur partenariat

OTTAWA (ONT.) – Après avoir atteint l’apogée de leurs carrières avec une médaille d’argent olympique, les patineurs en couple Kirsten Moore-Towers et Dylan Moscovitch ont décidé d’aller dans différentes directions. Kirsten, âgée de 21 ans, de St. Catharines, Ont., et Dylan, âgé de 29 ans, de Toronto, Ont., ont fait équipe en 2009 et concouru à leurs premiers Championnats canadiens en 2010, se classant en 5e place.

Ils sont devenus champions canadiens en 2011 et ont remporté la médaille d’argent nationale au cours des deux dernières années. Sur la scène internationale, ils ont gagné de nombreuses médailles sur le circuit du Grand Prix ISU de patinage artistique et se sont qualifiés trois fois pour la finale du Grand Prix ISU. En 2013 et 2014, ils ont raté de justesse le podium aux Championnats du monde ISU de patinage artistique, obtenant des classements en quatrième place durant ces deux années. En février dernier, ils ont fait partie de l’équipe médaillée d’argent de l’épreuve par équipe inaugurale de patinage artistique, tenue aux Jeux olympiques d’hiver, à Sotchi, en Russie. Ils ont aussi présenté d’excellentes performances dans leur épreuve individuelle, terminant au plus haut rang des trois équipes canadiennes, avec une cinquième place. L’équipe s’est entraînée sous la direction des entraîneurs Kristy Wirtz et Kris Wirtz au Club de patinage Kitchener-Waterloo depuis les cinq dernières années.

« Je suis tellement fière de ce que Dylan et moi avons accompli durant nos cinq années ensemble et je tiens à le remercier pour toutes nos réalisations. Nous nous trouvons en ce moment à différents points de nos vies », a déclaré Kirsten Moore-Towers. « J’estime avoir l’occasion de continuer à patiner pendant au moins un ou peut-être deux autres cycles olympiques et, ainsi, j’aimerais poursuivre ces options. Je compte chercher un partenaire qui partagera ce rêve. »

« Ce fut un tel honneur de représenter le Canada sur la scène mondiale et aux Jeux olympiques. Avoir été membre de l’équipe médaillée d’argent à Sotchi est le moment le plus mémorable de ma carrière jusqu’à présent. Je suis heureux que Kirsten et moi l’ayons accompli ensemble. Je lui offre mes meilleurs souhaits pour l’avenir », a signalé Dylan Moscovitch. « Je compte dorénavant profiter de nouvelles occasions dans le sport que j’aime, trouver une nouvelle partenaire et concourir durant la saison 2014-2015, puis élargir mes horizons après le patinage.

« Je tiens aussi à remercier Kris et Kristy Wirtz pour leur soutien continu, leur expertise et leur amour pendant plus d’une décennie », a-t-il ajouté.

La ville de Winnipeg, hôte du Congrès annuel et assemblée générale et de la Conférence nationale des entraîneurs 2015 de Patinage Canada

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a annoncé aujourd’hui que la ville de Winnipeg, au Manitoba, sera l’hôte de son Congrès annuel et assemblée générale (CAAG) 2015, conjointement avec la Conférence nationale des entraîneurs (CNE) 2015. Les événements auront lieu du 27 au 30 mai 2015, à l’hôtel Fort Garry.

Winnipeg a accueilli l’événement la dernière fois en 2005 et le programme de samedi, en 2015, inclura la 102e AGA de l’association.

« Nous nous réjouissons de réunir notre famille diversifiée du patinage à Winnipeg pour notre Conférence nationale des entraîneurs et notre Congrès annuel et assemblée générale », a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada. « La ville a tellement à offrir à nos délégués et membres. Nous savons qu’outre les activités du congrès, ils peuvent s’attendre à une merveilleuse expérience et un accueil chaleureux au Manitoba. Nous attendons tout particulièrement avec impatience de célébrer la première année du lancement de notre nouveau programme Patinage Plus et de rendre compte du progrès de notre plan stratégique de 2014 2018. »

« Nous sommes ravis que Patinage Canada ait sélectionné la ville de Winnipeg. Compte tenu de la présence de 450 délégués, ce congrès aura des retombées économiques prévues d’environ 500 000 $ en hôtels, restaurants, magasinage, attractions et plus », a signalé Marina R. James, présidente-directrice générale de la firme Economic Development Winnipeg.

« Il s’agit d’une excellente nouvelle pour la ville et les partenaires des industries locales, qui auront l’occasion de mettre en montre tout ce qu’offre notre ville en tant que destination de réunion pour les délégués de l’ensemble du pays. Beaucoup de changements se sont produits au cours de la dernière décennie compte tenu de tous les nouveaux aménagements et nous sommes donc excités d’accueillir de nouveau la famille de Patinage Canada », a fait remarquer Chantal Sturk-Nadeau, première vice présidente de Tourism Winnipeg.

Les délégués et entraîneurs de patinage artistique de Winnipeg célébreront la saison de compétition 2014-2015 et les réussites de l’association en plus d’établir les buts et l’orientation pour les années à venir.

Elizabeth Manley intronisée au Panthéon des sports canadiens

OTTAWA (ONT.) – Dans une conférence de presse aujourd’hui, le Panthéon des sports canadiens a fait l’annonce des membres intronisés de 2014. La patineuse artistique canadienne Elizabeth Manley se trouve au nombre des huit nouveaux intronisés, de même que Horst Bulau, Sarah Burke, Pierre Harvey, Geraldine Heaney, Gareth Rees, Tim Frick et Kathy Shields.

« Les intronisés de 2014 constituent un groupe réellement inspirant de héros sportifs canadiens », a affirmé Colin MacDonald, président du conseil des gouverneurs du Panthéon des sports canadiens. « Nous sommes fiers de pouvoir partager les histoires des exploits de nos membres intronisés et d’être une source d’inspiration pour tous les Canadiens afin qu’ils atteignent leur potentiel dans tous les domaines de leur vie. Les nouveaux membres intronisés et plusieurs des héros sportifs venant de partout au Canada et ayant été intronisés dans le passé seront présents aux activités des cérémonies d’intronisation présentées par Canadian Tire, à Toronto, le 22 octobre, alors que se fera l’intronisation officielle des nouveaux membres au Panthéon des sports canadiens. »

Elizabeth Manley est une patineuse artistique de classe mondiale possédant une liste impressionnante de réalisations au cours de sa carrière. Parmi ses 50 résultats nationaux et internationaux, nous retrouvons : deux titres aux Championnats U.S. Open de patinage artistique, championne canadienne à trois reprises, médaillée d’argent aux Championnats du monde de patinage artistique de 1988, gagnante du programme libre aux Jeux olympiques d’hiver de 1988 et finalement, médaillée d’argent aux Jeux olympiques d’hiver de 1988. Elle a été la première femme canadienne à réussir la combinaison triple saut-double saut en compétition. Elle a aussi reçu l’Ordre du Canada en 1988.

Compte tenu de tous les succès sportifs d’Elizabeth, les Canadiens n’étaient pas au courant qu’elle luttait contre une grave dépression. Au lieu de cacher ce défi personnel, elle a rendu publique sa dépression dans l’espoir d’aider d’autres personnes. Son inspirante force intérieure face à la maladie mentale et ses efforts inlassables à l’appui de la santé mentale lui ont valu une médaille d’or dans la vie et elle demeure un modèle de rôle dont tout le Canada peut être fier.

Patinage Canada félicite Elizabeth Manley pour cet honneur bien mérité. Les intronisations auront officiellement lieu à Toronto, le 22 octobre 2014, au Mattamy Athletic Centre, ancien Maple Leaf Gardens.

À propos du Panthéon des sports canadiens

Le Panthéon des sports canadiens est un édifice primé à l’international offrant plus de 40 000 pieds carrés d’expériences inspirantes. Situé au Parc olympique du Canada, site des Jeux olympiques d’hiver de 1988 à Calgary, en Alberta, le Panthéon des sports canadiens comporte 12 galeries, plus de 50 expositions interactives et une collection de plus de 95 000 artefacts. Notre mission est de partager les histoires des exploits de nos membres intronisés et d’être une source d’inspiration pour tous les Canadiens afin qu’ils atteignent leur potentiel dans tous les domaines de leur vie. Cette mission a été la source de notre nouvelle signature : Inspire les Canadiens – dans le sport et dans la vie.

Veuillez visiter le www.pantheonsports.ca pour des informations additionnelles concernant nos programmes éducatifs, les locations de salles et les réunions d’affaires pour compagnies.

Le Panthéon des sports canadiens présente les membres intronisés de 2014

TORONTO – Le Panthéon des sports canadiens a fait l’annonce aujourd’hui des membres intronisés de 2014. La liste des athlètes qui recevront le plus grand honneur sportif au Canada comprend : Horst Bulau, champion en saut à ski, Sarah Burke, pionnière de l’épreuve de demi-lune, Pierre Harvey, champion de deux sports, Geraldine Haney, pionnière en hockey féminin, Elizabeth Manley, superstar du patinage artistique et Gareth Rees, le cadeau du Canada au monde du rugby. Les bâtisseurs qui seront intronisés sont : Tim Frick, pionnier en basketball en fauteuil roulant, et Kathy Shields, entraîneure renommée de basketball.

Parmi les nouveaux intronisés présents, il y avait Horst Bulau, Geraldine Heaney, Elizabeth Manley, Gareth Rees, Tim Frick et le père de Sarah Burke, Gordon Burke. De plus, Michelle Cameron-Coulter, Bruce Kidd, Ph. D., Kerrin Lee-Gartner, Marnie McBean et Pat Stapleton, membres intronisés du Panthéon des sports canadiens, étaient présents pour l’annonce des membres intronisés de 2014.

Le Panthéon des sports canadiens est également heureux d’annoncer que Michael Medline, président de la Société Canadian Tire, agira à titre de président honoraire des Célébrations d’intronisation de 2014 du Panthéon des sports canadiens, présentées par Canadian Tire. Les Célébrations d’intronisation seront à nouveau présentées à Toronto, le 22 octobre prochain, au Mattamy Athletic Centre, anciennement le Maple Leaf Gardens.

« Les intronisés de 2014 constituent un groupe réellement inspirant de héros sportifs canadiens », a affirmé Colin MacDonald, président du conseil des gouverneurs du Panthéon des sports canadiens. « Nous sommes fiers de pouvoir partager les histoires des exploits de nos membres intronisés et d’être une source d’inspiration pour tous les Canadiens afin qu’ils atteignent leur potentiel dans tous les domaines de leur vie. Les nouveaux membres intronisés et plusieurs des héros sportifs venant de partout au Canada et ayant été intronisés dans le passé seront présents aux activités des cérémonies d’intronisation, le 22 octobre, alors que se fera l’intronisation officielle des nouveaux membres au Panthéon des sports canadiens. »

TIM FRICK

À titre d’entraîneur-chef de l’équipe féminine canadienne de basketball en fauteuil roulant de 1990 à 2009, Tim Frick a fait d’Équipe Canada l’une des équipes les plus dominantes de l’histoire du sport amateur canadien. Il a mené le Canada à une incroyable série ininterrompue et sans précédent de victoires et s’échelonnant sur dix ans, comprenant trois médailles d’or paralympiques consécutives (1992, 1996, 2000), quatre titres consécutifs aux Championnats du monde de basketball en fauteuil roulant (1994, 1998, 2002, 2006) et des médailles de bronze aux Championnats du monde de 1990 et aux Jeux paralympiques de 2004.

Tout au long de sa carrière, il s’est fait le promoteur du développement d’occasions en sport et en activité physique pour les personnes avec un handicap.

KATHY SHIELDS

Kathy Shields a connu une incroyable carrière comme athlète et comme entraîneure durant plus de trois décennies. Elle a agi comme entraîneure adjointe des Vikettes de l’Université de Victoria (1977-1978), entraîneure-chef des Vikes de l’Université de Victoria (1979-2001), entraîneure adjointe d’Équipe Canada (1981-1994) et entraîneure-chef de l’équipe nationale senior féminine du Canada. Elle a mené les Vikettes et les Vikes à huit titres nationaux de l’USIC/SIC, et a conservé une fiche de 320 victoires contre seulement 50 défaites. Elle a été nommée entraîneure de l’année à neuf occasions par Canada West et une fois par l’USIC/SIC. De plus, un nombre incroyable de huit de ses anciennes joueuses et entraîneures adjointes sont devenues des entraîneures-chefs d’équipes universitaires.

HORST BULAU

Reconnu comme le meilleur sauteur à ski canadien de tous les temps, Horst Bulau a connu une carrière exceptionnelle en saut à ski, de 1978 jusqu’à sa retraite en 1992. Il a remporté un titre aux Championnats du monde juniors de saut à ski en 1979 et a représenté le Canada aux épreuves de 70 m, 90 m et 120 m à quatre Jeux olympiques d’hiver : Lake Placid en 1980, Sarajevo en 1984, Calgary en 1988 et Albertville en 1992. Aux Jeux olympiques d’hiver de 1988, il s’est classé au 7e rang, le meilleur résultat enregistré par un sauteur canadien au 120 m. Entre 1978 et 1988, il a pris part à 129 épreuves sur le circuit de la Coupe du monde, méritant 13 victoires et 26 podiums; il a régulièrement été classé au 2e ou 3e rang mondial durant la majeure partie de sa carrière.

PIERRE HARVEY

Pierre Harvey est l’un des rares athlètes canadiens à avoir participé à des Jeux olympiques d’été et d’hiver. Il a représenté le Canada comme Olympien aux Jeux olympiques d’hiver de 1984 à Sarajevo en ski de fond, aux Jeux olympiques d’été de 1984 à Los Angeles en cyclisme et à nouveau aux Jeux olympiques d’hiver de 1988 à Calgary. Pierre Harvey a marqué l’histoire en 1987 alors qu’il est devenu le premier Canadien à remporter une épreuve internationale en ski de fond, une course de 30 km style libre à la Coupe du monde de Falun, en Suède. Il a gagné trois autres médailles en Coupe du monde en 1987 et 1988 avant de prendre sa retraite en 1989. Au total, il a participé à 50 épreuves de Coupe du monde en ski de fond et est monté pas moins de 35 fois sur le podium aux Championnats canadiens de ski de fond, accumulant 22 médailles d’or, 8 d’argent et 5 de bronze.

GARETH REES

Gareth Rees est reconnu dans le monde entier pour ses habiletés remarquables en rugby. À l’âge de 19 ans, il a été le plus jeune athlète à être nommé au sein de l’équipe d’étoiles mondiale en rugby à XV. Faisant partie de la formation de départ, il est également le seul à avoir représenté son pays à quatre Coupes du monde consécutives de rugby, soit en 1987, 1991, 1995 et 1999. Il est également le premier à avoir agi comme capitaine de son équipe à deux Coupes du monde de rugby, en 1995 et 1999, et il a occupé cette fonction pas moins de 25 fois au cours de ses 14 années passées avec l’équipe. Il a remporté le titre de meilleur marqueur en France, au pays de Galles et en Angleterre où il a joué professionnellement pendant 10 ans et il est encore classé parmi les 10 meilleurs marqueurs en Coupe du monde.

GERALDINE HEANEY

Geraldine Heaney a fait partie de l’équipe nationale du Canada de 1990 jusqu’aux Jeux olympiques d’hiver de 2002. Elle a pris part à 125 matchs pour le Canada, amassant 27 buts et 66 aides, pour un total de 93 points, et elle a été la première Canadienne à franchir le cap des 100 parties avec l’équipe nationale du Canada. Elle a remporté sept médailles d’or aux Championnats du monde féminins IIHF de hockey sur glace (1990, 1992, 1994, 1997, 1999, 2000, 2001), la seule à avoir réalisé cet exploit; elle a gagné une médaille d’argent aux Jeux olympiques d’hiver de 1998 à Nagano, au Japon, et une médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2002 à Salt Lake City. Plus dix ans après sa retraite, elle demeure, parmi les joueuses de défense, la meilleure marqueuse de l’équipe nationale du Canada.

ELIZABETH MANLEY

Elizabeth Manley est une patineuse artistique de classe mondiale possédant une liste impressionnante de réalisations au cours de sa carrière. Parmi ses 50 résultats nationaux et internationaux, nous retrouvons : deux titres aux Championnats U.S. Open de patinage artistique, championne canadienne à trois reprises, médaillée d’argent aux Championnats du monde de patinage artistique, gagnante du programme libre aux Jeux olympiques d’hiver de 1988 et finalement, médaillée d’argent aux Jeux olympiques d’hiver de 1988. Elle a été la première femme canadienne à réussir la combinaison triple saut-double saut en compétition.

SARAH BURKE

Sarah Burke était une étoile montante dans le monde du ski acrobatique. En compétition, elle a remporté le titre de championne du monde FIS de ski acrobatique – demi-lune en 2005, quatre médailles d’or aux X Games, une médaille d’or au Nippon Open en slopestyle en 2007 et une médaille d’or au WSI, Whistler Pipe, en 2007. Elle a été la première femme à réussir, en compétition, des sauts comportant 720, 900 et 1080 degrés de rotation.

Sa passion et sa persévérance ont été reconnues comme ayant joué un rôle important dans l’ajout de son sport aux Jeux olympiques d’hiver de 2014, mais elle n’a pu y participer à la suite de sa mort prématurée. Elle est décédée au mois de janvier 2012, à l’âge de 29 ans, à la suite de blessures subies à l’entraînement. Elle a été et restera toujours un modèle pour les jeunes partout au Canada et par-dessus tout, on se souviendra d’elle pour sa chaleur humaine, son sourire et son amour de la vie.

À propos du Panthéon des sports canadiens

Le Panthéon des sports canadiens est un édifice primé à l’international offrant plus de 40 000 pieds carrés d’expériences inspirantes. Situé au Parc olympique du Canada, site des Jeux olympiques d’hiver de 1988 à Calgary, en Alberta, le Panthéon des sports canadiens comporte 12 galeries, plus de 50 expositions interactives et une collection de plus de 95 000 artefacts. Notre mission est de partager les histoires des exploits de nos membres intronisés et d’être une source d’inspiration pour tous les Canadiens afin qu’ils atteignent leur potentiel dans tous les domaines de leur vie. Cette mission a été la source de notre nouvelle signature : Inspire les Canadiens – dans le sport et dans la vie. Veuillez visiter le www.pantheonsports.ca pour des informations additionnelles concernant nos programmes éducatifs, les locations de salles et les réunions d’affaires pour compagnies.

PERSONNE RESSOURCE POUR LES MÉDIAS

Marnie Krell
Coordonnatrice, Marketing et Communications
Panthéon des sports canadiens
Tél. : 403.776.1086 | Cell. : 403.437.0939 | [email protected]

Mise en vente vendredi des billets toutes épreuves des Internationaux Patinage Canada 2014

OTTAWA (ONT.) – Les billets pour les Internationaux Patinage Canada 2014 seront mis en vente le vendredi 25 avril, à 10 h (HNP). L’événement de cette année aura lieu à Kelowna, C.-B., à Prospera Place, du 31 octobre au 2 novembre 2014.

Les billets toutes épreuves coûtent de 135 $ à 185 $, plus frais supplémentaires applicables, et peuvent être achetés en ligne sur le site Web www.selectyourtickets.com, par téléphone au 250.762.5050 ou en personne à la billetterie de Prospera Place.

« À l’événement participeront un grand nombre de nos meilleurs patineurs artistiques canadiens dans le cadre d’une compétition tête-à-tête avec les meilleurs patineurs internationaux, chez les hommes, les femmes, en patinage en couple et en danse sur glace », a déclaré Mark Halliday, chef, Marketing, de Patinage Canada. « Les partisans auront l’occasion de voir en action les champions olympiques actuels et les médaillés en titre des championnats du monde, ainsi que de nombreux jeunes athlètes qui viseront le podium, dans quatre ans, aux prochains Jeux olympiques d’hiver, en 2018. »

La liste des concurrents à l’événement sera annoncée la fin juin, lorsque les affectations aux six événements du Grand Prix ISU de patinage artistique auront été déterminées. Les Internationaux Patinage Canada représentent la deuxième compétition de la série annuelle. Les autres événements ont lieu aux États-Unis (Skate America), en Chine (Coupe de Chine), en France (Trophée Éric Bompard), en Russie (Coupe Rostelecom) et au Japon (Trophée NHK).

Les patineurs accumulent des points en fonction de leurs classements dans les événements de la série. Les six meilleurs hommes et femmes et les six meilleures équipes de patinage en couple et de danse sur glace se qualifient pour la finale du Grand Prix ISU de patinage artistique, qui aura lieu à Barcelone, en Espagne, du 11 au 14 décembre 2014.

Histoire d’une officielle, héroïne méconnue du patinage artistique

Les officiels du patinage artistique forment un groupe très disparate, souvent incompris et sous estimé.

Ils sont le ciment du sport, mais ils restent assis à leurs places, silencieusement à ce qu’il semble, jugeant ce qu’ils voient, parvenant à tout comprendre, poussant tous les boutons et laissant parler leurs doigts. Que serait une compétition de patinage artistique sans eux?

Ils sont les guides du sport et connaissent les règlements. Ils les communiquent, venant en aide aux patineurs en cours de perfectionnement au moyen de surveillance et prennent part aux moments d’excellentes performances de patinage.

Bénévoles non rémunérés, ils utilisent leur temps de vacances pour offrir leurs services, faisant même partie de comités pour faire avancer le sport. Certains, comme la juge olympique Karen Howard, une enseignante de Regina, en Saskatchewan, affirme que de ne pas être rémunérée ne la dérange pas. Mais, elle va plus loin. Elle a conclu une entente avec son conseil scolaire local pour céder 10 % de son salaire en échange de 20 journées supplémentaires par année, réservées à ses fonctions de juge. Elle a raté certains matchs cruciaux de basketball de ses filles. Il est utile d’avoir une famille qui vous soutient.

C’est un prix qu’ils sont prêts à payer. Le juge André-Marc Allain affirme que ce n’est pas un sacrifice. Directeur du marketing et des communications d’un ministère du gouvernement fédéral, il estime que sa carrière de juge est un investissement dans la poursuite de sa carrière.

En ce qui concerne les officiels de patinage, un thème commun revient constamment : le bénévolat est motivant. Lorsque André-Marc a mis fin à sa carrière de patinage à Moncton, N. B., à l’âge de 16, il a estimé qu’il était de son devoir de rendre à sa communauté. Et, il avait une mentore, Géraldine Léger, première juge de trois tests or au Nouveau Brunswick, qui avait constaté ses aptitudes à devenir juge, une fonction qu’il exerce maintenant depuis 26 ans.

Karen Howard est originaire de Melville, village de 5 000 habitants, où le bénévolat est un mode de vie. « La présence de bons modèles de rôle, aux journées de tests, qui exercent leurs fonctions de juge, c’est ce qui m’a vraiment accrochée », a-t-elle signalé.

Karen est aussi devenue juge à l’âge de 16 ans, l’âge minimum exigé. Elle avait déjà amorcé les préparatifs avant de célébrer cet anniversaire. Parfois, elle ratait une journée d’école pour faire fonction de juge stagiaire. Ses parents l’appuyaient toujours.

Ce n’est pas facile de devenir juge, tout particulièrement au Canada. Et, il faut du temps, alors que les candidats avancent graduellement, participant à des stages, des ateliers et des séminaires durant leur cheminement. Il a fallu à Karen 18 ans avant d’obtenir sa première affectation internationale. Il a fallu environ 15 ans à André-Marc. Karen est juge depuis maintenant 32 ans, dont 14 ans à l’échelon international. Bien qu’elle n’ait jamais jugé un championnat du monde, elle a fait partie du jury olympique pour l’épreuve féminine à Sotchi. Il est important, en cours de route, a-t-elle fait observer, de « se forger une carapace », afin de juger avec confiance et conviction.

À la fin de la saison dernière, le Canada comptait 1 640 officiels accrédités, lorsqu’on tient compte de tous les juges de patinage en couple et en simple, de danse sur glace et de patinage synchronisé ainsi que des contrôleurs et des spécialistes techniques. Il ne faut pas oublier les spécialistes de données, soutient Norm Proft, l’ancien gestionnaire du programme des officiels de Patinage Canada. Ils prennent tous les chiffres des officiels et exécutent le logiciel qui fait tous les calculs définitifs.

« Lorsqu’on parle des héros méconnus du monde du patinage, on parle des spécialistes de données », fait remarquer Norm. Pourquoi ? Si le premier patineur met pied sur la glace à 8 h, le spécialiste de données arrive à la patinoire à 5 h 30 pour préparer l’équipement. Si le dernier patineur termine à 21 h, le spécialiste de données sera sur place pendant une heure de plus, pour tout terminer.

« La majorité de leur travail est fait en coulisse, à un endroit où on ne peut même pas voir la glace », a signalé Norm. « Si les spécialistes de données ont bien fait leur travail, personne ne sait qu’ils sont là. » Il faut des personnes hors du commun pour bien s’acquitter de cette tâche, a-t-il ajouté. Ils tiennent rigoureusement aux détails et à l’exactitude et sont toujours au courant des règlements et des processus.

Beaucoup de gens ne se rendent pas compte que les sections de patinage de tout le pays créent les juges à partir de la base. Patinage Canada profite de l’énorme travail fait par les sections pour former les juges au niveau de base. Patinage Canada peut organiser cinq compétitions par saison, dont le Défi, les Championnats canadiens, les Internationaux Patinage Canada et les Championnats de patinage synchronisé tandis qu’une section peut en organiser autant durant un mois.

Et, des juges à ces niveaux inférieurs sont exigés. Bien que Patinage Canada compte environ 2 500 patineurs de compétition, il y a aussi 27 000 patineurs récréatifs qui participent à des compétitions. « À titre d’officiel, c’est un honneur de faire partie du moment de cet enfant », a ajouté Norm, qui est un contrôleur et spécialiste technique accrédité. « En tant qu’officiel, nous voulons que l’accent soit mis sur l’enfant. Si on fait bien notre travail, l’enfant peut concourir, se faire serrer dans les bras de son entraîneur et de ses parents, voir les résultats puis aller chez Dairy Queen. »

Cette saison, pour la première fois, l’Union internationale de patinage (ISU) a fait subir des tests aux juges internationaux et de l’ISU, afin de rendre le niveau de notation plus uniforme. Au cours des années précédentes, les fédérations faisaient subir des tests et accordaient l’accréditation à leurs propres juges, puis les recommandaient à l’ISU.

Maintenant, les pays recommandent les juges à l’ISU pour un stage de trois jours à Francfort, en Allemagne. « C’est intense », a précisé Karen Howard. Il faut faire fonction de juge stagiaire, effectuer un examen écrit et identifier des éléments.

Beverley Smith

Soutien provincial accordé à un événement international de patinage artistique

KELOWNA – La première ministre Christy Clark a annoncé aujourd’hui l’octroi de 100 000 $ à l’appui des Internationaux Patinage Canada, qui réuniront des concurrents et des visiteurs internationaux à Kelowna, cet automne.

« Les Internationaux Patinage Canada rassembleront les meilleurs patineurs au monde et nos futurs olympiens à Kelowna à l’occasion d’un événement qui attirera des milliers de visiteurs », a déclaré la première ministre Clark. « Je sais que les habitants et les entreprises de Kelowna les accueilleront à bras ouverts. »

Les Internationaux Patinage Canada auront lieu à Prospera Place, à Kelowna, du 31 octobre au 2 novembre 2014. Presque 20 000 spectateurs sont attendus à l’événement, qui aura aussi des retombées économiques pour la région. Les Internationaux Patinage Canada 2013, qui se sont déroulés à Saint John, N.-B., ont produit des retombées d’environ 4 millions de dollars.

« Nous savons que la ville de Kelowna accueillera chaleureusement les athlètes, les officiels, les entraîneurs, les bénévoles et les visiteurs dans cette magnifique région de notre pays », a signalé Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada. « Compte tenu du calibre impressionnant des concurrents canadiens et internationaux aux Internationaux Patinage Canada 2014, nous savons que la prochaine génération de patineurs de Colombie-Britannique sera inspirée par la tenue de cet événement dans leur collectivité. Nous tenons à remercier le gouvernement de C.-B. de son engagement financier envers cet événement et de son soutien continu de la croissance du sport dans la province. »

Le financement sera accordé par l’intermédiaire du ministère du Développement communautaire, sportif et culturel.

Les Internationaux Patinage Canada représentent la deuxième compétition de la série annuelle du Grand Prix ISU de patinage artistique. Les autres événements ont lieu aux États-Unis, en Chine, en France, en Russie et au Japon. Les patineurs accumulent des points en fonction de leurs classements dans les événements de la série. Les six meilleurs hommes et femmes et les six meilleures équipes de patinage en couple et de danse sur glace se qualifient pour la finale du Grand Prix ISU de patinage artistique, qui aura en décembre 2014.

Faits en bref :

  • Il s’agit de la première fois que Kelowna accueille les Internationaux Patinage Canada. C’est en 2006, à Victoria, que l’événement a été tenu la dernière fois en C.-B.
  • Une soixantaine des meilleurs patineurs artistiques au monde, de 13 à 15 pays, participeront aux Internationaux Patinage Canada dans quatre disciplines : hommes, femmes, patinage en couple et danse sur glace. Près de 200 bénévoles prêteront assistance durant l’événement.
  • En 2012 et 2013, presque 2 millions de téléspectateurs au Canada et plus de 25 millions dans le monde entier ont regardé les Internationaux Patinage Canada.

Contacts médiatiques :

Sam Oliphant
Attaché de presse
Cabinet de la première ministre
250 952-7252

Jennifer Cador
Communications
Ministère du Développement communautaire, sportif et culturel
250 356-0979

Barb MacDonald
Directrice, Communications générales
Patinage Canada
613 747-1007, poste 2507
613 894-1769 (cellulaire)
[email protected]

Actualités de la province de C.-B. : www.gov.bc.ca/connect

Juges et arbitres – deuxième journée de notre article sur les officiels

Nous poursuivons notre article sur les divers rôles que jouent les officiels en patinage artistique. Hier, nous avons parlé du spécialiste de données et de l’évaluateur dans le cadre de notre célébration de la Journée des officiels au Canada (qui aura lieu demain) et aujourd’hui nous traitons du juge et de l’arbitre!

JUGE

Définition : Un juge est un bénévole formé dans le but de juger les compétitions. Les juges attribuent les notes des composantes du programme et le pointage de l’exécution. Les composantes du programme portent sur les éléments (habiletés de patinage, transitions et jeux de pieds et mouvements de transition, performance et exécution, chorégraphie et composition, interprétation de la musique) d’un programme entier. Le pointage de l’exécution est attribué à des éléments particuliers d’un programme et évalue la qualité de l’exécution de chaque élément.

TÉMOIGNAGE

Nathalie Delisle : Pour moi, le patinage est une passion. J’ai été une patineuse, une formatrice et maintenant j’exerce les fonctions de juge depuis plus de 10 ans, ce que j’adore! Je cherchais quelque chose qui me permettrait de rester proche du sport et des patineurs. Il était aussi très important pour moi de continuer à participer au développement de mon sport ainsi qu’au perfectionnement des patineurs. Mon rôle en tant que juge m’aide à voir et à comprendre les divers niveaux du patinage. Il s’agit d’une merveilleuse occasion de communiquer ce que j’apprends avec les athlètes et les entraîneurs pour aider à améliorer les habiletés de patinage des athlètes, afin qu’ils fassent de leur mieux. J’ai établi de fortes relations avec des entraîneurs, des patineurs et de nombreuses autres personnes de la communauté du patinage.

ARBITRE

Définition : Un arbitre, à une compétition, est un juge expérimenté qui a suivi une formation supplémentaire pour diriger une compétition et surveiller le rendement du jury.

TÉMOIGNAGE

Cynthia Alepin : Encouragée par ma mère (qui a été juge et bénévole depuis les 45 dernières années), la section du Québec et d’innombrables mentors talentueux, j’ai commencé à exercer les fonctions de juge lorsque j’étais patineuse et j’ai aimé mes nombreuses expériences à titre d’officielle de Patinage Canada depuis les 35 dernières années.

Je suis reconnaissante à Patinage Canada de m’avoir permis de jouer le rôle d’arbitre aux Championnats canadiens de patinage synchronisé 2014, qui ont eu lieu à Burnaby, C.-B. Ce fut un grand privilège d’être membre du jury, avec mes pairs, et d’évaluer et d’apprécier les performances des 41 équipes composées de patineurs talentueux de partout au Canada. Ces championnats nationaux ont compté des équipes de classe mondiale, permis de battre des records personnels et établi une norme qui a atteint de nouveaux sommets.

Mes tâches à titre d’arbitre m’ont donné l’occasion d’établir une relation plus étroite avec les bénévoles dévoués, le comité organisateur local, l’équipe de techniciens et de spécialistes de données et le personnel de Patinage Canada, dont le temps, les habiletés et les efforts dans les coulisses ont été inestimables pour les préparatifs et le déroulement de cet événement national.

Merci à tous ceux qui se sont voués au succès de cet événement, à l’appui de la merveilleuse discipline du patinage synchronisé. Ce fut vraiment un honneur de prendre part à cette expérience et j’attends avec impatience l’an prochain, lorsque le Canada accueillera des équipes de partout au monde aux Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2015, à Hamilton, en Ontario.

Demain est la Journée des officiels au Canada! Patinage Canada célébrera cette journée en continuant à fournir plus de renseignements sur l’importance des rôles des officiels de patinage artistique!