Craig Buntin se tourne vers la technologie pour faire avancer le sport

Que doit faire un patineur en couple lorsqu’il accroche ses patins à l’âge de 29 ans et contemple son avenir?

S’il s’agit de Craig Buntin, il prend ses affaires en main.

En cinq ans, Craig, maintenant âgé de 34 ans, a connu un cheminement fascinant – dans le monde des affaires – passant d’un connaisseur de thé à un cadre d’une société de logiciels de patinage. Et, il aurait peut-être l’outil parfait pour révolutionner le patinage artistique – peut‑être même mettre un frein à la subjectivité dans le sport.

Craig est un directeur principal d’une entreprise en démarrage de Montréal, qui utilise le logiciel de vision par ordinateur pour analyser les mouvements des patineurs artistiques : la hauteur de leurs sauts et de leurs lancés, la distance que parcourt le mouvement, la vitesse à laquelle ils se déplacent, l’évolution et la couverture de la glace. Ce logiciel s’appelle VeriSkate, à juste titre. La racine « veri » signifie vérité.

« C’est vraiment à la fine pointe de la technologie », soutient Craig, à propos du logiciel de reconnaissance du mouvement, qui a en fait été développé pour des raisons de sécurité, avec une capacité inusitée de reconnaître et de déterminer le mouvement. Craig et ses collègues de l’Université McGill, responsables du développement du logiciel, s’en servent pour reconnaître les mouvements de patinage artistique et les définir d’une manière analytique.

« Dans le sport, il y a très peu de reconnaissance du mouvement en ce moment », a fait remarquer Craig. Mais, on se dirige manifestement vers l’utilisation de l’analytique pour évaluer la qualité de la performance des athlètes. Après tout, le budget de l’équipe de baseball Athletics d’Oakland n’est rien en comparaison de celui des Yankees de New York et l’équipe doit trouver des jeunes joueurs prometteurs, en utilisant une approche fondée sur des éléments probants analytiques, afin de former une équipe concurrentielle. Ceci a fonctionné pour le club.

« Je crois que le patinage artistique a quelque chose que n’a aucun autre sport – nous jugeons les mouvements particuliers », mentionne Craig.

Ce logiciel qui enthousiasme Craig et lui fait passer des nuits blanches peut être utilisé pour évaluer les patineurs à une compétition estivale. Il compte créer une application qui donnera aux patineurs toutes sortes de données à propos de leur patinage. « À l’avenir, vous saurez si vous exécutez l’Axel le plus rapide au Canada », affirme Craig. Et un jeune patineur peut, par exemple, comparer ces renseignements à ceux de Patrick Chan. Il peut voir d’un point de vue scientifique ce qu’il doit faire pour s’améliorer. Le logiciel va au-delà de Dartfish, soutient Craig.

« Nous mesurons la vitesse globale d’un programme, la rapidité de l’accélération des patineurs, la production de puissance », a-t-il dit. « Nous savons pendant combien de temps les patineurs font des pirouettes dans leurs programmes, qu’ils accélèrent et qu’ils sont immobiles, exécutant des mouvements artistiques.

« Nous pouvons mesurer la couverture réelle de la glace d’une séquence de jeux de pieds. Pouce par pouce, nous savons combien de glace les patineurs couvrent. Ainsi, nous savons plus ou moins comment un programme est difficile. »

Il va sans dire que le logiciel serait un excellent outil pour les médias et diffuseurs et pourrait aussi être un autre outil utile pour les officiels qui font fonction de juges.

Le logiciel ne fait partie de la vie de Craig que depuis les quelques derniers mois. L’idée lui est venue lorsqu’il se trouvait au Grand Prix de Patinage Canada, à Saint John, N.-B., en octobre dernier. Il avait assisté à l’événement en tant que délégué pour l’importante séance de stratégie de changement de Patinage Canada. Après la séance, il a parlé à Patricia Chafe, chef du Sport de Patinage Canada, a rédigé une proposition le dimanche soir et l’a présentée au chef de la Direction générale, Dan Thompson, lundi. Deux jours plus tard, il s’envolait à destination du Royaume-Uni pour une conférence sur l’analytique du sport. Depuis, il n’a pas cessé de courir à toute vitesse.

Craig avait formé une entreprise de thé vers le moment où il mettait fin à sa carrière, ayant raté une place aux Jeux olympiques de Vancouver, dans sa province de résidence. Il savait qu’il avait besoin de prendre du recul. Après un certain temps, il s’est rendu compte qu’il ne connaissait rien des affaires et a décidé de poursuivre ses études. Il avait quitté l’école il y a 12 ans.

Craig, qui a cessé de patiner à l’âge de 29 ans, a contacté deux universités pour connaître les possibilités qui s’offraient. L’Université McGill à Montréal a fait une exception pour Craig, l’acceptant dans son programme de MBA, sans grade de premier cycle, s’il réussissait le Test d’admission de deuxième cycle en gestion. Il s’est avéré que l’Université McGill n’avait jamais fait de telle exception pour aucun étudiant.

Craig a reçu son diplôme, vendu sa compagnie de thé à son distributeur, puis s’est demandé ce qu’il allait faire.

Dans l’intervalle, il a de nouveau ressenti l’attraction du patinage artistique. Durant ses études de MBA, il avait participé à un concours de plan d’entreprise. L’un des juges avait été le président-directeur général d’une société de capital de risque à Montréal, qui s’occupe d’entreprises technologiques en démarrage, pour lancer sur le marché la recherche universitaire.

L’entreprise, investissant dans une nouvelle vision par ordinateur, cherchait des gens pour fonder des entreprises de haute technologie. Durant une réunion avec Helge Seetzen, PDG de TandamLaunch, ce dernier a demandé à Craig de regarder toutes les technologies de l’entreprise pour voir si certaines l’intéressaient.

À présent, Craig est le cofondateur de VeriSkate et a obtenu un financement de 500 000 $ pour l’entreprise en démarrage (qui aurait deviné?). Il travaille avec un étudiant qui vient de terminer son doctorat en vision par ordinateur à l’Université McGill et il a aussi embauché un réalisateur de logiciels. L’entreprise développe une application et embauche actuellement. C’est une industrie en plein essor », affirme Craig.

Craig n’avait jamais pensé qu’il s’intéresserait à la haute technologie. Cette occasion est tombée du ciel. « Je vais à une compétition de patinage maintenant et je me sens comme chez moi », dit-il. « L’odeur de la patinoire, les gens, les lumières. Superbe. »

Ce qui donne la chair de poule à Craig est de penser que s’il avait eu ce logiciel lorsqu’il était un patineur, ceci aurait complètement changé la façon dont il s’entraînait. Son but est de le lancer à quelques compétitions estivales et, si tout va bien, de l’avoir en place pour les événements du Grand Prix junior durant la saison qui vient.

Il aimerait beaucoup que le logiciel soit utilisé aux Internationaux Patinage Canada à Kelowna, C.‑B., sa ville de résidence. Il a de grands rêves. Et il rêve vite.

Beverley Smith

Des Canadiens fusionnent le patinage artistique avec le monde des applications numériques

Qui aurait pensé que de prendre l’ascenseur pourrait avoir des conséquences d’une telle portée pour un entraîneur de patinage artistique?

Un jour, il y a environ trois ans, Brian Orser a pris l’ascenseur dans son immeuble de condominiums et en est sorti en tant que futur développeur « d’application » pour le patinage. Peu importe qu’il ne soit pas sur Facebook et n’ait jamais gazouillé de sa vie. Son application, qui s’appelle maintenant Peak Performance Skating, a pour but d’aider les athlètes qui chaussent des patins à surmonter les durs obstacles mentaux, par exemple relaxer suffisamment pour s’endormir ou trouver l’énergie et l’image mentale parfaite pour assurer le succès.

Ben Ferreira, qui a gagné les cœurs du pays entier grâce aux performances de sa vie aux Championnats canadiens de 2004, lorsqu’il a réussi une combinaison quadruple-triple dans le programme court ainsi que sept triples sauts et un quadruple saut dans le programme long, remportant la médaille d’argent, aime aussi le monde de la technologie, mais il ne s’est jamais considéré comme un développeur d’application. Lui aussi s’est intéressé à la technologie la plus récente, dans le but d’apprendre aux patineurs à exécuter un saut, simple ou triple.

Tout ceci sans mentionner l’ancien patineur en couple, maintenant homme d’affaires, Craig Buntin, développant aussi une application fascinante du haut de son perchoir au Québec. Plus de renseignements plus loin à ce sujet.

Il semble que les patineurs canadiens comprennent bien ce monde d’iPhones, d’iPads, d’iPods et d’Androids et savent comment obtenir l’information vitale en effleurant du bout des doigts un dispositif numérique. Et, ils semblent tous avoir une longueur d’avance, étant non seulement des pionniers dans le monde du patinage artistique, mais aussi dans l’environnement numérique.

Pour Brian Orser, c’était le moment parfait, un bon coup du sort lorsqu’il a pris l’ascenseur et a rencontré Asad Mecci, un hypnotiseur et spécialiste de la motivation qui connaissait Brian (mais non vice versa.)

Asad s’occupait d’entraînement mental, de visualisation et de méditation depuis plus de 10 ans et avait travaillé sur la force mentale et l’imagerie avec des membres de l’équipe nationale junior de tennis de l’Inde. Il pensait à développer des applications pour aider les athlètes d’autres sports au sujet de l’entraînement mental.

Le moment était idéal. « C’était quelque chose que je cherchais », a soutenu Brian. Il savait, d’après ses propres expériences, que c’était important. Il n’avait pas eu trop à s’en soucier avec Yuna Kim, douée d’après lui d’une bonne force mentale. « Je suis certain que le soir, elle visualise », a-t-il signalé. « Beaucoup de patineurs ne le font pas. »

L’aspect mental du patinage a fait toute une différence pour Brian. En 1986, il était considéré le grand favori pour gagner le championnat du monde – mais, il admet qu’il a « craqué ».

« Ce fut désastreux pour moi », a-t-il avoué.

Immédiatement après, Brian a contacté le psychologue du sport Peter Jensen, qui lui a aidé à se détendre et à se concentrer sur les compétitions, à vivre au moment présent. Il a remporté le titre mondial en 1987. « J’étais tellement heureux et je voulais le dire au monde entier! », a-t-il affirmé. Il a parlé aux journalistes de l’importance de la contribution de Peter Jensen à chaque entrevue qu’il a faite au cours du mois suivant, mais il a eu l’impression qu’ils ne l’écoutaient pas. « À ce jour, l’aspect mental du patinage n’est pas quelque chose dont on parle assez et aucune ressource n’est facilement à la portée du patineur moyen », a-t-il ajouté. « Aujourd’hui, seuls les athlètes aux niveaux les plus élevés ont la chance d’avoir accès au genre d’aide que j’ai reçue. »

L’initiation de Ben Ferreria aux merveilles de la technologie s’est amorcée avec l’entreprise de séminaires qu’il a fondée avec son épouse Jadene, chorégraphe et danseuse, et avec l’aide de l’entraîneure de performance, Steffany Hanlen, à titre de partenaire. L’idée, a-t-il dit, était de faire passer les séminaires au niveau suivant – par exemple, en offrant un cours de maîtrise de l’exécution d’un saut, comme l’Axel, et examinant chaque nuance et angle. Leur entreprise de séminaires s’appelle Skating Success. Jadene offre des transitions et de la chorégraphie. Ben connaît les positions et les éléments fondamentaux du saut.

Ben est formé en Dartfish et offre des consultations. L’une de ses clientes est la championne canadienne Kaetlyn Osmond. Ben peut déterminer les angles appropriés du corps avec Dartfish et même mesurer la durée et les angles de la trajectoire des patineurs.

« Avant Dartfish, je n’étais pas vraiment versé en technologie », a dit Ben. « Mais, Dartfish a tout changé. »

Dartfish l’a amené à devenir un partenaire pour une application récemment diffusée, appelée FS Tech Jump 1, qui enseigne la technique de saut, du saut simple au triple saut. Il existe très peu d’applications instructives sur le patinage, mais Mark Fitzgerald, un ancien danseur sur glace marié à Naomi Lang, a créé une série de telles applications pour le patinage artistique aux États‑Unis. « Qui se ressemble s’assemble », a déclaré Ben, et Ben et Mark ont fait équipe, franchissant la frontière pour chacun ajouter leur idée. L’entreprise de Mark s’appelle Rink Tank Interactive.

Mark s’occupe de la tâche monumentale de filmer les patineurs, comme Michael Weiss et Naomi Lang et Peter Tchernyshev, et sa force réside dans sa qualité de programmeur informatique, activée lorsque l’iPhone est apparu sur la scène. Ben apporte son expertise de Dartfish au projet. À l’heure actuelle, les applications servent de référence aux patineurs, entraîneurs et parents à propos de la technique appropriée – et le contenu peut être mis à jour en tout temps. Ils préviennent leurs clients de ne pas regarder leurs iPhones quand ils essaient les trucs! L’application a été diffusée en décembre 2013.

Ben signale qu’il n’a parlé à Mark que peut-être huit fois au téléphone. Ils communiquent principalement par message sur Facebook. « C’est vraiment d’offrir le contenu aux masses », affirme Ben. « C’est une continuation des séminaires Skating Success. Nous voyons très grand pour ceci. Nous voulons vraiment faire une différence à grande échelle. Je pense que nous réussirons. »

Au début, Brian n’était pas certain que la visualisation et le processus d’hypnotisme seraient efficaces sans un instructeur sur place pour les séances. Il a donc gardé l’application pour lui‑même pendant un moment. Plutôt, il ne l’a donné qu’à certains de ses patineurs pour voir si elle fonctionnerait. L’un d’entre eux était Yuzuru Hanyu, qui a compté parmi les premiers à l’utiliser.

Yuzuru souhaitait laisser tout son bagage émotif de côté lorsqu’il mettait pied sur la glace. Il voulait se concentrer pleinement et vivre dans le moment présent. L’application l’a aidé « immensément » à ces égards », a signalé Brian.

C’était la preuve dont Brian avait besoin. « Il n’est pas nécessaire d’avoir recours à un hypnotiseur qui coûte cher pour vous aider avant et après les séances d’entraînement et les compétitions », a soutenu Brian. « Il suffit d’écouter le fichier sonore de l’application lorsqu’on en a besoin! » On peut entendre les paroles de Brian dans l’application, amenant un patineur à visualiser comment il se sent après avoir terminé une épreuve et ressentir la satisfaction d’avoir fait de son mieux. La voix est celle d’Asad Mecci. Elle est plutôt envoûtante.

Beverley Smith

Sarah K. Clarke se joint à Patinage Canada à titre de directrice, Partenariats

OTTAWA, ONT. – Sarah K. Clarke a été nommée au poste de directrice, Partenariats, de Patinage Canada. Originaire de Toronto, Ont., Sarah se réjouit d’allier sa passion pour les affaires du sport à l’établissement et la gestion des relations avec la vaste gamme de partenaires de Patinage Canada.

Diplômée du programme de radiodiffusion et télévision de l’Université Ryerson, Sarah a travaillé dans diverses industries, divers médias et plates-formes numériques et compte une vaste expérience acquise sur plus de 20 ans.

Elle a été chargée de la distribution internationale de contenu éducatif, de divertissement au foyer et en vol, diffusé et sur demande, de tous genres, y compris les sports, le divertissement et les services de nouvelles. En tant que directrice des ventes d’IMG, elle était responsable des négociations en matière de diffusion et de la diffusion de contenu pour des événements sportifs tels que Wimbledon, l’Omnium britannique et les Championnats du monde de planche à neige. Elle a créé des occasions de prospection de clientèle pour la semaine de la mode à Toronto et a fait fonction de chef de production pour des événements de patinage tels que Kurt Browning’s Gotta Skate et Stars On Ice. À CBS Studios International, elle était chargée de la répartition des ventes de contenu sur toutes les plates-formes médiatiques pour les diffuseurs français et anglais, amorçant une nouvelle entrée sur le marché du marketing numérique pour iTunes et Netflix. Plus récemment, elle occupait le poste de conseillère stratégique chez Bell Media et Entertainment One pour les stratégies de VSD et de gestion des relations-clients.

Sarah attend avec intérêt de faire preuve d’innovation, d’établir des relations et d’apporter sa collaboration afin de trouver et de multiplier les meilleures occasions de partenariat pour Patinage Canada. Membre de Canadian Women in Sports, elle travaillera au bureau de Patinage Canada, à Toronto,

Patinage Canada annonce l’équipe nationale de 2014-2015

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a le plaisir d’annoncer son équipe nationale de 2014-2015. Composée de 25 membres seniors, l’équipe comprend cinq hommes, quatre femmes, trois équipes de patinage en couple et cinq équipes de danse sur glace.

Pour être nommé à l’équipe nationale, un patineur doit se classer parmi les cinq meilleurs dans les disciplines seniors de patinage en simple, de patinage en couple ou de danse sur glace aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire ou être ajouté à l’équipe à la discrétion du Comité international. Ces patineurs peuvent être pris en considération pour représenter le Canada aux compétitions internationales.

Leur nomination à l’équipe nationale est en vigueur du 1er juin 2014 au 30 avril 2015.

Patinage Canada a aussi annoncé les trois équipes qui formeront l’équipe nationale de patinage synchronisé de Patinage Canada.

Hommes
Patrick Chan, 23 ans, Toronto, Ont.
Kevin Reynolds, 23 ans, Coquitlam, C.-B.
Liam Firus, 22 ans, North Vancouver, C.-B.
Elladj Baldé, 23 ans, Pierrefonds, Qc
Nam Nguyen, 16 ans, Toronto, Ont.

Femmes
Kaetlyn Osmond, 18 ans, Marystown, T.-N. et Sherwood Park, Alb.
Gabrielle Daleman, 16 ans, Newmarket, Ont.
Véronik Mallet, 20 ans, Sept-Îles, Qc
Alaine Chartrand, 18 ans, Prescott, Ont.

Patinage en couple
Meagan Duhamel, 28 ans, Lively, Ont. et Eric Radford, 29 ans, Balmertown, Ont.
Kirsten Moore-Towers, 22 ans, St. Catharines, Ont. et Michael Marinaro, 22 ans, Sarnia, Ont.
Brittany Jones, 18 ans, Toronto, Ont. et Joshua Reagan, 24 ans, Waterloo, Ont.

Danse sur glace
Tessa Virtue, 25 ans, London, Ont. et Scott Moir, 26 ans, Ilderton, Ont.
Kaitlyn Weaver, 25 ans, Waterloo, Ont. et Andrew Poje, 27 ans, Waterloo, Ont.
Alexandra Paul, 22 ans, Barrie, Ont. et Mitchell Islam, 24 ans, Barrie, Ont.
Piper Gilles, 22 ans, Toronto, Ont. – Colorado Springs, CO et Paul Poirier, 22 ans, Toronto, Ont.
Nicole Orford, 21 ans, Burnaby, C.-B. et Thomas Williams, 23 ans, Vancouver, C.-B.

Patinage synchronisé
NEXXICE, CP Burlington
Les Suprêmes, CPA Saint-Léonard
Edge, Skate Oakville

Les biographies complètes des athlètes se trouvent sur le site Web de Patinage Canada. Des photos de haute résolution peuvent aussi être téléchargées de la page Flickr de Patinage Canada.

Pour renseignements :
Emma Bowie
Gestionnaire, Communications
613.747.1007, poste 2547
[email protected]

En patinant par pur plaisir, Gary Beacom remporte les honneurs à la compétition de patinage artistique pour les adultes de ISU

La merveilleuse vie d’aventure de Gary Beacom a pris un nouveau tournant le mois dernier quand il a décidé de s’inscrire pour la première fois à la compétition de patinage artistique pour les adultes de ISU tenue à Obertsdorf, en Allemagne.

Cet homme de 54 ans se démarque par son petit sourire énigmatique, son esprit curieux et son désir de prendre un nouvel envol. Pourquoi faudrait-il faire comme les autres?

Il n’a pas réalisé les prouesses de sa jeunesse au cours de laquelle il a remporté deux fois la médaille d’argent canadienne en 1983 et en 1984, derrière Brian Orser, s’est classé en 11e place aux Jeux olympiques de 1984, a gagné les championnats du monde de patinage professionnel et a attiré la curiosité des icônes Jayne Torvill et Christopher Dean qui l’ont invité à se joindre à leur tournée mondiale, impressionnés par ses transitions astucieuses, son style remarquable et inspirant, et sa créativité.

Sa quête aux championnats pour les adultes était bien plus simple. « Je ne la considérais pas comme une compétition, a-t-il déclaré pendant un arrêt à Toronto en route pour retourner chez lui à Victoria, en C.-B. Ça a été une belle occasion de me rendre à la compétition, de faire de mon mieux, de m’assurer que mon programme tenait compte des règlements et de jouer le jeu. » Il n’avait pas pris part à des compétitions depuis l’adoption du nouveau système de notation de l’UIP et du code de points. Il a veillé à n’oublier aucun élément et s’est entraîné aux pirouettes de niveau quatre et au jeu de pieds.

En effet, le nombre record de concurrents (432 concurrents âgés de 28 à 78 ans et des tailles de groupes record allant jusqu’à 35 concurrents en comparaison des 332 patineurs inscrits l’an dernier) est de bon augure pour l’avenir du patinage chez les adultes qui prennent plaisir à patiner et à rester en forme et en santé toute leur vie en pratiquant le patinage. Qu’on se souvienne du parcours de Midori Ito qui a gagné l’an dernier, mais qui a présenté en 2011 un programme qui contenait bien moins d’éléments que le nombre exigé, incertaine des règlements. Elle a pris part à la compétition pour le plaisir et a applaudi tout un chacun. De retour dans son pays, continuant à enseigner le patinage, elle a reçu de plus en plus de demandes d’adultes. Elle a compris qu’elle avait une seconde chance de célébrer son sport de nouveau.

Dans son for intérieur, Gary Beacom aurait aimé réussir de triples flips et de triples Lutz. Il prétend avoir encore la force et l’habileté, et il prend soin de son corps. Il a même rêvé qu’il exécutait un triple Axel – un saut ambitieux pour un homme de sa génération, et surtout pour son âge – mais il n’y est pas arrivé. Il a réussi un triple Salchow l’an dernier. Il y a quelques années, il a aussi exécuté un triple Lutz. Il avoue qu’il s’efforce de se débarrasser de ses mauvaises habitudes et d’améliorer ses sauts.

Son talon d’Achille? Une vieille blessure chronique à la cheville qu’il a subie il y a plusieurs années en jouant au volleyball, en tentant de bloquer un smash. Sa jambe a glissé sous le filet et un lourd géant est tombé sur sa jambe, lui faisant une entorse grave. Lorsque Gary Beacom exécute trop de sauts, sa cheville le hante. Il s’entraîne à une technique qui lui permettrait une réception des sauts plus en douceur. Et il s’est procuré une nouvelle paire de bottes il y a quelques mois, des bottes rustiques dont la partie supérieure imite un cuir d’alligator rigide ainsi que des fixations de lames solides. Ses bottes ne sont pas belles, mais il avait besoin d’un bon appui pour sa cheville estropiée.

Aux championnats pour les adultes, Gary Beacom a remporté une belle victoire. En plus de s’emparer de la Masters Elite III free skate chez les hommes (pour les patineurs de 48 à 57 ans) par plus de 17 points, il a également gagné le prix du programme libre artistique par près de 8 points, obtenant une note élevée de 9,75 pour sa performance. Il n’a même pas jeté un coup d’œil à ses notes. Par-dessus tout, il a remporté le prix Paula Smart pour la note la plus élevée dans l’épreuve de patinage artistique (femmes et hommes confondus). Cette victoire l’a ravi plus que toute autre.

« Je suis vraiment fier de ce prix, dit-il. Les femmes qui se sont classées parmi les trois premières dans la catégorie Masters Elite II (38 à 48 ans) étaient géniales et créatives ».

Gary Beacom avait une fière allure en patinant au son d’une version funky de la sonate au clair de lune de Beethoven, vêtu d’un blue-jean délavé (préférant se montrer tel qu’il est sur la glace) et exécutant son programme à la Beacom, c’est-à-dire en improvisant une partie du programme. Évidemment, il savait à quel moment il devait exécuter le jeu de pieds et les pirouettes. Le reste reposait sur l’émotion du moment. « Je crois que grâce à l’improvisation, nous donnons une certaine fraîcheur, une certaine vie, un ici et maintenant à la performance qui ne peut être réalisée dans un programme établi d’avance » ajoute-t-il.

Il se doutait bien que la compétition ne serait pas féroce : il n’y a pas encore beaucoup de patineurs d’élite qui participent à la compétition. Toutefois, Gary Beacom croit que la popularité de l’entraînement continu des habiletés attirera un jour certains des meilleurs patineurs. On peut toujours prétendre que l’élite a eu ses heures de gloire dans le passé et se demander s’il ne serait pas maintenant temps pour le commun des mortels d’en profiter. N’empêche que la femme qui a terminé en deuxième derrière Midori Ito l’an dernier était fière de partager le podium avec elle. Et ça a été agréable. Et ça a été amical. Et la glace était parfaite et la compétition bien organisée. Et ils attendent avec impatience d’y retourner.

Pour Gary Beacom, la compétition avait un autre intérêt. Il voulait être vu et « établir des liens avec le monde ». Il a comme activité commerciale des séminaires de patinage. Il n’enseigne pas le patinage de façon régulière, mais il aime se rendre à différents clubs, travailler avec des groupes de patineurs et partager ses connaissances et ses idées créatives.

Comme il finançait lui-même son voyage à Obertsdorf, Gary Beacom a fait quelques dollars en s’arrêtant en Grande-Bretagne pour donner des séminaires à cinq clubs pendant son voyage.

Pendant l’été, chez lui, au Canada, Gary Beacom a l’habitude de monter sur sa moto et de se rendre de Victoria, C.-B., à Ottawa et Toronto, en faisant une halte en chemin dans des clubs pour donner des séminaires. Parfois, il fait un arrêt pour mener des recherches, dit-il. La plupart du temps, le club l’invite à rester tout l’après-midi. « Il y a de nombreuses façons différentes et créatives d’amorcer une pirouette, dit-il, à titre d’exemple. C’est un aspect qui n’a pas été exploré dans le monde du patinage ».

Mais le voyage à Obertsdorf a donné lieu à des invitations à participer à des compétitions pour les adultes en Nouvelle-Zélande et en Australie, et à donner des séminaires. Il a reçu 150 « J’aime » sur sa page Facebook après la compétition ainsi que des « commentaires des plus gratifiants ».

« Ça a vraiment renforcé ma confiance en moi et fait progresser ma carrière », conclut-il. La compétition de patinage artistique pour les adultes de ISU? Une compétition où tout le monde y gagne.

Beverley Smith

Kaetlyn Osmond, Kevin Reynolds, Kaitlyn Weaver et Andrew Poje ainsi que Meagan Duhamel et Eric Radford en vedette aux Internationaux Patinage Canada 2014, à Kelowna

OTTAWA (ONT.) – L’Union internationale de patinage (ISU) a annoncé les concurrents qui participeront aux six événements du Grand Prix ISU de patinage artistique 2014. Le Canada sera l’hôte du deuxième arrêt du circuit, les Internationaux Patinage Canada 2014, qui auront lieu à Kelowna, en Colombie-Britannique, du 31 octobre au 2 novembre 2014, à Prospera Place.

Les partisans pourront voir concourir des membres de l’équipe canadienne médaillée d’argent des Jeux olympiques 2014, dont Kaetlyn Osmond, Kevin Reynolds, Meagan Duhamel, Eric Radford et Kirsten Moore-Towers. Les médaillés d’argent en danse sur glace en titre du Canada, Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, ainsi qu’un certain nombre de patineurs de classe mondiale, y compris Javier Fernandez, d’Espagne, Ashley Wagner, des États-Unis, Takahito Kozuka, du Japon, et de nombreux autres concurrents des Jeux olympiques et des championnats du monde se joindront à eux.

« Le patinage canadien a connu un apogée aux Jeux olympiques, en février dernier, et nous espérons que les Canadiens profiteront de cette occasion pour voir d’anciens favoris et applaudir de nouveaux visages, » a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada. « La série Grand Prix réunit un groupe exclusif de patineurs talentueux et nous sommes excités de compter tant d’étoiles internationales à Kelowna, en octobre prochain. »

Les Internationaux Patinage Canada représentent la deuxième compétition de la série annuelle. Les autres événements ont lieu aux États-Unis (Skate America), en Chine (Coupe de Chine), en Russie (Coupe Rostelecom), en France (Trophée Éric Bompard) et au Japon (Trophée NHK).

Les patineurs accumulent des points en fonction de leurs classements dans les événements de la série. Les six meilleurs hommes et femmes et les six meilleures équipes de patinage en couple et de danse sur glace se qualifient pour la finale du Grand Prix ISU de patinage artistique, qui aura lieu à Barcelone, en Espagne, du 11 au 14 décembre 2014.

Les billets toutes épreuves sont actuellement en vente. Ils coûtent de 135 $ à 185 $, plus frais supplémentaires applicables, et peuvent être achetés en ligne sur le site Web www.selectyourtickets.com, par téléphone au 250.762.5050 ou en personne à la billetterie de Prospera Place.

 

Inscriptions aux internationaux patinage Canada 2014*

Elladj BALDÉ (CAN)
Liam FIRUS (CAN)
Kevin REYNOLDS (CAN)
Michal BREZINA (TCHE)
Florent AMODIO (FRA)
Takahiko KOZUKA (JAP)
Takahito MURA (JAP)
Konstantin MENSHOV (RUS)
Javier FERNANDEZ (ESP)
Alexander MAJOROV (SUE)
Max AARON (É.-U.)
Adam RIPPON (É.-U.)

FEMMES
Veronik MALLET (CAN)
Kaetlyn OSMOND (CAN)
To be determined (CAN)
Nathalie WEINZIERL (ALL)
Valentina MARCHEI (ITA)
Rika HONGO (JAP)
Satoko MIYAHARA (JAP)
Hae Jin KIM (COR)
Alena LEONOVA (RUS)
Anna POGORILAYA (RUS)
Courtney HICKS (É.-U.)
Ashley WAGNER (É.-U.)

PATINAGE EN COUPLE
Meagan DUHAMEL / Eric RADFORD (CAN)
Britney JONES / Joshua REAGAN (CAN)
Kirsten MOORE-TOWERS / Michael MARINARO (CAN)
Wenjing SUI / Cong HAN (CHI)
Vanessa JAMES / Morgan CIPRES (FRA)
Mari VARTMANN / Aaron VAN CLEAVE (ALL)
Evgenia TARASOVA / Vladimir MOROZOV (RUS)
Felicia ZHANG / Nathan BARTHOLOMAY (É.-U.)

DANSE SUR GLACE
Piper GILLES / Paul POIRIER (CAN)
Elisabeth PARADIS / Francois Xavier OUELLETTE (CAN)
Kaitlyn WEAVER / Andrew POJE (CAN)
Nelli ZHIGANSHINA / Alexander GAZSI (ALL)
Ksenia MONKO / Kirill KHALIAVIN (RUS)
Sara HURTADO / Adria DIAZ (ESP)
Alexandra ALDRIDGE / Daniel EATON (É.-U.)
Madison HUBBELL / Zachary DONOHUE (É.-U.)

Affectations canadiennes à la série Grand prix ISU de Patinage Artistique 2014*

Skate America — Chicago, IL, É.-U. — du 24 au 26 octobre 2014
Hommes : Nam NGUYEN
Dance sur glace : Nicole ORFORD / Thomas WILLIAMS

Internationaux Patinage Canada —Kelowna, Colombie-Britannique — du 31 octobre au 2 novembre 2014
Femmes : Veronik MALLET, Kaetlyn OSMOND
Hommes : Elladj BALDÉ , Liam FIRUS, Kevin REYNOLDS
Patinage en couple : Meagan DUHAMEL / Eric RADFORD, Britney JONES / Joshua REAGAN, Kirsten MOORE-TOWERS / Michael MARINARO
Dance sur glace : Piper GILLES / Paul POIRIER, Elisabeth PARADIS / Francois Xavier OUELLETTE, Kaitlyn WEAVER / Andrew POJE

Coupe de Chine — Shanghai, Chine — du 7 au 9 novembre 2014
Femmes : Gabrielle DALEMAN
Hommes : Nam NGUYEN
Dance sur glace : Alexandra PAUL / Mitchell ISLAM

Coupe Rostelecom — Moscou, Russie — du 14 au 16 novembre 2014
Femmes : Alaine CHARTRAND
Hommes : Jeremy TEN

Trophée Éric Bompard — Bordeaux, France — du 21 au 23 novembre 2014
Femmes : Kaetlyn OSMOND
Patinage en couple : Kirsten MOORE-TOWERS / Michael MARINARO
Dance sur glace : Piper GILLES / Paul POIRIER, Alexandra PAUL / Mitchell ISLAM

Trophée NHK — Osaka, Japon — du 28 au 30 novembre 2014
Femmes : Gabrielle DALEMAN
Hommes : Kevin REYNOLDS
Patinage en couple : Meagan DUHAMEL / Eric RADFORD
Dance sur glace : Kaitlyn WEAVER / Andrew POJE

Pour la liste complète des concurrents aux cinq autres événements du Grand Prix ISU, veuillez visiter www.isu.org.
*Inscriptions sous réserve de changements

Zach Daleman suit son propre chemin vers le podium

Zachary Daleman n’est pas seulement le frère cadet de Gabby Daleman. Il est Zach Daleman, un gentleman passionné de la lame de patin.

Son temps viendra.

À présent âgé de 14 ans, Zach vise de grands buts : réussir tous ses triples sauts, remporter les Championnats canadiens juniors, peut-être même durant la saison qui vient. En tant que novice, il exécutait deux triples sauts (le Salchow et la boucle piquée) et peut réussir un triple saut de boucle. Cette année, il travaille le triple flip et le Lutz. Et, il dit commencer le triple Axel.

Il a terminé cinquième au niveau novice en janvier dernier, mais c’était plus un triomphe qu’on ne pourrait le croire. Entre autres, il a grandi de sept pouces depuis mai dernier et domine à présent sa sœur, qui est de deux ans son aînée. En ce moment, il mesure cinq pieds sept pouces.

Et l’automne dernier, il s’est cassé la cheville lorsqu’il est sorti d’un virage trois et a glissé durant l’entraînement. « Mais jambes sont allées du mauvais côté », a-t-il dit. C’était sa cheville gauche, la cheville de sa jambe d’appel. Il ne pouvait marcher en quittant la glace et a dû se rendre à l’hôpital. La fracture était une fissure, mais ceci l’a beaucoup retardé.

« Il était vraiment dans tous ses états », a signalé sa mère, Rhonda Raby. « Il avait travaillé dur. »

« J’ai dû porter un plâtre de marche pendant un mois », a signalé Zach. En tout, il a raté quatre ou cinq semaines d’entraînement durant les importants mois d’automne. Il a commencé à travailler de nouveau quelques semaines avant les Championnats de section. Et, ce ne fut pas facile. « C’était difficile parce que chaque fois que j’essayais de faire un saut, mes jambes ne voulaient pas suivre », a-t-il avoué. « Je craignais donc parfois de sauter. »

La première semaine, il a seulement fait des poussées-élans sur la glace et s’est exercé à ses habiletés de patinage. Sept à dix jours plus tard, il a pu exécuter tous les doubles sauts, puis les triples sauts.

Au moment de la tenue du Défi Patinage Canada, il manquait d’entraînement et a terminé en 18e place. Il savait qu’il pouvait faire mieux qu’une 18e place. Il voulait tellement se rendre aux Championnats nationaux. Ce classement était juste assez bon pour s’y rendre.

Avec un peu plus d’entraînement, Zach s’est retrouvé troisième après le programme court dans la division novice des Championnats canadiens (triple Salchow, double saut de boucle piquée, triple saut de boucle piquée, double Axel, combinaison de pirouettes de niveau quatre et un peu de brio). Sixième dans le programme long avec une performance presque sans faute, il a terminé cinquième au classement général.

« C’est un miracle », s’est-il exclamé. « Je n’ai pas eu une bonne année. » Il s’était cassé la cheville juste au moment où il commençait à réussir invariablement son triple Salchow et sa boucle piquée.

Le jeune Zach n’avait pas toujours tenu à cette poursuite lorsqu’il était jeune. Ses parents prônaient tous les deux l’exercice. Michael Daleman, un professeur au Collège Pickering, à Newmarket, Ont., était un ancien athlète de piste, dont la spécialité était le triple saut. Il est actuellement un entraîneur d’athlétisme de niveau trois et fait aussi fonction d’entraîneur de conditionnement physique et d’entraînement de la force de ses deux enfants. Leur mère, Rhonda, est une partisane de patinage artistique. « Pour moi, c’est d’être Canadienne », a‑t‑elle soutenu.

Parfois, Michael Daleman emmenait Zach patiner. « Il se couchait sur la glace », a dit Rhonda. « Il ne voulait pas patiner… Il était l’enfant le plus paresseux qui soit. »

Mais, petit à petit, Zach a patiné de plus en plus. Il patinait deux jours par semaine, puis trois et ensuite quatre. Il s’est amélioré. Il a essayé le hockey pendant un certain temps, mais un jour il a dit à ses parents qu’il ne voulait plus jouer. Il voulait seulement patiner.

Maintenant, c’est impossible de lui faire quitter la glace. « A présent, si on lui dit qu’il ne peut patiner, il devient fou », ajoute sa mère. « Mon fils aime tellement patiner. Il aime se produire, encore plus que sa sœur. »

Zach était tellement prometteur que la section de l’Ontario de Patinage Canada l’a envoyé à une compétition internationale de développement, le Trophée Mladost, à Zagreb, en Croatie, en avril 2013, en raison de son excellent classement à l’événement Défi, à Regina, en décembre 2012. Il était champion pré-novice du Canada.

En Croatie, Zach a terminé troisième dans le programme court, puis a foncé dans le programme libre, présentant un programme sans faute qui lui a permis de remporter la médaille d’or au classement général. Il a réussi son premier triple Salchow en compétition.

En février dernier, l’entière famille s’est rendue à Sotchi pour regarder Gabby concourir comme membre le plus jeune de l’équipe olympique canadienne. Ils se sont hébergés à un hôtel qui se trouvait seulement de 15 à 20 minutes de la patinoire. Ses grands-parents sont aussi allés. Ann et Theo Daleman sont originaires de Muskoka, où Michael est né.

À Parry Sound, Michael et Rhonda sont propriétaires depuis 20 ans d’un restaurant de type familial comptant 106 places, où Gabby a travaillé dans le passé.

À Sotchi, la famille Daleman a assisté à du patinage de vitesse, du hockey et du patinage artistique, bien que Zach n’ait vu que les épreuves de sa sœur. « C’était bien de voir tous les bons athlètes. » Il dit que l’expérience l’a inspiré à se rendre lui aussi aux Jeux olympiques.

Sa mère Rhonda a ajouté que l’expérience a aussi été difficile pour lui. « Quand est-ce que ce sera à propos de moi? » Néanmoins, ils s’appuient l’un l’autre. Ils sont de meilleurs amis.

Zach a de grandes traces à suivre. Mais, il compte laisser sa propre marque.

Beverley Smith

Beth Crane sélectionnée meilleure officielle au Canada par Officiels sportifs Canada

OTTAWA (ONT.) – Officiels sportifs Canada (OSC) a annoncé aujourd’hui que la juge de Patinage Canada, Beth Crane, de Burnaby, C.-B., a été nommée meilleure officielle au Canada, remportant ainsi le prix d’excellence OSC 2014.

La carrière de Beth à titre de juge de patinage artistique s’étend sur plus de 40 ans. Juge et arbitre de patinage en simple et en couple qualifiée de l’Union internationale de patinage (ISU), elle est aussi contrôleure technique en patinage en simple de l’ISU. Ses antécédents en arbitrage comprennent 16 événements internationaux, y compris deux Championnats du monde ISU de patinage artistique et six Championnats canadiens. Elle est actuellement présidente du Comité de développement des officiels de Patinage Canada et ce prix reconnaît aussi ses capacités de leadership.

« C’est merveilleux de voir l’un de nos officiels honorés à l’échelon national. L’expertise de Beth en tant que juge au niveau le plus élevé est extrêmement bénéfique pour le développement du patinage artistique au Canada. Elle est un modèle de rôle positif pour tous nos officiels et un membre estimé de l’équipe de Patinage Canada, à compter du niveau du club jusqu’au niveau international. Félicitations Beth pour ce remarquable honneur », a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada.

Beth recevra son prix le samedi 27 septembre 2014, au souper du Panthéon d’Officiels sportifs Canada, à Ottawa, en Ontario.

Officiels sportifs Canada
Organisme national constitué sous le régime de la loi fédérale, Officiels sportifs Canada se voue à la promotion de l’excellence de l’arbitrage dans les sports. OSC se veut la voix nationale des officiels techniques canadiens. Pour plus de renseignements sur OSC, veuillez consulter son site Web à l’adresse www.sportsofficials.ca.

 

Le patinage, c’est dans la famille pour Eric Liu

Très petit lorsqu’il a remporté la médaille de bronze chez les hommes juniors, aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014, à Ottawa, il y a plusieurs mois, Eric se dresse à présent un peu plus haut. Le patineur âgé de 12 ans d’Edmonton/Vancouver a grandi d’environ quatre pouces depuis janvier. Il est actuellement une figure imposante, haute de cinq pieds. Il semble que seules ses jambes ont poussé.

Mais, n’oublions pas aussi les pieds. Eric signale que depuis sa poussée de croissance, il a dû quatre fois changer de chaussures de patin pour tenir compte de l’allongement de ses pieds. Il n’est même pas certain de sa pointure en ce moment. C’est difficile de ne pas s’y perdre.

Mais, Patinage Canada assure bien son suivi. Il a été l’un des plus jeunes patineurs invités au camp de développement qui a eu lieu à Markham, en Ontario, en avril. Il a du style et peut exécuter les sauts. Eric est un prodige, ayant réussi une combinaison triple Lutz – double boucle piquée et mérité une médaille pour son début JUNIOR en janvier. Il avait l’air de Nam Nguyen, il y a quelques années, éclipsé par ses concurrents sur le podium. Mais, Eric a plus le style d’un danseur de ballet sur la glace (au même âge). Tous deux sont des favoris des foules.

Eric a acquis ses habiletés honnêtement. Son père Louie (Wei) Lui, est un ressortissant chinois qui a concouru en tant que danseur sur glace en Chine, à un moment où la Chine ne comptait pas énormément de danseurs sur glace compétents. Mais, Louie connaît ces carres. Il est déménagé à Edmonton lorsqu’il était toujours un patineur, a essayé avec une partenaire canadienne au niveau de danse junior, s’est présenté à la compétition Thornhill Summer Skate avec elle, puis a dû faire face à la vie dans un nouveau pays. Il est tombé dans l’anonymat.

Louie a finalement épousé une dentiste d’Edmonton, Linda Xie, et ils ont eu deux fils, Eric et Aaron. Louie et les garçons sont déménagés à Vancouver pour étudier sous la direction de Joanne McLeod. Rien d’étonnant que le fils cadet, Aaron, soit un danseur sur glace et patine dans le puissant groupe de danse dirigé par Megan Wing et Aaron Lowe, à Vancouver. Le cheminement vers la gloire d’Eric (sur cette petite échelle) ne s’est pas déroulé de façon aussi prévisible.

Il était tout d’abord un joueur de hockey. Sa première médaille d’or a été remportée au hockey. Il aimait frapper avec son bâton. Mais, tout a changé lorsque la famille d’Eric s’est rendue au Japon pour assister aux Championnats du monde 2007. Ce fut énorme. Le meilleur ami de Louie, Hongbo Zhao et sa partenaire Xue Shen, avaient fait une remontée cette saison à la suite de la blessure que Hongbo avait subie au tendon d’Achille, qui avait sabordé leur carrière l’année précédente. Ils sont arrivés au Japon, invaincus durant la saison. Les Liu ont vu Xue et Hongbo remporter ce titre du monde au Japon par 15 points et lorsque Hongbo a terminé son style libre, il s’est agenouillé sur la glace et a demandé Xue en mariage. Qu’est-ce qui aurait pu être plus dramatique?

Les Liu occupaient les meilleures places et le petit Eric était fasciné par la scène, non moins parce que Hongbo est le parrain d’Eric. Le petit garçon a assisté à un grand spectacle avec une foule qui adorait le patinage. Il a rencontré Hongbo plusieurs fois depuis, aussi au Canada.

Ce fut un événement qui a changé le cours de la vie d’Eric. « J’ai remarqué qu’ils avaient reçu beaucoup de fleurs », a signalé Eric. « J’ai dit à mon père que c’est ce que je voulais faire aussi. » Il aimait l’atmosphère fastueuse. Il avait cinq ans et avait décidé d’adopter les dents de pointe.

Le père d’Eric lui a appris à patiner et à utiliser ses carres, de même que l’entraîneur d’Edmonton, Jan Ullmark, et ceci se dégage lorsqu’Eric se trouve sur la glace. On lui a appris à utiliser ses bras, assez bien en fait.

Jan Ullmark n’est pas surpris de son progrès. Il a passé une heure chaque jour à enseigner les figures et les virages à Eric. Mais, Jan a été étonné des connaissances du petit garçon, qui savait ce qu’il faisait et pourquoi il le faisait.

Jan lui a demandé de faire une carre arrière extérieure pour son premier test. « Est-ce que ce n’est pas comme l’entrée dans le Lutz? », lui a demandé Eric. Jan a été stupéfié.

Et, le double-trois arrière? « Est-ce que ceci ne mène pas à la boucle », lui a demandé Eric.

Lorsqu’Eric n’était âgé que de huit ans, il a réussi un double Axel sans faute, a fait observer Jan.

Joanne McLeod, qui a commencé à travailler avec Eric, il y a deux ans, affirme que le patineur glisse magnifiquement sur glace. Et, déjà, il travaille aux combinaisons triple‑triple et à un triple Axel. Il commence du bon pied, soutient Joanne. Maintenant, ils doivent travailler à la hauteur de ses sauts et augmenter la trajectoire. Chaque jour, il patine sur la même surface que les patineurs de longue date Kevin Reynolds et Jeremy Ten. Tout aide.

Il a aussi beaucoup de cran, affirme Joanne. Il est prêt à tout essayer. « Parlons-en tout d’abord », lui dit Joanne. Mais, déjà il peut avoir parcouru la moitié de la surface de la glace.

« Ce que j’aime le plus, ce sont les sauts », signale Eric. « J’aime la vitesse et j’aime me trouver dans les airs. » Pas de danse sur glace pour lui.

Eric a de grands buts, aussi grands qu’ils pourraient l’être. Son idole est Evgeny Plushenko. Il croit qu’il peut être aussi bon que le Russe. Il affirme avec confiance qu’il veut prendre part à deux Jeux olympiques et en remporter un.

Eric avait déjà assisté au camp de développement de Patinage Canada l’an dernier. Il n’est même pas nouveau sur la scène, malgré son jeune âge. « J’ai obtenu beaucoup de conseils de différents entraîneurs », ajoute-t-il, faisant référence à Christy Krall, l’ancienne entraîneure de Patrick Chan. À un moment donné, au camp le plus récent, il s’est précipité sur la glace avec Roman Sadovsky, deux ans son aîné, mais déjà un concurrent senior au niveau national. Il a rencontré Roman plusieurs fois.

Et, il a déjà été victorieux à l’échelon international. À la fin mars, Eric a remporté une médaille d’or au Gardenia Spring Trophy, dans ce qu’on a appelé la catégorie masculine novice avancée. Il s’est mesuré à des patineurs du Japon et de l’Italie et a gagné par presque sept points.

Il sait quelle direction il doit prendre.

Beverley Smith

Kirsten Moore-Towers et Michael Marinaro, plus récente équipe de patinage en couple du Canada

OTTAWA (ONT.) – Deux membres de l’équipe nationale, qui ont connu du succès avec des partenaires antérieurs, forment la plus récente équipe de patinage en couple du Canada. Kirsten Moore-Towers, 21 ans, de St. Catharines, Ont., et Michael Marinaro, 22 ans, de Sarnia, Ont., ont fait équipe et commenceront à concourir ensemble pour la saison 2014-2015.

Les deux patineurs ont fait équipe à la fin mai et commencé à s’entraîner au Club de patinage Kitchener Waterloo avec les entraîneurs Kris Wirtz et Kristy Sargeant-Wirtz.

« Ce fut vraiment amusant de travailler avec Mike ces quelques derniers jours », a déclaré Kirsten. « Bien que nous nous connaissions depuis de nombreuses années, nous sommes actuellement en train de faire la transition d’amis à partenaires. Nous avons travaillé à nos éléments en couple, aux levées, aux lancés, aux vrilles et aux sauts côte à côte. Alors que nous apprenons à connaître comment nous patinons l’un et l’autre, nous examinons aussi des entrées et sorties intéressantes et novatrices et déterminons simplement ce que nous pouvons faire ensemble. »

« Nous apprenons tout juste à nous connaître et essayons de trouver nos points forts », signale Michael. « Tout est actuellement tout nouveau, mais nous avons beaucoup de plaisir sur la glace et j’attends avec impatience la prochaine saison. »

 

Les patineurs canadiens remportent 34 médailles à la Compétition pour adultes 2014 de l’ISU

OTTAWA (ONT.) – Les patineurs artistiques adultes du Canada ont connu une semaine couronnée de succès à la 10e Compétition de patinage artistique pour adultes de l’Union internationale de patinage (ISU), tenue du 25 au 31 mai 2014, à Oberstdorf, en Allemagne. L’équipe composée de 50 Canadiens a remporté un total de 34 médailles, soit 10 médailles d’or, 14 médailles d’argent et 10 médailles de bronze.

La compétition a attiré un nombre record de 432 patineurs en plus de membres de 12 équipes de patinage synchronisé, âgés de 28 à 78 ans, de 28 pays. Les patineurs canadiens ont fait preuve de grande prouesse dans des groupes de tailles record comprenant autant que 35 inscriptions.

« L’équipe canadienne à Oberstdorf a phénoménalement représenté notre pays, tant sur glace que hors glace », a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada. « Elle incarne vraiment le style de vie positif et sain que nous constatons dans la communauté du patinage adulte, tout en parvenant à l’excellence en compétition. »

Le président de l’ISU, Ottavio Cinquanta, était présent la semaine dernière et s’est fait l’écho de ces sentiments : « L’enthousiasme et la passion pour le patinage sur glace que transmettent les patineurs adultes sont un cadeau pour l’entière communauté du patinage. »

Les médaillés canadiens à la Compétition de patinage artistique pour adultes 2014 de l’ISU étaient les suivants :

Médaillés d’or :
Jannette Wood (programme artistique bronze, femmes, catégorie III)
Annette Nymeyer (programme artistique argent, femmes, catégorie III)
Jacob Brunott (programme artistique bronze, hommes, catégorie III)
Linda Maundrell (programme artistique bronze, femmes, catégorie V)
Gary Beacom (programme artistique maîtres (élite), hommes, catégories III et IV)
Diane Gilders (style libre bronze, femmes, catégorie III)
Terri-Lynn Black-Calleri et Jacob Brunott (danse sur tracé bronze)
Ken Langlois et Alison Clark (danse sur tracé maîtres)
David Dickey (style libre or, hommes, catégories III et IV)
Gary Beacom (style libre maîtres (élite), hommes, catégorie III)

Médaillés d’argent :
Diane Gilder (programme artistique bronze, femmes, catégorie III)
Don Murray (programme artistique argent, hommes, catégories III et IV)
Raye Ryan (style libre bronze, femmes, catégories IV et V)
Hisayo Shibata (programme artistique or, femmes, catégorie II)
Gloria Purvey (programme artistique or, femmes, catégories III et IV)
Denis La Rochelle (style libre argent, hommes, catégories IV et V)
Sarina Tsai (programme artistique maîtres (élite), femmes, catégorie I)
Jannette Wood (style libre bronze, femmes, catégorie III)
Hisayo Shibata (style libre maîtres (élite), femmes, catégorie II)
Diana Barkley et Geoff Squires (danse sur tracé or)
Sarina Tsai (style libre maîtres (élite), femmes, catégorie I)
Diana Barkley et Geoff Squires (danse courte maîtres, danse sur glace)
Sue Edwards et Jim Wilkins (danse libre bronze, danse sur glace)
Diana Barkley et Geoff Squires (danse libre maîtres et maîtres (élite), danse sur glace)

Médaillés de bronze :
Joan McGrath (programme artistique bronze, femmes, catégorie III)
Denis La Rochelle (programme artistique argent, hommes, catégories III et IV)
Francesco Ventura (programme artistique or, hommes, catégories III et IV)
Jeffrey Bullard (programme artistique bronze, hommes, catégorie III)
James Wilkins (programme artistique bronze, hommes, catégorie IV)
Francesco Ventura (style libre argent, hommes, catégories IV et V)
David Dickey (programme artistique maîtres (élite), hommes, catégories III et IV)
Michelle Lamothe (programme artistique argent, femmes, catégorie IV)
Gloria Purvey (style libre or, femmes, catégorie III)
Luda Kalenuk (programme artistique maîtres et maîtres (élite), femmes, catégories II et III)

Le groupe de travail pour les adultes de l’ISU a aussi profité de l’occasion pour annoncer l’événement de l’an prochain, qui aura lieu du 18 au 24 mai 2015, à Oberstdorf, en Allemagne.

Pour plus de renseignements, veuillez visiter www.adultskating.org ou www.isu.org.

 

Tenue au Québec des Championnats de patinage synchronisé 2015 de Patinage Canada

OTTAWA (ONT.) – La ville de Québec, au Québec, sera l’hôte des Championnats de patinage synchronisé 2015 de Patinage Canada. L’événement aura lieu du 27 février au 1er mars 2015, au Pavillon de la Jeunesse.

« Le Québec a une riche tradition en patinage synchronisé et nous sommes ravis d’organiser cet événement à Québec », a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada. « Les championnats marqueront le début d’une période excitante pour le patinage synchronisé au Canada, alors que la ville de Hamilton, en Ontario, se préparera à présenter les Championnats du monde de patinage synchronisé plus tard, cette année. J’espère que les partisans au Québec saisiront cette occasion pour venir voir nos talentueuses équipes se disputer les titres nationaux et la chance de représenter le Canada au niveau international. »

« La section du Québec et le CPA Charlesbourg se réjouissent d’accueillir les Championnats de patinage synchronisé 2015 de Patinage Canada. Il s’agira d’une merveilleuse occasion pour nous de montrer notre capacité d’accueil et nos installations de première classe », a signalé Sylvie Simard, présidente de la section du Québec. « Nous nous attendons à accueillir des centaines de patineuses, d’entraîneurs, d’officiels, de bénévoles et de partisans qui viendront voir les meilleures équipes de patinage synchronisé au Canada. »

Les Championnats de patinage synchronisé 2015 de Patinage Canada réuniront environ 40 équipes et plus de 800 patineuses de partout au pays, à Québec.

Les équipes se disputeront les titres nationaux dans les catégories senior, junior, ouverte, intermédiaire et novice. Les deux meilleures équipes seniors représenteront le Canada aux Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2015, qui auront lieu les 10 et 11 avril 2015, à Hamilton, en Ontario.

Le club de patinage artistique Charlesbourg est dans la La ville de Québec qui accueille les Championnats de patinage synchronisé 2015 de Patinage Canada.