Liam Firus trouve sa voie sur la route de Sotchi

Liam Firus, un Vancouvérois âgé de 21 ans, qui glisse de façon enviable sur la glace, peut voir une occasion qui se présente : l’une des trois places que le Canada a obtenues pour les hommes aux Jeux olympiques.

Il veut saisir cette occasion. Le problème, c’est que la route vers Sotchi a été plus cahoteuse pour lui que pour la plupart des autres patineurs.

L’an dernier, Liam a donné la performance de sa vie dans le programme court aux Championnats canadiens, lorsqu’il a réussi son premier triple Axel en compétition et terminé en troisième place dans un fort groupe. Il s’est surpris lui-même, parce qu’il avait lutté contre une blessure à l’aine au cours des semaines menant à l’événement. La performance d’une vie ne se produit pas habituellement après de tels obstacles. Et, ce fut aussi une blessure douloureuse. Il a enduré six injections atroces d’une solution sucrée dans sa blessure, en vue d’enflammer le site, pour rétablir la circulation sanguine où elle était absente et de favoriser la guérison.

Son entraîneure Lorna Bauer et lui avaient considéré son retrait des Championnats canadiens, mais seulement le dimanche avant l’événement, ils ont décidé de s’y rendre. Et, parce que Liam n’était vraiment pas entraîné, le programme long lui a glissé des doigts et il est passé à la cinquième place au classement général. Ce fut néanmoins son meilleur classement au niveau national senior.

Ses problèmes n’étaient pas terminés, loin de là, lorsqu’il est retourné à la maison. Il a immédiatement commencé à travailler avec le chorégraphe Mark Pillay pour concevoir deux nouveaux programmes en vue de la saison olympique et il n’a pas mis pied sur la glace pendant plusieurs mois.

Il a eu six autres injections, à intervalle d’une semaine chacune. Il faisait de la physiothérapie de trois à quatre fois par semaine. Sa vie était axée sur la réadaptation. Il n’est pas retourné sur la glace avant juin. « Ce fut difficile », a-t-il dit. Compte tenu des Jeux olympiques imminents, il voulait s’entraîner à un rythme effréné, mais il savait que ce n’était pas judicieux. « Je savais que si mon aine me causait des ennuis pendant que je m’entraînais pour les Jeux olympiques, je pense que je n’aurais eu aucune chance », a-t-il affirmé. « C’était tellement douloureux et difficile aussi au point de vue mental. »

Il a donc été tenu de se retenir. Il n’a pas recommencé les sauts avant la fin juillet et ceci ne signifiait pas de complets triples Axels, mais des doubles, six mois avant les Jeux olympiques de Sotchi. À la mi-août, il a lentement réintroduit les triples sauts. Au début de septembre, il exécutait finalement des programmes entiers. Cinq mois avant les Jeux olympiques, son entraînement a finalement commencé pour de bon.

Il a décidé de hausser la barre, quittant Vancouver pour s’entraîner à plein temps à Colorado Springs avec Christy Krall, Damon Allen et Eric Shultz, des entraîneurs qu’il avait visités sporadiquement pendant quatre ou cinq ans, ce qui signifiait laisser sa première et seule entraîneure, Lorna Bauer.

Lorna a été une mentore, une force, une « deuxième mère » dans la vie de Liam. Elle l’a fait passer d’un joueur de hockey à un patineur artistique qui glisse de façon ravissante sur la glace. Peu importe qu’au tout début, Liam insistait pour suivre ses leçons de patinage artistique chaussé de patins de hockey. À contrecœur, il a adopté les patins à dents de pointe, les résultats étant prévisibles. Lorna était une entraîneure possédant d’intéressantes compétences : un diplôme en kinésiologie, un certificat d’enseignante d’école secondaire, une carrière de patineuse sous la direction de l’entraîneure membre du Temple de la renommée, Linda Brauckmann, et des qualifications élevées comme pianiste en plus d’avoir fait des études en musique. Et, elle est la sœur de Susan Humphreys, la championne canadienne de 1997.

C’est Lorna qui a insisté pour que Liam se concentre sur ses habiletés de patinage au point de transformer un joueur de hockey en patineur qui glisse magnifiquement sur la glace. « Je patine avec elle depuis l’âge de neuf ans », a précisé Liam. « Je crois vraiment que c’est venu de mon entraîneure, Lorna. Elle m’a fait travailler sur mes habiletés de patinage et comment je pousse de la bonne façon ». Même à présent, la première séance de la journée de Liam porte sur les habiletés de base du patinage et le mouvement du corps, plutôt que sur les sauts. C’est une question d’axe du corps, de vitesse et de carres.

Liam savait qu’il devait s’entraîner avec les meilleurs au monde (Max Aaron, Josh Ferris, Agnes Zawadski, Brandon Mroz, premier homme à réussir un quadruple Lutz) et être motivé par l’atmosphère grisante afin d’aspirer à l’équipe olympique. À Colorado, ses sauts sont devenus plus cohérents. Et Lorna l’a laissé voler de ses propres ailes. « Elle m’a simplement dit de faire le nécessaire pour réussir et être heureux dans ce sport », a-t-il fait observer. Elle restera toujours proche de Liam. Elle l’a accompagné à sa première compétition internationale de l’année à la Coupe de Nice, à la fin octobre. Il a considéré la Coupe de Nice comme une compétition estivale – quelques mois plus tard.

Liam a dû utiliser son temps efficacement pour se rendre là où il est. Il n’a pas eu le temps de poursuivre les quadruples sauts. Il a exécuté un triple Axel dans le programme long en France, puis en a ajouté un second pour le Défi à Regina, un événement pour lequel il a terminé deuxième derrière Andrei Rogozine. « Je n’ai pas eu autant de temps que les autres », a-t-il dit. « Quand tous les autres patineurs concouraient dans une compétition estivale, je ne commençais qu’à exécuter mes programmes. Chaque jour a été une corvée. Je pense que je me suis rattrapé en ce qui concerne l’entraînement et il me reste un peu plus à faire pour me préparer en vue des championnats nationaux et soigner juste tous les détails. »

Liam compte deux nouveaux programmes qu’il adore. Le programme court est exécuté sur le morceau de musique classique romantique français, intitulé Fascination. « Chaque fois que je le fais, j’ai tellement de plaisir », signale-t-il. « J’ai vraiment tenté de jouer le rôle d’un personnage et de faire montre d’une personnalité. »

Le programme long est ambitieux et tout à fait différent : Le Boulon, par Dmitri Shostakovich. « C’est assez extrême, très intense », a affirmé Liam. « C’est une musique intense, très puissante et excellente. »

Le Boulon? Est-ce que ça ne vous dit pas quelque chose? C’était la musique de Brian Orser lorsqu’il a gagné la médaille d’argent aux Jeux olympiques 1988, de Calgary. Bien que Brian ait utilisé la musique quatre ans avant la naissance de Liam, le patineur de Vancouver sait bien ce qui s’est passé, comment c’était un coup de semonce dans la célèbre bataille des Brian. Il espère aussi faire aux Championnats canadiens un effort digne des Jeux olympiques. Il sait que ce sera une dure lutte.

Beverley Smith

Jeremy Ten suit la musique pour la saison 2013-2014

Qui d’autre que Jeremy Ten pourrait adéquatement prononcer le nom de la musique de l’un des anciens programmes mémorables de Jeffrey Buttle : Naqoyqats.

Le patineur de Vancouver âgé de 24 ans profère le mot avec autant d’aisance que s’il disait : « spirale de la mort arrière extérieure » ou « pirouette arabesque sautée » ou « pommes de terre en purée avec morceaux d’ail ». La musique est pour Jeremy un chalet au bord de l’eau, son refuge, son endroit favori. Il est toujours connecté à sa musique, l’écoute toujours. La musique suit Jeremy partout. Jeremy suit la musique.

C’est pourquoi il ne devrait y avoir rien de surprenant que Jeremy s’est chargé, dans une large mesure, de la musique qu’il utilisera lorsqu’il concourra aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire, le mois prochain, à Ottawa, s’efforçant de se tailler une place dans l’équipe olympique. En effet, il est très sérieux en ce qui a trait à ce but et assume pleinement la responsabilité pour son cheminement. Trois places sont offertes. La plupart des gens estiment que le triple champion du monde Patrick Chan et le maître du quadruple saut Kevin Reynolds sont assurés des deux premières places. Mais, la ruée concerne cette troisième place et Jeremy souhaite l’obtenir autant que tout autre patineur.

Le programme court de Jeremy? Il a trouvé la musique. Jeremy cherchait des trames sonores rédigées par le compositeur polonais Abel Korzeniowski. Pourquoi pas? Mais, sérieusement, Jeremy savait le titre de la musique utilisée pour un programme court durant la saison 2010-2011, que Jeffrey Buttle avait chorégraphié pour lui. La musique à ce moment? Une partie de la piste sonore du film Un homme au singulier. Ce n’est pas un genre de musique ordinaire pour un programme court. À l’instar de Naqoyqats, c’est introspectif et pas si facile pour un patineur à employer. Il faut la sensibilité d’un patineur comme Jeffrey Buttle pour la musique de Korzeniowski.

Korzeniowski laisse sa marque sur tout ce qu’il écrit. Sa musique est douce-amère, mélancolique, pleine d’émotion et de beauté époustouflante. Il utilise des phrases répétitives et en tire un bon effet. La mélodie est importante pour lui. Musicien classique, il prête attention à chaque note. Il n’est pas le genre à créer un air de base, y ajouter de magnifiques orchestrations et y mettre un point final. Sa musique est minimaliste et mémorable dans sa puissante simplicité.

Voilà donc la direction que Jeremy a prise lorsqu’il a choisi une trame rédigée par Korzeniowski pour le film W.E. réalisé par Madonna, à propos d’une femme qui idéalise ce qu’elle pensait être l’amour parfait entre Wallis Simpson et le roi Édouard VIII, qui a abdiqué le trône britannique pour épouser une divorcée.

« J’ai trouvé cette piste sonore et je ne cessais d’écouter deux morceaux qui étaient fascinants et rendaient vraiment tout ce que je voulais exprimer comme émotions en tant que patineur », a signalé Jeremy. La piste qu’il a choisie? Dance With Me Wallis.

Le programme court donne un sentiment « de grand espoir et de passion », a ajouté Jeremy. « Il est très avant-gardiste et, du même coup, un peu apaisant… ce qui me convient très bien. »

L’entraîneure Joanne McLeod a trouvé la musique pour le programme long de Jeremy lorsqu’elle a examiné le contenu d’un placard et trouvé une pile de vieux CD, dont certains elle avait oubliés, dont Variations d’Andrew Lloyd Webber. Elle a demandé à Jeremy de l’écouter. Il l’a fait en retournant à la maison de la patinoire et en est immédiatement tombé amoureux. Cette musique offre une direction plus dramatique et théâtrale, peut-être même un peu exagérée, complètement différente de celle du programme court. Jeremy affirme que toutes les rétroactions reçues à propos des deux programmes ont été positives.

Les rétroactions sont encore plus agréables du fait que, cette fois-ci, Jeremy n’a pas fait appel à Jeffrey Buttle ou un autre de ses chorégraphes préférés, David Wilson, pour concevoir l’un ou l’autre de ces programmes. Plutôt, Jeremy en a créé une partie, avec l’aide de Joanne McLeod et de son entraîneure de danse, Megan Wing. « Ce fut une expérience unique pour moi de participer davantage à ce que je voulais y intégrer ou ce que je voulais faire », a déclaré Jeremy.

Armé de ces programmes, Jeremy a connu une bonne année, terminant troisième au Trophée Nebelhorn, en septembre, ce qui lui a valu sa première médaille internationale de sa carrière, qui a été interrompue par une blessure. « Mieux vaut tard que jamais », dirait Jeremy.

Il a l’impression d’être le non-favori pour les Championnats canadiens, bien qu’il ait signalé ses intentions en gagnant le programme court à la compétition Défi, au début décembre, à Regina. « Il y a longtemps que je n’ai pas été sur la sellette », a-t-il avoué. Ceci lui a peut-être fait perdre un peu le fil de sa pensée, lorsqu’il a hésité, repris d’anciennes habitudes et terminé quatrième au classement général après le programme long. Mais, ce fut un peu brusque, comme une trempette dans de l’eau froide au moment où il en avait peut-être le plus besoin.

« Il faut passer par là », fait remarquer Jeremy, qui estime qu’il est un meilleur concurrent qu’il ne l’a été dans le passé. Il ne laisse pas les petites choses l’ennuyer autant, dit-il. Il est maintenant maître de son corps et de son esprit.

« Je suis celui qui poursuit et lutte pour cette dernière place en vue des Jeux olympiques », soutient-il. « Je crois avoir tous les outils nécessaires pour devenir membre de l’équipe olympique. J’ai travaillé tellement dur. Je concours beaucoup mieux. Il faut que je reste sûr de moi, que je garde la tête haute et que je ne suranalyse pas. Je vais en tirer le plus possible. »

Beverley Smith

La danseuse sur glace Piper Gilles devient une citoyenne canadienne

OTTAWA (ONT.) – Dans le cadre d’une cérémonie de citoyenneté tenue aujourd’hui, à Scarborough, Ont., la danseuse sur glace Piper Gilles est devenue une citoyenne canadienne. Ainsi, Piper, qui fait équipe avec son partenaire Paul Poirier, d’Unionville, Ont., est admissible à représenter le Canada aux Jeux olympiques d’hiver 2014, à Sotchi, en Russie.

« Nous sommes heureux que la citoyenneté de Piper ait été approuvée », a déclaré Dan Thompson, chef de la Direction générale, Patinage Canada. « Ceci ouvre la voie à une excitante lutte en danse sur glace aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014, étant donné que nous comptons trois places olympiques pour les équipes admissibles, et ceci ajoute une autre équipe au groupe de très fortes équipes de danse sur glace qui se disputeront ces places. »

« Je suis très heureux d’accueillir Piper Gilles au nombre de nos plus récents citoyens canadiens », a signalé Chris Alexander, ministre de Citoyenneté et Immigration Canada. « En tant que nouvelle citoyenne, Piper pourra représenter le Canada aux Jeux olympiques d’hiver 2014, à Sotchi, en Russie, conjointement avec son partenaire, Paul Poirier. Au nom de tous les Canadiens, je souhaite la bienvenue à Piper au Canada et je lui offre ainsi qu’à Paul mes meilleurs vœux de succès. »

« Depuis quelque temps, j’ai l’impression d’être une citoyenne canadienne et je suis absolument ravie que ce soit maintenant officiel », a fait remarquer Piper. « Toute ma vie, j’ai rêvé de concourir aux Jeux olympiques et j’espère me trouver à Sotchi l’an prochain. Aucun événement n’est plus important que les Jeux olympiques et ce serait un honneur de représenter le Canada devant le monde entier. »

Née dans l’Illinois, Piper est déménagée au Canada en 2011 pour s’entraîner avec son partenaire canadien, Paul Poirier. Sa mère, Bonnie Gilles, est une citoyenne à double nationalité du Canada et des États-Unis.

Piper et Paul ont été médaillés d’argent aux Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2013. Les championnats de 2014 auront lieu à Ottawa, du 9 au 15 janvier et mettront en vedette environ 250 des meilleurs patineurs artistiques au Canada dans les catégories senior, junior et novice.

Les championnats représenteront la dernière étape du processus de qualification pour les Jeux olympiques de 2014. Au terme des épreuves seniors, le dimanche 12 janvier, Patinage Canada proposera l’équipe olympique de patinage artistique composée de 17 membres au Comité olympique canadien (COC) en vue de la sélection pour représenter le Canada aux Jeux olympiques d’hiver 2014 à Sotchi, en Russie.

Les billets pour les Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014 peuvent être achetés en ligne à l’adresse www.capitaltickets.ca, par téléphone au 1.877.788.FANS (3267) ou au 613.599.FANS (3267) ou en personne à la billetterie du Centre Canadian Tire.

 

Début du compte à rebours des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014

OTTAWA, ON:  In January 2014, the spotlight will be on skating in Ottawa as the Canadian Tire Centre hosts the 100th anniversary of the Canadian Tire National Skating Championships from January 9-15, 2014. Ottawa Mayor Jim Watson, Olympic silver medalist Elizabeth Manley, and representatives from Skate Canada will officially start the countdown to this significant event on Monday, December 16 at the Rink of Dreams from 12:00 – 12:30 (ET).

The championships will feature approximately 250 of Canada’s best figure skaters in senior, junior and novice as they vie for spots on the national team, international assignments and will act as the final step in the 2014 Olympic qualification process. On Sunday, January 12 at the conclusion of the senior events, Skate Canada will nominate the 17 member Olympic figure skating team to the Canadian Olympic Committee for selection to represent Canada at the 2014 Olympic Winter Games in Sochi, Russia.

To mark the occasion, Mayor Jim Watson will be participating in his first skating lesson. Olympic silver medalist and certified Skate Canada coach Elizabeth Manley will be leading the lesson with the help of coaches and skaters from the Gloucester Skating Club.

Though Mayor Watson has had some informal training on the ice, he’s never had an official lesson to learn the fundamentals. To get the Mayor gliding with ease, he will be taking a CanSkate lesson.

CanSkate is Skate Canada’s learn-to-skate program and is designed for beginners of all ages. It provides the skills needed to develop strong basic skating skills and prepares skaters for virtually every ice sport.

Where: Rink of Dreams, Ottawa City Hall
110 Laurier Ave W, Ottawa, ON, K1P 1J1
Date: Monday, December 16, 2013
Time: 12:00 – 12:30 (ET)
Participants: Mayor Jim Watson
Elizabeth Manley, Olympic Silver Medalist
Dan Thompson, Skate Canada CEO
The Gloucester Skating Club

Fans can buy their tickets for the Canadian Tire National Skating Championships online at www.capitaltickets.ca, by phone at 1.877.788.FANS (3267) or 613.599.FANS (3267), or in person at the Canadian Tire Centre box office.

Virtue et Moir gagnent la médaille d’argent dans une compétition de danse serrée

FUKUOKA, Japon – Tessa Virtue, de London, en Ontario, et Scott Moir, d’Ilderton, en Ontario, ont été devancés par les Américains Meryl Davis et Charlie White au premier rang avec des performances records, samedi, en danse, dans la finale du Grand Prix de patinage artistique de l’UIP.

L’excitante compétition a mis la table pour ce qui devrait être une des grandes batailles de patinage artistique aux prochains Jeux olympiques.

Davis et White, les actuels champions du monde, ont obtenu 191,35 points tandis que Virtue et Moir, les champions olympiques, ont terminé avec 190,00. Ce sont les deux plus hautes notes de l’histoire dans cette épreuve. Nathalie Pechalat et Fabian Bourzat, de France, ont terminé troisièmes avec 169,11.

« Nous avons bien patiné, a dit Moir. Nous nous sommes entraînés tellement bien et avons travaillé tellement fort toute la saison. Nous avons vraiment bien exécuté nos éléments techniques dans cette compétition. Nous devrons produire plus de vitesse et plus d’émotion pour les Jeux olympiques et nous espérons que cela nous placera au sommet. »

« Nous sommes sur la bonne voie, a convenu Virtue. Nos approches sont solides. C’est un processus. Nous avons encore deux mois pour nous entraîner avant les Jeux et nous devons avoir confiance que ce processus nous conduira là où nous devons aller. »

Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, de Waterloo, en Ontario, ont glissé de la quatrième à la cinquième place en tout après la danse libre.

« Nous savons que nous pouvons améliorer les deux programmes, a dit Weaver. Nous reprendrons rapidement le travail au retour et nous assurerons que tout est plus gros, meilleur, pour les Jeux. »

En couples, Aliona Savchenko et Robin Szolkowy, d’Allemagne, ont gagné la médaille d’or. Tatiana Volosozhar et Maxim Trankov, de Russie, ont terminé deuxièmes et Qing Pang et Jian Tong, de Chine, troisièmes.

Meagan Duhamel, de Lively, en Ontario, et Eric Radford, de Balmertown, en Ontario, ont terminé cinquièmes et Kirsten Moore-Towers, de St. Catharines, en Ontario, et Dylan Moscovitch, de Toronto, sixièmes. Les deux couples canadiens ont éprouvé des difficultés dans leurs sauts et leurs vrilles côte à côte.

« Nous avions besoin d’appliquer ce même genre de sensation et d’attaque que nous avions dans le programme court (vendredi), a dit Radford, qui a établi une note record personnel avec Duhamel dans la performance de vendredi. Il n’est jamais facile de commencer le programme avec une erreur majeure. »

« Nous prendrons nos performances d’ici et travaillerons à nous améliorer chez-nous, a dit Moore-Towers. Malgré les erreurs nous avons continué de nous battre et n’avons pas abandonné. »

Vendredi, Patrick Chan, de Toronto, a gagné la médaille d’argent en simple masculin.

La dernière compétition pour les Canadiens qui ont participé ici avant les Jeux olympiques d’hiver seront les championnats nationaux de patinage artistique Canadian Tire 2014. Cette compétition aura lieu au Centre Canadian Tire, à Ottawa, du 9 au 12 janvier 2014.

Louis Daignault

Kaetlyn Osmond surmonte les échecs et lance son sublime programme libre à Regina

C’était bien ce dont Kaetlyn Osmond avait besoin : un voyage à Regina, par temps glacial, pour présenter un programme long que personne n’avait encore vu cette année.

Jeudi, jour où elle a pris l’avion pour Regina, était son 18e anniversaire. Samedi, elle a remporté l’épreuve féminine senior au Défi Patinage Canada, mais là n’était pas le but de sa visite. Elle n’était pas venue pour gagner. Kaetlyn ne voulait pas dévoiler son nouveau programme long aux Championnats canadiens – les importantes épreuves de sélection pour les Jeux olympiques qui se dérouleront dans un mois – et ainsi, elle s’est retrouvée au Défi, se mettant à l’épreuve, gazouillant par exemple : « Risquez plus que d’autres pensent sont sûrs. Rêvez davantage que d’autres pensent sont pratiques. Prévoyez que plus que d’autres pensez est possible ». Et, c’est ce qu’elle a fait.

Elle l’avait déjà accompli une fois cette saison lorsqu’une réaction au stress (non aussi sérieuse qu’une fracture de stress) a entravé son entraînement pour le Grand Prix de Patinage Canada à Saint John, N.-B., en octobre. Miraculeusement, elle a réussi à se ressaisir pour participer à cet événement, seulement pour être tenue de se retirer avant le programme long, en raison d’une soudaine blessure au tendon du jarret qui est venue de nulle part.

Il s’est avéré que la blessure était une déchirure partielle du muscle du tendon du jarret, mais rien ne pouvait guérir cette blessure assez rapidement pour qu’elle puisse concourir à la Coupe de Russie, donc elle s’est aussi retirée de cet événement. L’entière saison du Grand Prix s’est envolée en fumée pour la championne canadienne en titre – qui avait remporté les Internationaux Patinage Canada la saison dernière contre une médaillée de bronze des Championnats du monde.

« Ce fut une difficile saison jusqu’à présent », a avoué Kaetlyn après sa performance à Regina, où elle a obtenu une note de 118,96 points pour son programme long et 169,96 points au classement général, à peine un point devant l’intrépide Gabby Daleman. (En comparaison, Gabby a obtenu 107,71 points pour son programme long.) « Il semble que c’est une blessure après l’autre », a signalé Kaetlyn.

Mais, maintenant, Kaetlyn sait qu’elle peut se rétablir d’une blessure, bien patiner et, aussi, très bien s’entraîner. « J’ai seulement participé au Défi pour acquérir de l’expérience, participer à une compétition, retrouver le sentiment de concourir avant les Championnats nationaux et c’est ce que j’ai fait », a-t-elle déclaré. « J’ai tellement appris de cette compétition, allant de ne pas exécuter le meilleur programme court jamais effectué au programme long auquel je m’étais exercée. J’étais très excitée à ce sujet. »

Kaetlyn a terminé seulement cinquième dans le programme court après avoir fait une chute à l’exécution d’un triple flip et commis d’autres erreurs. Dans le programme long, elle n’était pas tout à fait revenue à la normale, mais presque. Elle n’a pas mis pied sur la glace pendant un mois après la blessure au tendon du jarret et n’a recommencé les sauts qu’il y a un peu plus de deux semaines. Si elle avait fait deux ou trois sauts triples dans son programme long, a déclaré Kaetlyn, ceci aurait été bien. Son entraîneur Ravi Walia a établi la barre à six, mais Kaetlyn en a exécuté cinq, ne faisant un double que du second triple flip.

Kaetlyn ressent encore de la douleur, a fait remarquer Ravi, et du fait qu’ils ne voulaient pas aggraver sa blessure, ils ont adapté son programme long. Le simple Axel à la fin de son programme? C’était prévu, parce que l’Axel l’incommode. Bien qu’elle n’ait pas été capable d’exécuter trop de doubles Axels, elle en a réussi un dans le programme court et a exécuté un double Axel-triple saut de boucle piquée dans le programme long, mais il ne valait pas la peine de tenter le sort. L’équipe de Kaetlyn a aussi modifié une partie de la chorégraphie et les pirouettes comptant des mouvements qui exigent de la flexibilité et qui l’incommodent.

« Elle a très bien patiné pour sa première compétition et son premier programme long », a ajouté Ravi. « Ce qu’elle a fait était de très bonne qualité. Elle a exécuté toutes ses combinaisons. Ce fut un bon début. Elle est sur la bonne voie. Elle se trouve là où on veut qu’elle soit, en décembre, pour ce genre de programme long. C’est bien. »

« Je pense qu’elle s’est rattrapée au point où elle devrait être, bien qu’elle ait mal commencé la saison », a-t-il ajouté.

Kaetlyn admet que la blessure au tendon du jarret a été très difficile à surmonter. « Elle est vraiment venue de nulle part », a-t-elle dit. Elle s’est réveillée le matin du programme long au Grand Prix de Patinage Canada et ne pouvait supporter son poids sur sa jambe.

« Ce fut un processus un peu lent que de la remettre sur la bonne voie », a fait observer Ravi. « Elle a dû prendre les choses lentement et doucement. Elle n’est pas encore de retour à 100 pour cent, mais elle le sera bientôt. »

Depuis qu’elle est retournée sur la glace, le 8 novembre, elle a exécuté ses programmes avec ce qu’elle est capable de faire. Et, elle a continuellement exécuté des programmes sans faute avec un contenu édulcoré. Kaetlyn a affirmé qu’elle s’est sentie frustrée de ne pas être sur la glace pendant si longtemps et lorsqu’elle y est finalement retournée, elle a dû se maîtriser. « Lorsque je suis revenue, j’ai dû être très prudente », a-t-elle avoué. « C’était frustrant parce que je venais tout juste de me remettre d’une blessure et je me sentais absolument superbe. Heureusement, les sauts sont facilement revenus. » La blessure au tendon du jarret n’affectait pas sa jambe de réception.

Pour se rétablir, elle a fait de la physiothérapie et des entraîneurs de Pilates et de conditionnement physique ont travaillé à rebâtir sa force. « Maintenant, elle se sent très contente et sûre de son programme, ayant pu l’exécuter en compétition », a déclaré Ravi. « Je crois qu’elle est excitée d’avoir pu concourir. Elle n’a pas eu un bon programme court, mais honnêtement, il était plus important d’exécuter le programme long. »

Et, l’attente en a valu la peine. Le programme, chorégraphié par Lance Vipond, est une représentation dramatique (manifestement) de l’accession au pouvoir de Cléopâtre, avec des mouvements détaillés. Peut-être, d’une façon, que ce sera à propos de Kaetlyn cette année. C’est son programme long préféré de sa carrière.

« Cette compétition n’était que le début », a-t-elle fait remarquer.

Beverley Smith

Chan gagne la médaille d’argent dans la finale du Grand Prix

FUKUOKA, Japon – Le champion du monde Patrick Chan, de Toronto, a gagné la médaille d’argent, vendredi, en simple masculin, dans la finale du Grand Prix de patinage artistique de l’UIP.

Yuzuru Hanyu, du Japon, a décroché la médaille d’or avec 293,25 points. Chan a suivi avec 280,08 et Nobunari Odak, du Japon, a terminé troisième avec 255,96.

« J’ai affronté un gros défi, aujourd’hui, en essayant de revenir de l’arrière à la suite d’un programme court décevant, a dit Chan. Même si je n’ai pas gagné la compétition, je me suis senti comme si j’accomplissais beaucoup et j’ai acquis une expérience précieuse. Ce fut un excellent programme long. »

Même s’il s’est présenté à la compétition avec deux victoires dans le circuit du Grand Prix cette saison, dont une note record du monde le mois dernier à Paris, Chan a dit qu’il a ressenti des doutes pour le programme long de vendredi.

« Je n’ai pas le meilleur des historiques au Japon, a-t-il dit. Chaque fois que je viens ici, je revis les moments quand je n’ai pas patiné de mon mieux. Donc venir ici en exécutant un solide programme long, aujourd’hui, et en revenant à ce que j’ai fait à Paris et à Patinage Canada m’aidera vraiment. »

Le Canada est dans la course pour d’autres médailles en danse et en couples.

En danse, les champions olympiques Tessa Virtue, de London, en Ontario, et Scott Moir, d’Ilderton, en Ontario, sont deuxièmes à la suite de la danse courte à seulement 0,7 point derrière les champions du monde Meryl Davis et Charlie White. Les Américains ont obtenu 77,66 points et Virtue et Moir 77,59.

« Globalement ce fut fort a dit Virtue. Techniquement nous avons obtenu tous les points que nous voulions, ce qui était notre objectif. Nous avons simplement à nous présenter et à exécuter de la même manière dans la danse libre. »

Ekaterina Bobrova et Dmitri Soloviev, de Russie, sont troisièmes avec 68,90 tout juste devant Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, de Waterloo, en Ontario, avec 67,68.

« Nous avons capté l’essence du programme, a dit Poje. Nous n’avons pas perdu cette unicité. Nous voulions utiliser les jeux de pieds et les allers-retours entre nous deux. »

En couples, Meagan Duhamel, de Lively, en Ontario, et Eric Radford, de Balmertown, en Ontario, ont recueilli 73,07 points et sont quatrièmes à moins de trois points de la troisième place. Kirsten Moore-Towers, de St. Catharines, en Ontario, et Dylan Moscovitch, de Toronto. sont sixièmes.

« C’est le genre de patinage que nous attendions, a dit Radford.  Après des programmes courts difficiles cette saison, celui-ci nous donne beaucoup de confiance. »

Moore-Towers et Moscovitch sont aussi ressortis de la patinoire satisfaits.

« Nous ne pouvions pas faire beaucoup mieux qu’un programme propre, a dit Moore-Towers. La meilleure portion a été notre énergie. Nous nous sentions confortables et chez-nous sur la glace. C’était amusant et lorsque nous ressentons cela, c’est agréable. »

Les trois premiers sont Tatiana Volosozhar et Maxim Trankov, de Russie, premiers, Aliona Savchenko et Robin Szolkowy, d’Allemagne, deuxièmes et Qing Pang et Jian Tong, de Chine, troisièmes.

La danse libre et le programme libre en couples auront lieu samedi.

La dernière compétition pour Chan avant les Jeux olympiques d’hiver sera les championnats nationaux de patinage Canadian Tire 2014. Cette compétition aura lieu au Centre Canadian Tire à Ottawa, du 9 au 12 janvier 2014.

Louis Daignault

Patrick Chan deuxième à la suite du programme court dans la finale du Grand Prix

FUKUOKA, Japon – Le champion du monde Patrick Chan, de Toronto, est deuxième en simple masculin à la suite du programme court de jeudi dans la finale du circuit du Grand Prix de patinage artistique de l’UIP.

Yuzuru Hanyu, du Japon, a obtenu un record du monde de 99,84 points pour s’emparer de la tête du classement. Chan est deuxième avec 87,47 et Nobunari Oda, du Japon, troisième avec 80,94.

Chan a réussi sa combinaison d’ouverture de sauts quadruple boucle piquée, triple boucle piquée, mais a touché à la glace lors de la réception de son triple Axel et a doublé un triple Lutz planifié pour terminer avec 87.47. Le patineur de 22 ans a gagné des médailles d’or dans ses deux Grands Prix cette saison.

« Je suis un peu contrarié par aujourd’hui, a dit Chan. C’est un peu malheureux de ne pas patiner comme vous le voulez. Je dois me rappeler d’y aller une étape à la fois comme je l’ai fait plus tôt cette saison et produire un effort égal pendant tout le programme. »

Après avoir réussi la réception de sa combinaison quadruple-triple avec une facilité remarquable, Chan a éprouvé des difficultés dans deux sauts essentiels.

« Je me sentais vraiment bien après le quadruple-triple, mais je suis arrivé pour l’Axel plus lentement que normalement, a dit Chan. Le Lutz a été la chose la plus bizarre. J’ai vu la caméra au-dessus et cela m’a un peu distrait. C’était inhabituel et c’est quelque chose que vous apprenez en cours de route. »

Hanyu a débuté avec une quadruple boucle piquée et a réussi tous ses autres sauts pour enchanter une foule à guichets fermés au Marine Messe. Ses 99,84 points ont surpassé la plus haute note précédente de 98,52 établie par Chan au Trophée Bompard à Paris le mois dernier.

Le programme libre masculin aura lieu vendredi.

Les quatre autres inscriptions du Canada seront aussi à l’oeuvre vendredi pour leur programme court respectif. Ce sont Meagan Duhamel, de Lively, en Ontario, et Eric Radford, de Balmertown, en Ontario, ainsi que Kirsten Moore-Towers, de St.Catharines, en Ontario, et Dylan Moscovitch, de Toronto, en couples. Les inscriptions en danse sont Tessa Virtue, de London, en Ontario, et Scott Moir, d’Ilderton, en Ontario, ainsi que Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, de Waterloo, en Ontario.

La finale du Grand Prix Final est réservée aux six premiers globalement dans chaque épreuve après les six étapes du circuit cette saison.

Louis Daignault

Alaine Chartrand sur la voie du succès

Il semble qu’Alaine Chartrand passe son temps à parcourir les routes de l’Ontario. De toute évidence, elle a une destination en tête. Elle s’en va quelque part.

La patineuse âgée de 17 ans, de Maitland, Ont., se rend d’une patinoire à l’autre dans la province, perfectionnant ses habiletés, quelques jours ici et quelques heures là. Parfois, son père, John, est son chauffeur. Pour les voyages plus longs, elle fait le trajet dans le véhicule récréatif de ses grands-parents, remorquant une voiture juste au cas où. C’est comme un cirque ambulant. « Tout à fait unique », soutient l’entraîneure Michelle Leigh.

Alaine passe deux jours environ par semaine à Prescott, en Ontario, à son club d’appartenance, patinant jour et nuit. Deux autres jours, elle ne patine que durant la journée, à Prescott, puis monte à bord du véhicule familial pour aller patiner à Nepean, Ont., pour des séances en soirée. C’est à une heure de route.

Son entraîneure à Prescott est Mary-Jayne Rashotte. À Nepean, elle s’entraîne avec l’entraîneur russe Leonid Birinberg, un ancien patineur de niveau national diplômé en éducation physique et sports de la Sports Academy of Moscow, qui se spécialise dans l’entraînement du patinage artistique. Parmi tout cela, Alaine réussit à aller à l’école à Brockville, Ont.

Puis, le samedi et le dimanche et parfois le vendredi, elle prend vraiment la route, surtout dans la région de Toronto. Alaine s’entraîne aussi avec Michelle Leigh, dont les patineurs ont concouru à trois Jeux olympiques. Elle s’entraîne aussi au Club de patinage Mariposa, à Barrie, Ont., ainsi qu’à une patinoire à Oakville, Ont. Michelle Leigh la voit ces deux jours dans des clubs différents.

Alaine voyage un peu partout parce que sa famille est très unie, signale-t-elle, et ses parents ne veulent pas quitter leur foyer près de Prescott. « La famille est toujours très importante pour eux », fait remarquer Michelle. Nepean a joué un rôle de premier plan dans sa vie depuis les quatre dernières années. « Je pense qu’ils ont vraiment trouvé quelque chose qui lui convient tout particulièrement. Elle patine dans beaucoup de patinoires différentes, donc je crois qu’elle s’adapte bien à différentes installations, ce qui lui donne un avantage à mon avis. »

Lorsqu’elle se rend à Toronto – dans le véhicule récréatif – elle peut se reposer dans le véhicule et avoir une vie aussi normale que possible lorsqu’elle se déplace. C’est une maison mobile, de sorte qu’elle ne mange pas dans les restaurants ou les hôtels et ne couche pas dans des chambres d’hôtel. C’est quelque chose qui convient à cette famille. Durant l’hiver, ils laissent la génératrice en marche afin que les tuyaux ne gèlent pas. C’est quelque chose de nouveau, récemment, que d’utiliser le véhicule récréatif. Auparavant, Alaine était reconnue pour ses voyages dans la camionnette à six places de son père, qui a accumulé plus de 500 000 kilomètres, il y a longtemps.

Son frère cadet voyage avec la famille dans le véhicule récréatif. Il patine dans un petit club de patinage de vitesse de Brockville.

Cette semaine, Alaine prendra l’avion (pour faire changement) afin de concourir au Défi Patinage Canada, à Regina. Il s’agit de l’événement de qualification des championnats canadiens, qui se dérouleront tout près de chez elle, à Ottawa. Au moins, elle n’aura pas à se rendre aussi loin pour défendre sa médaille de bronze nationale de la saison dernière. Et, naturellement, elle s’efforcera de se qualifier pour les Jeux olympiques. Le Canada compte deux places pour les femmes.

Elle a toujours été capable d’exécuter de puissants sauts et son héros est le roi du quadruple saut, Kevin Reynolds. La patineuse haute de cinq pieds est devenue la première Canadienne à réussir une combinaison triple Lutz – triple saut de boucle piquée en compétition durant le programme court aux Championnats canadiens de l’an dernier, bien qu’elle ait hésité à la réception. Elle compte aussi une puissante combinaison triple Lutz-boucle-triple Salchow dans son arsenal et les deux combinaisons sont devenues plus cohérentes cette année. Elle a été reconnue pour ses sauts, mais cette année elle vise aussi l’élégance.

À cette fin, Alaine s’est adressée au chorégraphe de Toronto, David Wilson, pour concevoir son programme long, espérant que son expérience à tracer la voie du succès de la championne olympique, Kim Yu-Na, déteindrait un peu sur elle. Elle a semblé transformée lorsqu’elle a patiné au Thornhill Summer Skate, sur une musique de Doctor Jivago, portant une robe bleu métallique pourvue de glaçons sur le corsage. Et, n’oublions pas les gants jusqu’aux coudes.

« C’est un beau morceau de musique », a déclaré Alaine, qui est née plus de 30 ans après la sortie du film à grand spectacle. Elle a regardé le film – qui est très long, a-t-elle dit – avant la création de la chorégraphie. « Il y a plus d’émotions », affirme-t-elle. « Je dois avoir différentes expressions faciales, au lieu d’un seul sourire pendant tout le programme. Je suis heureuse du jeu de pieds, qui est très valsé. C’est la partie de célébration du film. Puis, il y a la tragédie de la guerre. C’est vraiment toute une histoire. »

La robe qu’elle porte a été confectionnée par sa grand-mère, Patricia Young, qui a aussi fabriqué tous ses costumes.

Son programme court, sur la musique Torn de Nathan Lanier, a été chorégraphié par Jeff Buttle, qui a conçu son programme long l’an dernier. Ce nouveau programme met plus l’accent sur le drame.

Sa saison a commencé plus lentement qu’elle ne l’aurait souhaité, du moins dans les événements du Grand Prix junior, bien qu’elle ait obtenu un classement en troisième place dans le programme long et une quatrième place au classement général à Riga, en Lettonie, ainsi qu’un septième rang au classement général à Minsk, au Bélarus. Mais Michelle Leigh signale qu’elle s’entraîne depuis pour les événements à venir.

Au début, Michelle voyait Alaine de temps à autre à des séminaires, avant qu’elle soit capable d’exécuter un double Axel. Patineuse depuis l’âge de quatre ans, Alaine était très petite et timide, mais travaillait très fort, a ajouté Michelle. « Elle fait preuve de curiosité en ce qui concerne la technique et elle aime vraiment comprendre la science du saut », soutient l’entraîneure.

Mais, à présent, les éléments du programme s’accroissent aussi. Et, qu’en est-il de travailler avec David Wilson? « Il est assez farfelu parfois », dit Alaine. « Il prend les choses à la légère, sans trop de sérieux. Il rit, puis dit : « Ça va venir ». J’aime bien travailler avec lui. »

Il a apaisé la fougue d’Alaine et lui a fait acquérir une plus grande maturité, signale Michelle. Le chemin à parcourir sera certainement intéressant.

Beverley Smith

Patinage Canada attristé par la perte du membre du Temple de la renommée, William McLachlan

C’est le cœur lourd que Patinage Canada dit adieu au bien-aimé membre du Temple de la renommée, William (Bill) McLachlan. Âgé de 75 ans et de Toronto, William est décédé paisiblement à l’hôpital Toronto East General, le dimanche 1er décembre 2013, à la suite d’une longue maladie.

Six fois champion canadien de danse sur glace, il a remporté trois fois les championnats nationaux avec sa partenaire Geraldine Fenton (1957, 1958, 1959). L’équipe a été médaillée d’argent aux championnats du monde de 1957 et 1958 et de bronze aux championnats du monde de 1959.

William a ensuite fait équipe avec Virginia Thompson et remporté trois titres nationaux (1960, 1961,1962). Ils ont gagné la médaille d’argent aux championnats du monde de 1960 et une médaille de bronze aux championnats du monde de 1962.

William est demeuré un membre actif du patinage artistique après sa retraite en tant que patineur. Il a été membre de la direction de la Section du centre de l’Ontario pendant 20 ans et juge de tests or dans les trois disciplines. Juge de danse sur glace au niveau de l’ISU, il a exercé ses fonctions aux Jeux olympiques 1992 à Albertville.

En 1996, conjointement avec ses deux partenaires Geraldine Fenton et Virginia Thompson, William a été intronisé au Temple de la renommée de Patinage Canada.

Ses parents et amis célébreront sa vie au service funèbre, jeudi. Pour plus de renseignements et pour exprimer vos condoléances et souvenirs, veuillez visiter www.humphreymiles.com. Des dons peuvent être faits à la Société canadienne du cancer ou à la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC.

Des Canadiens concourront avec les meilleurs au monde à la finale du Grand Prix ISU de patinage artistique au Japon

OTTAWA (ONT.) – Le Canada comptera cinq inscriptions, soit un total de neuf patineurs, concourant contre les meilleurs patineurs artistiques au monde, à la finale du Grand Prix ISU de patinage artistique, à Fukuoka, au Japon. L’apogée du Grand Prix ISU de patinage artistique aura lieu du 5 au 8 décembre 2013, au Marine Mess Fukuoka.

La finale du Grand Prix ISU est le dernier événement du circuit Grand Prix ISU de patinage artistique. La série compte six arrêts : aux États-Unis (Skate America), au Canada (Internationaux Patinage Canada), en Chine (Coupe de Chine), en France (Trophée Éric Bompard), en Russie (Coupe Rostelecom) et au Japon (Trophée NHK). Les patineurs accumulent des points en fonction de leurs classements aux événements auxquels ils sont affectés et les six meilleurs de chacune des quatre disciplines avancent à la finale.

Le triple champion du monde en titre, Patrick Chan, 22 ans, de Toronto, Ont., s’est qualifié en première place chez les hommes. Le représentant du Club Granite a concouru cinq fois à cet événement dans le passé, étant médaillé d’or en 2010 et 2011 et de bronze en 2012. Cette saison, Patrick a concouru aux Internationaux Patinage Canada et au Trophée Éric Bompard et remporté la médaille d’or aux deux événements. Il s’entraîne avec Kathy Johnson au Club de patinage de Detroit.

En patinage en couple, Kirsten Moore-Towers, 21 ans, de St. Catharines, Ont., et Dylan Moscovitch, 29 ans, de Toronto, Ont., se sont qualifiés en quatrième place. Il s’agira de leur troisième participation à l’événement, s’étant classés sixièmes en 2010 et cinquièmes en 2012. Kirsten et Dylan ont été médaillés d’argent à Skate America et de bronze à la Coupe Rostelecom, ce qui leur a permis de se qualifier pour cet événement. L’équipe s’entraîne avec Kris Wirtz et Kristy Wirtz au Club de patinage Kitchener-Waterloo.

Les médaillés de bronze des Championnats du monde, Meagan Duhamel, 27 ans, de Lively, Ont., et Eric Radford, 28 ans, de Balmertown, Ont., se sont qualifiés cinquièmes en patinage en couple. Ce sera leur troisième année consécutive de participation à cet événement, ayant obtenu une cinquième place en 2011 et une quatrième place en 2012. Les représentants du CPA Walden et du CPA Saint-Léonard ont remporté la médaille de bronze aux Internationaux Patinage Canada et d’argent au Trophée Éric Bompard sur le circuit Grand Prix ISU cette saison. Ils s’entraînent avec Richard Gauthier et Bruno Marcotte au CPA Saint-Léonard.

Tessa Virtue, 24 ans, de London, Ont., et Scott Moir, 26 ans, d’Ilderton, Ont., seront la première inscription du Canada en danse sur glace, s’étant qualifiés en deuxième place. Représentant le CP Ilderton, les champions olympiques de 2010 ont antérieurement concouru quatre fois à cet événement, médaillés d’argent en 2009, 2011 et 2012 et classés au quatrième rang en 2007. Tessa et Scott ont été médaillés d’or à leurs deux affectations du Grand Prix ISU cette saison, soit les Internationaux Patinage Canada et le Trophée Éric Bompard. Marina Zoueva, Johnny Johns et Oleg Epstein entraînent Tessa et Scott à l’Artic Edge Ice Arena, à Canton, Michigan.

Kaitlyn Weaver, 24 ans, de Waterloo, Ont., et Andrew Poje, 26 ans, de Waterloo, Ont., représenteront aussi le Canada en danse sur glace. Ce sera leur troisième participation à cet événement, s’étant classés cinquièmes en 2010 et quatrièmes en 2011. Kaitlyn et Andrew, qui représentent le CPA Sault et le CP Kitchener-Waterloo, ont gagné la médaille d’argent aux Internationaux Patinage Canada et à la Coupe Rostelecom cette saison, se qualifiant en cinquième place pour cet événement. Ils s’entraînent sous la direction de Pasquale Camerlengo et Angelika Krylova, à Bloomfield Hills, Michigan.

Barb MacDonald, directrice des Communications générales de Patinage Canada, sera le contact médiatique à l’événement. Pour prendre des dispositions d’entrevue sur place, veuillez communiquer avec elle par courriel à [email protected].

Le directeur de Haute performance de Patinage Canada, Mike Slipchuk, sera le chef de l’équipe canadienne à l’événement. Le Dr Bob Brock, de Toronto, Ont., et le physiothérapeute Scott Fraser, de Toronto, Ont., constitueront le personnel médical canadien sur place. Karen Butcher, de Nepean, Ont., et Jodi Abbott, d’Edmonton, Alb., seront les officielles canadiennes à l’événement.

La présidente de Patinage Canada, Leanna Caron, et le chef de la Direction générale, Dan Thompson, se rendront aussi à l’événement pour représenter Patinage Canada.