Fabricant de patins pour les étoiles

Croyez-le ou non… John Knebli n’a jamais mis pied sur la glace chaussé d’une paire de patins, mais il a contribué plus au patinage que beaucoup de ses champions.

Né en Hongrie (Roumanie) en 1904 et éduqué dans ce pays, il est devenu un maître artisan de la fabrication de chaussures orthopédiques, se spécialisant dans les propriétés et le tannage du cuir, l’anatomie du pied et du corps, l’étude de la kinesthésie, la marche, le développement du squelette et la musculature.

Lorsqu’il a émigré à Toronto en 1930, il possédait déjà tous ces talents, malgré que durant bon nombre de ces premières années, il lui était difficile de joindre les deux bouts. Il a fait tous genres de boulots… du travail à la ferme à la livraison de lait… et enfin il a économisé assez d’argent pour rêver d’ouvrir son propre magasin. En 1944, en partenariat avec son épouse bien-aimée, Elizabeth, John a réalisé son rêve lorsqu’il a ouvert son magasin de chaussures, se spécialisant dans les chaussures pour les enfants et le soccer ainsi que les chaussures de patins de hockey et de patins à roulettes.

Sa carrière est parvenue à un tournant décisif en 1948, quand un entraîneur de patinage l’a convaincu de fabriquer des chaussures de patins pour un élève qui avait des problèmes de pieds, un défi qu’il a tout d’abord refusé parce qu’il ne comprenait pas les besoins d’un patineur ou comment fabriquer une chaussure pour traiter de ces problèmes.

Gerry Blair, un entraîneur qui connaissait du succès dans la région de Toronto, a emmené un de ses élèves au magasin. C’était un jeune Paul Tatton (voir le blogue…), un patineur talentueux et prometteur qui, comme la plupart des patineurs, avait des problèmes de pieds qui faisaient en sorte que le port de patins ordinaires était catastrophique. Les pieds du jeune Paul avaient besoin d’une attention particulière, de chaussures solides et flexibles, faites sur mesure pour s’adapter à lui et à ses problèmes de pieds.

Gerry était convaincant… et John… qui aimait toujours la recherche, la créativité et les occasions d’affaires… a enfin accepté le défi après avoir reçu une paire de chaussures de patins qu’il pouvait démonter afin d’en étudier la confection. Il paraît qu’après avoir minutieusement démonté les chaussures, il aurait dit « Je peux faire mieux que ça! » et aurait rapidement commencé l’étude scientifique de la conception et de la fabrication d’équipement de patinage de qualité.

Au fil des ans, John, ou M. Knebli ou Papa K, comme on l’appelait affectueusement, a établi une philosophie à propos de son œuvre magistrale.

La chaussure de patin devait s’adapter :

  • au pied;
  • à la personne qui la portait;
  • à la lame qui y était attachée;
  • à son utilisation.

À cette fin, il était méticuleux dans ses mesures du pied : la largeur de la plante du pied, la largeur à la cheville, la longueur de la cambrure, la hauteur de la cambrure et la longueur du gros orteil étaient d’importants éléments de l’équation.

Mais ces éléments n’étaient pas les seuls dont il tenait compte dans sa formule.

Il a étudié de façon approfondie le patinage et les patineurs.

En assistant continuellement à des séances de patinage partout dans la ville, souvent accompagné de sa fillette Elizabeth, il traitait ces visites comme s’il s’agissait de ses propres laboratoires scientifiques. Assis près de la bande pendant des heures, observant et étudiant la dynamique du sport et comment le corps doit bouger, il s’est rendu compte que le patinage est tout à fait différent de la marche et le point d’équilibre se trouve à l’arrière de la cambrure, au début du talon. Pour le patinage, il a observé que l’équilibre se trouve plus vers l’avant à l’extrémité de la plante du pied, le corps étant incliné pour faciliter la poussée.

M. K s’est aussi aperçu que la hauteur du talon, qui changeait le point d’équilibre, est unique à chaque patineur, une découverte qui l’a mené à d’autres calculs pour la fabrication de la chaussure compte tenu de la distribution du poids et de la masse corporelle de l’athlète, mais aussi de la position de son corps.

Concepteur, innovateur et véritable partisan du patinage artistique, M. K faisait constamment de la recherche afin d’améliorer les chaussures de patins.

Sa conception de chaussures basses a été révolutionnaire.

Jusqu’à ce moment, la croyance largement répandue était qu’afin de donner un soutien maximal à la cheville, la chaussure devait être haute. M. K n’était pas du tout de cet avis. Au début, sa motivation pour fabriquer une chaussure plus courte était simplement de nature esthétique, croyant qu’une chaussure basse allongerait la jambe, ce qui serait plus joli sur la glace. Pour créer la force supplémentaire exigée pour la nouvelle chaussure, il a combiné la conception basse avec du cuir plus fort et enfin, vers 1954-1956, a fabriqué sa première paire de chaussures basses pour la future championne de patinage en couple canadienne, du monde et olympique, Barbara Wagner.

Sa fabrication de cuir spécialisé à l’épreuve du froid et de l’humidité et pour renforcer la chaussure est devenue une partie importante de son succès. Avec ses connaissances antérieures du cuir et de ses propriétés, il a travaillé avec les tanneurs de Braemore Leathers, à Cambridge, en Ontario, pour créer la qualité de cuir qu’il cherchait pour les dessus et pour concevoir une semelle de cuir chromée pour la base de la chaussure, afin de faire face aux températures glaciales.

L’interminable attention aux détails de M. K, en ce qui concerne la qualité de ses chaussures, l’a également mené à d’autres innovations, y compris la conception de machines spécialisées pour remplir les commandes personnalisées qu’il recevait de partout au monde.

Conjointement avec l’entraîneure Ellen Burka, il a inventé une lame de style libre pour sa fille, la future championne du monde Petra Burka, qui finalement est devenu connue sous le nom de Wilson’s Pattern 99, LA lame de style libre pour les champions.

Tout au long de sa carrière exceptionnelle, John a créé des chaussures de patins pour de nombreux autres champions canadiens et du monde ainsi que des médaillés olympiques. Au nombre de ses plus célèbres clients se trouvaient Brian Orser, Barbara Underhill, Paul Martini, Toller Cranston et Peggy Fleming.

Comme énoncé dans sa mise en candidature pour le Temple de la renommée de Patinage Canada, « Le dévouement de John à son métier l’a amené à façonner le sport du patinage artistique, un patin à la fois. »

M. K est décédé à Toronto en 1997, à l’âge de 92 ans.

Patinage Canada intronisera officiellement John Knebli dans la catégorie des bâtisseurs du Temple de la renommée de Patinage Canada durant le Congrès annuel et assemblée générale 2015, à Winnipeg.

(Merci à la fille de M. K, Elizabeth, d’avoir partagé beaucoup de détails de la carrière de cet homme remarquable.)

Les patineurs canadiens remportent 16 médailles à la Compétition pour adultes 2015 de l’ISU

OTTAWA (ONT.) – Les patineurs artistiques adultes du Canada sont rentrés au pays, cette semaine à la suite de la Compétition de patinage artistique pour adultes 2015 de l’Union internationale de patinage (ISU), tenue à Oberstdorf, en Allemagne. L’équipe composée de 23 membres a remporté un total de 16 médailles, soit 8 médailles d’or, 5 médailles d’argent et 3 médailles de bronze.

La compétition, qui s’est échelonnée sur six jours, a attiré 400 concurrents, âgés de 28 à 78 ans, de 29 pays.

« Encore une fois, nos patineurs adultes canadiens ont montré que le patinage c’est pour la vie tout en présentant de fantastiques performances à Oberstdorf », a déclaré Dan Thompson, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Le niveau d’esprit sportif dont ce groupe a fait preuve sur glace et hors glace inspirerait tout Canadien à vivre la joie du patinage. »

Les médaillés canadiens à la Compétition de patinage artistique pour adultes 2015 de l’ISU étaient les suivants :

Médaillés d’or :
Gary Beacom – style libre artistique maîtres (élite), hommes, catégories III et IV
Gary Beacom – style libre maîtres (élite), hommes, catégories II et III
Isabella Ciocoiu – style libre artistique bronze, femmes, catégorie II
Sara Davidson – style libre artistique or, femmes, catégorie II
David Dickie – style libre or, hommes, catégories III et IV
Shig Taya – style libre artistique bronze, hommes, catégories I et II
Janette Wood – style libre artistique argent, femmes, catégorie III
Janette Wood – style libre argent, femmes, catégorie III

Médaillés d’argent :
Diana Barkley et Geoff Squires – danse sur glace – danse sur tracé or
Diana Barkley et Geoff Squires – danse sur glace maîtres (élite) – danse libre
Michelle Swan – style libre bronze, femmes, catégorie I
Francesco Ventura – style libre artistique argent, hommes, catégories III et IV
Angie Zurita – style libre argent, femmes, catégorie II

Médaillés de bronze :
Isabella Ciocoiu – style libre bronze, femmes, catégorie II
David Dickey – style libre artistique maîtres (élite), hommes, catégories III et IV
Francesco Ventura – style libre bronze, hommes, catégories IV et V

Au banquet de clôture de l’événement, Peter Krick, de l’ISU, a annoncé que la Compétition de patinage artistique pour adultes 2016 de l’ISU aura lieu du 6 au 11 juin 2016, à Oberstdorf, en Allemagne.

Pour plus de renseignements, veuillez visiter www.adultskating.org.

Tenue du Défi Patinage Canada à Edmonton en 2016 et à Pierrefonds en 2017

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a annoncé aujourd’hui l’emplacement des compétitions Défi Patinage Canada de 2016 et 2017. L’événement de 2016 aura lieu à Edmonton, Alb., au Terwillegar Community Recreation Centre, du 2 au 6 décembre 2015. Le Défi Patinage Canada 2017 se déroulera à Pierrefonds, Qc, au Sportplexe 4 Glaces Pierrefonds, du 30 novembre au 4 décembre 2016.

Plus de 500 des meilleurs patineurs du Canada participeront aux compétitions Défi Patinage Canada 2016 et 2017. Les patineurs se qualifient pour concourir par l’intermédiaire de leurs championnats de section respectifs. Pour les patineurs novices, juniors et seniors, il s’agit de la seule occasion de se qualifier en vue des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire. Les champions pré-novices canadiens en simple masculin et féminin, en patinage en couple et en danse sur glace sont déterminés à cet événement.

« Nous sommes ravis de pouvoir annoncer la tenue des événements Défi Patinage Canada 2016 et 2017. Ce plus grand événement de qualification de la saison offre aux patineurs la chance de se rendre aux championnats nationaux, a déclaré Dan Thompson, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Edmonton et Pierrefonds sont d’excellentes villes hôtes comptant d’incroyables équipes de bénévoles, de sensationnels hôtels et des installations de premier ordre. Nous savons que les deux villes organiseront de fantastiques événements. »

« Il s’agit d’une excitante occasion pour nous d’accueillir les athlètes, les entraîneurs et les partisans et de présenter au reste de la nation les incroyables avantages économiques, culturels et sportifs qu’offre Edmonton », a signalé le maire d’Edmonton, Don Iveson. « Pour les Edmontoniens, c’est une merveilleuse chance de voir certains des meilleurs patineurs artistiques du Canada, ici même dans notre propre collectivité. »

« C’est un honneur pour Montréal d’accueillir une compétition de patinage de si haut calibre. En plus de permettre aux Montréalais d’encourager les meilleurs athlètes canadiens dans cette discipline, cet événement entraînera des retombées économiques importantes pour les commerçants de l’ouest de la métropole », a souligné Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal. « À l’édition de 2014, le Défi Patinage Canada comptait 535 athlètes, entraîneurs et membres du personnel, totalisant presque 2 400 chambres-nuits dans la région. Nous continuerons à travailler avec Patinage Canada pour rendre le Défi Patinage Canada 2017 le plus mémorable jusqu’à présent et nous attendons avec impatience le plaisir d’accueillir à nouveau les participants dans la magnifique ville de Montréal. »

Plus de 550 chambres d’hôtel serviront à l’hébergement durant l’événement, ce qui aura des retombées économiques dans la région. Au niveau senior, de nombreux membres de l’équipe nationale du Canada concourent souvent à l’événement, ainsi que des athlètes juniors qui ont concouru à l’échelon international.

Tenue du Congrès annuel et assemblée générale et de la Conférence nationale des entraîneurs de 2016 de Patinage Canada, à St. John’s

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a annoncé aujourd’hui que la ville de St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador, sera la ville hôte de son Congrès annuel et assemblée générale (CAAG) de 2016, tenu conjointement avec la Conférence nationale des entraîneurs (CNE) 2016. Les événements auront lieu du 25 au 28 mai 2016, et le programme de samedi comptera la 103e AGA de l’association.

Ceci marquera la première fois que Patinage Canada est de retour à St. John’s depuis les Internationaux Patinage Canada, qui ont eu lieu dans cette ville en 2005.

« Nous sommes ravis de retourner dans l’une des villes les plus historiques du Canada pour notre Conférence nationale des entraîneurs et notre Congrès annuel et assemblée générale », a déclaré Dan Thompson, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Il ne fait aucun doute que la famille du patinage se sentira accueillie par la culture dynamique de la côte est de St. John’s et nous attendons avec impatience une sensationnelle semaine de croissance et de développement. »

L’événement à St. John’s constituera une excellente expérience d’apprentissage pour les délégués et les entraîneurs de patinage en plus de leur donner l’occasion de célébrer les succès de la saison 2015-2016, tout en donnant un aperçu des buts et de l’orientation pour les prochaines années.

Nexxice et Sandra Bezic en parfait unisson

La célèbre chorégraphe Sandra Bezic cherchait un nouvel élément pour son spectacle de patinage à Niagara, en janvier dernier, et elle a frappé dans le mille.

Elle a découvert Nexxice.

« Je savais qu’il s’agissait d’une bonne équipe », a déclaré Sandra. « Mais, je ne savais pas à quel point jusqu’à ce que je me trouve sur la glace avec elle. »

Dès le début, quand Sandra s’est trouvée avec l’équipe dans son lieu d’entraînement, le Centre de patinage Appleby, à Burlington, en Ontario, elle a été « stupéfiée » – simplement par les exercices de poussées-élans.

Les regarder faire ces exercices pendant 30 minutes, sous la direction d’Anne Schelter, en formation de 16 patineurs? À vous donner la chair de poule. Les voir gagner les Championnats du monde de patinage synchronisé plusieurs mois plus tard, ici au pays, dans leur propre région, devant une foule vêtue de rouge, hurlant en agitant des drapeaux? Inestimable.

Sandra se trouvait dans l’auditoire pour le style libre, un programme envoûtant sur la musique de Rhapsody in Blue. Les patineuses vêtues de noir de la tête aux pieds, la lumière étincelant subtilement de leurs chemises de couleur cendrée, un pli bleu de cobalt foncé se détachant des jupes pendant le mouvement, Nexxice a finalement exécuté le programme complexe de la façon dont le voulait l’équipe pendant toute la saison. Et, maintenant le monde entier sait aussi qui est cette équipe : une championne du monde de premier ordre.

Les performances aux Championnats du monde à Hamilton, en Ontario, à la mi-avril, ont peut-être été un moment décisif, non seulement pour Nexxice, mais aussi pour le monde du patinage synchronisé en général, qui attend en retenant son souffle que le Comité international olympique vote pour son inclusion, en juillet.

« Je pense que nous prenons de la maturité », a déclaré l’entraîneure de Nexxice, Shelley Barnett. « Notre sport évolue. Nous frappons à la porte depuis longtemps. Mais je pense aussi que nous obtenons plus de respect des autres disciplines du patinage. C’est quelque chose que je n’ai pas constaté auparavant, certainement pas après 2007. »

Shelley faisait référence à l’année où les Championnats du monde ont lieu la dernière fois au Canada, en 2007, quand l’équipe a finalement remporté sa première médaille (bronze), à London, en Ontario. C’était bruyant, là aussi. Mais ce qui est arrivé à Hamilton était incomparable.

Des personnes qui n’avaient jamais regardé le patinage synchronisé auparavant étaient aux aguets, de même que beaucoup de patineurs d’élite du Canada. Shelley a remarqué une participation accrue aux séances d’essai de l’équipe et l’inscription aux programmes pour les jeunes et les débutants a triplé depuis les Championnats du monde. « Bon nombre de jeunes patineurs n’avaient jamais rien vu de pareil à ce niveau », a-t-elle signalé. « Et, on constate plus d’enthousiasme et d’intérêt des parents qui ne comprenaient peut-être pas tout à fait ce que le sport pouvait faire pour leurs enfants. »

Oui, Nexxice a gagné, mais c’est la façon dont elle l’a fait qui donne des frissons. Shelley a dit qu’Anne Schelter avait créé une chorégraphie pour le style libre qui était compliquée et exigeait des nuances d’expression. « Il y avait tellement de complexités et de subtilités dans la musique qui devaient être mises en évidence », a déclaré Shelley. « L’équipe a été mise au défi, toute l’année, de trouver ces nuances et de contrôler ses mouvements en harmonie avec la musique. »

On voulait quelque chose de difficile pour l’équipe, parce que les membres de Nexxice étaient forts et le noyau de l’équipe patinait ensemble depuis au moins cinq ans. « L’équipe était capable de faire face à beaucoup », a déclaré Shelley.

Reconnue comme chorégraphe de patineurs comme Barbara Underhill et Paul Martini, Brian Boitano, Kristi Yamaguchi, Kurt Browning, Tara Lipinski, Lu Chen et, pendant des années, les tournées de Stars on Ice, Sandra est allée à la recherche de Nexxice parce qu’elle voulait des talents locaux pour son nouveau spectacle de glace, à Niagara. Elle voulait aussi changer les choses dans le spectacle, en mettant de nouveaux patineurs avec des légendes (Nam Nguyen et Kurt Browning) et du patinage traditionnel avec du patinage synchronisé.

Mais lorsque Sandra a effectivement commencé à travailler avec Nexxice, elle a été étonnée des habiletés de patinage. « Leurs habiletés fondamentales sont tout simplement incroyables », a-t-elle soutenu. « Et leur cohésion, à titre d’équipe, leur musicalité et leur professionnalisme montrent que l’équipe fait classe à part. »

Pour remercier l’équipe d’avoir pris du temps pour son spectacle, durant une saison très importante, Sandra est retournée à Burlington plusieurs fois pour aider aux programmes de compétition de Nexxice. Elle a vu l’équipe travailler quatre ou cinq heures d’affilée, avec de courtes pauses pour refaire de la glace, sans se plaindre.

« L’équipe respecte beaucoup le processus », dit-elle. « Elle était tout à fait charmante, amusante et enthousiaste. » Sandra a trouvé la composition du programme d’Anne Schelter tellement musicale et « très logique », a-t-elle affirmé. « La composition était équilibrée et magnifique et faisait preuve de retenue et de sophistication, tout en étant amusante. »

Sandra croit que Nexxice a joué un grand rôle dans le succès de son propre spectacle. « Nous n’avons jamais vraiment la chance de voir ce calibre de patineurs ensemble », a‑t-elle soutenu.

Quant à Nexxice, pour la première fois, au spectacle de Sandra, l’équipe s’est sentie incluse. « C’était vraiment un honneur d’être reconnus au même niveau », a déclaré le cocapitaine de Nexxice, Lee Chandler, le seul patineur masculin de l’équipe. « Nous ne sommes pas encore un sport olympique, alors d’être reconnus comme athlètes d’élite aux côtés de grands noms comme Kurt Browning et Tessa et Scott, c’est vraiment un honneur. »

Les deux mondes du patinage ont échangé des histoires au sujet de leurs expériences durant les répétitions et ces mondes se sont réunis avec grand enthousiasme. Lee Chandler a entendu les sages conseils de Kurt Browning : rester dans le moment présent, profiter de l’entraînement et du cheminement ainsi que de chaque moment des hauts et des bas d’une longue saison.

Les Championnats du monde de patinage synchronisé ont laissé aux membres des souvenirs qui dureront toute leur vie. « C’était comme un genre de tourbillon », a affirmé Lee. « C’était probablement la plus grosse foule devant laquelle j’ai patiné, sans doute la foule la plus énergique que j’ai vue durant ma carrière. »

La foule, qui comptait environ 7 600 personnes pour le programme Rhapsody In Blue, a commencé à hurler dès que Nexxice est apparue derrière un rideau. La foule était debout et agitait des drapeaux. « Nous nous efforcions de rester aussi concentrés que possible », a dit Lee. « C’était tellement bruyant. C’était simplement indescriptible. Le bruit n’était pas vraiment quelque chose qu’on entendait. C’était quelque chose qu’on ressentait. On pouvait simplement sentir l’énergie et la vibration dans la patinoire, lorsque nous étions debout sur la glace. C’était une sensation électrique. »

Puis, l’équipe a patiné. « Nous avons travaillé pendant d’innombrables heures pour nous assurer que nous y fassions justice et nous avons patiné avec maturité et sérénité », a déclaré Lee. « Je pense que nous pouvons tous être très fiers. Nous avons tout donné et nous ne nous sommes pas du tout retenus. »

Une grande partie de l’équipe s’est engagée à rester ensemble pour la prochaine saison. Lee a dit qu’il quittera l’équipe, bien que si le CIO accepte le patinage synchronisé, il ne veut pas fermer la porte. Il a un avenir comme entraîneur et chorégraphe.

Et, il semble que Sandra ne sera plus jamais la même, comme beaucoup, après avoir vu ce que peut faire une équipe canadienne de patinage synchronisé. « Je sentais que c’était un énorme coup de pouce pour moi de suivre l’équipe », a-t-elle dit.

Bénévoles honorés pour leur dévouement au patinage

Chaque organisme à but non lucratif se mesure en fonction de la compétence de son armée de bénévoles. Bien que la gestion de l’entreprise et l’élaboration de ses programmes puissent émaner d’un bureau national, comme Patinage Canada, ce sont les gens inspirants au niveau local qui animent vraiment l’organisation.

Compte tenu des 1 400 clubs de Patinage Canada environ, dans de petites et grandes villes partout au pays, il faut des milliers de bénévoles pour assurer l’exploitation des clubs, organiser les événements, interagir avec les membres actuels et potentiels et définir la place du club dans la communauté.

La plupart des bénévoles sont entrés dans le monde du patinage parce qu’ils voulaient que leurs enfants apprennent à patiner. Puis, à mesure que l’intérêt et l’engagement de leurs enfants se sont accrus, leur participation a aussi augmenté, à un point où le fait d’offrir leur temps pour aider à assurer une bonne exploitation du club semblait aller de soi pour appuyer le passe-temps de leurs enfants.

Ils ont découvert que le bénévolat exige tout et n’importe quoi : aussi peu qu’une heure de votre temps ou aussi sérieux que de siéger au conseil d’administration du club. Et, toute une gamme de tâches peut être exigée… planification d’horaires sur glace, achat de temps de glace, administration et arbitrage, collecte de fonds, coordination des journées de tests, production de spectacles sur glace, conception de plans de marketing et de promotion… et même le rôle de psychologue, de négociateur et de chef d’équipe.

Si ceci ressemble à une effrayante fosse aux serpents, ça peut l’être… mais le bénévolat peut aussi mener à des expériences susceptibles d’avoir un impact durable sur la vie : amitié, esprit d’équipe, maîtrise de nouvelles compétences de la vie et établissement de partenariats très fructueux.

Au gala et banquet de remise des distinctions aux bénévoles, tenu durant le Congrès annuel et assemblée générale qui aura lieu à Winnipeg, on peut demander aux incroyables bénévoles honorés pour leurs services exceptionnels ce que le patinage a ajouté à leur vie. Les lauréats de prix proviennent de toutes les provinces et de tous les domaines du patinage… bénévolat dans les clubs et sections, entraîneurs et officiels… mais, leurs messages individuels concernant la valeur des partenariats sont constants et souvent communiqués d’une seule voix.

« Le succès commence manifestement au niveau local et se poursuit jusqu’au niveau de l’élite. Promouvoir que nous sommes tous des partenaires du progrès du patinage montre que toutes les parties de la famille de patinage sont importantes, qu’il s’agisse de patineurs de Patinage Plus, d’athlètes d’élite, d’entraîneurs, de bénévoles ou d’administrateurs », déclare Laurie Bertholet, mère de de la représentante du Manitoba pour le Prix de l’athlète du Patinage de compétition.

Et comme l’a indiqué Therese Bilsborough, gagnante du prix du Nord de l’Ontario, la capacité d’avoir recours aux points forts de tous les partenaires est l’une des clés du succès. « J’estime que les partenariats avec nos bénévoles, municipalités, utilisateurs de la patinoire et le monde des affaires sont absolument nécessaires pour que mon club et ma communauté prospèrent. »

Ces jours-ci, avec tant d’autres activités qui visent à accaparer le temps et l’argent des participants, le défi pour le patinage et nos clubs est de reconnaître la réalité du paysage actuel des loisirs et d’offrir une activité et un environnement qui sont positifs, productifs et amusants.

La gagnante du Nouveau-Brunswick, Carole Tiffault, décrit une telle activité de son club, Lames d’or Dieppe. « Nous faisons la promotion de nos programmes auprès d’autres sports comme la ringuette, le hockey et le patinage de vitesse. Toutes nos associations font leurs inscriptions ensemble afin que les gens soient au courant de tous les sports offerts. »

Cindy Ramsay, de l’Î.-P.-É., convient qu’il est essentiel de s’entendre avec les autres groupes dans la patinoire. Toutefois, la recherche de partenariats à l’extérieur de la patinoire peut aussi présenter des résultats inattendus. « Nous devons créer une bonne relation de travail avec la municipalité afin d’être pris en considération lors de l’affectation de ressources, avec les entreprises locales pour pouvoir puiser dans leurs ressources, avec les écoles secondaires afin de pouvoir accéder aux bénévoles éventuels et avec les médias locaux pour assurer la couverture de nos événements. »

À quoi ressemble un bon partenariat pour nos gagnants?

Doug Pettapiece de la section de l’Alberta, des Territoires du Nord-Ouest et de Nunavut en décrit les principales caractéristiques. « Il faut s’accorder sur un but commun et il doit y avoir une ouverture d’esprit, une transparence, une confiance et un respect mutuel pour toutes les parties concernées. »

La gagnante de Terre-Neuve-et-Labrador, Susan Thistle, va encore plus loin. « Les buts doivent être clairement définis afin qu’une stratégie puisse être établie pour atteindre le but. Chaque partenaire doit comprendre son rôle respectif dans le partenariat… et pour bien travailler ensemble. »

La gagnante de la section du Centre de l’Ontario de Patinage Canada, Joanne Phelps, ajoute un morceau simple, mais crucial du casse-tête : « La collaboration et le respect sont essentiels à tout partenariat réussi! »

Il est vrai que certains bénévoles contribuent au club des compétences professionnelles particulières et, certainement, ces ressources sont d’une valeur inestimable pour le succès d’un club. La plupart des autres bénévoles offrent toutefois des choses qui ne sont peut-être pas aussi tangibles, mais tout aussi importantes… un plus grand et meilleur sac rempli de trucs… motivation, dévouement et temps.

Peut-être qu’ils ont eu une excellente expérience de patinage dans leur enfance, peut-être que leurs enfants apprennent à patiner au club et qu’ils estiment de leur devoir de faire du bénévolat ou peut-être qu’ils sont des officiels. Les raisons pour y parvenir sont aussi diverses que le patinage communautaire même, mais ils s’entendent sur une chose… donner de leur temps à un sport qui a en quelque sorte ou d’une certaine façon enrichi leurs vies.

Se fondant sur sa myriade d’expériences, Sarah Miles, de Nouvelle-Écosse, s’exprime parfaitement. « Il faut beaucoup de gens pour assurer la réussite d’une organisation sportive. Si ces partenariats sont vraiment positifs, ils peuvent créer un engagement et un amour à vie du patinage. »

Vingt-trois Canadiens concourront en Allemagne, à la Compétition pour adultes 2015 de l’ISU

OTTAWA (ONT.) – Vingt-trois patineurs canadiens se rendront en Allemagne afin de concourir à la Compétition pour adultes 2015 de l’Union internationale de patinage (ISU). L’événement aura lieu à Oberstdorf, en Allemagne, du 18 au 23 mai 2015.

L’événement de cette année accueillera plus de 400 concurrents de 29 pays. Pour être en mesure de concourir à la Compétition de patinage artistique pour adultes de l’ISU, les patineurs doivent être âgés entre 28 ans et 78 ans. De nombreux anciens concurrents internationaux participeront de nouveau à la compétition, y compris le Canadien Gary Beacom, olympien de 1984 et champion professionnel du monde de 1988.

« Notre équipe canadienne à la Compétition pour adultes 2015 de l’ISU incarne vraiment le patinage pour la vie. Son engagement et son amour pour notre sport sont sans pareil et nous inspirent tous à vivre la joie du patinage », a déclaré Dan Thompson, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Nous offrons nos meilleurs vœux de succès aux patineurs canadiens dans leurs performances alors qu’ils représenteront notre pays dans toute la mesure du possible. »

Durant la compétition d’une durée de sept jours, les patineurs concourront dans les catégories suivantes :

  • style libre féminin et masculin;
  • style libre artistique féminin et masculin;
  • style libre de patinage en couple;
  • danse sur glace – danse sur tracé;
  • danse sur glace – danse courte;
  • danse sur glace – danse libre;
  • patinage synchronisé.

Depuis le début de l’événement en 2005, le Canada a été bien représenté sur le plan des inscriptions et du compte de médailles. En 2014, l’équipe canadienne a remporté un total de 34 médailles, y compris 10 médailles d’or, 14 médailles d’argent et 10 médailles de bronze.

Les patineurs artistiques représentant le Canada sont les suivants :

Colombie-Britannique Alberta Ontario Québec
Diana Barkley Maureen Bennie Sandra Blitz Emilie Berthiaume
Gary Beacom Isabella Ciocoiu Jan Calnan
David Dickey Annette Nymeyer Sara Davidson
Alexandra Gunsett Shig Taya Takashi Ikeno
Betty Hyunah Catherine Taylor Hisayo Shibata
Geoff Squires Sandy Smith
Janette Wood Carol Snow
Michelle Swan
Francesco Ventura
Angie Zurita

Pour plus de renseignements, veuillez visiter www.adultskating.org.

Toujours entraîneur après 60 ans!

Paul Tatton alors et maintenant

Paul Tatton alors et maintenant

Bien que ce fût tout d’abord une façon pour un enfant maladif de faire de l’exercice, le patinage est finalement devenu une histoire d’amour qui a duré toute une vie.

Au milieu des années 40, Paul Tatton était âgé de 10 ans quand il a commencé à patiner au Club de patinage artistique de North Bay. « J’avais été alité à cause d’une pleurésie pendant plus d’un an, donc naturellement je ne pouvais participer à des sports d’action. J’ai réussi d’une façon quelconque mon test préliminaire de figures au cours de ma deuxième saison… et c’est là que mon amour du patinage est né. »

Jeune Paul Tatton.

Jeune Paul Tatton

Ses efforts dans son premier spectacle sur glace n’ont jamais indiqué le genre de carrière qui s’annonçait. « Alors que Sonya Henie était la vedette du spectacle, j’étais une grenouille comme deux autres jeunes garçons. Nous patinions sur de la glace naturelle, sur un pouce de glace fondante, et avions tellement bougé que lorsque nous avons enlevé nos costumes, nous étions complètement verts. La teinture est restée pendant une semaine! »

Dès le début, ce fut un engagement familial : ses parents faisaient bénévolement chaque tâche au club, sa mère finissant par devenir une juge de tests or. « Après ma deuxième année », a dit Paul, « mon père m’a conduit jusqu’à Toronto pour une leçon d’une demi-heure avec l’entraîneur Gerry Blair. À la fin de la leçon, il m’a dit que je pouvais être aussi bon que je le voulais, il pouvait me montrer quoi faire, mais le reste dépendait de moi. »

Quand Paul est retourné à North Bay, il a informé ses parents qu’il devait vivre ailleurs pour obtenir du temps de patinage. Ses parents ont accepté et le lendemain, ils l’ont conduit à Copper Cliff, à l’ouest de Sudbury, lui ont obtenu une chambre, ont pris des dispositions pour ses repas dans un pensionnat et l’ont inscrit au Club de patinage de Copper Cliff. « J’avais 13 ans », raconte Paul, « et je me levais à 4 h tous les matins, je marchais pour prendre le petit déjeuner, puis je me rendais à la patinoire où je patinais de 5 h à 8 h 30, puis j’allais à l’école. Je m’entraînais là avec M. Blair les fins de semaine et je m’entraînais seul durant la semaine. »

Paul Tatton comme un jeune garçon

Paul Tatton comme un jeune garçon

Paul admet que Gerry Blair l’a pris sous son aile et s’est assuré qu’il aille ce qui avait besoin pour s’améliorer. « J’avais des problèmes avec les chaussures de patins qui se brisaient, alors M. Blair m’a emmené voir un de ses amis, John Knebli. John fabriquait des chaussures pour les personnes handicapées. Lorsqu’il a vu mes patins, il a immédiatement dit : « Je peux faire mieux que ça! ». Il m’a ramené à sa boutique, a mesuré mes pieds plats… et deux semaines plus tard, j’avais les toutes premières chaussures de patins que M. Knebli ait jamais faites. Le reste est passé à l’histoire. »

Sous la direction de Gerry Blair et, plus tard, de Sheldon Galbraith, Paul a obtenu la troisième place aux Championnats canadiens seniors en 1954, terminant son programme libre malgré une crise d’asthme à mi-chemin de sa performance. Retournant à la maison pour patiner à l’ouverture officielle du North Bay Memorial Gardens, il savait que sa carrière de compétition se trouvait à un tournant décisif. Les temps étaient durs et compte tenu des règles strictes concernant le statut d’amateur, Paul sentait qu’il était presque obligé de devenir professionnel.

Paul Tatton patinage en couple

Paul Tatton patinage en couple

« Le directeur de la patinoire Morris Snyder m’a demandé de diriger une école de printemps pour lui. Il pensait que je pourrais obtenir une bonne participation et, bien sûr, j’aime le défi, alors je voulais voir si je pouvais le faire. Ce fut un succès avec tous les tests de niveaux élevés réussis. »

Paul a commencé l’œuvre de sa vie. « La transition à l’entraînement a été facile… Je suis un excellent planificateur… et pas seulement pour le patinage. » Que ce soit d’apprendre à voler un avion et d’obtenir sa certification après un mois, d’être repéré par les Blackhawks de Chicago de la LNH ou d’obtenir une bourse d’études pour développer sa haute voix de ténor lyrique en Italie, peu importe ce que visait Paul, il le faisait avec détermination.

Heureusement, le dévouement de Paul envers l’entraînement de patineurs l’a emporté.

Il a travaillé aux États-Unis, plus particulièrement à Hershey, en Pennsylvanie, à l’Université de Miami, à Oxford, dans l’Ohio, en tant que directeur du patinage et est rentré au Canada en 1976, après quoi il a ouvert sa propre école à Sundridge, en Ontario. « Aujourd’hui, je travaille pour le Club de patinage de Riverside, le Club de patinage de Windsor et le Club de patinage de La Salle dans l’Ouest de l’Ontario. »

Partout où il a été, Paul a découvert que c’était la science du patinage qui lui présentait des défis, en particulier durant les figures d’école. « J’aimais voir ce qui se passait lorsque je me tournais la tête d’un côté, mais pas de l’autre. J’aime toujours faire de la recherche sur le patinage, puis voir les effets… c’est fascinant… Je ne m’ennuie jamais. »

Il est triste que les figures soient disparues. « Les figures vous apprenaient à vous concentrer. L’apprentissage de virages de qualité, de la maîtrise du corps et du traçage d’une courbe parfaite était une véritable forme d’art. C’était là que se trouvait le grand écart; aujourd’hui, c’est souvent juste des acrobaties. »

Une des anciennes élèves de Paul, Jen Jackson, maintenant une collègue entraîneure, se souvient de ses débuts sous la tutelle de Paul. « Je connaissais Paul depuis 1987 lorsque j’ai déménagé à Windsor et je cherchais un entraîneur qui m’aiderait à finir mes tests or. Je l’ai choisi parce que quand je suis entrée dans la patinoire pour jeter un coup d’œil, bien qu’il n’enseigne pas à la meilleure patineuse sur la glace, il lui a donné une leçon avec grand enthousiasme. Je pouvais voir sa passion pour le sport… et il ne regardait jamais l’horloge. »

Entraîneur Paul Tatton

Entraîneur Paul Tatton

Paul admet que sa priorité a toujours été d’inculquer la confiance chez les patineurs qu’il entraîne. « J’aime penser qu’avec chaque leçon, j’ai accompli quelque chose qui les aidera. Vous apprenez beaucoup à propos de vous-même dans le patinage. Vous apprenez à affronter des défis qui vous seront bénéfiques pour la vie. Mes entraîneurs m’ont bien sûr donné confiance et j’en suis reconnaissant. Maintenant, il m’incombe de transmettre cette confiance. »

À bien des égards, Jen a suivi le modèle d’enseignement de Paul. « Quand je suis devenue entraîneure, Paul a été tellement généreux et m’a laissé travailler avec tous ses patineurs. Maintenant qu’il est plus âgé, il ralentit, laissant les autres jouer un plus grand rôle de leadership, afin qu’il puisse travailler à des aspects particuliers avec les patineurs. Il aime enseigner les virages et est devenu le spécialiste des pirouettes. Les enfants l’adorent. Il a toujours un mot gentil ou un récit sur le bon vieux temps et comment chaque patineur lui rappelle quelqu’un de merveilleux qu’il entraînait. »

Prendre de l’âge s’est accompagné d’autres défis pour Paul. Il y a deux ans, il a été opéré de l’épaule et s’est aussi cassé le dos, des blessures qui l’ont empêché d’aller sur la glace pendant des mois.

Comme le dit Jen, bien qu’il ne puisse aller à la patinoire, ceci n’a pas réduit son enthousiasme. « Quand j’allais lui rendre visite, tout ce dont il pouvait parler, c’était comment les enfants allaient. Il ne s’est jamais plaint de sa situation et plutôt me disait qu’il ne pouvait attendre de revenir et espérait qu’on aurait toujours besoin de lui. »

Paul admet que ce sont les moments où il a aidé des enfants à faire quelque chose qu’ils ne pensaient pas pouvoir faire qui le rendent le plus fier. »

Enseignant près de la bande, bien qu’il ne chausse plus ses patins maintenant, Paul est toujours aussi enthousiaste et impliqué que jamais, assistant cette semaine à l’assemblée générale annuelle de la section de l’Ouest de l’Ontario de Patinage Canada et célébrant sa 60e année à titre d’entraîneur.

Félicitations Paul!

Billets en vente maintenant pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2016

HALIFAX (N.-É.) – Les forfaits de billets toutes épreuves pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2016 seront mis en vente le samedi 2 mai 2015, à 10 h (heures de l’Atlantique). L’événement aura lieu du 18 au 24 janvier 2016, au Scotiabank Centre, à Halifax, N.‑É.

Le forfait de billets toutes épreuves représente le forfait suprême de billets qui permet aux partisans d’assister au patinage de tous niveaux (novice, junior, senior) et de toutes disciplines (hommes, femmes, patinage en couple, danse sur glace), y compris les séances d’entraînement. Les prix des forfaits de billets toutes épreuves varient de 125 $ à 175 $, plus frais supplémentaires applicables. Les partisans peuvent acheter les billets en ligne sur le site Web www.ticketatlantic.com, par téléphone au 1-877-451-1221 ou en personne à la billetterie du Scotiabank Centre.

En tête des épreuves seniors se trouvent les champions du monde de patinage en couple de 2015, Meagan Duhamel, 29 ans, de Lively, Ont., et Eric Radford, 30 ans, de Balmertown, Ont. Les champions canadiens à quatre reprises chercheront à remporter leur cinquième titre, se mesurant aux meilleures équipes canadiennes. Le champion canadien en titre Nam Nguyen, 16 ans, de Toronto, Ont., affrontera le triple champion du monde Patrick Chan, 24 ans, de Toronto, Ont., alors qu’il reprend la compétition après un an d’absence. En danse sur glace, les doubles médaillés des championnats du monde Kaitlyn Weaver, 25 ans, de Waterloo, Ont., et Andrew Poje, 28 ans, de Waterloo, Ont., comptent saisir leur deuxième titre canadien. Chez les femmes, Gabrielle Daleman, 17 ans, de Newmarket, Ont., défendra son titre canadien de 2015 contre la double championne canadienne Kaetlyn Osmond, 19 ans, de Marystown, T.-N. et Sherwood Park, Alb., qui retourne à la compétition après avoir raté la saison dernière, en raison de blessures.

Les athlètes s’efforceront de se tailler une place dans l’équipe nationale et les équipes canadiennes de Patinage Canada qui concourront aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2016, aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2016 et aux Championnats du monde juniors ISU de patinage artistique 2016.

Halifax sera l’hôte des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2016

HALIFAX (N.-É.) – Patinage Canada et Canadian Tire ont annoncé aujourd’hui que la ville de Halifax, en Nouvelle-Écosse, sera l’hôte des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2016. Les championnats se dérouleront du 18 au 24 janvier 2016, au Scotiabank Centre. L’événement comptera environ 250 patineurs dans les disciplines masculine, féminine, de patinage en couple et de danse sur glace, concourant à trois niveaux : senior, junior et novice.

Il s’agira de la quatrième fois que Halifax accueillera les championnats nationaux de patinage. L’événement a eu lieu dans cette ville en 1981, 1995 et 2007. Halifax a aussi été le site de plusieurs événements internationaux, dont les Internationaux Patinage Canada en 1983, 1997 et 2004 ainsi que les Championnats du monde ISU de patinage artistique, en 1990.

« La ville de Halifax a été témoin d’un grand nombre de moments mémorables de l’histoire du patinage. Nous avons vu des champions y être couronnés aux niveaux national et international. Nous nous réjouissons d’organiser à nouveau les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2016 à Halifax et de créer plus de moments de patinage inoubliables », a déclaré Dan Thompson, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Cet événement est l’apogée du calendrier de patinage canadien et nous savons que l’appui des partisans, des bénévoles et du reste de la ville sera un catalyseur d’une compétition incroyable. »

« Canadian Tire croit en la puissance du sport pour rallier notre nation et nous définir sur la scène mondiale », a signalé Pat McEleney, vice‑président des partenariats sportifs, Société Canadian Tire. « Nous célébrons le patinage depuis plus de 90 ans et, à titre de commanditaire de compétition des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, nous ne pourrions être plus fiers de tenir cet événement de classe mondiale à Halifax, en 2016. »

En tête des épreuves seniors se trouvent les champions du monde de patinage en couple de 2015, Meagan Duhamel, 29 ans, de Lively, Ont., et Eric Radford, 30 ans, de Balmertown, Ont. Les champions canadiens à quatre reprises chercheront à remporter leur cinquième titre, se mesurant aux meilleures équipes canadiennes. Le champion canadien en titre Nam Nguyen, 16 ans, de Toronto, Ont., affrontera le triple champion du monde Patrick Chan, 24 ans, de Toronto, Ont., alors qu’il reprend la compétition après un an d’absence. En danse sur glace, les doubles médaillés des championnats du monde Kaitlyn Weaver, 25 ans, de Waterloo, Ont., et Andrew Poje, 28 ans, de Waterloo, Ont., comptent saisir leur deuxième titre canadien. Chez les femmes, Gabrielle Daleman, 17 ans, de Newmarket, Ont., défendra son titre canadien de 2015 contre la double championne canadienne Kaetlyn Osmond, 19 ans, de Marystown, T.-N. et Sherwood Park, Alb., qui retourne à la compétition après avoir raté la saison dernière, en raison de blessures.

« Nous sommes ravis d’accueillir les partisans, les entraîneurs et les athlètes en vue des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, en 2016 », a fait remarquer Scott Ferguson, président et chef de la direction de Scotiabank Centre. « Le Scotiabank Centre compte une riche histoire d’accueil d’événements de patinage de classe mondiale et nous sommes fiers de continuer à présenter toute une gamme d’événements à l’intention des Néo‑Écossais. »

Les athlètes s’efforceront de se tailler une place dans l’équipe nationale et les équipes canadiennes de Patinage Canada qui concourront aux Championnats du monde ISU de patinage artistique 2016, aux Championnats des quatre continents ISU de patinage artistique 2016 et aux Championnats du monde juniors ISU de patinage artistique 2016.

Les forfaits de billets toutes épreuves pour la semaine entière seront mis en vente ce samedi 2 mai 2015, à 10 h (heure de l’Atlantique). Ce forfait suprême de billets permet aux partisans d’assister au patinage de tous niveaux (novice, junior, senior) et de toutes disciplines (hommes, femmes, patinage en couple, danse sur glace), y compris les séances d’entraînement. Les prix des forfaits de billets toutes épreuves varient de 125 $ à 175 $, plus frais supplémentaires applicables. Les partisans peuvent acheter les billets en ligne sur le site Web www.ticketatlantic.com, par téléphone au 1-877-451-1221 ou en personne à la billetterie du Scotiabank Centre.