Patinage Canada et le Fonds commémoratif Mark Lowry pour l’excellence sportive s’engagent envers les initiatives avant-gardistes en sciences du sport

OTTAWA (ONT.) – Dans le cadre du plan stratégique de Patinage Canada, le programme de haute performance a mis l’accent sur l’intégration des sciences avant-gardistes du sport dans l’entraînement et la surveillance des meilleurs patineurs artistiques du Canada. Le Fonds commémoratif Mark Lowry pour l’excellence sportive a permis à Patinage Canada de travailler à l’analyse du mouvement, une des sciences du sport actuellement intégrées grâce à une généreuse subvention.

Le Fonds commémoratif Mark Lowry pour l’excellence sportive, un chef de file influent du sport de haute performance au Canada, œuvre conformément à la vision originale de Mark Lowry : permettre à nos athlètes d’avoir ce qu’il y a de meilleur dans tous les aspects de leur entraînement.

L’intégration de l’analyse du mouvement complet en patinage artistique, sans omettre les subtilités importantes de la chorégraphie et de la musicalité, a signifié pousser la science au‑delà de ce qui est généralement utilisé dans d’autres sports. Les fonds fournis par la fondation permettront d’achever les principaux aspects de l’analyse du mouvement dans toute la patinoire, afin que les athlètes canadiens puissent accéder à la meilleure analyse du mouvement. La nouvelle initiative sera offerte au Centre national de performance de Patinage Canada, à Toronto, dès octobre 2015.

Monica Lockie, directrice du Centre national de performance, a souligné l’importance d’offrir cette technologie comme service dans les centres. « Alors que nos patineurs aspirent à maintenir leurs classements élevés dans le monde, il est essentiel de pouvoir leur donner autant d’avantages que possible dans leur entraînement. L’utilisation d’un système de pointe d’analyse du mouvement permettra à nos patineurs d’évaluer un plus grand nombre d’indicateurs de rendement clés pour perfectionner leur technique, tant au niveau supérieur que sur leur parcours de développement. Pouvoir offrir ce service dans nos Centres nationaux de performance est idéal en vue de la croissance des athlètes dans le domaine critique de l’analyse du mouvement. »

Mike Slipchuk, directeur de Haute performance de Patinage Canada, a souligné l’importance de cette nouvelle technologie. « Donner à nos athlètes de précieuses rétroactions au moyen du système d’analyse du mouvement sera crucial au succès de notre programme, menant à 2018 et aux Jeux olympiques d’hiver et à notre prochaine génération d’athlètes qui viseront les Jeux olympiques d’hiver de 2022 et au-delà. Nous sommes reconnaissants du soutien du Fonds commémoratif Mark Lowry pour l’excellence sportive et avons hâte de voir ce programme porter ses fruits. »
Patinage Canada souhaite également reconnaître le soutien continu de partenaires exceptionnels, tels que Sport Canada, le Comité olympique canadien (COC) et À nous le podium (ANP), avec qui nous visons ensemble l’excellence en haute performance.

Victor Kraatz honoré pour son impact sur le sport canadien

Victor Kraatz ne s’attendait pas à être intronisé au Temple de la renommée de la section de patinage de la Colombie-Britannique et du Yukon, le 2 mai. Des souvenirs lointains ont été évoqués. Ce fut un grand honneur.

Depuis quelques années, il n’est plus dans le milieu. Il a changé de cap, laissé derrière lui le patinage artistique. Depuis qu’il a commencé à enseigner les habiletés de patinage à de jeunes joueurs de hockey, partout dans la vallée du bas Fraser de Colombie‑Britannique, il y a environ deux ans et demi, il n’a pas mis pied dans une patinoire de patinage artistique.

Mais, à l’étincelante soirée du Temple de la renommée, Victor a été accueilli par une ovation et, bien sûr, tout le monde a dû regarder une vidéo de Victor et sa partenaire Shae-Lynn Bourne, vêtus de vert, exécutant le programme très énergique Riverdance, de la saison 1997-1998, qui a fait leur renommée.

Le fils de 4 ans de Victor, Henry, a tiré la manche de son père et lui a dit : « Ce n’est pas maman. Qui est cette femme? »

Victor est marié à l’ancienne danseuse sur glace finlandaise Maikki Uotila Victor et a deux fils, Oliver, 8 ans, et Henry. « Mon plus vieux comprend que j’avais des antécédents quelconques de patinage artistique », a déclaré Victor. « Et que j’aurais peut-être accompli quelque chose. Il n’est pas tout à fait sûr. »

« Mais, le petit croit que je joue au hockey. C’est tout ce qu’il sait de moi. Je suis un entraîneur de hockey. Je travaille tout le temps avec des enfants. Je me déplace constamment, donc le petit était vraiment confus. »

Le nouveau milieu de Victor ne se rend pas nécessairement compte qu’il a été dix fois champion canadien de danse sur glace avec Shae‑Lynn Bourne, triple olympien et champion du monde en 2003. Et, que cette équipe inoubliable a fait entrer le mot hydroglissage dans le vocabulaire du patinage et osé être différente avec son programme Riverdance, pour lequel une danse stationnaire a été adaptée à la lame d’un patin avec un jeu de pieds aveuglant.

Après avoir pris connaissance de son intronisation, Victor a immédiatement pensé aux gens qui ont eu une incidence sur sa carrière et sa vie.

Né en Allemagne, Victor était tout d’abord un joueur de hockey lorsque sa famille vivait en Suisse. Mais tout s’est terminé quand un entraîneur lui a dit, sans mâcher ses mots, qu’il était trop court. « Ce n’est pas pour toi », a-t-il proclamé.

Victor a acquis ses premières habiletés de patinage avec les anciens champions suisses de patinage en couple, Mona et Peter Szabo, qui lui ont appris les rudiments et toutes sortes de leçons bienveillantes de la vie. Il s’est installé à Vancouver à l’âge de 15 ans et l’entraîneure Joanne Sloman a joué un rôle important dans son apprentissage d’habiletés supplémentaires. Victor l’a invitée à la cérémonie du Temple de la renommée.

Au début des années 1990, Victor est déménagé à Montréal pour s’entraîner avec Eric Gillies et Josée Picard, qui ont aussi joué un rôle important dans sa carrière. Il aimait la rigoureuse éthique du travail de Josée. « J’aimais son style et j’aimais qui elle était comme personne. Je la respectais beaucoup », a signalé Victor. Il a été difficile pour lui de partir, a-t-il avoué.

Une relation avec Uschi Keszler a également été importante : elle n’a pas relâché ses efforts pour que Victor et Shae-Lynn communiquent et restent fidèles à eux-mêmes. Tatiana Tarasova a fait passer l’équipe à un niveau supérieur.

Par-dessus tout, Shae-Lynn était, d’après Victor, la personne la plus importante dans sa vie à l’époque. Ils étaient des gens complètement différents, avait constaté Victor. « J’aimais la liberté qu’elle avait », a déclaré Victor. « Il n’y avait pas de limites. Elle voulait ressentir la joie de vivre. Moi, je tenais à mes habitudes. »

« Elle disait toujours : « Amusons-nous ». Et je répondais : « Non, s’amuser en allemand signifie tout simplement ne pas travailler dur. S’amuser, c’est s’amuser. Et le travail doit être le travail ». Elle répliquait : « S’amuser au Canada signifie simplement d’avoir du plaisir. » Pendant très longtemps, je n’ai pas compris cet élément de plaisir de l’entraînement. »

Durant leur dernière année ensemble, la force vitale de Shae-Lynn avait déteint sur Victor. Il a appris à faire confiance à son entraînement et à se détendre, ce qui a fonctionné.

Mais tout a pris fin peu de temps après que Shae-Lynn et Victor remportent le titre mondial. Aujourd’hui, Victor reconnaît qu’il est responsable de la dissolution de l’équipe. Il avait été tellement poussé à travailler, même durant les pauses et les vacances; il se retrouvait toujours au gymnase. « Je ne pouvais personnellement me laisser aller », dit-il. « Je ne voulais jamais ne pas être en forme. Je voulais toujours être au sommet de ma forme, parce que c’est la personne que je voulais être. » Tout s’est effondré.

Aujourd’hui, Victor a énormément d’admiration pour Shae-Lynn, qui a fait carrière comme chorégraphe de renommée mondiale. « Elle était une personne merveilleuse », a déclaré Victor. « Sa contribution a été incroyable. J’ai été très chanceux de patiner avec elle et de passer tant de temps avec elle. Nous avons toujours eu une excellente relation professionnelle et j’en suis très reconnaissant. »

En 2003, Victor avait besoin de quelque chose de nouveau. Il est retourné vivre à Vancouver et a enseigné le patinage pendant quelque temps. Mais, pour vraiment tracer son propre chemin, il a décidé d’étudier le marketing. Ce n’était pas toutefois facile étant donné que tous ses titres de compétences étaient en tant qu’athlète. Il a trouvé du travail dans une agence de commercialisation à Yaletown et, un jour, sa vie a changé sur un coup de chance. Un ami a informé Victor qu’il prenait des vacances et lui a demandé s’il pouvait s’occuper de son équipe de hockey? Bien sûr, a dit Victor, qui a rapidement acheté des patins de hockey, un casque, un bâton et une rondelle.

Sa première séance avec les joueurs de hockey « a été vraiment horrible », a avoué Victor. Mais l’entraîneur lui a dit : « Nous aimerions te revoir. Tu dois revenir demain ». Il y a environ deux ans et demi, Victor a décidé d’abandonner sa carrière en marketing pour le hockey.

Ces jours-ci, Victor est à l’aise dans sa nouvelle vie. Elle lui permet de contribuer, de créer. Il a quelques joueurs de 6 ans qui font du progrès. Il a quelques adolescents. Il a un joueur qui faisait partie de la formation d’une équipe junior A, à Kelowna. Comme Mona et Peter Szabo, Victor essaie d’enseigner des leçons de vie à ses jeunes joueurs. Et, il est retourné au gymnase pour satisfaire aux exigences de plus en plus physiques de son nouveau travail.

« J’ai bouclé la boucle », s’est exclamé Victor. « C’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire lorsque j’étais jeune et que je n’avais pas eu l’occasion de faire. » Quand il a enfilé les patins de hockey, toute sa mémoire musculaire est revenue de son adolescence. Les patins semblaient légers.

Il se sent comme déjà, quand il était un patineur artistique : il se réveille tous les matins, et peu importe s’il se sent fatigué. Il se sent aussi regonflé. « Ce sentiment est de retour », affirme Victor. « Me revoilà enfin. Je me retrouve. Je suis moi-même à nouveau. »

Ce fut un long chemin pour Victor.

Jeremy Ten, à sa façon

Clic, clic. Clic. Clic… Envoyé.

Et comme ça, en écoutant le bruit de l’océan, en vacances au Mexique avec ses amis du patinage, Jeremy Ten a finalement mis fin à sa carrière de patinage artistique de compétition, informant Patinage Canada par courriel qu’il terminait en beauté sa dernière saison miraculeuse.

Oui, Jeremy a pris sa retraite, après une saison merveilleuse, durant laquelle il a dépassé toutes attentes. Contemplant la retraite un an plus tôt, après avoir raté l’équipe olympique de Sotchi, Jeremy a enfin décidé de prendre une année de plus pour patiner de la manière dont il le souhaitait, avec certains buts : ajouter un quadruple saut à son arsenal, concourir à un Grand Prix (il a concouru à deux de ces événements), participer aux Championnats nationaux devant les bruyants partisans canadiens, s’attaquer à ses programmes et patiner le cœur sur la main. Et, il a réussi.

Mais, la saison s’est tellement bien passée – il a remporté la médaille d’argent aux Championnats canadiens, a concouru à ses deuxièmes Championnats du monde après un hiatus de cinq ans et au Trophée mondial par équipe, un événement auquel il avait toujours voulu prendre part – qu’il a ressenti l’envie de continuer, d’aller plus loin.

« Une partie de moi me disait de juste faire un an de plus, de vraiment m’amuser, de continuer », a déclaré Jeremy. Puis, il a pensé au bien-être de son corps de 26 ans. Et, la raison l’a emporté.

« J’ai pensé à l’état de mon corps », a expliqué Jeremy. « Je savais que ça ne fonctionnerait pas. Essayer d’apprendre un quadruple saut à mon âge, quand vous concourez contre des jeunes qui l’exécutent depuis qu’ils ont 17 ou 18 ans et n’ont pas subi de blessures, c’est dur. »

Jeremy a réussi son quadruple saut à un âge « avancé », au cours de la dernière saison (ce qui avait été retardé en raison de blessures graves durant quelques saisons) et il y est parvenu beaucoup plus facilement que son triple Axel. En fait, c’était un magnifique quadruple saut et il pouvait le faire avec une triple boucle piquée durant l’entraînement. Mais, son exécution dans le cadre d’une compétition était une autre histoire. Pendant la période d’échauffement de six minutes des Championnats nationaux, des Championnats des quatre continents et des Championnats du monde, il a fait de dures chutes sur sa hanche gauche alors qu’il tentait le quadruple saut. Toujours cette hanche gauche.

Le saut était encore nouveau et le moindre détail pouvait le détraquer. Ajoutez à cela un peu d’adrénaline et un pouls accéléré dans le court laps de temps d’une séance d’échauffement et les chutes ont suivi. Pendant l’entraînement du quadruple saut, il n’était jamais tombé comme ça.

« C’est une de ces chutes où vous atterrissez sur le côté sur votre lame et vous ne savez pas où vous êtes, vous tombez et vous claquez votre hanche sur la glace » a-t-il dit. « À mesure que la saison avançait, ma hanche me dérangeait de plus en plus. »

Après une dure chute durant l’échauffement pour le programme long aux Championnats nationaux, l’entraîneure Joanne McLeod a dit à Jeremy : « Nous sommes allés aux Internationaux classiques d’automne sans quadruple saut et tu as excellé. Je ne pense pas que tu devrais le faire ici. »

Mais, Jeremy s’était entraîné pendant toute la saison pour réussir ce quadruple saut et voulait s’en tenir à son plan. Il a fait une chute à l’exécution de ce saut durant le programme long. Pourtant, sa performance a été un triomphe. Lorsque ses notes sont apparues, il a vu qu’il était deuxième dans le programme libre, puis qu’il était premier au classement général (avant que Nam Nguyen ne patine). « J’ai pensé que j’avais mal compris », a-t-il ajouté. « Puis, j’ai vu l’écran et ensuite j’ai juste tout laissé tomber. Je pense que j’ai jeté ma bouteille d’eau à un moment donné. » Joanne a éclaté en sanglots dans sa poitrine. « Je pensais que j’allais avoir une crise cardiaque », a-t-elle avoué. Sa réaction à l’exploit de Jeremy a compté au nombre des meilleurs moments de l’événement.

La meilleure tentative de réception du quadruple saut de Jeremy s’est produite au Trophée NHK, au Japon. Aux Championnats du monde et aux Championnats des quatre continents, les chutes durant l’échauffement à l’exécution du quadruple saut l’ont plus dérangé. Et, il a commencé à ressentir l’impact sur son corps. « Je veux être capable de marcher dans un proche avenir », dit-il. « Je ne veux pas me faire opérer de la hanche avant l’âge de 30 ans. »

Et, les chutes l’ont secoué un peu, surtout aux Championnats du monde, parce que c’était un événement d’une telle importance. Il a omis le quadruple saut pour le Trophée mondial par équipe, un événement qu’il a affirmé être « la compétition la plus amusante à laquelle j’ai jamais participé. »

Son programme court – sans faute – aux Championnats du monde à Shanghai a été un triomphe. « Pour moi, cette entière saison visait à essayer de donner toute ma mesure et je crois que d’aller aux Championnats du monde et d’exécuter ce programme court m’a permis d’y parvenir », a affirmé Jeremy. « Je sens que j’ai accompli tout ce que je voulais faire. Et, ceci a rendu ma décision plus facile. »

Simplement parce que Jeremy quitte sa carrière de compétition ne signifie pas qu’il sera immobile. Le vendredi 12 juin, Jeremy a reçu de l’Université Simon Fraser son diplôme en sciences de la santé avec mineure en kinésiologie.

Il s’intéresse actuellement à la chorégraphie et espère que sa carrière se dirigera dans cette voie. Il ressent et aime la musique et son point fort était son côté artistique. Jeremy fait également fonction d’entraîneur de temps à autre, offrant des stages, des ateliers et des séminaires. La fin de semaine dernière, il a présenté un séminaire pour l’équipe provinciale de l’Alberta. Il y a quelques semaines, il en a présenté un autre à Canmore, en Alberta, et avant cela, il s’est rendu au Nouveau-Brunswick pour mettre à profit ses connaissances. Il cherche aussi à participer à des spectacles.

« Il est temps de devenir adulte », dit-il. Il quitte maintenant le côté compétitif du sport sans regret. Il se sent heureux et estime que beaucoup d’occasions se présenteront. « J’estime que je quitte le sport parce que c’est mon choix, et non pas parce que je suis poussé à le faire », a-t-il précisé.

Le médaillé d’argent canadien Jeremy Ten se retire du patinage de compétition

OTTAWA (ONT.) – Le triple médaillé canadien Jeremy Ten, âgé de 26 ans, de Vancouver, en Colombie-Britannique, a annoncé aujourd’hui sa retraite du patinage de compétition. Jeremy a concouru au niveau international pour le Canada pendant 11 ans. Trois fois membre de l’équipe nationale, deux fois membre de l’équipe mondiale en 2009 et 2015, il est également un double médaillé junior des Championnats canadiens, ayant remportant le titre canadien junior en 2007.

« Ce fut un honneur et un privilège la saison dernière de représenter le Canada à mes deuxièmes championnats du monde comme médaillé d’argent canadien en titre. Je tiens à remercier Patinage Canada de son soutien et de m’avoir donné l’occasion de concourir sur la scène internationale pendant les onze dernières années », a déclaré Jeremy. « Je ne pourrais être plus reconnaissant pour toutes les expériences de vie qu’on ne peut acquérir qu’en voyageant dans le monde, concourant contre les meilleurs au monde et étant un athlète canadien. »

« Jeremy a joué un rôle important sur la scène canadienne du patinage pendant plus d’une décennie et a représenté, entre autres, le Canada à deux championnats du monde », a déclaré Mike Slipchuk, directeur, Haute performance, de Patinage Canada. « Patinage Canada offre à Jeremy ses meilleurs vœux de succès dans son prochain chapitre et nous espérons qu’il restera impliqué dans d’autres rôles. »

Aujourd’hui, Jeremy a reçu son diplômé de l’Université Simon Fraser, un baccalauréat ès arts en sciences de la santé et une mineure en kinésiologie. Il compte rester impliqué dans le sport autant que possible en explorant ses options comme entraîneur, mettant l’accent sur la chorégraphie, mais aussi en s’impliquant peut-être aussi dans la notation comme responsable de la désignation d’éléments.

Patrick Chan cherche à reconquérir le sommet par la danse à claquettes

La première image du triple champion du monde, Patrick Chan, faisant son retour après une année sabbatique était celle-ci : l’exécution de Mack the Knife dans une froide patinoire de Vaughan, son mouvement d’ouverture une merveille avec ses grosses poussées-élans caractéristiques, un grand bond, son corps s’élevant dans les airs, les bras étendus vers le haut. Il a rempli la patinoire avec ce mouvement d’ouverture. C’était comme s’il annonçait, avec son corps : « Me voici. C’est moi. Je suis de retour. »

Et, de retour avec une différence.

Comment est-ce différent? Il patine au son de musique vocale pour la première fois, de façon compétitive. Il applique ce qu’il a appris de son année de patinage dans une série d’une quarantaine de spectacles, soir après soir. Il est plus engagé avec le public que jamais. Il a trouvé un nouveau charisme. Il a laissé derrière l’intensité de son sérieux, non qu’il ne le sera pas. Mais, il patinera pour l’amour du patinage cette année. Il verra jusqu’où son dur travail le mènera. Et, il s’entraînera différemment, avec plus de confiance et de prudence, pour préserver ce corps qui aura bientôt 25 ans, l’un des plus vieux à l’heure actuelle.

« Il va faire ce grand retour », a signalé le chorégraphe David Wilson. « Je dois reconnaître qu’il fait preuve de beaucoup de courage, mais il semble aussi très enthousiaste. »

Patrick admet que les germes de son retour ont été plantés à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Sotchi, lorsque les Russes ont cédé les rênes à la Corée du Sud. « J’ai pensé que je ne voulais pas mettre fin à ma carrière », s’est rappelé Patrick. « Je ne croyais pas qu’il s’agissait d’une bonne fin. C’était la fin d’un chapitre, mais j’aimerais en commencer un nouveau. »

Il ne sait pas, à vrai dire, s’il continuera jusqu’en 2018. Il verra, un an à la fois. Mais, c’est le but ultime. Il ne sait pas ce qui va arriver. Maintenant, il doit prêter attention à la récupération. Le corps en prend un coup dans ce sport. « Je veux conserver mon corps, de sorte que durant la compétition, je puisse vraiment être frais et faire face aux jeunes patineurs », a-t-il déclaré.

Surtout, il veut laisser une marque sur le sport et, cette saison, il l’espère « une bouffée d’air frais ». Il le fera avec son nouveau programme Mack the Knife, qui vise à montrer l’amour du patinage, malgré l’intensité de la compétition. Le programme ne sera pas uniquement axé sur les quadruples sauts, bien qu’il sache qu’on ne peut les omettre.

Le programme rappelle son année de tournée, la saison dernière. Il a énormément appris de cette expérience – gagnant tout particulièrement en confiance. Patrick affirme qu’il a beaucoup appris du patinage avec Scott Moir et de sa maîtrise de la glace. « C’est une habileté qu’on acquiert seulement au fil du temps et avec l’expérience, et honnêtement, ce fut la plus belle expérience pour moi cette dernière année », a-t-il avoué.

Sur la glace, David Wilson porte des gants rouges, qui accentuent davantage ses mouvements. Il montre à Patrick la voie. « Donne à tes doigts un peu de personnalité » dit-il en montrant à Patrick des mouvements de Mack, mais en même temps, bougeant aussi ses épaules. David a eu l’idée de patiner sur la musique de Mack the Knife, pensant tout d’abord à la version traditionnelle de l’œuvre emblématique de Bobby Darin. Mais, ensuite, il a entendu la version de Michael Bublé et a pensé : « Ce morceau est trop irrésistible. » De plus, Bublé est un Canadien. Et, Patrick l’a rencontré.

L’entraîneure Kathy Johnson a tout d’abord suggéré l’idée que Patrick apprenne l’essence de la danse à claquettes, afin d’injecter cette saveur dans le programme tape-à-l’œil. Kathy a trouvé un ami, Lucas Beaver, un Monsieur tout-le-monde artistique qui, à l’origine, devait passer une heure et demie par jour dans le studio avec Patrick, pendant quatre jours. Mais, Patrick aimait tellement le travail qu’il a fini par travailler avec Lucas trois heures par jour pendant cinq jours. « C’est une des choses les plus difficiles que j’ai jamais faites », a affirmé Patrick. « Plus difficile que le hip-hop ou le ballet de très haut niveau. ».

Il est difficile pour un patineur habitué à des chaussures rigides de patins de s’adapter au mouvement de la danse à claquettes. Pour cette danse, un danseur garde les chevilles détendues et « en quelque sorte pendantes, tout en faisant preuve de force », a signalé Patrick. Il ne fera pas de danse à claquettes sur la glace, mais il en rendra le caractère mielleux.

« Au cours des six derniers jours, il est devenu tout un danseur à claquettes », a déclaré David. « Son nouveau nom est Twinkle Toes. Mon ami Lucas a dit qu’il a appris la danse à claquettes plus vite que la plupart des danseurs qui n’en avaient pas fait auparavant. » Patrick est maintenant un claquetiste à part entière, comptant un programme complet au sol, enregistré sur vidéo.

Le programme libre de Patrick est en fait une version modifiée du pot‑pourri de Chopin qu’il a utilisé l’an dernier pour remporter le championnat japonais ouvert, sa seule compétition de la saison. En fait, David a trouvé trois morceaux de Chopin qui semblaient aller l’ensemble, comme si le compositeur les avait créés dans la même ambiance. Le premier s’appelle « La révolutionnaire », un hommage au style de patinage singulier de Patrick. « Ce fut une tâche que j’ai accomplie pour le plaisir », a déclaré David.

Mais, le programme a été remanié, avec quelques nouveaux éléments et petites modifications. Patrick affirme que c’est une version plus « avancée » et les nouvelles difficultés qu’elle présente l’ont frustré au début. « J’avais déjà eu mon élan de frustration, parce que c’est tellement dur », a-t-il dit. « Le patinage devient tellement difficile maintenant, car tous les hommes font des quadruples sauts. J’imagine que c’est de ma faute. Je l’ai un peu cherché. » Mais, depuis la dernière saison, il a appris des choses importantes : avoir confiance qu’il y parviendra, à l’instar de la chorégraphie apprise hâtivement pour les spectacles. Et, qu’une approche détendue est préférable. Il l’a appris au championnat japonais ouvert, la saison dernière, quand il s’est rendu compte qu’il n’y n’avait aucun besoin de s’inquiéter, il a participé à l’événement et l’a quitté pour une année de plaisir.

Avant sa séance de chorégraphie avec David, Patrick a passé huit jours à faire du surf au Costa Rica, comme dernière activité amusante de l’année pendant laquelle il n’avait pas à se soucier de se blesser. Maintenant, il est temps de s’atteler à la tâche. Il sait qu’il est loin d’être en forme, mais David a dit que Patrick peut se mettre en forme rapidement. Il est déterminé à travailler dur, ce qui l’aidera à relaxer par la suite.

Et, tout ce qui peut arriver à l’avenir dans sa carrière? « Ce sera vraiment la cerise sur le gâteau », s’est exclamé Patrick.

Membres exceptionnels de Patinage Canada honorés au Gala de remise des prix d’accomplissement de 2015, à Winnipeg

OTTAWA (ONT.) – Au cours de la fin de semaine, à son Congrès annuel et assemblée générale (CAAG) et sa Conférence nationale des entraîneurs (CNE) tenus à Winnipeg, au Manitoba, Patinage Canada a reconnu 22 lauréats.

Les gagnants ont reçu leurs prix vendredi soir, au Gala et banquet annuel de remise des prix d’accomplissement de Patinage Canada. Divers champions Canadiens ont décerné les prix, dont les champions du monde et médaillés d’argent olympiques Meagan Duhamel et Eric Radford, les doubles médaillés des championnats du monde Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, le champion canadien Nam Nguyen, la championne canadienne Gabrielle Daleman et le cocapitaine de l’équipe championne du monde de patinage synchronisé, Nexxice, Lee Chandler.

Le Programme national de prix de Patinage Canada honore les membres dévoués de la communauté du patinage, qui ont fait don de leur temps pour aider à améliorer la qualité du patinage au Canada.

Les gagnants de 2014-2015 sont les suivants :

  • Prix d’excellence de Patinage Canada aux entraîneurs de club et de patinage récréatif
    Mary-Liz Wiley, CPA Beaconsfield, section du Québec
  • Prix d’excellence de Patinage Canada aux entraîneurs de compétition
    Anne Schelter et Shelley Simonton Barnett, Burlington Skating Centre, section de l’Ouest de l’Ontario
  • Prix d’excellence de Patinage Canada aux officiels
    Jane Derby, CP Oshawa, section de l’Est de l’Ontario
  • Prix commémoratif Elizabeth Swan
    Jo-Anne Phelps, Skate Oakville, section du Centre de l’Ontario
  • Prix Billie Mitchell
    Mary Ellen McDonald, Skate Winnipeg, section du Manitoba

Patinage Canada décerne aussi un prix des bénévoles à un membre de chacune des 13 sections de Patinage Canada. Les bénévoles exceptionnels suivants ont reçu le Prix d’excellence de Patinage Canada aux bénévoles de section de 2014-2015 :

  • Section de la Colombie-Britannique et du Yukon
    Lynne Henderson-Drake, CPA Campbell River
  • Section de l’Alberta, des T.N.-O. et de Nunavut
    Doug Pettapiece, CP Gateway
  • Section de la Saskatchewan
    Valerie Malik, CPA Saskatoon/Skate Saskatoon
  • Section du Manitoba
    Stan Yee, CP St. Andrews
  • Section du Nord de l’Ontario
    Therese Bilsborough, CPA Cochrane
  • Section de l’Ouest de l’Ontario
    Jim Virtue, CP Ilderton
  • Section du Centre de l’Ontario
    Audrey Hunter, Skate Canada Brampton-Chinguacousy
  • Section de l’Est de l’Ontario
    Marilyn McAuley, CP Fort Henry Heights
  • Section du Québec
    Joanne Allard Rochon, Patinage Gatineau
  • Section du Nouveau-Brunswick
    Carole Thiffault, Dieppe Gold Blades
  • Section de l’Île-du-Prince-Édouard
    Cindy Ramsay, CPA Kensington Area
  • Section de la Nouvelle-Écosse
    Sarah Miles, CP Dartmouth
  • Section de Terre-Neuve-et-Labrador
    Susan Thistle, CP Prince of Wales

Trois autres prix ont été décernés à la section d’appartenance dans les catégories de Patinage Plus, Patinage STAR et patinage de compétition, aux représentants suivants :

  • Prix de l’athlète de Patinage Plus de section de Patinage Canada
    Jacy Butler, CP Carmen, section du Manitoba
  • Prix de l’athlète de Patinage STAR de section de Patinage Canada
    Morgan Miller, CP Portage, section du Manitoba
  • Prix de l’athlète de compétition de section de Patinage Canada
    Casey Bertholet, CPA Hartney, section du Manitoba

Le Gala et banquet de remise des prix d’accomplissement de Patinage Canada de l’an prochain aura lieu de nouveau au Congrès annuel et assemblée générale (CAAG) et à la Conférence nationale des entraîneurs (CNE) de 2016, qui auront lieu du 25 au 28 mai 2016, à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador.

Waterloo accueillera les Championnats de patinage synchronisé 2016 de Patinage Canada

OTTAWA (ONT.) – La ville de Waterloo, Ontario, accueillera les Championnats de patinage synchronisé 2016 de Patinage Canada. L’événement aura lieu du 19 au 21 février 2016, au Waterloo Memorial Recreation Complex.

« Patinage Canada se réjouit de la tenue de cet événement à Waterloo. Après avoir organisé les Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2015 tout près, à Hamilton, nous espérons ajouter à l’enthousiasme que ce sport offre aux Canadiens », a déclaré Dan Thompson, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Le fantastique patinage à cet événement attire des foules dynamiques. Nous savons que grâce à la vaste communauté de patinage et l’excellente infrastructure d’accueil de Waterloo, ce championnat sera à nouveau couronné de succès. »

« Nous sommes ravis d’accueillir les Championnats de patinage synchronisé de Patinage Canada dans l’une de nos meilleures installations sportives », a signalé Dave Jaworsky, maire de la ville de Waterloo. « Cette communauté raffole du sport, du conditionnement physique et des loisirs et nous espérons que les athlètes, les entraîneurs et les spectateurs se réjouiront du temps passé ici. Bonne chance à toutes les concurrentes!”

Les Championnats de patinage synchronisé 2016 de Patinage Canada réuniront environ 40 équipes et plus de 800 patineuses de partout au pays à Waterloo.

Les équipes se disputeront les titres nationaux dans les catégories senior, junior, ouverte, intermédiaire et novice. Les deux principales équipes seniors représenteront le Canada aux Championnats du monde ISU de patinage synchronisé 2016.

Grâce au sport structuré, les enfants canadiens maximisent leur potentiel

Les bienfaits de l’activité physique pour les enfants sont indéniables. Le sport ne se limite pas à améliorer la santé, le bien-être et la concentration en classe. Il a le pouvoir de transformer des vies. Malgré cela, une famille sur trois n’a pas les moyens d’inscrire ses enfants à des activités sportives structurées. L’importance du sport va bien au-delà des avantages connus sur le plan physique. Les activités sportives structurées aident les jeunes Canadiens à devenir plus autonomes tout en développant des habiletés fondamentales, comme le leadership, la discipline et la confiance.

Il est primordial de donner à chaque enfant canadien l’occasion de participer à des activités sportives pour assurer le développement des générations à venir. C’est pourquoi la Fondation Bon départ de Canadian TireTM et ses 1 900 partenaires communautaires dans l’ensemble du Canada unissent leurs efforts pour combler cette lacune. Cette année, Bon départ célèbre son dixième anniversaire, soit dix années à offrir à des enfants issus de familles démunies la possibilité de prendre part à des sports structurés ou à une activité physique de leur choix en couvrant les coûts de l’inscription, de l’équipement et du transport.

La Fondation poursuit sa croissance. L’an dernier, Bon départ a offert à 190 000 enfants la possibilité de prendre part au jeu et, cet automne, elle atteindra la barre du million d’enfants aidés. Il s’agit d’un million d’enfants provenant de presque toutes les communautés canadiennes qui se sont vu donner la chance de développer leur confiance, leur sens de la discipline, leur leadership et leur capacité à travailler en équipe en participant à des activités sportives structurées. Bon départ a la ferme intention de poursuivre sur cette lancée.

« Pour Bon départ, le fait d’offrir à un million d’enfants l’occasion de pratiquer 76 sports différents au cours d’une période de 10 ans constitue un jalon important. Nous poursuivons ces efforts, car nous croyons que le sport est déterminant pour le développement des enfants », signale Landon French, directeur général de la Fondation Bon départ de Canadian TireTM. « Selon nous, chaque enfant devrait avoir la possibilité de jouer, d’apprendre et de croître. Nous sommes impatients d’aider encore un million d’enfants dans les années à venir. »

Le patinage est un des 76 sports que Bon départ appuie. Bon départ travaille de façon étroite avec Patinage Canada et plus de 1 200 clubs à travers le pays pour donner aux enfants la chance de pratiquer ce merveilleux sport qu’est le patinage. Patinage Canada s’est engagé à travailler avec la Fondation Bon départ de Canadian TireTM pour permettre à tous les jeunes canadiens de s’amuser tout en patinant.

En juin, vous pouvez aider des enfants de votre communauté à être de la partie en contribuant à la campagne de financement Balle rouge de Bon départ dans tous les magasins Canadian Tire. En réalisant un don de deux dollars, vous obtiendrez non seulement votre propre balle rouge Bon départ, mais vous offrirez également à un enfant qui en a besoin la possibilité de faire partie du jeu. La totalité des dons faits par les clients est destinée à venir en aide aux enfants de la communauté. Si vous connaissez un enfant qui aimerait participer à une activité sportive, mais qui n’a pas cette chance en raison des coûts, appelez le 1-844-AUX-JEUX ou visitez le site Web bondepart.canadiantire.ca/fr/.