La ville de Calgary nommée hôte des Championnats pour adultes 2015 de Patinage Canada

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a annoncé aujourd’hui que la ville de Calgary, en Alberta, sera l’hôte des Championnats de patinage artistique pour adultes 2015 de Patinage Canada. La compétition se tiendra du 3 au 5 avril 2015, au Complexe de glace et de sport WinSport Canada, au Parc Olympique Canada.

Des centaines de patineurs adultes de partout au pays concourront dans quatre disciplines : style libre, patinage d’interprétation, danse sur glace et patinage synchronisé. Ceci marquera le retour à Calgary des Championnats de patinage artistique pour adultes  de Patinage Canada, qui ont aussi eu lieu dans cette ville en 2007. Plus récemment, le Complexe de glace et de sport WinSport Canada a accueilli les Championnats de patinage synchronisé 2013 de Patinage Canada.

« Calgary est une ville dans laquelle de nombreux rêves de patinage se sont réalisés. La ville a toujours démontré un immense amour pour le sport et la communauté du patinage adulte en témoigne vivement », a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale de Patinage Canada. « Patinage Canada est extrêmement fier de nos patineurs adultes dans leur poursuite continue du patinage pour la vie. »

« Nous sommes heureux d’accueillir à Calgary les Championnats de patinage artistique pour adultes 2015 de Patinage Canada », a signalé Marco De Iaco, vice-président, ventes, manifestations sportives et événements majeurs, Tourisme Calgary. « Notre ville a une longue et fière tradition de tenue d’événements sportifs de classe mondiale, qui prônent un style de vie actif tout en contribuant à l’économie locale et à la promotion de Calgary comme destination. Nous attendons avec impatience le plaisir d’accueillir les athlètes, les entraîneurs, les juges et les partisans de Patinage Canada dans notre ville. »

Patinage Canada offre des occasions de patinage récréatif, des tests et du patinage de compétition aux patineurs adultes par l’intermédiaire de son programme de patinage pour adultes. Les programmes auxquels peuvent s’inscrire les patineurs adultes sont Patinage Plus, Patinage STAR, Patinage intensif Plus et le patinage synchronisé.

Craig Buntin se tourne vers la technologie pour faire avancer le sport

Que doit faire un patineur en couple lorsqu’il accroche ses patins à l’âge de 29 ans et contemple son avenir?

S’il s’agit de Craig Buntin, il prend ses affaires en main.

En cinq ans, Craig, maintenant âgé de 34 ans, a connu un cheminement fascinant – dans le monde des affaires – passant d’un connaisseur de thé à un cadre d’une société de logiciels de patinage. Et, il aurait peut-être l’outil parfait pour révolutionner le patinage artistique – peut‑être même mettre un frein à la subjectivité dans le sport.

Craig est un directeur principal d’une entreprise en démarrage de Montréal, qui utilise le logiciel de vision par ordinateur pour analyser les mouvements des patineurs artistiques : la hauteur de leurs sauts et de leurs lancés, la distance que parcourt le mouvement, la vitesse à laquelle ils se déplacent, l’évolution et la couverture de la glace. Ce logiciel s’appelle VeriSkate, à juste titre. La racine « veri » signifie vérité.

« C’est vraiment à la fine pointe de la technologie », soutient Craig, à propos du logiciel de reconnaissance du mouvement, qui a en fait été développé pour des raisons de sécurité, avec une capacité inusitée de reconnaître et de déterminer le mouvement. Craig et ses collègues de l’Université McGill, responsables du développement du logiciel, s’en servent pour reconnaître les mouvements de patinage artistique et les définir d’une manière analytique.

« Dans le sport, il y a très peu de reconnaissance du mouvement en ce moment », a fait remarquer Craig. Mais, on se dirige manifestement vers l’utilisation de l’analytique pour évaluer la qualité de la performance des athlètes. Après tout, le budget de l’équipe de baseball Athletics d’Oakland n’est rien en comparaison de celui des Yankees de New York et l’équipe doit trouver des jeunes joueurs prometteurs, en utilisant une approche fondée sur des éléments probants analytiques, afin de former une équipe concurrentielle. Ceci a fonctionné pour le club.

« Je crois que le patinage artistique a quelque chose que n’a aucun autre sport – nous jugeons les mouvements particuliers », mentionne Craig.

Ce logiciel qui enthousiasme Craig et lui fait passer des nuits blanches peut être utilisé pour évaluer les patineurs à une compétition estivale. Il compte créer une application qui donnera aux patineurs toutes sortes de données à propos de leur patinage. « À l’avenir, vous saurez si vous exécutez l’Axel le plus rapide au Canada », affirme Craig. Et un jeune patineur peut, par exemple, comparer ces renseignements à ceux de Patrick Chan. Il peut voir d’un point de vue scientifique ce qu’il doit faire pour s’améliorer. Le logiciel va au-delà de Dartfish, soutient Craig.

« Nous mesurons la vitesse globale d’un programme, la rapidité de l’accélération des patineurs, la production de puissance », a-t-il dit. « Nous savons pendant combien de temps les patineurs font des pirouettes dans leurs programmes, qu’ils accélèrent et qu’ils sont immobiles, exécutant des mouvements artistiques.

« Nous pouvons mesurer la couverture réelle de la glace d’une séquence de jeux de pieds. Pouce par pouce, nous savons combien de glace les patineurs couvrent. Ainsi, nous savons plus ou moins comment un programme est difficile. »

Il va sans dire que le logiciel serait un excellent outil pour les médias et diffuseurs et pourrait aussi être un autre outil utile pour les officiels qui font fonction de juges.

Le logiciel ne fait partie de la vie de Craig que depuis les quelques derniers mois. L’idée lui est venue lorsqu’il se trouvait au Grand Prix de Patinage Canada, à Saint John, N.-B., en octobre dernier. Il avait assisté à l’événement en tant que délégué pour l’importante séance de stratégie de changement de Patinage Canada. Après la séance, il a parlé à Patricia Chafe, chef du Sport de Patinage Canada, a rédigé une proposition le dimanche soir et l’a présentée au chef de la Direction générale, Dan Thompson, lundi. Deux jours plus tard, il s’envolait à destination du Royaume-Uni pour une conférence sur l’analytique du sport. Depuis, il n’a pas cessé de courir à toute vitesse.

Craig avait formé une entreprise de thé vers le moment où il mettait fin à sa carrière, ayant raté une place aux Jeux olympiques de Vancouver, dans sa province de résidence. Il savait qu’il avait besoin de prendre du recul. Après un certain temps, il s’est rendu compte qu’il ne connaissait rien des affaires et a décidé de poursuivre ses études. Il avait quitté l’école il y a 12 ans.

Craig, qui a cessé de patiner à l’âge de 29 ans, a contacté deux universités pour connaître les possibilités qui s’offraient. L’Université McGill à Montréal a fait une exception pour Craig, l’acceptant dans son programme de MBA, sans grade de premier cycle, s’il réussissait le Test d’admission de deuxième cycle en gestion. Il s’est avéré que l’Université McGill n’avait jamais fait de telle exception pour aucun étudiant.

Craig a reçu son diplôme, vendu sa compagnie de thé à son distributeur, puis s’est demandé ce qu’il allait faire.

Dans l’intervalle, il a de nouveau ressenti l’attraction du patinage artistique. Durant ses études de MBA, il avait participé à un concours de plan d’entreprise. L’un des juges avait été le président-directeur général d’une société de capital de risque à Montréal, qui s’occupe d’entreprises technologiques en démarrage, pour lancer sur le marché la recherche universitaire.

L’entreprise, investissant dans une nouvelle vision par ordinateur, cherchait des gens pour fonder des entreprises de haute technologie. Durant une réunion avec Helge Seetzen, PDG de TandamLaunch, ce dernier a demandé à Craig de regarder toutes les technologies de l’entreprise pour voir si certaines l’intéressaient.

À présent, Craig est le cofondateur de VeriSkate et a obtenu un financement de 500 000 $ pour l’entreprise en démarrage (qui aurait deviné?). Il travaille avec un étudiant qui vient de terminer son doctorat en vision par ordinateur à l’Université McGill et il a aussi embauché un réalisateur de logiciels. L’entreprise développe une application et embauche actuellement. C’est une industrie en plein essor », affirme Craig.

Craig n’avait jamais pensé qu’il s’intéresserait à la haute technologie. Cette occasion est tombée du ciel. « Je vais à une compétition de patinage maintenant et je me sens comme chez moi », dit-il. « L’odeur de la patinoire, les gens, les lumières. Superbe. »

Ce qui donne la chair de poule à Craig est de penser que s’il avait eu ce logiciel lorsqu’il était un patineur, ceci aurait complètement changé la façon dont il s’entraînait. Son but est de le lancer à quelques compétitions estivales et, si tout va bien, de l’avoir en place pour les événements du Grand Prix junior durant la saison qui vient.

Il aimerait beaucoup que le logiciel soit utilisé aux Internationaux Patinage Canada à Kelowna, C.‑B., sa ville de résidence. Il a de grands rêves. Et il rêve vite.

Beverley Smith

Des Canadiens fusionnent le patinage artistique avec le monde des applications numériques

Qui aurait pensé que de prendre l’ascenseur pourrait avoir des conséquences d’une telle portée pour un entraîneur de patinage artistique?

Un jour, il y a environ trois ans, Brian Orser a pris l’ascenseur dans son immeuble de condominiums et en est sorti en tant que futur développeur « d’application » pour le patinage. Peu importe qu’il ne soit pas sur Facebook et n’ait jamais gazouillé de sa vie. Son application, qui s’appelle maintenant Peak Performance Skating, a pour but d’aider les athlètes qui chaussent des patins à surmonter les durs obstacles mentaux, par exemple relaxer suffisamment pour s’endormir ou trouver l’énergie et l’image mentale parfaite pour assurer le succès.

Ben Ferreira, qui a gagné les cœurs du pays entier grâce aux performances de sa vie aux Championnats canadiens de 2004, lorsqu’il a réussi une combinaison quadruple-triple dans le programme court ainsi que sept triples sauts et un quadruple saut dans le programme long, remportant la médaille d’argent, aime aussi le monde de la technologie, mais il ne s’est jamais considéré comme un développeur d’application. Lui aussi s’est intéressé à la technologie la plus récente, dans le but d’apprendre aux patineurs à exécuter un saut, simple ou triple.

Tout ceci sans mentionner l’ancien patineur en couple, maintenant homme d’affaires, Craig Buntin, développant aussi une application fascinante du haut de son perchoir au Québec. Plus de renseignements plus loin à ce sujet.

Il semble que les patineurs canadiens comprennent bien ce monde d’iPhones, d’iPads, d’iPods et d’Androids et savent comment obtenir l’information vitale en effleurant du bout des doigts un dispositif numérique. Et, ils semblent tous avoir une longueur d’avance, étant non seulement des pionniers dans le monde du patinage artistique, mais aussi dans l’environnement numérique.

Pour Brian Orser, c’était le moment parfait, un bon coup du sort lorsqu’il a pris l’ascenseur et a rencontré Asad Mecci, un hypnotiseur et spécialiste de la motivation qui connaissait Brian (mais non vice versa.)

Asad s’occupait d’entraînement mental, de visualisation et de méditation depuis plus de 10 ans et avait travaillé sur la force mentale et l’imagerie avec des membres de l’équipe nationale junior de tennis de l’Inde. Il pensait à développer des applications pour aider les athlètes d’autres sports au sujet de l’entraînement mental.

Le moment était idéal. « C’était quelque chose que je cherchais », a soutenu Brian. Il savait, d’après ses propres expériences, que c’était important. Il n’avait pas eu trop à s’en soucier avec Yuna Kim, douée d’après lui d’une bonne force mentale. « Je suis certain que le soir, elle visualise », a-t-il signalé. « Beaucoup de patineurs ne le font pas. »

L’aspect mental du patinage a fait toute une différence pour Brian. En 1986, il était considéré le grand favori pour gagner le championnat du monde – mais, il admet qu’il a « craqué ».

« Ce fut désastreux pour moi », a-t-il avoué.

Immédiatement après, Brian a contacté le psychologue du sport Peter Jensen, qui lui a aidé à se détendre et à se concentrer sur les compétitions, à vivre au moment présent. Il a remporté le titre mondial en 1987. « J’étais tellement heureux et je voulais le dire au monde entier! », a-t-il affirmé. Il a parlé aux journalistes de l’importance de la contribution de Peter Jensen à chaque entrevue qu’il a faite au cours du mois suivant, mais il a eu l’impression qu’ils ne l’écoutaient pas. « À ce jour, l’aspect mental du patinage n’est pas quelque chose dont on parle assez et aucune ressource n’est facilement à la portée du patineur moyen », a-t-il ajouté. « Aujourd’hui, seuls les athlètes aux niveaux les plus élevés ont la chance d’avoir accès au genre d’aide que j’ai reçue. »

L’initiation de Ben Ferreria aux merveilles de la technologie s’est amorcée avec l’entreprise de séminaires qu’il a fondée avec son épouse Jadene, chorégraphe et danseuse, et avec l’aide de l’entraîneure de performance, Steffany Hanlen, à titre de partenaire. L’idée, a-t-il dit, était de faire passer les séminaires au niveau suivant – par exemple, en offrant un cours de maîtrise de l’exécution d’un saut, comme l’Axel, et examinant chaque nuance et angle. Leur entreprise de séminaires s’appelle Skating Success. Jadene offre des transitions et de la chorégraphie. Ben connaît les positions et les éléments fondamentaux du saut.

Ben est formé en Dartfish et offre des consultations. L’une de ses clientes est la championne canadienne Kaetlyn Osmond. Ben peut déterminer les angles appropriés du corps avec Dartfish et même mesurer la durée et les angles de la trajectoire des patineurs.

« Avant Dartfish, je n’étais pas vraiment versé en technologie », a dit Ben. « Mais, Dartfish a tout changé. »

Dartfish l’a amené à devenir un partenaire pour une application récemment diffusée, appelée FS Tech Jump 1, qui enseigne la technique de saut, du saut simple au triple saut. Il existe très peu d’applications instructives sur le patinage, mais Mark Fitzgerald, un ancien danseur sur glace marié à Naomi Lang, a créé une série de telles applications pour le patinage artistique aux États‑Unis. « Qui se ressemble s’assemble », a déclaré Ben, et Ben et Mark ont fait équipe, franchissant la frontière pour chacun ajouter leur idée. L’entreprise de Mark s’appelle Rink Tank Interactive.

Mark s’occupe de la tâche monumentale de filmer les patineurs, comme Michael Weiss et Naomi Lang et Peter Tchernyshev, et sa force réside dans sa qualité de programmeur informatique, activée lorsque l’iPhone est apparu sur la scène. Ben apporte son expertise de Dartfish au projet. À l’heure actuelle, les applications servent de référence aux patineurs, entraîneurs et parents à propos de la technique appropriée – et le contenu peut être mis à jour en tout temps. Ils préviennent leurs clients de ne pas regarder leurs iPhones quand ils essaient les trucs! L’application a été diffusée en décembre 2013.

Ben signale qu’il n’a parlé à Mark que peut-être huit fois au téléphone. Ils communiquent principalement par message sur Facebook. « C’est vraiment d’offrir le contenu aux masses », affirme Ben. « C’est une continuation des séminaires Skating Success. Nous voyons très grand pour ceci. Nous voulons vraiment faire une différence à grande échelle. Je pense que nous réussirons. »

Au début, Brian n’était pas certain que la visualisation et le processus d’hypnotisme seraient efficaces sans un instructeur sur place pour les séances. Il a donc gardé l’application pour lui‑même pendant un moment. Plutôt, il ne l’a donné qu’à certains de ses patineurs pour voir si elle fonctionnerait. L’un d’entre eux était Yuzuru Hanyu, qui a compté parmi les premiers à l’utiliser.

Yuzuru souhaitait laisser tout son bagage émotif de côté lorsqu’il mettait pied sur la glace. Il voulait se concentrer pleinement et vivre dans le moment présent. L’application l’a aidé « immensément » à ces égards », a signalé Brian.

C’était la preuve dont Brian avait besoin. « Il n’est pas nécessaire d’avoir recours à un hypnotiseur qui coûte cher pour vous aider avant et après les séances d’entraînement et les compétitions », a soutenu Brian. « Il suffit d’écouter le fichier sonore de l’application lorsqu’on en a besoin! » On peut entendre les paroles de Brian dans l’application, amenant un patineur à visualiser comment il se sent après avoir terminé une épreuve et ressentir la satisfaction d’avoir fait de son mieux. La voix est celle d’Asad Mecci. Elle est plutôt envoûtante.

Beverley Smith

Sarah K. Clarke se joint à Patinage Canada à titre de directrice, Partenariats

OTTAWA, ONT. – Sarah K. Clarke a été nommée au poste de directrice, Partenariats, de Patinage Canada. Originaire de Toronto, Ont., Sarah se réjouit d’allier sa passion pour les affaires du sport à l’établissement et la gestion des relations avec la vaste gamme de partenaires de Patinage Canada.

Diplômée du programme de radiodiffusion et télévision de l’Université Ryerson, Sarah a travaillé dans diverses industries, divers médias et plates-formes numériques et compte une vaste expérience acquise sur plus de 20 ans.

Elle a été chargée de la distribution internationale de contenu éducatif, de divertissement au foyer et en vol, diffusé et sur demande, de tous genres, y compris les sports, le divertissement et les services de nouvelles. En tant que directrice des ventes d’IMG, elle était responsable des négociations en matière de diffusion et de la diffusion de contenu pour des événements sportifs tels que Wimbledon, l’Omnium britannique et les Championnats du monde de planche à neige. Elle a créé des occasions de prospection de clientèle pour la semaine de la mode à Toronto et a fait fonction de chef de production pour des événements de patinage tels que Kurt Browning’s Gotta Skate et Stars On Ice. À CBS Studios International, elle était chargée de la répartition des ventes de contenu sur toutes les plates-formes médiatiques pour les diffuseurs français et anglais, amorçant une nouvelle entrée sur le marché du marketing numérique pour iTunes et Netflix. Plus récemment, elle occupait le poste de conseillère stratégique chez Bell Media et Entertainment One pour les stratégies de VSD et de gestion des relations-clients.

Sarah attend avec intérêt de faire preuve d’innovation, d’établir des relations et d’apporter sa collaboration afin de trouver et de multiplier les meilleures occasions de partenariat pour Patinage Canada. Membre de Canadian Women in Sports, elle travaillera au bureau de Patinage Canada, à Toronto,

Patinage Canada annonce l’équipe nationale de 2014-2015

OTTAWA (ONT.) – Patinage Canada a le plaisir d’annoncer son équipe nationale de 2014-2015. Composée de 25 membres seniors, l’équipe comprend cinq hommes, quatre femmes, trois équipes de patinage en couple et cinq équipes de danse sur glace.

Pour être nommé à l’équipe nationale, un patineur doit se classer parmi les cinq meilleurs dans les disciplines seniors de patinage en simple, de patinage en couple ou de danse sur glace aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire ou être ajouté à l’équipe à la discrétion du Comité international. Ces patineurs peuvent être pris en considération pour représenter le Canada aux compétitions internationales.

Leur nomination à l’équipe nationale est en vigueur du 1er juin 2014 au 30 avril 2015.

Patinage Canada a aussi annoncé les trois équipes qui formeront l’équipe nationale de patinage synchronisé de Patinage Canada.

Hommes
Patrick Chan, 23 ans, Toronto, Ont.
Kevin Reynolds, 23 ans, Coquitlam, C.-B.
Liam Firus, 22 ans, North Vancouver, C.-B.
Elladj Baldé, 23 ans, Pierrefonds, Qc
Nam Nguyen, 16 ans, Toronto, Ont.

Femmes
Kaetlyn Osmond, 18 ans, Marystown, T.-N. et Sherwood Park, Alb.
Gabrielle Daleman, 16 ans, Newmarket, Ont.
Véronik Mallet, 20 ans, Sept-Îles, Qc
Alaine Chartrand, 18 ans, Prescott, Ont.

Patinage en couple
Meagan Duhamel, 28 ans, Lively, Ont. et Eric Radford, 29 ans, Balmertown, Ont.
Kirsten Moore-Towers, 22 ans, St. Catharines, Ont. et Michael Marinaro, 22 ans, Sarnia, Ont.
Brittany Jones, 18 ans, Toronto, Ont. et Joshua Reagan, 24 ans, Waterloo, Ont.

Danse sur glace
Tessa Virtue, 25 ans, London, Ont. et Scott Moir, 26 ans, Ilderton, Ont.
Kaitlyn Weaver, 25 ans, Waterloo, Ont. et Andrew Poje, 27 ans, Waterloo, Ont.
Alexandra Paul, 22 ans, Barrie, Ont. et Mitchell Islam, 24 ans, Barrie, Ont.
Piper Gilles, 22 ans, Toronto, Ont. – Colorado Springs, CO et Paul Poirier, 22 ans, Toronto, Ont.
Nicole Orford, 21 ans, Burnaby, C.-B. et Thomas Williams, 23 ans, Vancouver, C.-B.

Patinage synchronisé
NEXXICE, CP Burlington
Les Suprêmes, CPA Saint-Léonard
Edge, Skate Oakville

Les biographies complètes des athlètes se trouvent sur le site Web de Patinage Canada. Des photos de haute résolution peuvent aussi être téléchargées de la page Flickr de Patinage Canada.

Pour renseignements :
Emma Bowie
Gestionnaire, Communications
613.747.1007, poste 2547
[email protected]

En patinant par pur plaisir, Gary Beacom remporte les honneurs à la compétition de patinage artistique pour les adultes de ISU

La merveilleuse vie d’aventure de Gary Beacom a pris un nouveau tournant le mois dernier quand il a décidé de s’inscrire pour la première fois à la compétition de patinage artistique pour les adultes de ISU tenue à Obertsdorf, en Allemagne.

Cet homme de 54 ans se démarque par son petit sourire énigmatique, son esprit curieux et son désir de prendre un nouvel envol. Pourquoi faudrait-il faire comme les autres?

Il n’a pas réalisé les prouesses de sa jeunesse au cours de laquelle il a remporté deux fois la médaille d’argent canadienne en 1983 et en 1984, derrière Brian Orser, s’est classé en 11e place aux Jeux olympiques de 1984, a gagné les championnats du monde de patinage professionnel et a attiré la curiosité des icônes Jayne Torvill et Christopher Dean qui l’ont invité à se joindre à leur tournée mondiale, impressionnés par ses transitions astucieuses, son style remarquable et inspirant, et sa créativité.

Sa quête aux championnats pour les adultes était bien plus simple. « Je ne la considérais pas comme une compétition, a-t-il déclaré pendant un arrêt à Toronto en route pour retourner chez lui à Victoria, en C.-B. Ça a été une belle occasion de me rendre à la compétition, de faire de mon mieux, de m’assurer que mon programme tenait compte des règlements et de jouer le jeu. » Il n’avait pas pris part à des compétitions depuis l’adoption du nouveau système de notation de l’UIP et du code de points. Il a veillé à n’oublier aucun élément et s’est entraîné aux pirouettes de niveau quatre et au jeu de pieds.

En effet, le nombre record de concurrents (432 concurrents âgés de 28 à 78 ans et des tailles de groupes record allant jusqu’à 35 concurrents en comparaison des 332 patineurs inscrits l’an dernier) est de bon augure pour l’avenir du patinage chez les adultes qui prennent plaisir à patiner et à rester en forme et en santé toute leur vie en pratiquant le patinage. Qu’on se souvienne du parcours de Midori Ito qui a gagné l’an dernier, mais qui a présenté en 2011 un programme qui contenait bien moins d’éléments que le nombre exigé, incertaine des règlements. Elle a pris part à la compétition pour le plaisir et a applaudi tout un chacun. De retour dans son pays, continuant à enseigner le patinage, elle a reçu de plus en plus de demandes d’adultes. Elle a compris qu’elle avait une seconde chance de célébrer son sport de nouveau.

Dans son for intérieur, Gary Beacom aurait aimé réussir de triples flips et de triples Lutz. Il prétend avoir encore la force et l’habileté, et il prend soin de son corps. Il a même rêvé qu’il exécutait un triple Axel – un saut ambitieux pour un homme de sa génération, et surtout pour son âge – mais il n’y est pas arrivé. Il a réussi un triple Salchow l’an dernier. Il y a quelques années, il a aussi exécuté un triple Lutz. Il avoue qu’il s’efforce de se débarrasser de ses mauvaises habitudes et d’améliorer ses sauts.

Son talon d’Achille? Une vieille blessure chronique à la cheville qu’il a subie il y a plusieurs années en jouant au volleyball, en tentant de bloquer un smash. Sa jambe a glissé sous le filet et un lourd géant est tombé sur sa jambe, lui faisant une entorse grave. Lorsque Gary Beacom exécute trop de sauts, sa cheville le hante. Il s’entraîne à une technique qui lui permettrait une réception des sauts plus en douceur. Et il s’est procuré une nouvelle paire de bottes il y a quelques mois, des bottes rustiques dont la partie supérieure imite un cuir d’alligator rigide ainsi que des fixations de lames solides. Ses bottes ne sont pas belles, mais il avait besoin d’un bon appui pour sa cheville estropiée.

Aux championnats pour les adultes, Gary Beacom a remporté une belle victoire. En plus de s’emparer de la Masters Elite III free skate chez les hommes (pour les patineurs de 48 à 57 ans) par plus de 17 points, il a également gagné le prix du programme libre artistique par près de 8 points, obtenant une note élevée de 9,75 pour sa performance. Il n’a même pas jeté un coup d’œil à ses notes. Par-dessus tout, il a remporté le prix Paula Smart pour la note la plus élevée dans l’épreuve de patinage artistique (femmes et hommes confondus). Cette victoire l’a ravi plus que toute autre.

« Je suis vraiment fier de ce prix, dit-il. Les femmes qui se sont classées parmi les trois premières dans la catégorie Masters Elite II (38 à 48 ans) étaient géniales et créatives ».

Gary Beacom avait une fière allure en patinant au son d’une version funky de la sonate au clair de lune de Beethoven, vêtu d’un blue-jean délavé (préférant se montrer tel qu’il est sur la glace) et exécutant son programme à la Beacom, c’est-à-dire en improvisant une partie du programme. Évidemment, il savait à quel moment il devait exécuter le jeu de pieds et les pirouettes. Le reste reposait sur l’émotion du moment. « Je crois que grâce à l’improvisation, nous donnons une certaine fraîcheur, une certaine vie, un ici et maintenant à la performance qui ne peut être réalisée dans un programme établi d’avance » ajoute-t-il.

Il se doutait bien que la compétition ne serait pas féroce : il n’y a pas encore beaucoup de patineurs d’élite qui participent à la compétition. Toutefois, Gary Beacom croit que la popularité de l’entraînement continu des habiletés attirera un jour certains des meilleurs patineurs. On peut toujours prétendre que l’élite a eu ses heures de gloire dans le passé et se demander s’il ne serait pas maintenant temps pour le commun des mortels d’en profiter. N’empêche que la femme qui a terminé en deuxième derrière Midori Ito l’an dernier était fière de partager le podium avec elle. Et ça a été agréable. Et ça a été amical. Et la glace était parfaite et la compétition bien organisée. Et ils attendent avec impatience d’y retourner.

Pour Gary Beacom, la compétition avait un autre intérêt. Il voulait être vu et « établir des liens avec le monde ». Il a comme activité commerciale des séminaires de patinage. Il n’enseigne pas le patinage de façon régulière, mais il aime se rendre à différents clubs, travailler avec des groupes de patineurs et partager ses connaissances et ses idées créatives.

Comme il finançait lui-même son voyage à Obertsdorf, Gary Beacom a fait quelques dollars en s’arrêtant en Grande-Bretagne pour donner des séminaires à cinq clubs pendant son voyage.

Pendant l’été, chez lui, au Canada, Gary Beacom a l’habitude de monter sur sa moto et de se rendre de Victoria, C.-B., à Ottawa et Toronto, en faisant une halte en chemin dans des clubs pour donner des séminaires. Parfois, il fait un arrêt pour mener des recherches, dit-il. La plupart du temps, le club l’invite à rester tout l’après-midi. « Il y a de nombreuses façons différentes et créatives d’amorcer une pirouette, dit-il, à titre d’exemple. C’est un aspect qui n’a pas été exploré dans le monde du patinage ».

Mais le voyage à Obertsdorf a donné lieu à des invitations à participer à des compétitions pour les adultes en Nouvelle-Zélande et en Australie, et à donner des séminaires. Il a reçu 150 « J’aime » sur sa page Facebook après la compétition ainsi que des « commentaires des plus gratifiants ».

« Ça a vraiment renforcé ma confiance en moi et fait progresser ma carrière », conclut-il. La compétition de patinage artistique pour les adultes de ISU? Une compétition où tout le monde y gagne.

Beverley Smith