Comment le patinage artistique m’a sauvé la vie – L’histoire de Katharine Davies

Vers l’âge de 8 ou 9 ans, Katharine Davies avait suivi quelques leçons de patinage, mais ce n’est pas une activité qu’elle avait poursuivie, car elle était attirée par la danse, plus précisément le ballet. Quelques mois avant le début de la pandémie, les choses ont commencé à changer pour Katharine. Elle pouvait sentir que son temps en tant que ballerine tirait à sa fin et s’est retrouvée à passer de plus en plus de temps à la patinoire avec sa fille aînée, qui avait commencé à s’adonner au patinage artistique.

En janvier 2020, Katharine a pensé qu’il serait amusant de faire du patinage artistique, quelque chose qu’elle pourrait partager avec sa fille. Elle a lentement commencé à patiner, une fois par semaine, et a été surprise de voir à quel point c’était difficile. Le ballet et le patinage artistique se prêtent souvent l’un à l’autre, de nombreux patineurs artistiques suivant des cours de danse pour travailler l’aspect artistique, la forme et d’autres compétences, mais malgré ses antécédents, Katharine a néanmoins trouvé que c’était assez difficile.

« Je devenais frustrée », a-t-elle partagé. « Tout semblait plus difficile de mon côté gauche. » En raison de son expérience en ballet, elle a cru que c’était juste qu’elle avait un bon et un mauvais côté. « Nous avons tous un côté plus facile et un côté plus difficile, mais cet écart était très différent. »

L’hiver a passé, tout comme le printemps et l’été. Pendant tout ce temps, Katharine a continué à trouver des occasions de patiner, malgré la pandémie, et a constaté qu’elle commençait à faire beaucoup de progrès. Plus elle progressait, plus l’écart devenait perceptible. Ce qu’elle pouvait facilement faire de son côté droit était beaucoup plus difficile à gauche. Malgré ses défis sur la glace, il n’y avait pas de changements notables dans sa vie quotidienne, alors Katharine a continué.

À l’automne 2021, lorsqu’elle a repris le ballet, Katharine a découvert que l’écart sur son côté gauche ne se limitait pas au patinage. Elle a signalé que des choses qui auraient dû être très faciles sur les deux pieds ne l’étaient tout simplement pas. Suite à cette découverte, Katharine a immédiatement pris rendez-vous avec son médecin. Des tests réguliers de force et de conditionnement ont révélé une réduction significative de la force de sa jambe gauche. Ceci aurait pu être quelque chose de neurologique ou peut-être un court-circuit des nerfs, mais quelque chose ne « tournait pas rond ». Le médecin de Katharine lui a fait passer de nombreux tests, y compris une imagerie par résonnance magnétique (IRM).

L’IRM a révélé une tumeur cérébrale de 5 centimètres de diamètre (environ la taille d’un petit citron), ce qui est considéré comme une grosse tumeur. Les choses ont évolué rapidement à partir de ce moment‑là. « Vingt minutes après que mon médecin a entré mes informations dans la base de données, il a été contacté par un neurochirurgien. Avec une tumeur de cette taille, tout est considéré comme urgent. » Moins de deux jours plus tard, Katharine se trouvait dans le bureau du neurochirurgien et a découvert qu’elle se ferait opérer dès qu’une salle d’opération serait libre.

Le 25 novembre 2021, Katharine a subi une chirurgie cérébrale de treize heures pour enlever sa tumeur. Son chirurgien a pu ôter toute la tumeur à l’exception de 2 mm, parce que la section dans laquelle elle se trouvait est un endroit très délicat du cerveau. Heureusement, la chirurgie a laissé Katharine sans handicap permanent; cependant, ce n’était que la première étape de son chemin vers le rétablissement et en janvier 2022, Katharine a commencé une série de 27 radiothérapies.

Il y avait toujours un risque que Katharine ne patine plus jamais, mais quatre semaines plus tard, déterminée et avec la permission de son physiothérapeute, elle était de retour sur la glace. « La première semaine, je n’ai pas pu lâcher la bande. La deuxième semaine, j’ai pu lâcher la bande pour faire des choses sur mon pied droit. La troisième semaine, j’ai pu tout faire à côté, mais sans me tenir à la bande. La quatrième semaine, j’ai réussi à faire des carres arrière et la cinquième semaine, j’étais de retour là où j’étais avant la chirurgie. »

Katharine jure que le patinage artistique lui a sauvé la vie. « Si je n’avais pas patiné, ça aurait pu être extrêmement, extrêmement grave. Non pas que ce ne soit pas le cas, mais il aurait pu en arriver au point où la tumeur aurait fait beaucoup plus de dégâts. Elle continue à éprouver de la difficulté du côté gauche sur la glace, mais pense maintenant qu’elle a en quelqu résiliente. Son histoire nous rappelle qu’il n’est jamais trop tard pour essayer quelque chose de nouveau et que le patinage s’adresse aux personnes de tout âge et de toute capacité.e sorte atteint un point près de normal, c’est-à-dire qu’il s’agit simplement d’une différence entre les deux.

Katharine continue de patiner et de vivre sa vie tous les jours. En novembre 2022, elle a participé à sa première compétition au niveau introduction de patinage artistique adulte etespère s’être suffisamment améliorée pour concourir aussi en style libre adulte, la saison prochaine. Son but est de participer à la prochaine compétition internationale de patinage artistique adulte de l’ISU au Canada. Katharine est une vraie lutteuse, déterminée et

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