Derrière la lame – Paul Poirier : Trophée Nebelhorn 2016

Chère ville d’Oberstdorf, où commencer?

C’était ma première semaine de retour dans la charmante ville alpine depuis près de 10 ans (j’y ai séjourné la dernière fois pour les Championnats du monde juniors en 2007), et je n’étais pas déçu. Après de nombreuses heures de vol, quelques heures dans une fourgonnette, elle est apparue, aussi pittoresque que dans mes souvenirs. Nous étions hébergés à l’hôtel Mohren, en face de l’église. On peut facilement trouver son chemin à Oberstdorf à l’aide de points de repère : « tournez à droite au bar laitier » ou peut-être même « dirigez-vous vers le tremplin de ski et vous finirez par vous retrouver à la patinoire. »

poirier-pic1Nous étions une équipe canadienne composée en tout de six patineurs, prêts à monter les rues pleines de déjections animales jusqu’à l’Eissportzentrum, où nous avons amorcé nos saisons internationales. Deux séances d’entraînement nous étaient offertes mercredi et suffisamment de temps pour nous orienter. Notre entraîneure Carol, Piper et moi avons terminé notre journée en rencontrant les membres du comité de l’ISU afin de clarifier les détails de notre danse sur tracé (qui se concrétise lentement, titre encore à déterminer).

Les jours de compétition sont plutôt ennuyeux. Sauf un peu de patinage, nous passons la plupart de notre temps enfermés dans une pièce à être nerveux ou bien faisons la sieste ou allons faire une marche pour combattre l’ennui.

La compétition a été couronnée de succès pour Piper et moi et l’équipe canadienne, dans son ensemble. Nous avons remporté le Trophée Nebelhorn pour la meilleure équipe au classement général. Heureusement, étant donné que nous étions les premiers à terminer, Piper et moi avons eu l’occasion de regarder, sans stress, les performances de nos coéquipiers.

poirier-pic2Pour célébrer, vendredi soir, Carol et notre chère amie Ingeborg nous ont emmenés à un restaurant au-dessus de la patinoire, pour des käsespätzle bavarois (nouilles aux œufs avec fromage piquant et oignons frits). Piper et moi avons aussi gravi le mont Nebelhorn (corne de brume) par téléphérique, samedi, pour profiter du panorama avant de retourner rapidement pour patiner durant le gala.

Après une pleine semaine de riches souvenirs, il était déjà temps de rentrer à la maison. Pour terminer, permettez-moi de partager avec vous quelques faits que j’ai appris à propos d’Oberstdorf, durant mon séjour :

  1. Oberstdorf compte environ 19 vaches. Mercredi, une grande fête a eu lieu lorsqu’on a fait descendre les vaches des montagnes pour les ramener en ville – hélas, je dormais!;
  2. le téléphérique traverse en Autriche et revient ensuite en Allemagne;
  3. Oberstdorf est toujours en tête pour le meilleur petit déjeuner (je dois absolument parler de la nourriture);
  4. Oberstdorf est le seul endroit que j’ai visité où je peux porter la culotte lederhosen en public sans qu’on me regarde d’un air ébahi (oui, j’ai essayé!)./li>

La suite est à venir!

Paul

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