Les clubs de patinage de Kingston continuent à faire des progrès

*Il faut une équipe!

L’an dernier, la section de l’Est de l’Ontario (SEO) de Patinage Canada s’est sentie privilégiée d’être l’hôte du 100e anniversaire des Championnats nationaux, à Ottawa.

Compte tenu du succès retentissant de cet événement, rien d’étonnant que la famille du patinage soit de retour dans l’Est ontarien, cette fois à Kingston, pour célébrer les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015, dans le superbe Rogers K-Rock Centre.

Cette année, un grand nombre des membres dévoués du COL sont de retour, accompagnés de quelques volontaires locaux nouvellement recrutés, totalisant plus de 250 bénévoles de Kingston et des environs.

Glenda Cartwright, vice-présidente de la SEO et directrice du recrutement des bénévoles pour le CNPCT, ne peut faire que l’éloge de son équipe dynamique.

« Ces personnes dévouées ont donné gracieusement de leur temps pour aider à présenter un événement réussi. J’ai eu le plaisir de travailler avec plusieurs organismes de la ville de Kingston pour obtenir un soutien et, bien sûr, de nombreux clubs de la SEO ont également apporté une aide énorme : le Collège Saint-Laurent, l’Université Queen’s, des centres locaux pour personnes âgées, les militaires de la BFC Kingston, ainsi que plus de 30 bénévoles responsables des soins médicaux et de la physiothérapie et des bénévoles de longue date qui reviennent chaque année pour se joindre à la fête. »

Malgré l’enthousiasme des bénévoles et de l’expérience positive de nombreux succès dans le passé, la semaine a mal commencé quand une inondation a contraint le bureau de la SEO à soudainement déménager dans des locaux temporaires.

« L’inondation du bureau n’aurait pu se produire à un pire moment! », s’est exclamée la présidente de la SEO, Gloria Brighten. « La nécessité de déménager pendant que les réparations étaient en cours a vraiment stressé le personnel du bureau. Nous sommes engagés dans plusieurs événements, séminaires, stages, les Jeux olympiques spéciaux et, bien sûr, dans les préparatifs et l’exécution des Championnats nationaux et, ainsi, la transition a donc été très difficile. Mais tout le monde a gardé une attitude positive et une fois les championnats terminés, nous travaillerons ensemble pour offrir à nouveau un service complet à nos membres de l’Ontario. »

Saviez-vous?
Saviez-vous que l’un des plus anciens clubs de patinage à Kingston célèbre un jalon important en 2015? Cette année, le Club de patinage Fort Henry Heights fête son 50e anniversaire! Félicitations au club pour avoir offert de nombreuses magnifiques années de patinage à la communauté.

Dans la région de Kingston, trois clubs offrent des leçons, de l’entraînement et des programmes à plus de 800 membres.

Le Club de patinage Fort Henry Heights (FHHSC) se trouve à la patinoire Constantine, à la Base des Forces canadiennes Kingston, à l’est de Kingston. La patinoire Constantine a ouvert ses portes en 1960, avec un petit club de patinage récréatif comptant une trentaine de patineurs qui suivaient des leçons d’entraîneurs bénévoles. Cinq ans plus tard, le Club de patinage artistique Fort Henry Heights a été officiellement fondé et est devenu membre de Patinage Canada, qui était à l’époque appelé l’Association canadienne de patinage artistique. Aujourd’hui, le club dénombre environ 275 membres et célèbre cette année, en 2015, son 50e anniversaire.

Skate Kingston, situé à l’Invista Centre, à l’ouest de Kingston, est une fusion de l’ancien CP Kingston, fondé en 1958, et du CP West Kingston, fondé en 1971. Comptant environ 450 membres, dont des patineurs de Patinage Plus, de Patinage STAR et de patinage adulte de Skate Kingston ainsi que les Kingston Silver Blades (Jeux olympiques spéciaux) et l’équipe de patinage synchronisé de Kingston (KISS), il a ouvert ses portes en 2008.

Le Loyalist Winter Club (LWC) utilise la patinoire WJ Henderson, à Amherstview, et a été fondé en 1970. Bien que le LWC ne se trouve pas à vrai dire à Kingston, compte tenu de la mise en commun de nombreux entraîneurs et patineurs, le club est considéré comme faisant partie intégrante de la grande famille du patinage de Kingston.

En plus de ses excellents clubs, Kingston peut aussi se vanter de certains des patineurs nationaux et internationaux et des juges de la région et de ses clubs.

Jean Matthews (Gilchrist) est la seule patineuse artistique membre du Kingston Sports Hall of Fame, intronisée en 2004, en tant que bâtisseuse. Jean s’est jointe au CPA Crystal (en 1962), maintenant le CP Kingston, et a joué un rôle clé dans l’établissement des premières compétitions certifiées du club. À titre de juge internationale de patinage, Jean a exercé ses fonctions à deux Jeux olympiques d’hiver (1988, 1992) et à cinq Championnats du monde (1985-1989).

George Meagher, né en 1866, à Kingston, a été un pionnier du patinage artistique au Canada et en Europe. Il est reconnu pour son talent sur la glace et en tant que cofondateur du Club de patinage Minto, à Ottawa. En 1891, il a remporté les Championnats du monde amateurs (Ottawa). En 2010, George a été intronisé au Temple de la renommée de Patinage Canada, en tant qu’athlète.

Parmi les autres athlètes remarquables, mentionnons le danseur sur glace Darryl VanLuven, qui a suivi ses premières leçons de patinage à Kingston, les concurrents Janet Emerson et Drew Markham, qui ont patiné au LWC et la médaillée d’argent en danse sur glace des Championnats du monde, Tanith Belbin, qui a commencé sa carrière dans le programme Patinage Plus à Kingston, avant de déménager et de concourir pour les États-Unis.

La ville de Kingston est un hôte parfait pour les Championnats nationaux. Les services et le site sont de première classe et le centre-ville accueille chaleureusement les visiteurs et leur offre d’excellents restaurants et magasins… et nous savons tous combien les patineurs et les partisans aiment magasiner!

D’un point de vue historique, la ville a adopté le patinage comme un passe-temps national d’hiver. La patinoire Constantine et l’Invista Centre offrent du patinage familial libre. Et, chaque année, le Springer Market Square compte une patinoire extérieure tout au long de l’hiver, un bon endroit où aller passer du temps en famille tout en profitant du plein air. En février, la ville accueille aussi le Feb Fest, invitant les patineurs de chaque club, équipe de patinage synchronisé, de l’Université Queen’s et des Jeux olympiques spéciaux à se joindre à une vedette principale pour offrir un spectacle de premier ordre à la collectivité de Kingston. Cette année, le champion du monde Patrick Chan sera la vedette du spectacle.

Pour marquer le début de l’événement et pour faire connaître les Championnats, la ville de Kingston et le Springer Market Square ont organisé une démonstration de Patinage Plus avec les patineurs et les entraîneurs de Skate Kingston.

« Les patineurs de Patinage Plus, ainsi que le champion du monde Elvis Stojko, son épouse Gladys Orozco et notre ambassadrice des athlètes, Paige Lawrence, étaient de la partie dans un circuit de patinage du programme Patinage Plus sur la patinoire extérieure, divertissant les familles, amis et spectateurs », a signalé Glenda avec fierté. « Paige a également été invitée à assister à des séances de Patinage STAR cette semaine, au FHHSC et à Skate Kingston. »

Au cours de la semaine de compétition, la SEO, ses patineurs et entraîneurs présenteront à plusieurs reprises la démonstration de Patinage Plus, au K-Rock Centre. Quarante patineurs de Patinage Plus du FHHSC, âgés de 3 à 11 ans, des entraîneurs et des assistants de programmes montreront ce dont ils sont capables dans le cadre d’une mini-démonstration de Patinage Plus. Quand on a annoncé que les Championnats nationaux de patinage auraient lieu à Kingston, lorsque le FHHSC célébrerait son 50e anniversaire, tout le monde était très excité à l’idée de participer. Chaque membre du conseil et chaque entraîneur travaillent bénévolement ainsi que de nombreux parents bénévoles.

« Un grand nombre de patineurs de Patinage STAR se trouvent sur place », a fait remarquer Glenda. « Les patineurs responsables de récupérer des fleurs, ceux qui participent aux cérémonies et les réparateurs de la glace font tous de leur mieux. Ils vivent cette merveilleuse expérience et en garderont pendant longtemps de précieux souvenirs. Voilà la puissance de ce merveilleux sport! »

*Remerciements :

Merci à la section de l’Est de l’Ontario de Patinage Canada pour sa généreuse participation à cet article.

Une médaille d’argent olympique cinquante ans plus tard

En 1964, aux Jeux olympiques d’hiver tenus à Innsbruck, en Autriche, mon partenaire Guy Revell et moi concourrions contre les puissants patineurs et champions du monde de l’Allemagne de l’Ouest, Marika Kilius et Hans Jurgen-Baumler, les favoris, et les visionnaires Lyudmila Belousova et Oleg Protopopov, des exemples d’une tendance naissante dans la discipline du patinage en couple en URSS.

Ces deux têtes d’affiche se distinguaient par leurs styles uniques et l’excellence de leur patinage, les Allemands par leur splendide présence hollywoodienne et les Russes par leur sens artistique magique et romantique. Voir ces deux couples cherchant à prendre le contrôle de la séance d’entraînement était un événement qui valait en soi un billet!

Cette année-là, Guy et moi étions considérés comme des « outsiders » ou des vainqueurs peu probables.

Nous n’avions participé qu’à deux championnats du monde, en 1960 à Vancouver où je crois que nous étions les avant-derniers et en 1962 à Prague où nous avions terminé en quatrième place. Vous vous rappelez que les championnats de 1961 n’avaient pas eu lieu par respect pour l’équipe américaine en route pour Prague qui était morte dans un écrasement d’avion, à proximité de Bruxelles.

Lors des Championnats du monde de 1963 à Cortina, en Italie, Guy et moi espérions profiter de notre expérience de l’année précédente et montrer par une bonne performance que nous avions le talent pour être considérés comme des prétendants potentiels d’une médaille aux Jeux olympiques qui seraient tenus l’année suivante. Mais après une chute désastreuse en posant pour des photographes, ma commotion et ma paralysie faciale subséquente nous ont contraints à abandonner la compétition et à revenir, à la demande des chefs d’équipe, au pays avant l’heure pour soigner une blessure qui aurait pu mettre fin à ma carrière. Heureusement, l’équipe d’experts médicaux de l’Hôpital Michael à Toronto a découvert que la paralysie était due à une hémorragie interne en raison d’une fracture du crâne à la naissance des cheveux qui n’avait pas été diagnostiquée au petit hôpital de Cortina qui avait surtout l’habitude de traiter des fractures dues à des accidents de ski.

Je rappelle tout cela pour dire que lors de la période précédant les Jeux olympiques de 1964, personne ne savait qui nous étions et ce dont nous étions capables. Rappelez-vous… à cette époque, la Série du Grand Prix n’existait pas et il n’y avait que très peu de compétitions internationales au cours desquels il nous était possible de tester nos programmes et où les juges pouvaient s’instruire. Ce fut un seul programme libre de cinq minutes qui détermina les champions olympiques de 1964. (Le programme court a été ajouté cette année-là aux Championnats du monde tenus à Dortmund, en Allemagne.)

Ce que le monde du patinage savait toutefois, c’est que ce serait une lutte inégalée. Un vent de changement s’annonçait… et, en fin de compte, le traditionnel tape-à-l’œil athlétique des Allemands ne pouvait pas parer le nouveau style rafraîchissant et enlevant des Protopopov. Les Russes se sont emparés de la médaille d’or accordée par 5 juges contre 4… vous rappelez-vous? Guy et moi avons remporté la troisième place et la médaille de bronze tandis que le couple dynamique d’Américains formé de Vivian et Ronald Joseph a terminé en quatrième place.

Ça a été une énorme déception! Mais quelque chose de bien plus troublant se cachait derrière la compétition sur la glace.

Des rumeurs circulaient concernant des offres de contrats de spectacles professionnels sur glace des Allemands avant les Jeux olympiques, tabou absolu à une époque où l’idéal olympique était fondé sur un amateurisme véritable. Pas d’argent, pas de discussion monétaire, pas de projets professionnels, pas de prix en argent, pas de subventions gouvernementales… nous patinions vraiment par pure passion du sport.

Faisons un bond de deux ans et retrouvons-nous soudainement en 1966, où Guy et moi recevons une lettre de l’UIP ou du CIO… c’est un peu nébuleux après 50 ans… nous informant que les Allemands avaient été disqualifiés. Si nous avions la gentillesse de retourner nos médailles de bronze qui seraient maintenant remises aux Joseph, nous recevrions les médailles d’argent olympiques. Dire que c’était comme si nous avions remporté la loterie est un euphémisme!

Et à ma connaissance, pendant plus de vingt ans, les classements sont restés tels quels.

Soudainement, vers la fin des années 80, tout a changé. Selon les résultats officiels du CIO, Kilius et Baumler étaient de nouveau les gagnants de la médaille d’argent et Guy et moi reprenions de nouveau la troisième place.

Si des rumeurs circulaient sur ce que ça voulait dire, ce n’était que pure spéculation. Ni l’ACPA (Patinage Canada) ni Guy et moi n’avions été informés du changement. Toutefois, le plus grand mystère était que personne ne nous avait jamais demandé de retourner nos médailles d’argent. C’était très étrange et, à dire vrai, je commençais à me sentir comme un imposteur. J’ai toujours la médaille d’argent, mais non selon les registres.

Au cours des 25 ans qui ont suivi, personne n’a réussi à aller au fond des choses. Patinage Canada, la USFSA, les entraîneurs, les officiels et les athlètes concernés ont tous tenté de savoir ce qui s’était vraiment passé. Comment l’équipe allemande avait-elle pu être disqualifiée en 1966 pour réapparaître dans les résultats 20 ans plus tard?

Ma visite à Saint-Jean (Nouveau-Brunswick) pour les Internationaux Patinage Canada 2013 a été un tournant décisif.

J’y ai rencontré Amy Rosewater, une journaliste pigiste qui publiait des articles dans le New York Times. Elle rédigeait une histoire, avant les jeux de Sotchi, sur l’équipe américaine de 1964, en particulier au sujet de Scotty Allen, le médaillé de bronze chez les hommes. Comme il restait peu de personnes encore vivantes de cette époque, Barb MacDonald, directrice des communications de Patinage Canada, a suggéré à Amy de communiquer avec moi pour parler de mes souvenirs concernant Scotty. Nous nous sommes très vite bien entendues… et avons parlé longuement de mon expérience des Jeux de 64… ce qui m’a amené à lui raconter la saga relativement inconnue de la médaille de patinage en couple.

Une semaine plus tard, Amy me téléphonait à la maison pour me demander si je serais prête à l’aider à trouver les détails de l’histoire. Ma réponse? « Bien entendu… et que la force soit avec vous. »

Il a fallu deux mois à Amy et beaucoup d’insistance pour qu’elle découvre que le CIO avait mené une enquête après Innsbruck pour réunir des preuves que le couple allemand avait en effet signé un contrat de patinage professionnel pendant les Jeux, ce qui avait mené à sa disqualification deux années plus tard.

Mais l’histoire ne s’arrête pas ici.

Apparemment, au moment même où les règlements concernant le sport amateur étaient mis en application, des machinations politiques se tramaient. Amy a découvert cette révélation fracassante qu’elle a publiée dans le New York Times le 13 décembre 2013.

Willi Daume, officiel allemand de sport de longue date, a plus tard déclaré que si le couple (allemand) n’avait pas retourné ses médailles, cela aurait pu mettre en péril la proposition, plus tard gagnante, de Munich pour les Jeux d’été de 1972.

Et pour la volte-face spectaculaire de 1987, Amy écrivait dans ce même article du 13 décembre 2013 dans le New York Times :

Poussé par les deux membres allemands, le CIO a discrètement décerné de nouveau les médailles d’argent aux deux Allemands de l’Ouest en 1987, 23 ans après les Jeux d’Innsbruck, lors d’une réunion du comité de direction tenue à Istanbul. Le couple était considéré comme « réhabilité ».

Depuis, bien que les registres renferment des résultats pour le moins confus et malgré le fait que les pays concernés n’ont jamais été avisés, le CIO soutient que l’intention a toujours été que la médaille d’argent soit partagée par les couples de patinage du Canada et de l’Allemagne.

En terminant… Amy a dû s’acharner encore 11 mois de plus avant que les changements des classements soient enfin reconnus officiellement sur le site Web du CIO. La médaille d’argent pour le Canada et pour l’Allemagne de l’Ouest, et la médaille de bronze pour les États-Unis. C’était en novembre 2014… plus de 50 ans après la compétition.

Alors cette semaine à Kingston, si vous me voyez portant un grand médaillon d’argent au cou, j’espère que vous comprendrez pourquoi.

Premier groupe de champions couronnés à Kingston

KINGSTON, ONTARIO – Lorsque les patineurs montréalais Marjorie Lajoie et Zachary Lagha ont remporté le titre de danse novice aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, mardi, ce n’était qu’un des exploits de leur série de réalisations.

Zachary, âgé de 15 ans, de Longueuil, Qc, a joué au Carnegie Hall comme pianiste. Marjorie, âgée de 14 ans, fait tordre de rire les auditoires au festival Juste pour rire à Montréal, en plus d’avoir déjà été en vedette dans un message publicitaire de Vidéotron.

Rien n’a jamais arrêté cette jeune équipe talentueuse, qui a écrasé un groupe de danseurs novices prometteurs, dans un groupe talentueux, en style libre, mardi.

Patinant sur la musique du ballet Don Quichotte – un morceau difficile de musique pour une équipe novice – Marjorie et Zachary ont remporté la danse libre avec 64,62 points, contre Sabrina Bédard et Zoé Duval-Yergeau de Repentigny, Qc.

En tout, Marjorie et Zachary ont accumulé 93,80 points, tandis que Sabrina et Zoé (qui s’entraînent avec l’ancienne danseuse sur glace nationale Josée Piché) ont gagné la médaille d’argent avec 90,85 points.

Ellie Fisher de Barrie, Ont., et Parker Brown, de Waubaushene, Ont., ont remporté la médaille de bronze avec 88,55 points.

Marjorie et Zachary sont peut-être jeunes – ils ont plusieurs années d’admissibilité au Grand Prix junior devant eux – mais ils font déjà équipe depuis quatre ans. Et, le ballet est un élément important de leur vie. Ils étudient avec une instructrice bien-aimée, Eva, deux fois par semaine. Une fois par semaine, elle travaille avec eux sur la glace. Toutefois, ils ont trouvé très difficile d’adapter le ballet sur la glace : la position des pieds, les extensions, les bras, l’expression. Néanmoins, ces jeunes intrépides ont relevé le défi.

Ils étaient champions pré-novices canadiens l’an dernier et ont terminé en deuxième place au Défi Patinage Canada, l’épreuve de qualification pour les championnats nationaux. Ils doivent participer aux Jeux du Canada, en mars.

Et Zachary, dont le patrimoine est algérien? Il est né au Canada, mais sa mère Fella Hammouten, une pianiste accomplie, a exhorté son fils à suivre ses traces. Zachary étudie avec une professeure d’origine géorgienne appelée Tina Kakabadze, une fois par semaine, et s’exerce à la maison. Les efforts qu’il a déployés l’ont amené au Carnegie Hall.

Remporter le titre novice l’année après avoir gagné le titre pré-novice est un exploit qu’ils chérissent. « Nous avons travaillé très dur pour cela », a déclaré Zachary. « Ce sont les fruits de notre travail. Pas de travail, pas de résultat. »

Rachel Pettitt, âgée de 15 ans, de Whitehorse, Yn, a appris à ses dépens à ne prendre jamais rien pour acquis. L’an dernier, elle ne s’est même pas qualifiée pour le Défi Patinage Canada, dans sa section, et encore moins les Championnats canadiens. Mardi, elle est devenue championne novice chez les femmes.

Elle avait seulement espéré une médaille, puis à mesure que la soirée a avancé, une médaille d’argent. Mais la patineuse en tête du programme court, Justine Brasseur, a commis plusieurs erreurs et est passée à la troisième place. Rachel a remporté style libre et la médaille d’or au classement général, méritant 112,87 points. Alicia Pineault, de Varennes, Qc, s’est emparée de la médaille d’argent avec 109,63 points, dépassant de justesse Justine avec 109,05 points.

La médaille de Rachel Pettitt a marqué le premier titre de championnat novice pour les entraîneurs Karen et Jason Mongrain, qui comptent une école en plein essor, à Kelowna, C.-B. Ils ont eu des champions aux niveaux moins élevés et « beaucoup de quatrièmes places », a déclaré Jason.

La leçon qu’ils ont communiquée à Rachel est de se battre pour chaque point. Et elle l’a fait, patinant sur la Chanson de Lara du film Le Docteur Jivago. Elle passera au rang junior l’an prochain.

Brianna Delmaestro, 19 ans, de Port Moody, C.-B., et Timothy Lum, 19 ans, de Burnaby, C.-B., ont remporté sans opposition le titre de danse junior, gagnant la danse libre par plus de cinq points pour mériter la médaille d’or avec 148,62 points. Presque neuf points derrière se trouvaient les médaillés d’argent Lauren Collins et Shane Firus, de Minesing, Ont. – une nouvelle équipe cette année – avec 139,83 points. La médaille de bronze est allée à Melinda et Andrew Meng de Montréal, qui ont accumulé 131,14 points.

Les patineurs juniors impressionnent aux Championnats nationaux

KINGSTON, ONTARIO – Selena Zhao n’a pas eu un parcours facile et sans encombre à ses premiers championnats nationaux de patinage au Canada : difficultés de voyage, blessure, courbes d’apprentissage.

Née à Seattle, Selena est devenue une Canadienne transplantée cette saison, et mercredi, elle a finalement trouvé sa place, terminant au premier rang dans le programme court féminin junior avec 50,21 points, soit deux points de plus que sa plus proche rivale.

Selena n’avait terminé qu’en septième place à l’événement Défi Patinage Canada, préalable à cette compétition, mais elle n’était de retour sur la glace que depuis deux semaines, après s’être blessé le pied droit pendant l’entraînement, durant l’exécution d’une ambitieuse combinaison de triple flip-triple boucle piquée.

Elle n’avait pas patiné pendant deux semaines, après une mauvaise réception sur cette combinaison. C’était tellement douloureux qu’elle ne pouvait pas marcher le lendemain. Et quand elle s’est remise au travail, elle ne pouvait pas s’entraîner normalement parce que tout faisait mal quand elle essayait à nouveau cette combinaison. Avant cet événement, elle ne pouvait pas s’entraîner à exécuter la version triple-triple de sa combinaison.

Mercredi, elle a exécuté une combinaison de triple flip-double boucle piquée, absolument magnifique, suivie d’un triple Lutz. Après avoir réussi un bon double Axel, elle s’est mise à sourire et a terminé le programme de cette façon, patinant comme sur un nuage.

Alors que la semaine se déroule, Selena se dit « honorée » d’avoir l’occasion de patiner pour le Canada aux Championnats nationaux. « C’est tellement génial », dit-elle. « Je suis ici et c’est merveilleux. Tout ceci est tellement différent pour moi et je suis simplement heureuse d’en faire partie. »

Sa mère est venue la regarder à Kingston. « C’est vraiment extraordinaire parce qu’elle était à Ottawa pendant si longtemps », a déclaré Selena. Et, Kingston lui rappelle son foyer. « C’est agréable de la voir retrouver ses racines », a ajouté Selena.

Les buts de Selena, cette année, sont plutôt indéfinissables. « Au début de la saison, je ne savais pas à quoi m’attendre » a-t-elle dit. « On ne sait pas vraiment ce qui est possible ou non. »

Sa participation à quelques événements du Grand Prix junior a représenté un avantage et Selena a beaucoup appris, bien qu’elle ait eu d’horribles problèmes de voyage aux deux événements. À son voyage à Dresde, en Allemagne, son vol a été annulé en raison d’une grève de Lufthansa.

Elle a aussi appris ce que c’est de concourir contre des patineuses d’autres pays. « Un élément très important est la confiance », dit-elle. Elle est arrivée en Allemagne, ébahie par les patineuses russes et japonaises, dont elle avait tellement entendu parler. Puis, elle s’est tout à coup rendu compte qu’elles exécutaient toutes les mêmes sauts. « Ce fut une révélation », a‑t‑elle fait remarquer.

Justine Brasseur a aussi appris beaucoup cette semaine. Elle et son partenaire Mathieu Ostiguy sont les nouveaux champions de patinage en couple novice, grâce à une puissante performance qui leur a mérité 111,63 points. La veille, Justine a présenté une performance inhabituellement médiocre en style libre féminin novice, après avoir été en tête du programme court – et a dû se contenter d’une médaille de bronze. Son entraîneure Josée Picard a dit que lorsque son premier saut du programme a été un peu maladroit, Justine s’est tendue. Josée savait que ce serait difficile par la suite étant donné que Justine a décidé de faire preuve de prudence.

Mais, dans l’épreuve de patinage en couple novice, Justine et Mathieu – patinant en couple pour la première fois cette saison – ont exécuté de belles levées, de beaux lancers et de beaux sauts. Mathieu dit que la vrille était l’élément le plus difficile à apprendre pour lui. Ils ont fait une double vrille durant la compétition et après les Championnats nationaux, ils commenceront à s’entraîner pour exécuter une triple vrille.

« C’est un rêve devenu réalité », a affirmé Mathieu. Et, à propos du patinage en couple, après avoir refusé pendant tant d’années? « C’était une excellente décision », a avoué un jubilant Mathieu.

(La petite) Olivia et Mackenzie Boys-Eddy ont remporté la médaille d’argent avec 108,44 points tandis que Lori-Ann Matte et Thierry Ferland ont été médaillés de bronze avec 103,60 points.

PAIGE LAWRENCE : UNE VIE RÉORIENTÉE

Saviez-vous?

Saviez-vous que Paige Lawrence, notre ambassadrice des athlètes à Kingston, avait toujours voulu être une cowgirl? Son père et son frère étaient des chevaucheurs de taureaux et d’excellents concurrents de rodéo. Paige souhaite perpétuer la tradition familiale en s’adonnant au sport de la monte de taureaux et à la tauromachie!

Une vie réorientée

Quatre fois médaillée en patinage en couple aux Championnats canadiens et olympienne de 2014, Paige Lawrence, âgée de 22 ans et originaire de Kipling, en Saskatchewan, est sur le point d’assumer un nouveau rôle, cette semaine, aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire. Au lieu de se produire sur la glace et de concourir, Paige fera fonction d’ambassadrice des athlètes de l’événement.

« Dans le cadre de mes responsabilités à titre d’ambassadrice des athlètes, je participerai à différentes séances d’accueil avec le grand public, j’aiderai avec les groupes scolaires qui viennent regarder les séances d’entraînement, je visiterai des clubs locaux de patinage artistique, je prêterai assistance lors des remises des médailles, je prendrai part à des entrevues avec les médias et je serai, en général, un soutien pour les athlètes! »

Il s’agit d’une tâche pour laquelle Paige est naturellement douée.

Alliée à son caractère effervescent et extraverti, l’expérience qu’elle a acquise à ses neuf participations à l’événement signifie qu’elle a beaucoup d’anecdotes à partager. Son optimisme et son amour du patinage artistique sont contagieux!

« Je tiens à ce que les athlètes ressentent les bonnes vibrations de ma part, des partisans et de la communauté entière et je souhaite que tous les participants profitent le plus possible de cette semaine! »

Depuis que Paige a concouru l’an dernier aux Jeux olympiques et aux Championnats du monde avec son partenaire de patinage en couple Rudi Sweigers, sa vie s’est complètement transformée, une situation qui l’a menée en territoire inconnu.

« Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que ma carrière de patinage se termine à la fin de la saison. J’étais impatiente de recommencer cette année. Mais, après plusieurs discussions avec Rudi, nous avons commencé à voir que nous voulions des choses différentes. »

Paige avoue que lorsque le partenariat a officiellement pris fin, elle a eu l’impression de faire son deuil de la perte de sa carrière de compétition et des rêves qui l’entouraient.

« Tout à coup, les choses les plus importantes dans ma vie sont disparues et il m’a fallu du temps pour apprendre à faire face à cette perte. Mais, je suis naturellement optimiste et aussi difficile que ce fut de terminer mon partenariat avec Rudi, je crois que chaque expérience offre une occasion et j’ai donc essayé de m’efforcer de la trouver. »

Pour Paige, l’élément le plus difficile de son retour à la vie « civile » a été de se redéfinir.

« Depuis si longtemps, mon identité était celle d’une athlète d’élite et maintenant, c’est terminé. C’est très étrange de passer d’une situation où on sait exactement qui on est et quel est le but qu’on s’efforce d’atteindre chaque jour à son réveil… à une situation où on se demande « qui suis-je maintenant? »… et de chercher un nouveau but. Et, aussi, les massages hebdomadaires me manquent!! »

Alors qu’elle amorce son parcours vers son prochain grand projet, elle est incertaine de ce qu’elle trouvera.

« Peut-être que ce serait de faire une grande randonnée pédestre, comme je l’ai fait à Costa Rica, ou d’ajouter à ma liste d’activités procurant une montée d’adrénaline, comme le saut à l’élastique, le parachutisme et les sauts de falaise. Peu importe ce que ce soit, je suis toujours à la recherche de la prochaine chose excitante… et il y a tellement de possibilités! »

Paige est incertaine comment le patinage s’inscrira dans sa nouvelle vie. Elle a découvert, entre autres, qu’elle aime aider son entraîneure Patty Hole avec les patineurs pleins d’avenir. Elle croit qu’il s’agit d’une façon de rendre à quelqu’un qui a été et continue à être un modèle de rôle et un mentor aussi important.

Une partie de son message aux jeunes athlètes de sa région et à Kingston, cette semaine, concerne aussi la façon d’utiliser les aptitudes qu’enseigne le patinage. Après sa carrière de compétition couronnée de succès, elle reconnaît que les leçons tirées du patinage, dans les bons moments comme dans les mauvais, sont des leçons qu’elle appliquera tout au long de sa vie.

« Le patinage m’a aidée à devenir la personne assurée, audacieuse, travailleuse, organisée, axée sur les objectifs, déterminée (certains diraient têtue, mais je pense que déterminée est plus joli!), extravertie, apte à apprendre et responsable que je suis aujourd’hui. »

Et, la vie de Paige prend de l’expansion.

Elle est récemment déménagée à Calgary et est retournée à l’université pour le semestre d’hiver dans le but de finalement faire carrière en psychologie du sport. Elle affirme qu’il s’agit d’un tout nouveau but pour elle, mais elle se réjouit de voir ce qui en découlera. Elle aimerait aussi être une oratrice et une conférencière spécialiste de la motivation.

« J’estime que j’ai tellement de motivation et j’aimerais raconter mon histoire, surtout à des enfants et des athlètes de petites villes. Je serais heureuse de partager avec eux mon énergie et en cours de route, je l’espère, donner vie au tout petit rêve que chaque enfant a en lui-même. »

Le rêve de Paige de devenir une cowgirl a commencé lorsqu’elle était petite, poursuivant à cheval et rassemblant des chevaux avec son père.

« J’aimais être dehors, que ce soit pour aider ma mère dans notre jardin ou « aider » mon père avec ses corvées. Je me rappelle que les seaux de nourriture étaient presque de la même taille que moi et, ainsi, je finissais plus souvent par essayer de flatter tous les chevaux sauvages alors que mon père les nourrissait! Avec mes deux frères, j’étais toujours très indépendante et déterminée et tout ce que mes frères essayaient, je devais l’essayer aussi! »

Paige a essayé le patinage à l’âge de quatre ans lorsque ses parents l’ont inscrite à un programme Patinage Plus dans son club local. Au fil des ans, à mesure que son engagement envers l’entraînement s’est accru tout comme ses exploits, Paige a commencé à se rendre compte de l’impact du sport dans sa vie. Aujourd’hui, son parcours dans le sport du patinage est peut-être incertain, mais son amour du sport demeure aussi sûr que jamais.

« Assise ici, j’essaie d’écrire ce que le patinage signifie pour moi et je me rends compte que j’ai un sourire aux lèvres. Voilà ce que signifie le patinage pour moi… un sourire… le bonheur… un milieu dans lequel je me sens plus comme moi-même que n’importe où au monde… un débouché qui m’a permis de réaliser mon rêve le plus cher. Le patinage est au centre même de qui je suis et de la façon dont je vis ma vie. »

Grandissant sur la scène nationale

KINGSTON, ONTARIO – Âgé de 13 ans, il patine avec sentiment et s’attaque à des éléments difficiles. Peut-être que Gabriel Farand est une future étoile.

Il se trouve en première place dans le programme court des hommes novices aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire. Il a amorcé les feux d’artifice parmi les jeunes patineurs hier soir et les a aussi terminés, obtenant 43,51 points, devant Gabriel St-Jean, un sosie de Jeff Buttle, qui s’entraîne aussi au même club, l’École Étude avec Julie Marcotte.

Durant une soirée marquée de nombreux triples sauts de boucle piquée et de triples Salchows, ainsi que de diverses versions de ces sauts, Gabriel Farand a tenté un triple Lutz, mais a trébuché à la sortie, mais non pas avant d’avoir réussi une ambitieuse combinaison de triple boucle piquée – triple boucle piquée. (Il a réussi un magnifique triple Lutz durant l’échauffement.) Beaucoup d’autres éléments sont attendus dans son style libre : sept triples sauts. Gabriel était le champion pré-novice de l’an dernier.

Gabriel St-Jean a terminé moins d’un point derrière avec 43,18 points, enregistrant une bonne avance sur le prodige de 4 pieds 10 pouces, Bruce Waddell, qui a obtenu 40,04 points, un patineur musical avec flair, qui ne rate jamais un temps fort de la musique.

Bruno Marcotte, ancien patineur de patinage en couple reconnu comme entraîneur de patinage en couple, a travaillé avec Gabriel Farand depuis qu’il était âgé de sept ans et ne pouvait exécuter qu’un Axel simple. Gabriel peut accomplir ses deux mouvements, représentant un tour de force cette saison, mais il n’y est pas parvenu facilement. Au cours de la dernière année, il a grandi d’environ cinq pouces. Bruno affirme qu’il a une tête de plus. Cette intense poussée de croissance l’a déséquilibré et, en général, a rendu sa vie difficile.

Tout a finalement fonctionné à la fin de l’été.

« On peut voir qu’il est vraiment talentueux », soutient Bruno. « Il a cette magnifique position dans les airs. »

Gabriel Farand n’était pas le seul jeune patineur canadien poussant comme un champignon. Nicolas Nadeau, âgé de 17 ans, de Boisbriand, Qc, a terminé premier dans le programme court des hommes juniors avec une excellente note de 62,10 points, après avoir réussi un bon triple Axel. Il a aussi grandi d’environ cinq pouces et étant donné qu’il s’agit de sa troisième année dans les rangs juniors, il est déterminé à remporter ce titre. C’était sa première année de compétition internationale sur le circuit Grand Prix junior. « J’ai appris à patiner sur de la glace sans ligne », dit-il, faisant référence aux marques des patinoires de hockey au pays.

Nicolas peut actuellement exécuter quadruple saut de boucle piquée sur deux pieds.

En deuxième place se trouve Antony Cheng, âgé de 17 ans, de Richmond Hill, Ont., qui a patiné avec grande vitesse et exécuté un triple Lutz tellement énorme, qu’il a pensé – au milieu du saut – qu’il était en fait plus énorme qu’il ne l’avait prévu. Il n’a pas vraiment commencé à s’entraîner complètement pour un triple Axel. C’est ce qu’il fera après les Championnats nationaux, affirme-t-il.

Il en est à sa deuxième année comme junior.

Edrian Paul Celestino, âgé de 16 ans, de Dollard-des-Ormeaux, Qc, a présenté un programme sur une musique de concert de piano de Rachmaninoff qui était absolument magnifique, mais trois stupides erreurs l’ont relégué à la troisième place avec 58,24 points. Il s’est laissé aller avec un splendide triple Lutz, qu’il a réussi dès le moment fort de la musique.

En quatrième place se trouve Joseph Phan, âgé seulement de 13 ans, mais qui a beaucoup grandi, et a patiné avec grande vitesse pour exécuter une combinaison de triple boucle piquée – triple boucle piquée et un beau triple Lutz, ce qui représente un bon départ pour ses débuts dans les rangs juniors. Il était le champion novice de l’an dernier.

Cette année, il soutient qu’il veut terminer parmi les cinq premiers. Il travaille actuellement à son triple Axel et son quadruple Salchow dans le harnais.

Brianna Delmaestro, de Port Moody, C.-B., et Timothy Lum, de Burnaby, C.-B., font équipe depuis le printemps 2012 et il s’agit d’une équipe de rêve. Ils sont en tête de la danse junior après avoir remporté la danse courte avec 59,21 points.

Une nouvelle équipe composée de Lauren Collins et Shane Firus occupe la deuxième place avec 55,76 points et en troisième place se trouvent Melinda et Andrew Meng avec 53,75 points.

De nouveaux champions canadiens seront couronnés à Kingston

Les patineurs de patinage en couple Meagan Duhamel et Eric Radford et les danseurs sur glace Kaitlyn Weaver et Andrew Poje concourront sur une base solide aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, cette semaine, à Kingston, en Ontario.

Kevin Reynolds concourra à la grâce de Dieu.

Tout le monde connaît les stupéfiants résultats internationaux obtenus par les deux meilleures équipes du Canada, leurs réussites aux événements du Grand Prix et leurs victoires à la finale du Grand Prix, par de vastes marges, ainsi que leurs énormes records personnels. Et, ces deux équipes se trouvent à mi‑chemin de la saison à titre de favoris pour remporter la médaille d’or aux Championnats du monde.

Kevin Reynolds a été tenu de suivre un parcours différent, disparaissant après s’être retiré de ses deux événements du Grand Prix, en raison de chaussures de patins et de blessures.

Mais, attendez un instant! Selon une conférence téléphonique tenue vendredi, Kevin est vraiment de retour et se concentre sur la victoire de ce titre canadien insaisissable après 10 ans au niveau senior. Il semble avoir finalement trouvé la chaussure magique et s’entraîne plus solidement depuis les quatre ou cinq dernières semaines qu’il ne l’a fait au cours de la dernière année et demie. Ces nouvelles créent heureusement une intéressante bataille décisive avec Nam Nguyen, âgé de 16 ans, qui n’a cessé de prendre de la force cette saison et cherche clairement aussi à obtenir le titre abdiqué par Patrick Chan.

La saison dernière, Kevin a essayé neuf paires de chaussures, s’efforçant de trouver la paire parfaite, ce qui était presque impossible compte tenu de ses chevilles exceptionnellement étroites et de la largeur du devant de ses pieds. Il a lutté avec quatre paires de chaussures plus tôt cette saison et a finalement trouvé une paire faite sur mesure – seulement pour découvrir qu’elle se briserait en une semaine et demie, face aux rigueurs de la séance d’entraînement de Kevin.

Les problèmes se sont empirés après que Kevin termine en sixième place aux Internationaux classiques d’automne de Patinage Canada, à Barrie, en Ontario, clairement victime d’un manque d’entraînement. Puis, un jour, durant l’entraînement, il a fait une chute sur un quadruple saut et s’est foulé la cheville gauche, celle qu’il utilise pour l’appel de son triple Axel et de ses deux quadruples sauts. « Après m’être foulé cette cheville, j’étais simplement incapable de pouvoir concourir durant la saison du Grand Prix », a-t-il déclaré. Il a été tenu de se retirer du Grand Prix, une décision qui a été difficile à prendre.

Il savait qu’il devait changer de tactique pour aller de l’avant après la guérison de sa cheville. Il a décidé d’essayer les meilleures et les plus chères chaussures de confection offertes par chaque fabricant, pour voir lesquelles lui conviendraient le mieux. Il ne se souvient plus du nombre de chaussures qu’il a essayé cette saison. Il croit que c’était douze. Mais, l’une de ces paires lui convient juste assez bien.

Kevin estime qu’il s’agit « d’une solution amiable ». Après tout ce qu’il a subi, c’est suffisant pour lui donner plus de confiance qu’il n’en a eue depuis plus d’un an, en route vers Kingston.

« Au cours du dernier mois environ, j’ai été en mesure de bien m’entraîner », soutient Kevin. « Aux Championnats nationaux, je veux être capable de profiter des occasions qui se présentent cette année, surtout du fait que Patrick Chan a décidé de ne pas concourir cette saison, de sorte que le titre national est prêt à être remporté. »

Le plus grand obstacle de Kevin en ce moment est le manque de compétitions avant les Championnats nationaux et, idéalement, il aimerait aussi un peu plus de temps d’entraînement. Mais, « j’ai prouvé que je peux y faire face compte tenu de mes performances aux Championnats du monde et aux Jeux olympiques », affirme-t-il. « Je sais que c’est possible de relever le défi et de remporter, je l’espère, ce titre national. Je sais toutefois que d’autres personnes y aspirent aussi. »

Aspirer aux titres? D’autres patineurs les visent aussi. Aussi élevée que fût leur note gagnante à la finale du Grand Prix ISU, à Barcelone, le mois dernier, Kaitlyn Weaver et Andrew Poje croient que leurs programmes se sont améliorés encore plus au cours du dernier mois. « Nous avons amélioré beaucoup d’aspects de notre programme et, ainsi, nous attendons vraiment avec impatience de non seulement avoir d’excellentes performances aux Championnats nationaux, mais aussi d’obtenir beaucoup de rétroactions qui nous stimuleront durant la deuxième moitié de la saison », a fait remarquer Kaitlyn.

La majorité du travail accompli pour leur exquise danse libre sur la musique Les Quatre Saisons est subtile, « quelques éléments de chorégraphie », finitions, détails, expression, interprétation. Ils ne commencent qu’à sentir le rythme et la sensation du programme. « Il y a encore tellement place à l’amélioration », a soutenu Kaitlyn.

Leurs buts? Ils s’efforcent de maximiser tous leurs niveaux de difficulté aux Championnats nationaux. « Nous voulons rendre nos programmes à l’épreuve des balles au point de vue de la technique », a-t-elle ajouté. Ils sont maintenant habitués d’être les favoris à un événement et sont prêts à assumer cette responsabilité.

Il s’agira de leurs huitièmes Championnats canadiens et ils espèrent tous deux finalement remporter leur premier titre canadien, après avoir gagné une médaille d’argent aux Championnats du monde de l’an dernier et une médaille d’or à la finale du Grand Prix.

Meagan Duhamel et Eric Radford amorceront ces Championnats nationaux en se sentant beaucoup plus détendus, surtout du fait qu’ils ne seront plus talonnés par Kirsten Moore-Towers et Dylan Moscovitch. Cette équipe s’est séparée et chacun fait équipe avec un nouveau partenaire, ce qui ajoutera encore plus d’intrigue à l’événement.

Meagan et Eric, gagnants de la médaille d’or de la finale du Grand Prix ISU par sept points, considèrent que cette saison est une importante percée pour eux. « L’an dernier, à la fin de la saison, nous avons constaté un grand changement dans le patinage en couple dans le monde : tellement d’équipes se sont séparées, ont obtenu de nouveaux partenaires, ont pris leur retraite, ont pris congé pour la saison, ont subi des blessures ou autres », a fait observer Meagan. « Lorsque nous avons décidé de continuer à patiner après Sotchi l’an dernier, cette décision a été dans une large mesure fondée sur le fait que nous avons vu une occasion de devenir les meilleurs au monde. Et, en patinage, c’est souvent une question de moment opportun. Il faut attendre son tour, faire encore équipe et patiner de son mieux, au bon moment.

« Je crois que nous avons une excellente occasion cette année de révolutionner le monde », a-t-elle affirmé. « Et, maintenant, il nous incombe de saisir l’occasion. Je dirais que jusqu’à présent, nous excellons à cet égard. »

BILLETS

On peut acheter les billets en ligne sur le site Web www.ticketmaster.ca, par téléphone au 1.855.985.5000 ou en personne à la billetterie du Rogers K-Rock Centre.

ÉVÉNEMENT

L’événement comptera environ 250 patineurs dans les disciplines masculine, féminine, de patinage en couple et de danse sur glace, concourant à trois niveaux : senior, junior et novice.

Les athlètes se qualifient pour les championnats par l’intermédiaire de leurs événements de section, puis passent au Défi Patinage Canada, l’événement de qualification national, à l’issue duquel 18 hommes, 18 femmes, 12 équipes de patinage en couple et 15 équipes de danse sur glace avancent aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire.

Les athlètes s’efforceront de se tailler une place dans l’équipe nationale de Patinage Canada et dans les équipes canadiennes qui concourront aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2015, aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2015 et aux Championnats du monde juniors ISU de patinage artistique 2015.

Prochaine génération de patineurs produisant des résultats à Kingston

L’entraîneure Josée Picard l’appelle la deuxième partie. Elle parle de la toute petite Justine Brasseur, qui a remporté le programme court des femmes novices et le programme court de patinage en couple novice avec son nouveau partenaire Mathieu Ostiguy, aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, cette semaine.

La première partie de la carrière réactivée de Josée serait Julianne Séguin et Charlie Bilodeau, les champions en titre de la finale du Grand Prix junior. Bien sûr, les antécédents de Josée constituent la pierre angulaire : elle a été l’entraîneure d’Isabelle Brasseur et de Lloyd Eisler, qui ont remporté un titre mondial de patinage en couple et une médaille de bronze olympique dans les années 1990.

Ce n’est donc qu’un juste retour des choses que le dernier projet de Josée soit la nièce d’Isabelle Brasseur, Justine, la fille du frère d’Isabelle, Dominique.

Josée entraîne Justine depuis l’âge de quatre ans. Et, elle l’a initiée au patinage en couple quand elle n’avait que sept ans – la meilleure façon de développer une patineuse de patinage en couple.

Justine et Mathieu ont remporté le programme court de patinage en couple mardi avec 36,91 points, enregistrant une avance très étroite sur Olivia et Mackenzie Boys-Eddy. Justine a gagné le programme court des femmes novices lundi avec 43,05 points, exécutant une combinaison de triple boucle piquée – double boucle piquée et un triple Salchow, ainsi que deux pirouettes évaluées de niveau quatre.

Quand Justine avait sept ans, Josée a demandé à Mathieu, qui patinait dans une patinoire à proximité, s’il voulait faire du patinage en couple avec elle. Il a poliment refusé, poursuivant sa carrière en patinage en simple. Justine a patiné avec d’autres partenaires, mais ce fut toutes des équipes de courte durée, des petits patineurs, certains n’ayant seulement une différence de poids que de 10 livres, non que Justine n’ait jamais été très lourde.

Il y a un an et demi, Mathieu est venu patiner avec Josée dans son club et, à nouveau, elle lui a parlé du patinage en couple. Mathieu ne s’y intéressait toujours pas. Mais, après les Championnats nationaux de l’an dernier, quand Mathieu a assez bien réussi chez les hommes juniors, mais pas suffisamment pour faire partie un jour d’une équipe internationale – il n’y avait pas de triples Axels dans le futur – Josée lui a dit que quand ils allaient rentrer, il essaierait le patinage en couple – et aucune discussion. Puis, il pourrait décider s’il voulait continuer.

Il a accepté. Josée ne croyait pas qu’ils seraient prêts à temps pour ces Championnats nationaux. Mais, ils prouvent qu’ils le sont, avec une apparence professionnelle et soignée sur la glace. « Ce qui est bien, c’est que tous deux peuvent exécuter les sauts », fait remarquer Josée. « Ils réussissent tous les triples sauts. C’est seulement une question de levées pour lui, parce qu’il n’avait jamais fait de levées auparavant. »

Il s’agit de la neuvième année de patinage de Justine. Josée affirme qu’elle est heureuse de patiner et qu’elle patine toute la journée à la patinoire. Elle a toujours le sourire aux lèvres. Comme Julianne Séguin et la tante de Justine, elle est accommodante. « Je façonne celle-ci depuis longtemps », a fait observer Josée.

Lori-Ann Matte et Thierry Ferland étaient, en troisième place, seulement 0,22 point derrière l’équipe de Boys-Eddy.

L’équipe qui a terminé neuvième sur onze – Katrina Lopez et Kurtis Schreiber – a suscité de puissants souvenirs d’une époque grisante. Ils étaient vêtus des costumes que leurs entraîneurs, Anabelle Langlois et Cody Hay, ont portés aux Jeux olympiques 2010 de Vancouver.

« C’est vraiment superbe », s’est exclamée Katrina par la suite. Elle a regardé les Jeux olympiques à la maison, à Calgary.

Porter ces costumes a motivé davantage cette nouvelle équipe : ils ne représentent pas seulement l’Alberta, mais aussi leurs entraîneurs, a déclaré Kurtis.

Ce fut une « décision de toute dernière minute » que Katrina et Kurtis se transforment en patineurs de patinage en couple. Kurtis avait fait un essai avec Katrina l’été dernier, mais il n’était pas certain qu’il voulait le faire. Ils ont finalement fait équipe le 10 septembre, il y a seulement quatre mois.

Étant donné qu’ils ont commencé aussi tard, ils n’ont pas eu le temps de confectionner tous leurs costumes. Et, Anabelle affirme qu’elle et Cody sont en faveur d’aider leurs patineurs à économiser.

Anabelle a dit à Katrina que le costume lui va mieux qu’il ne lui allait il y a cinq ans.

Mary Orr, de Brantford, Ont., et Phelan Simpson, de Kitchener, Ont., ont facilement remporté le programme court de patinage en couple junior avec 48,04 points et comptent une avance de plus de cinq points sur Hope McLean, de Newbury, Ont., et Trennt Michaud, de Trenton, Ont., avec 42,74 points. En troisième place se trouvent Keelee Gingrich et Davin Portz, de Calgary, avec 41,86 points.

Le nouveau champion novice chez les hommes est Gabriel St-Jean, âgé de 14 ans, de Grand‑Mère, Qc, qui s’est en fait classé en troisième place en style libre avec 75,05 points pour terminer avec 118,23 points au classement général.

Gabriel Farand, âgé de 13 ans, de St-Antoine-sur-Richelieu, Qc, qui menait après le programme court, a terminé cinquième dans le programme libre et a remporté la médaille d’argent avec 117,09 points. Le vainqueur du style libre a été Conrad Orzel, âgé de 14 ans, de Woodbridge, Ont., qui a évoqué des amarantes roulant au sol et emportées par le vent dans son programme et a remporté la médaille de bronze avec 114,06 points. Sa note gagnante dans le programme libre était de 80,49 points.

Les danseurs sur glace novices se suivent de près avant la danse libre de demain

KINGSTON, ONTARIO – En danse novice, Victoria Oliver et George Waddell espèrent un classement digne du podium. À première vue, George ressemble à Charlie White – même coiffure, mais plus grand – alors qu’il glisse sur la glace la tête haute, ayant un air très aristocratique. Sa partenaire et lui font équipe depuis deux ans. George est devenu le partenaire de Victoria, qui avait dansé avec le frère jumeau de George, Charles, qui a quitté la danse en vue d’autres poursuites.

Après deux danses sur tracé, le Paso Doble et la valse Westminster, toutefois, ils se trouvent en sixième place. Il semble que cette année, le haut des classements est bondé. Jamais la compétition n’a été aussi acharnée en danse novice.

En tête se trouvent Marjorie Lajoie, 14 ans, et Zachary Lagha, 15 ans, qui patinent ensemble déjà depuis quatre ans. Ils ont obtenu leur meilleure note dans la deuxième danse, la valse Westminster, mais à vrai dire Zachary préfère le Paso Doble. « C’est une danse masculine », dit‑il. Ils ont terminé à égalité avec Gina Cipriano et Bradley Keeping Myra (représentant la Nouvelle-Écosse) dans le Paso.

L’an dernier, ils étaient champions pré-novices. Cette année, leur première au niveau novice, ils espéraient un classement parmi les cinq premières places. La danse libre reste à venir mardi.

L’équipe qui a en fait gagné le Paso Doble se compose de leurs camarades d’entraînement : Alicia Fabbri, âgée de 11 ans, qui est la plus jeune patineuse de la compétition, et son partenaire, Claudio Pietrantonio, âgé de 17 ans.

Ils patinent ensemble seulement depuis huit mois. En raison de la différence d’âge, il est difficile de trouver la bonne danse libre pour eux, mais ils choisiront le rock and roll. « C’est quelque chose de vraiment naturel pour elle », affirme Mylène Girard, qui travaille aussi avec l’équipe.

Alicia Fabbri, ayant l’air beaucoup plus âgée qu’elle ne l’est, et son partenaire ont facilement remporté le Paso avec 28,80 points, devançant de plus de deux points l’équipe en deuxième place. Marjorie et Zachary ont gagné la valse Westminster avec 31,72 points, environ trois points devant Sabrina Bédard et Zoé Duval-Yergeau, une autre équipe du Québec.

Avec les notes combinées, Marjorie et Zachary ont toujours une avance de 1,62 point par rapport à Sabrina et Zoé. Alicia et Claudio se trouvent en troisième place, derrière la deuxième place par seulement trois centième de point.

Seulement 3,55 points séparent les six meilleures équipes.

L’équipe d’entraînements de deux des trois meilleures équipes est LMK International, une entreprise dirigée par l’entraîneur de longue date Julien Lalonde, qui travaille la technique avec Valérie Allard. L’ancienne danseuse sur glace Mylène Girard fait partie de l’équipe, se concentrant sur la chorégraphie.

Julien Lalonde affirme que son but est de faire concourir des patineurs aux événements du Grand Prix junior et de niveau supérieur. À l’heure actuelle, il compte des équipes jusqu’aux rangs seniors.

M. Lalonde soutient qu’il lui a fallu un an pour convaincre Zachary Lagha qu’il avait la parfaite partenaire dans son club et, après un essai, Zachary était « mordu » et s’est joint au club. « Ce fut comme par magie dès la première journée », a signalé M. Lalonde.

Chez les femmes novices, Justine Brasseur occupe facilement la première position avec 43,05 points, tandis qu’Alicia Pineault est deuxième avec 40,65 points et Rachel Pettitt suit en troisième place avec 37,00 points.

L’ÉLITE DU PATINAGE ARTISTIQUE CANADIEN À KINGSTON, EN ONTARIO, POUR LES CHAMPIONNATS NATIONAUX DE PATINAGE CANADIAN TIRE 2015

OTTAWA (Ont.) – Les meilleurs patineurs artistiques du Canada sont prêts à mettre pied sur la glace aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015. L’événement se déroulera du 19 au 25 janvier 2015, au Rogers K-Rock Centre, à Kingston, en Ontario. La compétition commencera par la danse sur glace novice, le lundi 19 janvier, et les épreuves seniors débuteront le vendredi 23 janvier.

Comme l’a déclaré Son Excellence le très honorable David Johnston, gouverneur général du Canada, 2015 marque l’Année du sport au Canada. Les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire comptent au nombre des premiers événements marquant le lancement de cette année mémorable.

« Le Canada est un chef de file de la création de champions du patinage. L’investissement de nos partenaires, comme Canadian Tire, dans le sport amateur nous permet de mettre en montre l’ardeur au travail, la passion et l’engagement envers le sport de nos athlètes de classe mondiale », a déclaré Dan Thompson, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Canadian Tire et Patinage Canada se réjouissent de couronner nos champions nationaux seniors, juniors et novices à Kingston pour la première fois de l’histoire de cette ville. »

« Du terrain de jeu au podium, la Société Canadian Tire comprend le pouvoir du sport et sa capacité d’inspirer l’excellence », a signalé Kim Saunders, vice-présidente associée de Canadian Tire.

« Nous célébrons le patinage depuis plus de 90 ans et sommes fiers d’appuyer les athlètes, les entraîneurs, les parents et les amis pour leur dur travail, leur soutien et leur engagement envers le patinage au Canada. »

Canadian Tire, en partenariat avec Patinage Canada, organisera un patinage familial spécial, le samedi 17 janvier, de 11 h à 13 h (HE), au Springer Market Square, à l’hôtel de ville de Kingston afin de célébrer les championnats qui auront lieu. Les Olympiens Elvis Stojko et Paige Lawrence seront présents, ainsi que le maire Bryan Paterson. La célébration, qui est ouverte au public, comprendra un patinage public, des dons de billets et des séances d’autographes.

Environ 250 patineurs dans les disciplines masculine, féminine, de patinage en couple et de danse sur glace, aux niveaux  senior, junior et novice, se disputeront les titres de champions canadiens. Les athlètes s’efforceront de se tailler une place dans l’équipe nationale de Patinage Canada et dans les équipes canadiennes qui concourront aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2015, aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2015 et aux Championnats du monde juniors ISU de patinage artistique 2015.

En tête, dans la catégorie de patinage en couple se trouvent les médaillés d’argent olympiques (épreuve par équipe), doubles médaillés de bronze des Championnats du monde et, plus récemment, médaillés d’or à la finale du Grand Prix ISU 2014, Meagan Duhamel, 29 ans, de Lively, Ontario, et Eric Radford, 29 ans, de Balmertown, Ontario.

Les membres de l’équipe nationale Kirsten Moore-Towers, 22 ans, de St. Catharines, Ontario et Michael Marinaro, 23 ans, de Sarnia, Ontario, participeront à leurs premiers Championnats nationaux de patinage Canadian Tire depuis qu’ils ont fait équipe.

La nouvelle équipe de patinage en couple formée de Lubov Ilyushechkina, 23 ans, de Moscou, Russie, et de Dylan Moscovitch, 30 ans, de Toronto, Ontario, prendra aussi part à ses premiers Championnats nationaux de patinage Canadian Tire.

Les champions de la finale du Grand Prix junior ISU de cette année et médaillés d’argent de patinage en couple junior des Championnats canadiens 2014, Julianne Séguin, 18 ans, de Longueuil, Québec, et Charlie Bilodeau, 21 ans, de Trois-Pistoles, Québec, concourront pour la première fois dans la catégorie senior de patinage en couple.

Les médaillés d’argent des Championnats du monde, olympiens de 2014 et médaillés d’or de la finale du Grand Prix ISU 2014, Kaitlyn Weaver, 25 ans, de Waterloo, Ontario, et Andrew Poje, 27 ans, de Waterloo, Ontario, sont en tête des inscriptions canadiennes en danse sur glace.

Les olympiens et médaillés de bronze des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014, Alexandra Paul, 23 ans, de Midhurst, Ontario, et Mitchell Islam, 24 ans, de Barrie, Ontario, et les membres de l’équipe nationale et finalistes du Grand Prix ISU 2014, Piper Gilles, 23 ans, de Toronto, Ontario, et Paul Poirier, 23 ans, d’Unionville, Ontario, sont de retour aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire pour disputer les places sur le podium.

Dans la discipline masculine, on comptera le médaillé d’argent des Jeux olympiques de 2014 (épreuve par équipe) et triple médaillé d’argent des Championnats canadiens Kevin Reynolds, 24 ans, de Coquitlam, Colombie-Britannique, ainsi que l’olympien et médaillé de bronze des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014, Liam Firus, 22 ans, de North Vancouver, Colombie-Britannique, et le champion du monde junior de 2014 et membre de l’équipe nationale Nam Nguyen, 16 ans, de Toronto, Ontario.

Chez les femmes se trouvent l’olympienne de 2014 et double médaillée d’argent des Championnats canadiens Gabrielle Daleman, 17 ans, de Newmarket, Ontario, et la médaillée de bronze des Championnats canadiens 2013 Alaine Chartrand, 18 ans, de Prescott, Ontario, qui seront en tête du groupe.

Pour la liste complète des inscriptions et l’ordre de départ des épreuves, veuillez cliquer ici.

On peut toujours se procurer des billets en ligne sur le site Web www.ticketmaster.ca, par téléphone au 1.855.985.5000 ou en personne au Rogers K-Rock Centre.

Les membres des médias qui n’ont pas encore fait de demande d’accréditation sont priés de contacter Emma Bowie, gestionnaire, Communications. Elle sera le contact médiatique sur place à l’événement et on peut la joindre par téléphone au 613.914.2607 ou par courriel à l’adresse [email protected].

Patinage Canada fait pleins feux sur « l’Année du sport »

Son Excellence le très honorable David Johnston, gouverneur général du Canada, ayant déclaré 2015 l’Année du sport au Canada, Patinage Canada est fier de célébrer et de promouvoir le rôle du sport d’un océan à l’autre.

En tant que chef de file du paysage sportif canadien, Patinage Canada encourage tous les Canadiens à célébrer le sport, dans leurs petites et grandes villes, en assistant comme spectateurs ou bénévoles à une compétition nationale ou de section. Pour sensibiliser les gens aux bienfaits du sport et à un mode de vie sain et actif, Patinage Canada dévoilera une série de photos (édition spéciale) mettant en vedette les athlètes de l’équipe nationale dans la période précédant les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015, qui auront lieu du 19 au 25 janvier à Kingston, en Ontario.

L’Année du sport, une initiative pancanadienne proactive sous le thème « Le Canada : une grande nation sportive », encourage les Canadiens à participer et à profiter des bienfaits du sport, tout en présentant les moments clés de l’histoire sportive de la nation.

Les triples champions en titre de patinage en couple des Championnats canadiens, Meagan Duhamel et Eric Radford, aussi doubles médaillés de bronze aux Championnats du monde, médaillés d’argent (épreuve par équipe) aux Jeux olympiques de 2014 et champions en titre de la finale du Grand Prix ISU, soutiennent que les aptitudes sociales et à la vie quotidienne acquises grâce au sport ont contribué à les mener jusqu’à la plus haute marche du podium.

« Le sport a la capacité de changer et de toucher la vie des gens », déclare Meagan. « Le sport est une grande passion au Canada. Vous pouvez vivre cette passion, en tant que bénévole, entraîneur ou athlète. Je crois qu’il est tellement important que les enfants acquièrent les aptitudes de la vie quotidienne qu’enseignent les sports, que ce soit les sports individuels ou d’équipe. »

« J’estime que le sport offre un très bon point de départ pour une vie saine à tous les égards », ajoute Eric. « Vous pouvez demeurer sain physiquement et mentalement tout en vous faisant de nouveaux amis et en rencontrant de nouvelles personnes. Vous apprenez à faire face au succès et à composer avec l’échec et vous pouvez appliquer cela à chaque situation à laquelle vous aurez à faire face dans votre vie. »

Le patinage synchronisé est une autre discipline que les Canadiens aiment à la fois comme passe-temps et comme sport de compétition. Les Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2015, qui se dérouleront les 10 et 11 avril à Hamilton, en Ontario, figurent parmi plus d’une soixantaine de compétitions internationales dont le Canada sera l’hôte en 2015.

Paige Lawrence nommée ambassadrice des athlètes pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015, à Kingston

OTTAWA (ONT.) – Quadruple médaillée de patinage en couple des Championnats canadiens et olympienne de 2014, Paige Lawrence, âgée de 22 ans et originaire de Kipling, en Saskatchewan, fera fonction d’ambassadrice des athlètes aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015, qui auront lieu à Kingston, en Ontario. L’événement se déroule du 19 au 25 janvier, au Rogers K-Rock Centre.

« Nous sommes ravis de compter Paige à titre d’ambassadrice des athlètes, à Kingston, pour aider au lancement du premier événement de patinage de 2015, l’Année du sport au Canada. Il s’agit de la compétition la plus importante au calendrier des patineurs canadiens alors qu’ils s’efforcent de représenter le Canada au niveau international. La présence de Paige représentant les athlètes en compétition permet aux patineurs de se concentrer sur leur patinage », a déclaré Dan Thompson, chef de la direction générale, de Patinage Canada. « Paige a concouru à cet événement neuf fois aux niveaux junior et senior et sait assurément ce qu’il faut pour concourir aux championnats nationaux et gravir les marches du podium. »

À titre d’ambassadrice des athlètes, Paige prononcera des allocutions, participera à des entrevues avec les médias, fera des apparitions au nom des athlètes en compétition et accordera du temps aux partisans.

« Kingston a une place spéciale dans mon cœur étant donné que c’est là où j’ai gagné ma première médaille du Grand Prix, aux Internationaux Patinage Canada 2010. Je suis absolument enchantée d’être de retour à Kingston comme ambassadrice des athlètes pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2015 et de partager les remarquables souvenirs qui seront manifestement créés », a signalé Paige. « Je suis honorée de représenter les sensationnels athlètes réunis ici de partout au pays, alors qu’ils concourent pour atteindre leurs buts individuels et j’attends avec impatience d’applaudir tous les patineurs avec enthousiasme. »

Paige et son partenaire Rudi Swiegers ont été quatre fois médaillés de bronze aux Championnats canadiens (2011, 2012, 2013, 2014). En 2010, ils ont remporté leur première médaille nationale, une médaille de bronze aux Internationaux Patinage Canada, à Kingston. Cette même saison, ils ont aussi gagné la médaille de bronze aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2011.

Paige et Rudi se sont qualifiés pour concourir pour le Canada aux Jeux olympiques d’hiver 2014, à Sotchi et se sont classés en 14e place. Ils ont ensuite terminé au 12e rang aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2014, au Japon.

Au terme de la saison 2013-2014, Paige et Rudi ont pris différentes directions. Paige se tient occupée avec ses études à l’Université de Calgary et espère être admise au programme de kinésiologie (sciences de l’esprit) à l’automne.

BILLETS

On peut toujours acheter des billets en ligne à l’adresse www.ticketmaster.ca, par téléphone au 1.855.985.5000 ou en personne à la billetterie du Rogers K-Rock Centre.

ÉVÉNEMENT

L’événement comptera environ 250 patineurs dans les disciplines masculine, féminine, de patinage en couple et de danse sur glace, concourant à trois niveaux : senior, junior et novice.

Les athlètes se qualifient pour les championnats par l’intermédiaire de leurs événements de section, puis passent au Défi Patinage Canada, l’événement de qualification national, à l’issue duquel 18 hommes, 18 femmes, 12 équipes de patinage en couple et 15 équipes de danse sur glace avancent aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire.

Les athlètes s’efforceront de se tailler une place dans l’équipe nationale de Patinage Canada et dans les équipes canadiennes qui concourront aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2015, aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2015 et aux Championnats du monde juniors ISU de patinage artistique 2015.