Patinage Canada célèbre la Journée nationale des officiels
Bonne Journée nationale des officiels à tous les officiels bénévoles de Patinage Canada!
Aujourd’hui nous célébrons et honorons les contributions de nos officiels dévoués et passionnés dans tout le pays. Du niveau débutant à olympique, les officiels représentent les piliers de notre sport dans toutes les disciplines. À titre de juges, d’arbitres, de spécialistes de données, d’évaluateurs, de spécialistes et de contrôleurs techniques, nos officiels appuient la participation de tous les patineurs durant les journées de tests, les compétitions, les séances de surveillance, les ateliers et beaucoup plus!
Pourquoi devient-on officiel? Que faut-il pour avoir du succès en tant qu’officiel? Comment puis-je participer? Voici quelques-unes des questions qui pourraient venir à l’esprit de quiconque s’intéresse au sport (patineur, entraîneur, parent, etc.). Nous avons donc contacté certains de nos officiels actuels de partout au pays pour vous donner un aperçu de leurs cheminements comme officiels.
Richard Vallee – section du Nord de l’Ontario, juge/évaluateur (depuis presque 40 ans)
Après avoir décidé de mettre fin à mes fonctions d’entraîneur, je voulais néanmoins rester impliqué dans le sport et on m’a suggéré de me joindre au rang des juges. Ma mère, une juge de tests de bas niveaux, m’a encouragé à poursuivre dans cette direction qui finirait par aider notre club local de patinage en défrayant les coûts futurs du recours à des juges pour les séances de tests. J’ai amorcé ma formation par l’examen de documentation sur la notation et la participation à des séances de tests pour en apprendre autant que possible. À mesure que j’ai avancé dans les niveaux de tests, Norm Carscallen, un juge de niveau international de Sudbury, en Ontario, qui avait jugé plusieurs de mes tests de patinage a été mon mentor, m’encourageant à progresser dans les rangs.
L’avancement dans les niveaux de compétition a mené à la participation à des activités connexes, notamment à du travail dans des comités de section et nationaux, à la facilitation de stages et de séminaires et à la surveillance de patineurs.
À titre de juge de compétition, j’ai eu la chance d’atteindre le statut de juge de niveau canadien et international grâce aux conseils de plusieurs officielles très estimées : Jane Garden, Joyce Hisey et, en particulier, Jean Mathews et Elizabeth Clark. En réfléchissant à mes près de 40 ans comme officiel de Patinage Canada, je crois qu’il est extrêmement important pour les juges de partager leurs connaissances, leur expertise et leur expérience afin d’aider les autres à atteindre leurs objectifs. Ma vie a été enrichie par mes merveilleuses expériences à titre de juge, mes amitiés durables et l’immense satisfaction que m’a procurée mon travail avec les parents, les entraîneurs, les bénévoles et, tout particulièrement, les patineurs.
Lyse Prendergast – section de la Colombie-Britannique et du Yukon, spécialiste de données (depuis 2013)
Après de nombreuses années d’engagement dans le patinage artistique, débutant moi‑même comme patineuse et étant plus tard parent, bénévole de club, membre du conseil d’administration, puis administratrice de club, j’ai décidé de poursuivre ma participation dans le sport en amorçant ma formation pour devenir spécialiste de données, il y a environ deux ans. Ce fut une expérience formidable jusqu’à présent, qui m’a permis de rester impliquée dans le patinage tout en me mettant vraiment moi-même au défi et acquérant de nouvelles habiletés et connaissances. En plus d’apprendre à connaître les détails du rôle de spécialiste de données, j’ai aimé apprendre davantage sur le sport lui‑même, continuant à maintenir une relation avec les patineurs, les entraîneurs et les officiels, que j’ai appris à connaître au cours de mes années en tant que bénévole de club et de membre du personnel. Nous comptons une excellente équipe de spécialistes de données en Colombie-Britannique et le mentorat que j’ai reçu de gens comme Sharon Dahl, Lorraine Mapoles et Wayne Sutherland a été incroyable. Pour les spécialistes de données, les heures de compétition sont souvent longues et exigeantes et parfois ponctuées de problèmes techniques difficiles, mais j’aime beaucoup faire partie d’une équipe où tout le monde se voue au sport, travaille dur, s’occupe les uns des autres et se regroupe au besoin.
Chelsey Schaffel – section de l’Alberta, des Territoires du Nord-Ouest et de Nunavut, spécialiste technique, contrôleuse technique et juge de patinage synchronisé (depuis 2006)
J’ai toujours été très analytique en ce qui concerne les programmes de patinage synchronisé que j’exécutais et que je regardais et j’étais donc très intéressée par le rôle de spécialiste technique lorsque le nouveau système de notation a été lancé. J’ai été invitée à participer au séminaire de formation des spécialistes techniques au moment où je pouvais commencer à voir ma carrière comme patineuse s’achever en raison des coûts, des blessures et d’autres engagements dans ma vie. J’ai réussi l’examen et bien que j’ai continué à concourir pendant deux saisons de plus, j’ai aussi eu l’occasion d’exercer mes fonctions d’officielle et de découvrir que j’aimais énormément ce rôle. Être en mesure de continuer à patiner et de tâter le terrain au même moment comme officielle a beaucoup facilité la transition de la compétition et je me suis rendu compte que le rôle de spécialiste technique était parfait parce que je pouvais toujours travailler dans un environnement d’équipe, qui m’avait attirée tout d’abord au patinage synchronisé (qu’on appelait « patinage de précision » à mes débuts!).
J’aime éduquer les entraîneurs et les patineurs et faire des rétroactions aux équipes. Les critères et les processus de notation semblaient très mystérieux quand j’ai commencé à concourir et j’estime que le système de notation CPC favorise vraiment le dialogue entre les officiels et les concurrents. Il est très gratifiant de voir que vos paroles ont une incidence positive sur le développement de l’équipe.
Être une officielle exige un plus grand engagement en termes de temps et le travail est plus dur que la plupart des gens ne s’en rendent probablement compte, mais c’est aussi beaucoup plus enrichissant que je ne l’aurais jamais cru. Avoir la meilleure place pendant les compétitions est un avantage évident, mais je peux aussi apprendre et enseigner, voyager, rencontrer des gens de partout au monde qui aiment parler de patinage synchronisé autant que moi et demeurent impliqués dans un sport sensationnel. Les expériences que j’ai eues comme patineuse de patinage synchronisé ont eu un impact positif sur de nombreux aspects de ma vie et je sais qu’en offrant bénévolement mon temps, je donne à d’autres patineurs la chance de vivre aussi ces expériences.
Benoît Lavoie – section du Québec, juge et contrôleur technique (depuis 1982)
En tant que débutant, je rêvais des Jeux olympiques. Jeune garçon, j’étais un grand partisan du mouvement olympique. J’avais une optique tout à fait réaliste en tant qu’athlète, même lorsque j’ai concouru au niveau national senior. J’ai voulu rester impliqué après ma carrière et lorsqu’un programme accéléré a été créé pour former les nouveaux officiels, je me suis engagé dans cette voie en 1982. Être un officiel m’a permis de rester actif et d’appliquer avec précision les règlements techniques en plus de rester en quelque sorte impliqué avec les athlètes et la famille du patinage qui m’ont tant donné depuis tellement d’années.
Je recommanderais devenir un officiel parce que vous occupez la meilleure place durant les événements, il s’agit de la deuxième meilleure famille où contribuer en tant que bénévole et le meilleur organisme de sport au monde.
Beaucoup de gens ont contribué à m’inciter à devenir un meilleur officiel : Sally Rehorick m’a tout d’abord inspiré à une conférence de patinage. Eva Finlay a été ma mentore pour tous mes niveaux jusqu’à senior. Debbie Islam a été un modèle de rôle pour moi afin de devenir un officiel de niveau international.
J’ai plusieurs moments favoris à titre d’officiel, mais je crois que l’un des meilleurs serait d’avoir eu le privilège d’être juge aux Jeux olympiques d’hiver en 2002 quand Salé et Pelletier ont remporté la médaille d’or dans l’adversité. J’estime que j’ai contribué d’une manière spéciale et pour assurer la crédibilité de notre sport et le respect des valeurs olympiques. J’étais tellement fier.
Nancy Bray – section de la Nouvelle-Écosse, juge de STAR 1-4 (depuis 2014)
Plusieurs raisons m’ont incitée à devenir une officielle, l’une d’entre elles étant de redonner à un sport qui m’a tellement donné. Le patinage artistique m’a appris la valeur de ne jamais abandonner et a créé en moi une base solide pour la forme physique, qui existe toujours aujourd’hui. Je suis aussi devenue une officielle pour rester activement engagée dans le sport. Étant une nouvelle maman, je ne peux consacrer le temps que l’entraînement exigerait. Être une officielle me donne plus de flexibilité, me permet de prendre plaisir à regarder les patineurs se développer et, en même temps, approfondir mes propres connaissances du sport. C’est une situation gagnant-gagnant; je peux redonner au sport que j’aime et faire quelque chose de positif pour moi qui s’adapte facilement à mon horaire chargé.
Vous aimez le sport du patinage artistique? Vous souhaitez en savoir plus sur le sport et vous joindre à une équipe passionnée et dévouée?
Que vous ayez acquis de l’expérience comme patineur vous-même ou passé beaucoup de temps à la patinoire comme partisan de patinage ou parent d’un patineur ou d’une patineuse, des occasions s’offrent à vous comme officiel! Pour plus de renseignements sur les possibilités de perfectionnement comme officiel, veuillez contacter votre bureau de section.
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